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Chapitre neuvième 2/2 (Jason)

Voilà qu'à peine sortie des toilettes dont j'avais précédemment reçu le message ou plutôt l'ordre de choisir Merlia et l'autre blonde, voilà que celle au cheveux noirs vint m'interloquer.

Et même avant d'avoir ne serais-ce qu'écouté la moindre parole de sa part, je savais que j'allais m'ennuyer.

Elle allait sûrement me dire ce qu'il lui était arrivé depuis hier, comme elle avait l'habitude de le faire, puis me poserais pleins de questions, du genre,

Comment ça va?
Tu te plaît bien ici?
Tu t'es fait de nouveau amis?

Non!

Déjà parce que je n'ai aucune envie de me faire des amis et puis parce que je la détestais.

Elle était étouffante, à tel point que par moment je me retenais presque de respirer tellement ces phrases étaient longues pour ne rien dire.

Par exemple la maintenant tout de suite:

- Hey! Je t'ai vu sortir des toilettes, alors comme je m'ennuyais, et tu me connais quand je ne trouve pas d'occupation et que je me fais littéralement chier, je peux devenir extrêmement chiante à en mourir même! Hum... cela dit, revenons en au sujet principal de ma venue auprès de toi, donc je m'ennuyais, comme je te l'ai déjà dis, oulala d'ailleurs je ne sais même plus pourquoi je voulais te voir, attend... ah oui c'est vrai! Donc suite à mon ennuis je me suis dis que te parler serrais pas mal, en tant que bons amis bien sure!!

Elle se mit à rire un instant avant de reprendre...

- Alors cher "vieille ami" je me demandais comment tu allais en ce moment même? C'est vrai je t'ai pas vue aujourd'hui donc j'ai pas pu te le demander, et comme je ne savais pas quoi faire et que tu es tombé nez à nez devant moi, dès que je t'ai aperçue, j'ai foncée, tu vois? Sinon comment vas-tu?

- Bien merci, je suppose que toi oui, Terminais-je simplement avant de partir.

Je tenais tout de même à rester poli, car même si je n'appréciais pas une personne, ma famille m'avait apprise dès mon plus jeune âge, à respecter et à être poli avec tout le monde.

Ah parce que maintenant tu fais ce que tes parents t'ont inculqué? Râla ma conscience.

Non, c'est vrai que je n'étais pas un saint, mais j'aimais tout de même respecter quelques principes que de mes parents.

Dont la politesse évidemment.

Mais voilà, alors que j'étais en pleine réflexion sur l'éducation que mes parents m'avaient offert, que j'aperçut au loin Bérangère, qui me faisait des signes de la mains, pour me demander de la rejoindre.

Bien que je savais qu'il fallait que j'évite de la voir et de lui parler, afin d'essayer de dissiper mes sentiments envers elle, voir même anéantir ces deniers de mon esprit, mon cœur me contrôlait en ce moment, me faisant partir en sa direction.

Une fois nez à nez avec elle, je ne pus m'empêcher de la dévisager entièrement de l'œil.

Elle était toujours aussi magnifique à mes yeux.

Elle était grande, avec des jambes interminables, elle devait atteindre dans les environ du mètre soixante-dix, si ce n'était pas plus.

Son corps était tout juste bien fait, elle n'avait pas de grandes formes, sa poitrine était semblable à celle des grandes mannequins. De plus sa silhouette était fine sans trop être dans l'excès.

Elle avait la peau assez blanche, mais des joues bien rosées, lui donnant parfois un air enfantin.

Elle possédait un visage de forme ovale, une bouche pulpeuse tout juste comme il le faut, ses sourcils étaient plutôt droit avec une fente très légère au niveau de l'arcade, et ses yeux était d'un bleu transperçant.

Elle avait un sourire sans trop de défaut, ayant juste un léger écart sur les deux dents supérieur, lui donnant un certain charme.

Quand à ses cheveux, il étaient assez long, lui arrivant à la moitié des seins, leur couleur était un mélange de son brun naturel et de toutes petites mèche blonde, ce qui donnait un air assez naturel.

Une frange venait cacher son front assez large, et lui allait parfaitement bien.

Bérangère était juste d'une rare beauté, qui à mes yeux ne pouvait être égalée par aucune autre femme sur terre.

Mais malgré son apparence physique qui pouvais mener à penser qu'elle était du genre timide et réservée, son look totalement enfantin contrastait parfaitement avec son caractère plutôt sûre d'elle, n'ayant peur de personne et pouvant sortir les crocs à n'importe quelle moment.

C'est une femme courageuse avec un gros caractère bien affirmé.

Je ne savais même pas ce qui me plaisait le plus chez elle, entre sa personnalité et sa plastique.

En tout cas une chose était sure, j'étais raide dingue de cette femme:

- Je sais bien que je suis un missile, mais tu veux bien arrêter de me regarder comme ça, je vais finir par croire que tu es en kiffe sur moi, rit-elle.

- Ne dis pas de telles idioties Bérangère, soupirais-je de dépit.

- Je t'assure que si t'étais pas mon meilleur ami, j'aurais pu croire qu'il y avait une ambiguïté, se moqua-t-elle ouvertement.

- Il n'y en a pas! Hurlais-je d'un ton plein de colère bien que je ne voulais pas être aussi méchant.

Elle fit une mine à la fois surprise et choquée de me voir dans un tel état avant de reprendre:

- Ça va du calme! Je sais très bien que tu ne ressens aucun amour pour moi!

Faut croire que tu ne sais pas si bien que ça... pensais-je bêtement.

- Je... J'étais énervé, désolé, achevais-je finalement avec un ton plutôt sec.

- C'est plutôt moi qui devrais être énervée, elle manquait de s'étouffer dans un de ses rires.

Il y eut un gros blanc dans notre conversation, ce qui me mit mal à l'aise, à tel point que je voulu m'en aller mais avant même que je n'aille eus le temps de faire quelques mètre Bébé me rejoignit au pas de course.

- Attend! M'implora-t-elle alors.

Je me retournais pour le faire face, tout en lui faisant un signe de tête l'invitant à poursuivre:

- Si je t'ai demandé de venir me rejoindre c'était pour te poser une question, continua-t-elle.

Je fronçais légèrement les sourcils lui montrant mon incompréhension:

- Tu sais tout à l'heure y'a le test trimestriel? Et bah je me suis dis que tu pourrais te mettre avec nous, je veux dire moi, Astrid et Kimmy, il nous manque une personne et...

Elle n'eut le temps de faire sur sa lancée que je lui coupais la parole:

- Pourquoi pas demander à ton copain, je suis sûre qu'il sera très content! Ironisais-je.

- Écoute je ne te comprend pas! Depuis ce matin tu es agressif avec moi, alors c'est bon j'ai compris le message! T'inquiète je ne piétinerai plus sur ton espace personnel sur ce bonne journée! Me cria-t-elle avant de tourner les talons.

- Je verrai, terminais-je alors qu'elle était déjà très loin.

Après avoir soupiré un bon coup, je réalisais que je venais de la vexer et qu'elle ne me pardonnera pas d'aussi vite ce manque de respect que j'eus eu envers elle.

Je ne pouvais lui avouer la nature de ma colère et je ne pouvais pas non plus tout lui dire.

Mais je voulais en retour qu'elle me pardonne alors que pour cela il fallait déjà que je justifie mon comportement, ce qui était tout bonnement impossible et donc je ne pouvais exiger son pardon.

Il allait certainement lui falloir du temps...

Je m'en voulais énormément de mettre énervé contre elle, alors que la pauvre n'avait rien demandée et rien fait pour non plus.

Cela dit j'en voulais encore mille fois plus à cette personne qui l'avait donné le fardeau de protéger une personne dont je n'avais aucune envie d'aider.

Pourquoi avais-je cédé fasse au menaces? C'était ce genre de questions que je me posait en boucle afin d'y trouver une réponse plus crédible que le fait que je tenais à ma vie.

J'étais vraiment une horrible personne en faisant croire à Gladys que nous sommes tout deux des amis.

Et pourtant je n'ai pas le choix.

Pour moi.

C'est égoïste mais au fond tout le monde l'est un peu. Même les moins égoïstes d'entre nous y sont aussi au fond d'eux. Rien que le fait de détruire une vie pour la sienne, comme lorsque nous nous nourrissons de viande. Ou bien quand nous tuons des mouches parce qu'elles font trop de bruit. Les Araignées dont nous avons peur, que l'on écrase sans aucune pitié et sans même ne s'en rendre compte.

En fait ce qu'il y a de plus égoïste chez les êtres vivant, c'est le fait de ne pas se rendre compte que l'on en est un.

Mais pourtant on ne peut se résoudre qu'à n'être ça.

On n'a beau dire tout ce que l'on veut, la seule choses qui nous importe c'est notre bonheur.

Juste ça.

La seule vérité qui nous réunie tous au même stade, c'est belle et bien cela.

Nous sommes tous moche au fond de nous, n'agissant que par intérêt.

Mais l'on y peut rien, on est fait comme ça, comme tout ce qui est vivant sur cette terre.

Alors, Suis-je vraiment égoïste?

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