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Traitement d'urgence partie 2

-Tu as vu l'heure? Tu me donnes aucune nouvelle de la journée, tu rentre à pas d'heure comme une fleur. T'étais ou, hein? Tu m'inquiète.

Je baisse la tête quand elle se relève pour venir se poser en face de moi.

-Désolé maman.

-Non, il y a pas de pardon qui fonctionne. Demain, on va avoir une petite discussion tous les deux.

-Je peux... pas, j'ai un rendez-vous.

-Non mais je rêve, tu sors jusqu'à tard dans la nuit, tu as quitté ton travail, tu dors tout le temps. Le peu d'argent que je gagne à mon travail de merde, tu me le dilapide, il va falloir te reprend mon enfant.

Mes larmes se sont mises à couler sur mes joues pour la deuxième fois de la soirée. Je sais maintenant que je suis un poids pour ma mère, un poids financière qui la tire vers le bas. J'aimerais pouvoir l'aider financièrement mais je ne peux plus, je m'évanouis, j'ai souvent de la fièvre, mes douleurs sont de plus en plus atroces. Aucun job ne veut d'un faiblard comme moi.

Je quitte ainsi la maison sans me retourner, les yeux humides sans savoir où aller. Je tente de courir le plus loin que mes jambes me portent alors que ma mère hurle de revenir immédiatement. Maman, je suis désolé, si je n'étais pas là, tu ne serais pas inquiète, tu ne serais pas pauvre, tu serais heureuse avec l'homme que tu aimais. Cet homme que je détestait qui me frappait car il ne voulait pas accueillir dans "sa" maison l'enfant d'un autre. Tu l'as quitté pour moi et j'en suis profondément désolé. J'ai gâché ta vie tout comme la mienne. Je préfère même ne jamais revenir pour ne pas t'infliger la souffrance de me perdre comme tu as perdu papa. Je t'aime maman, ne m'en veux pas. Je vais disparaître, te libérer de ton boulet, vis bien maman et oublie moi.

Maintenant parti et assez loin de mon "ancienne" maison, je m'assois sur les marches extérieurs d'un centre commercial exténué. Je n'ai nul part où aller, peu d'ami et même ceux que j'ai, je ne veux plus être un poids pour eux. Alors j'attends, j'attends que le temps passe, que mon souffle se calme également en fixant un point sans réellement le regarder perdu dans mes pensées.

Que vais-je faire maintenant? Il est hors de question que je retourne vers ma mère. Devrais-je en finir? C'est juste après cette question fatidique que mon téléphone se mets à sonner. Je le sors pour l'éteindre en pensant que c'était ma mère. Pourtant, il affiche un numéro qui ne me dit rien mais dont le nom est inscrit "Park Chanyeol <3". C'est l'un des trois hommes qui me ramené chez moi, enfin mon ancien chez moi. Que me veut-il? Je décroche.

-Coucou trésors, alors tu t'es installé dans ton lit? J'espère qu'on a pas été trop lourd aujourd'hui, que même si on se connait pas vraiment, notre compagnie n'est pas si désagréable que ça?

Je ne sais pas pourquoi mais mes larmes se sont remises à perler le long de mes joues après avoir répondu, j'éloigne le téléphone de mon oreille pour souffler un bon coup. Je tente de me calmer, il ne faut pas qu'il m'entende renifler. Je le connais depuis peu mais je sais qu'il risque de s'inquiéter.

-Hein? Non, je me suis bien amusé, merci pour cette soirée, elle était vraiment pas mal.

-Je suis content que tu sois heureux. Demain, ça te va si on vient te chercher devant chez toi à quatorze heure?

-Ah, justement... Demain, je vais pas pouvoir. Euh... Je dois sortir avec ma mère fait les courses...

-Bon... Vers quelle heure tu serais libre?

Je déteste mentir vraiment, je suis même un mauvais menteur mais depuis la découverte de ma maladie, je ne fais que ça. Mais là, je ne sais plus quoi lui répondre. Dois-je lui dire que ma mère m'a interdit de sortir? J'ai pourtant vingt trois ans, cette excuse ne fonctionne sans doute plus. Alors que j'allais inventé quelques choses, une voiture klaxonne pas loin de ma position et j'ai bien peur que Chanyeol l'ai entendu.

-Sanghyeok ? Tu es sur que tu es bien chez toi ?

-Ahhhahah... C'est...Euh... Ma fenêtre est ouverte sur la rue.

Je me mis à rigoler pendant que mes larmes coulent dangereusement le long de mon visage.

-Ne me ment pas. Ou es-tu? Dit moi, je viens te chercher.

Je l'entends s'activer à travers son téléphone et je regarde autour de moi. Je sais déjà que j'ai pas à argumenter, il va venir me chercher quoi qu'il arrive. Un sanglot quitte ma bouche alors que j'allais donner le nom de la station de métro qui se trouvait à mes cotés.

-Je le savais, tu ne vas pas bien. Dit moi où tu es trésor? J'arrive.

-Sangwangsimni station...

-Ne bouge pas, j'arrive dans moins de dix minutes, je te rappelle.

Au bout de dix minutes, un nouvel appel me sort de mes pensées. Je me lève et voit Chanyeol qui me fait signe depuis une Jeep. Je me dirige donc dans sa direction, monte dans la voiture. Mes larmes ont séché depuis au moins cinq minutes, je suis fais un sourire rassurant et m'attache. Il démarre.

-On va où?

-Chez moi.

-NON

Il me regarde et m'analyse. Je reprends calmement. 

-Non, enfin, tu n'aurais même pas du venir me chercher. J'étais juste parti chercher à boire pour ma mère et j'ai juste eu un coup de fatigue quand tu as appelé. Si tu veux, tu peux me reposer chez moi. 

Il m'observe une nouvelle fois quelques secondes avant de remettre son regard sur la route devant lui. 

-Tu es sûr ? Tu ne veux pas venir te reposer chez moi ? 

-Non c'est bon, ma mère m'attend. 

Mon ton sec laisse planer une ambiance assez pesante dans la voiture. Il me repose devant la maison de ma mère et je lui fais signe de partir.

-Appelle moi si besoin.

-Oui oui. 

Je le regarde partir avant de quitter une nouvelle fois les lieux. 

Je ne sais même pas pourquoi je lui ai dit où je me trouvais. Pourquoi, ils me collent autant dans tout les cas je vais crever merde !

Je marchais sans savoir ou aller, je n'ai nulle part, peu d'amis et encore moins ceux qui peuvent me recevoir en pleine nuit. Je ne suis proche de personne à part mon médecin mais même lui, il a une femme. A quel moment, je peux venir chez lui. Je me dirige vers un parc qui n'est pas fermé, il fait sombre, il est en haut d'une bonne grande cote, j'y arrive essoufflé. Je rentre dans le lieu entouré de verdure, de magnifiques arbres de part et d'autre du chemin. Il fait sombre mais les lampadaires éclairent un peu les zones dédiés au sport ou encore aux enfants. Je continu ma marche jusqu'à un banc éloigné de l'entrée du parc. C'est pas le meilleur lieu mais il va très bien aller pour ce soir.

Je me couche dessus et j'observe les alentours semi-éclairé. Le lieu fait un peu peur, je déteste le noir. On ne sait jamais ce qui s'y trouve et encore plus lorsque l'on est à l'extérieur. Demain, je cherche un meilleur lieu pour dormir. Je mets ma capuche et tente de m'endormir.

Plusieurs jours sont passé mais rien n'a changé. Je dors toujours sur mon banc, j'avoue que j'ai récupéré quelques cartons pour me faire un matelas plus confortable. J'ai vite abandonné l'idée de me trouver un meilleur lieu, pas assez d'argent pour prendre un hotel et les meilleurs squats sont déjà pris par les SDF.

J'ai éteins mon téléphone depuis le deuxième jours, je le garde au cas où un problème ne survienne pour appeler les secours. Il fait chaud, un peu lourd mais surtout très humide. J'ai peur qu'il se mette à pleuvoir. Je passe ma journée dans un petit restaurant tenue par une petite mémé qui m'a limite adopté. Elle aime bien m'offrir un ou deux plats supplémentaires ; des mandus quelle a soit-disant fait par erreur ou un bibimbap en trop. Heureusement quand partant j'avais mon porte monnaie avec un billet de cinquante mille wons dedans. Ça me permet de pouvoir manger pendant encore au moins trois jours. 

Je n'ai pas donné de nouvelles à ma mère, ni même à Lee Ho Joon. Je ne suis pas retourner le voir alors que j'avais un rendez-vous de suivit, il doit s'inquiéter. Peu importe, je dois juste attendre et profiter avant que la dame en noir ne vienne me chercher pour faire le voyage finale.  Je sens mon corps s'affaiblir de jours en jours, de plus mes nuits ne sont pas géniales, dormir sur un banc dans un parc, entouré d'ivrognes ou juste de SDF qui passent toute la nuit à coté de moi ne me rassure pas. Je passe donc les nuits les yeux à demi-ouvert à faire attention à mon téléphone ou encore à mon argent.  

Le parc n'est pas très loin de la station de Sangwangsimni où Chanyeol était venu me chercher, il y a quelque temps. J'aime bien ce quartier, il est assez calme, il est entouré d'immeuble, le parc en haut de la petite colline. Dans cet espace vert, il y a plusieurs vues magnifiques du quartier et c'est ce que j'aime, au moment où la circulation diminue et que toutes les lumières des bâtiments s'allument, j'aime m'asseoir près d'un arbre où l'horizon au loin se dessine remplit de maisons, d'immeubles éclairés. J'aime ça, je m'assois là et j'arrête de penser. 

Ce soir est calme, loin de l'agitation de la journée. Je suis assis sur mon banc et j'attend que le temps passe, je réfléchis à ce que je vais faire, demain la pluie est annoncée. Je n'ai aucun endroit pour m'abriter dans ce parc. Que vais-je faire ? J'entends à ma droite des jeunes arrivés, il doit être deux ou trois heures du matin. Je soupçonne l'alcool de les avoir consommés vu leur airs enjoués. Je me fais le plus petit possible et je redémarre mon téléphone pour appeler de l'aide si besoin lorsque je vois qu'ils m'ont repéré. Ils m'ont venir me soûler c'est sûr.  Je vais pour me relever quand l'un d'entre eux m'en empêche et me rassois sur le banc. 

-Eh Mec t'aurais pas un petit billet à nous avancer? On a vraiment soif et on a plus rien. On est pote maintenant, non? 

Les autres idiots rigolent.

-Non... J'ai rien du tout... Désolé.

Ils arrêtent leur euphorie et me regarde méchamment. 

-Fais pas ta put... On sait que tu as du flique c'est obligé, sinon passe ton phone.

Je tente une nouvelle fois de partir mais ils me retiennent et m'entourent, je commence limite à paniquer. J'appuie sur l'écran de mon téléphone pour me rassurer un peu, me dire que je suis pas seul et que je peux encore appeler les secours. 

-Reste avec nous pupute, donne nous ton frique.

Je n'ai que dix mille et quelque sur moi... je n'ai que ça, je n'ai plus rien, s'ils me les prennent. Je tente de me défendre alors qu'ils commencent à me fouiller. Je reçois un coup de poing en plein estomac, le choc me fait basculer en avant, je souffre et tousse, crache l'air emprisonner dans mes poumons. Je tente de reprendre mon souffle quand l'un des quatre mecs m'attrape le col de mon T-Shirt et me relève pour m'envoyer cette fois-ci sur la droite où je tombe au sol. Une droite après l'autre, des insultes, des coups de pied. Ma respiration se bloque par moment au fond de ma gorge et au sol, je tente de me protéger avec mes bras. Je me retrouve vite en position fœtus sous une pluie de coup. 

Les larmes commencent à couler de peur et de douleur. Je ne veux pas mourir comme ça, je me suis tellement habituer à l'idée que cette maladie m'emporte que maintenant j'ai peur de la mort. Ces types me font mal, j'en oublié ma vraie souffrance. Celle qui ne me quitte plus, cette leucémie.

Ils ont arrêté de me frapper et moi, je ne sens plus rien. Je ne les entend plus rire ou m'insulter. Je suis juste mort sans réellement l'être. 




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