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Traitement d'Urgence partie 3

Lorsque je me réveille, il fait déjà jour. J'ai mal partout, mes muscles me font horriblement souffrir. Je referme les yeux et tente de me mettre sur le dos. Je grimace de douleur et m'installe un peu plus confortablement sur le sol qui n'est pas le même qu'hier. Au lieu d'être dur et plein de cailloux, celui là est doux et herbeux. J'ouvre les yeux une nouvelle fois et analyse les alentours sans bouger un seul muscle à par ceux de ma tête. Ils m'ont jeté derrière les buissons du parc. J'entends les gens marcher pas trop loin de l'endroit où je suis. Ils m'ont vraiment laissé agoniser là et se sont tirés? Je fouille mes poches comme je peux avec une de mes mains puisque mon bras gauche me fait horriblement mal, il doit être cassé mais ce n'est pas ça le plus important maintenant. Mon argent a disparu. Ils sont partis avec mes sous. 

Par miracle je retrouve mon téléphone à quelques mètres de moi. Il me faut un petit laps de temps pour m'apercevoir que je ne peux pas me lever, mon corps est trop faible. Je n'ai plus trop le choix, il me faut de l'aide. Il faut que j'appelle Jooheon, il faut qu'il vienne me chercher. Je rampe jusqu'à mon mobile comme je peux. Mon écran est explosé, certains bouts s'en vont, c'est peut-être pour ça qu'ils ne l'ont pas pris. Heureusement, il fonctionne toujours, je tape plusieurs fois sur la vitre en morceaux pour l'allumer, sur l'accueil, je peux voir une centaine d'appels manqués, de ma mère, de Jooheon mais également de ses trois amis un peu trop collants. Alors que j'allais cliquer sur le numéro de Jooheon, un appel s'affiche. Je réponds comme je peux et le mets à l'oreille

"Bonjour, je fais partie de SK Telecom, je peux remarquer que vous n'êtes plus client chez nous. Puis-je vous demandez pourquoi nous avoir quitter?"

-Euh, ce n'est pas le bon moment pour...

-Monsieur, vous connaissez nos offres actuelles? Une heure d'appel offert avec le forfait à cinquante mille wons par mois et pour l'achat du compte de cent mille wons, nous vous offrons jusqu'à trois heures d'appel. 

-Je... c'est pas le moment pour ça...

Elle est conne ou quoi? Elle ne comprend pas que c'est pas le moment pour me proposer ses putains de promotions, j'ai besoin d'un forfait à l'hôpital, pas à SK Telecom putain.

-Monsieur, je suis désolée d'insister mais les offres se finissent dans quelques jours...

-Ta Gueule connasse.

Je raccroche et tente de passer ce putain d'appel à mon médecin préféré. M'énerver contre cette idiote n'était peut-être pas une bonne idée car je me mets à tousser, j'en crache limite du sang. Mon téléphone se remet à sonner, je réponds une nouvelle fois. 

- Sanghyeok ? Tu es là ? Répond !

- Junmyeon?

- Oui espèce d'idiot ça fait plus d'une semaine qu'on te cherche. T'es où ? 

Des larmes se frayent un chemin le long de mes joues. Je ne savais pas réellement que quelqu'un me chercherait pendant cette semaine de fugue. J'étais prêt à mourir seul dans un coin sans que personne ne pleure ma mort. Pourquoi ces types qui sont rentrés dans ma vie depuis peu, s'inquiètent autant pour un mec déjà mort. Je lui donne le lieu de mon squat avant de perdre connaissance. 

Je me réveille une nouvelle fois en sentant la pluie me couler dessus, je me tourne sur le dos et j'observe le ciel pleurer. Pleurer sa déception sur la vie pourrie que j'ai mené jusque là, c'est peut-être pour ça qu'il veut me la retirer plus tôt que prévu. J'entends un miaulement dans le buisson du coté de ma tête, je fais ce que je peux pour pouvoir voir le petit être sans défense qui boite dans ma direction en pleurant. Il s'assoit à ma droite et m'observe, je vois alors sa pâte avant gauche blessée.

-Toi aussi, mon chaton tu as mal? 

Je lève doucement ma main valide pour le caresser mais il prend peur et commence à fuir en boitillant en direction d'où il est arrivé. 

-Non, reviens. Ne m'abandonne pas toi non plus...

Il se retourne et me regarde une nouvelle fois, voyant que je ne suis pas une menace, il se rapproche et vient se frotter même sur moi. 

-On peut devenir ami avant que je ne meurs? 

Un miaulement me répond et mes lèvres se lèvent pour la première fois depuis très longtemps. C'est un sourire sincère. Ce n'est pas un masque que je mets pour ne pas inquiéter ma mère.J'enlève mon T-shirt en retenant mes hurlements, mon bras est vraiment douloureux. Je tente de retenir mes gémissement pour pas faire peur à ma petite boule de poils. Je lui installe une sorte de tapis avec mon maillot pour que la pauvre bête s'y couche, ce qu'elle ne tarde pas à faire.

-Je vais t'appeler Chat.

Le temps passe vite sous la pluie, j'observe l'eau tomber et j'imagine ma vie, tout ce que j'aurais pu faire. Vivre, étudier, travailler, avoir un bon job, offrir une meilleure maison à ma mère. Je voulais la mettre  à l'abri, elle le mérite, ce n'est pas de sa faute d'avoir eu un raté. 

Je ne sens même plus le froid, ni les gouttes me toucher, je ne sens plus rien. Mes yeux se ferment et le noir m'envahit. 

Lorsque je me réveille et une fois mes yeux habitués à la lumière, je ne vois que le plafond blanc tacheté de petits points noirs. Je viens de me réveiller et pourtant je suis tellement fatigué, mes paupières se ferment toutes seules mais je résiste comme je peux. Je tourne ma tête pour observer les alentours, je suis... entouré de rideaux blancs, rayés avec des couleurs pastels. Je ne vois rien d'autre que ces rideaux. Ah si juste derrière ma tête se trouve un appareil qui mesure mes fréquences vitales et à ma gauche il y a une chaise. C'est seulement au moment où je veux appeler quelqu'un que je ressens un truc sur mon visage. C'est un masque à oxygène enfin je pense. J'ai sans doute eu des troubles respiratoires. ça devient de plus en plus fréquent ces derniers temps surtout dès que je marche plus de vingt minutes. 

J'attends encore quelques minutes perdu dans mes pensées alors qu'une personne s'approche de moi. Son pied tapant dans mon lit me ramène dans la réalité. Je tourne ma tête en direction de l'inconnu. Il se tien le pied tout en sautillant sur place. Un sourire nait au creux de mes lèvres, ce médecin a l'air un peu bête. Il reprend son sérieux après quelques instants, son visage enlève le voile de souffrance qu'il avait juste avant.

-Bonjours, je suis le médecin en charge de ce service, je suis le docteur Jung Taek Un. Vous rappelez vous pourquoi vous êtes là? 

Il me retire le masque qui m'empêchais de parler.

-Euh... Je me suis évanouis dans un parc et maintenant, je suis là. 

Je me relève en sursaut, recrache tout l'air qui se trouvait dans mes poumons. Le médecin me retient et me demande de me calmer. Il m'aide à m'installe un peu mieux dans le lit avant que je ne reprenne la conversation.

-Ou est Chat? 

-Chat? 

-Oui, le chat avec qui j'étais dans le parc.

-Vous êtes aux urgences monsieur, aucun animal n'est autorisé dans l'enceinte de ce service. Si vous aviez un chat, la personne qui vous a emmenez, l'a sans doute prit avec lui. 

-Qui, qui m'a amené? 

-Il y a trois personnes qui attendent de vous voir, mais j'ai interdit les visites pour l'instant. Je veux déjà en savoir plus sur votre situation av...

-Je vais mourir.

J'aime jeter des blancs comme ça, le docteur me regarde ahurit alors qu'un sourire beaucoup plus triste que tout à l'heure prend place sur mon visage. 

-Je suis malade, vous ne pouvez rien faire. J'ai juste à attendre la mort. Je laisse le silence envahir la salle. Je veux juste Chat maintenant et attendre la fin. 

-Monsieur, racontez moi tout. Quelle maladie avez-vous? 

Je lui explique mes problèmes de santé pendant qu'il s'assoit à coté de moi. 

-Vous savez qu'avec des chimios, on pourrait contrôler votre maladie, limiter ces dégâts et peut-être même vous sauvez. 

-A quoi ça sert de me sauver ? Je n'ai rien et je ne vaux rien. Ma mère serai beaucoup mieux sans un poids qui la tire vers le bas. Et vous m'avez dit "peut-être".  c'est le mot qui résume toute ma pensée. 

-Je comprends...

-Non, docteur malgré tout le respect que j'ai pour vous, je faite pas ça. N'essayer pas de me convaincre de faire tel ou tel chose en me "comprenant". Vous ne savez rien.

Un nouveau silence s'abat dans la pièce. Je ne veux pas être méchant mais j'en ai marre d'avoir des gens qui me "comprennent". 

Après cette conversation, Monsieur Jung regarde quelques mesures et quitte la pièce. Je me retrouve seul, enfin. Maintenant, je ne sais même plus comment je me sens, suis-je heureux, soulagé ou triste? Je ne sais pas. 

J'entend la porte s'ouvrir pourtant je n'ai pas envie de savoir qui vient d'arriver, je garde les yeux plongés dans le vide. 

-Sanhyeok ? Ça va ? 

Je pose donc mon regard sur mon interlocuteur, enfin sur mes visiteurs. Toujours ensemble ces trois là, je vais finir par les appeler les trois mousquetaires. Cette pensée me tire un fin sourire. Une main passe devant mes yeux pour me sortir de ma léthargie . 

-Oui? 

j'observe les trois mousquetaire et je vois une boule de poil noire dans les bras de Chanyeol. Dans un élan je me relève pour m'asseoir, malgré les multiples douleurs qui me lancent. Sehun me retient. 

-C'est Chat? Je le veux, donne le moi, s'il te plait

Il me tend ma petite bête préférée tout en souriant. 

-Tu sais qu'on a eu du mal à l'attraper? Je suis resté trente minutes a l'appâter pour qu'il vienne vers moi. Une fois que je l'ai enfin eu, il m'a griffé. 

- Tu l'as vraiment appeler Chat? 

Une nouvelle fois mes lèvres se lèvent en prenant Chat dans mes bras. Je remarque que sa patte est soignée et ça me réjouis. Je le caresse tendrement et le serre contre mon torse. Je l'entend ronronner avant qu'il décide de prendre s'étendre sur moi de tout son long.  j'entend un murmure dont je ne suis pas sur de vraiment entendre qui me fait rougir fortement.

-Je crois que je suis jaloux d'un chat. 

Les autres rigolent de la connerie de Junmyeon. Une fois tous calmer, ils me posent enfin la question redoutée. Que s'est-il passé? J'essaye de me dédouaner sans réunir. Au bout de cinq minutes, je suis obligé de leur répondre. 

-Je me suis embrouillé avec ma mère, la semaine dernière. J'ai préféré partir car je ne suis qu'un poids pour elle. 

Chanyeol se rapproche de moi et pose sa main sur mon bras, je n'aime pas voir ce regard, cette tristesse surtout quand elle m'est adressée. 

-Trésor, pourquoi tu nous as pas appelé?

-Sehun, on se connait depuis deux semaines même pas. Je vous connais pas, je sais rien de vous et vous vous ne savez rien de moi. Pourquoi je devrais vous appeler? pourquoi vous voulez tout savoir de moi, de mes actions? Pourquoi? Qu'est ce que ça vous apporte? Je vais crever. Je suis déjà une part du passer. Arrêté et laissé moi...

Mes larmes coulent et pourtant une pichenette vient taper mon front. 

-Tu as finis? Tu as finis de dire des conneries. D'où t'es déjà mort? d'où on a pas le droit de s'inquiété et vouloir prendre soin de toi? Franchement, on t'a dit qu'on t'aimait et ça on peut pas le changer alors que ta putain de mentalité de merde oui. Maintenant, tu vas arrêter d'abandonner seul et tu vas te battre avec nous car on va plus te lâcher. Tu n'es plus chez ta mère? C'est pas grave tu vas venir vivre chez nous et c'est non négociable. 

Après sa tirade, Junmyeon a quitté la pièce en prétextant devoir parler au médecin. Moi je reste choqué avec quelques larmes qui coulent le long de mes joues. Je n'ose pas relevé la tête, je ne veux plus croiser ces regards. Je me concentre sur Chat toujours dans mes bras. Les deux autres hommes dans la pièce s'installent confortablement sur les fauteuils prêt du lit. D'une petite voix, je demande comment je vais payer l'hôpital et doucement Sehun me répond.

-Tu n'as donc pas écouter. Pour une fois qu'il sort un truc intelligent, tu devrais le retenir.

Chanyeol sourit de toutes ses dents et vient m'ébouriffer les cheveux. 

-Ne t'inquiète pas, on s'occupe de tout trésors.


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