Le traitement d'urgence
Je suis malade.
J'ai une leucémie aiguë myéloblastique en phase terminale, c'est un nom compliqué qui veut seulement dire que je vais crever. Enfin personne me la dit pour la phase terminale mais je l'ai déduite des yeux de mon médecin
C'est drôle, je n'ai que vingt-trois ans et je connais déjà ma fin. C'est une merde qui s'attaque directement à mes cellules souches, elles sont présentes dans la moelle osseuse à l'intérieur de tout mes os. La moelle osseuse produit ainsi trop de cellules anormales, de cellules dites immatures qui se transforment en globules rouges, blancs ou encore en plaquettes. Ces "mauvaises" cellules prêtent la place des bonnes cellules et empêchent ainsi la production des bonnes cellules.
Le seul traitement possible actuellement pour moi c'est un e greffe de moelle osseuse. Malheureusement, je ne suis pas riche.
Et oui, le monde est une merde, tout se base sur l'argent, même la vie des gens. Je suis inscrit sur la liste des demandeurs pourtant même si une chance apparaît, je ne pourrais pas la saisir, l'opération coûte beaucoup trop chère.
Il a fallut que cette merde me choisisse, cinq à huit cas sur cent mille personnes et c'est tombé sur moi. ça montre bien la malchance qui m'habite.
J'ai été poussé par ma mère pour aller voir un médecin car j'étais beaucoup trop fatigué et que malheureusement j'ai fait tombé un vase qui a explosé au sol. Un des éclats m'a littéralement égratigné le pied et que j'ai saigné pendant une bonne demi heure. J'ai mis du sang partout. Ma mère a paniqué et elle m'a directement pris un rendez-vous chez le médecin.
Le docteur Lee jooheon, un très jeune et beau médecin, j'aurais pu facilement tomber amoureux de lui s'il ne m'avait pas informé de cette terrible nouvelle. Il n'a que vingt-six ans, trois ans de plus que moi et un magnifique avenir devant lui alors que moi...
Moi ma vie n'a pas encore commencé qu'elle est déjà détruite, je voulais être avocat, j'ai travaillé pendant tout mon lycée et ma première année à la fac de droit pour justement réussir à payer mes frais de scolarité. J'ai du arrêter mes études à cause de ma santé déplorable, mes deux ou trois jobs à temps partiel également. Je ne pouvais plus assumer mes journée, trop fatigué, beaucoup trop, en plus je tombais constamment malade. Et oui, cette pute de maladie ne vient pas seule, elle affaiblit mon système immunitaire et invite ainsi d'autres puteries à venir faire la fête avec elle dans mon corps.
Le médecin Lee jooheon m'a accompagné pendant tout le processus de diagnostique, oui c'est son métier mais il était là. C'est même le seul au courant de ma maladie, je n'ai jamais voulu le dire à ma mère, ça la tuerais à petit feu et je ne veux pas la voir ainsi pour mes derniers moments, je veux qu'elle soit heureuse, souriante et qu'elle bouffe la vie à pleine bouche comme elle la toujours fait.
Bref mon très cher docteur s'est occupé de moi et le fait encore, il est devenu plus qu'un simple généraliste, il est devenu mon confident, mon psy et mon ami. Il supporte mes crises de panique, m'aide avec mes détresses respiratoires et même me soutient quand mes douleurs musculaires deviennent trop violentes.
Il m'a fait faire une numération complète de mes cellules sanguines, c'est à dire une prise de sang pour connaitre le nombre de plaquettes, globules blancs et de globules rouges. Celle-ci a montré un fort taux de globules blancs. Cette info combiné avec mes symptômes, il m'a tout de suite conseillé une biopsie de la moelle osseuse. Quand il m'a expliqué que je serais couché sur une table, qu'un médecin allait m'injecté un anesthésique localement pour ensuite m'inséré une aiguille dans l'os de la hanche jusqu'à la moelle osseuse, j'ai totalement pris peur. Je me rappellerais toujours de la joie que j'ai ressentie quand il m'a dit: "Sanghyeok calme-toi, je ne vais pas t'abandonner, je vais t'accompagner et te tenir la main s'il le faut". Sa phrase a su immédiatement me réchauffé le cœur et calmer ma panique. Il a prit de son temps pour m'accompagné, il m'a bien tenu la main pendant toute l'opération. Être médecin a ses avantages car être a coté du patient, je cite c'est pas très propre. Cette conne d'infirmière ne connait pas la peur de putain aiguille qui ressemble à un appareil de torture, en forme de T, ahhhh j'en ai encore des frissons rien que d'y penser.
Les résultats sont tombé quelques jours plus tard, j'ai rien compris quand j'ai reçus le papier, j'ai directement pris un rendez-vous avec mon docteur préféré et c'est là qu'il m'a avoué la nouvelle qui a changé ma vie. J'ai rien compris au début, une leucémie aiguë myéloblastique, trop de mots compliqué pour seulement dire que ma vie allait s'arrêter sous peu. Il m'a dit que c'était un cancer qui avait une progression rapide et qui se trouvait dans les cellules souches, seules de ma moelle osseuse qui était à l'origine des cellules du sang. Il a rajouté que j'allais avoir du mal à respiré, enfin du mal à oxygéner mes cellules, que saigné pouvait être très dangereux puisque mes plaquettes n'allaient plus exercer leur fonction et que je pouvais attraper toutes les bactéries qui traînent. A la fin de son monologue, j'ai pleuré, j'ai pleuré comme jamais je n'ai pleuré. Mes larmes ont coulé toutes seules.
Ils m'a laissé me calmer seul et il m'a ensuite expliqué les traitements qui pouvait me sauver. Il m'a parlé de chimiothérapies, de deux sortes mais elles sont beaucoup trop chère et je vais perdre mes cheveux et mes ongles, m'affaiblir. Je ne peux pas laisser ma mère connaitre ma souffrance. Il a pourtant insisté mais je ne voulais plus en entendre parler. La chimiothérapie s'est bien mais je ne suis pas sur qu'elle me sauve ou même qu'elle soit efficace dans mon cas.
Ça fait deux mois maintenant que j'ai énormément de mal à suivre le court de ma vie. J'ai de plus en plus mal et pas mal de fièvre. Jooheon vu me faire rencontrer des amis à lui, j'ai pas forcément envie, pas que j'aime pas ses amis mais j'ai plus l'envie de sortir, plus d'envie du tout en faite. Mais j'ai accepté de peur que ma mère capte quelque chose, je ne veux pas qu'elle me voit en pleine crise. Alors voila, je me suis bien habillé d'un pantalon noir et d'un pull vert pour ne pas trop montré mon corps car depuis la nouvelle, je ne veux plus me montrer comme si la maladie était inscrite sur ma peau.
Je suis donc en direction du café dans lequel, Jooheon m'a donné rendez-vous, j'arrive un peu en avance et m'assoie à une table dans le fond du café, dans un coin isolé. Le serveur vient prendre ma commande et repart une fois celle-ci prise. Je patiente quelques minutes et récupère ma boisson en observant ma porte du café de ma place. Celle-ci s'ouvre sur quatre hommes magnifiques, trois d'entre eux sont inconnus au bataillon et le dernier n'est autre que mon "rencard". Il me voit et s'avance en ma direction pour finalement prendre place autour de la table.
-Tu as attendus longtemps ?
-Non, je viens d'arriver.
Il rigole en voyant mon chocolat dans ma main et décide enfin de me présenter ces trois dieux vivants.
-Alors voici Kim Jun Myeon, Park ChanYeol et Oh Se Hun. Et ce magnifique mec n'est autre que Han Sanghyeok.
Je rougie d'avoir tous ces regards sur moi et chuchote un enchanté qui est vite suivit d'autre.
-C'est vrai qu'il est chou, tu ne nous avais pas menti Jooheon.
-Arrête Sehun! Tu vois bien que tu le stresse. Ne t'inquiète pas, on ne mord pas. On aimerait fortement faire plus ample connaissance, si tu le veux bien.
Jun Myeon me sourit après cette phrase, j'hoche de la tête pour signifier un oui extrêmement gêner de la tournure de la fin de ses propos. Les trois hommes ont l'air plus tôt heureux de mon accord et Se Hun va pour parler quand il est malheureusement coupé par un téléphone. On tourne tous notre regard vert Jooheon qui répond immédiatement à son cellulaire.
-Oui, c'est bien moi... oui... d'accord... J'arrive... Non Monsieur Kim, laissez-la au chaud, j'arrive de suite.... oui chez vous... dans cinq minutes.
L'appel se finit et Jooheon nous informe qu'il a une urgence et qu'il file immédiatement chez un patient tout en nous demandant de continuer sans lui. Il disparaît de ma vue et ma gêne augmente fortement.
Je remercie le serveur pour être intervenue pendant le semblant de silence qu'il y avait pour prendre la commande de mes acolytes. Une fois servit Chanyeol pris la parole.
-Je pense que tu es un peu gêné d'être avec nous, n'est-ce-pas? Je sais que ça peut paraître bizarre mais on voulait vraiment te rencontrer. Jooheon nous parle souvent de toi et on a appris à te connaitre au fil des semaines. Jooheon nous a montré ta photo et n'arrêtait pas de nous vanter ta gentillesse et ta tristesse. On veut t'aider. On veut que tu apprennes à nous connaitre. On sait que....
Il se fit couper dans son monologue par Jun Myeon et reprit;
-On sait que tu es gay et nous aussi. On sait pour ta maladie mais on t'aime. On veut que tu pense un peu a nous, que tu te tourne vers nous quand ça va pas.
Surpris, c'était le mot, il a été tellement direct. Il me gène fortement. Je ne voulais pas que d'autres sachent pour ma maladie mais Jooheon en a parlé à ses amis, je lui en veux. Une part de moi est énervé et une autre est complètement choqué de ce "on t'aime" lâché au beau milieu de son discours.
-Ne fuis pas Sanghyeok, on ne te veut pas de mal vraiment et Jooheon est sans doute désolé d'avoir dévoilé ton "secret" mais ne lui en veut pas, il pouvait pas savoir qu'on allait être fou de toi. Discutons tranquillement pour cette fois là et si on pouvait se revoir ce serait vraiment parfait.
Je bug littéralement sur le "cette fois là", il veut faire quoi plus tard avec moi à par discuter. Une image apparue dans mon esprit et je rougie en moins de quelques secondes. Je devais être rouge tomate devant les trois autres hommes de la tablée qui sourient devant la vue que je devais leur offrir. Comment Chanyeol pouvait savoir le fond de ma pensée? Comment savait-il que j'allais en vouloir à Jooheon, il ne me connait pas, on ne sait jamais vu. Ho Joon lui a peut-être raconté ma vie mais comment fait-il pour lire dans mes pensées?
-Ça vous dit d'aller manger un bout? Sanghyeok? Tu as déjà manger ?
Oh Se Hun nous invite manger alors que les autres acquiescent, moi, je réfléchis à mes dépenses. Je n'ai que très peu de sous sur moi, je ne travaille plus et ma mère n'arrive plus à assumer les fins de mois. Je vais pour refuser mais Jun Myeon prend la parole juste avant.
-SangHyeok j'entends ton ventre jusque là, laisse nous te payer le repas de ce midi, ça nous ferait très plaisir.
J'hésite quelque secondes mais les regards de mes interlocuteurs me font abdiquer. On part en direction de la voiture de Jun Myeon puisqu'ils sont tous venus ensemble sauf Jooheon. Il faut croire qu'ils sont vraiment très proches.
On arrive enfin à son SUV qui n'est qu'autre une... Maserati et en plus c'est le dernier model, je crois même qu'il n'est pas encore sorti. En feuilletant un magazine dans la salle d'attente de chez Jooheon, je me rappelle avoir vu ce model au dessus de l'article qui l'accompagne. J'avais été passionné par les Maserati depuis petit, du coup j'avais lu l'article et je suis sur que ce model était prévu pour l'année suivante.
Je bavais littéralement sur la voiture de mon nouvel ami pendant que tous prenait place à l'intérieur. Ce fut un raclement de gorge qui me ramena à la réalité. Je prenais donc place coté passagers puisqu'ils se sont tous mis à l'arrière sauf le conducteur bien sur. Celui-ci prit la parole.
-Elle te plait ?
Je lui répond timidement.
-Beaucoup. J'adore les Maserati mais... Euh... Ce model n'est pas censé sortir cette année, comment peut-il être là?
Jun Myeon rigola un petit peu.
-Ça c'est grâce à mon travail. Je suis l'un des designer de Maserati, l'un des plus reconnus. Sans me venter, ils ont tellement peur que je me tire qu'ils m'offre tout ce que je veux. J'ai un bon salaire et chaque model que je conçoit avant sa sortie. Tu aimerais voir ma petite collection?
-OUIII... Oups, désolé.
-Ne t'excuse pas. Je te montrerais même mon petit bébé, la Maserati MC12, je pense qu'elle risque de te plaire. On ira faire un tour ensemble.
Les autres derrière affirment vouloir venir eux aussi mais Jun Myeon leur explique que la dite voiture ne possédait que deux places.
La route se passa si bien que je m'endormis sur le siège fort confortable.
Je me sentis soulevé de l'endroit agréable où j'étais il y a peu, on me transporta je ne sais où mais j'étais tellement fatigué que j'arrivais pas à ouvrir mes paupières. Au début, je sentais le vent sur mon visage, signe que l'on se trouvait dehors mais ensuite plus rien, juste une odeur exquise. Cette effluve et les bras chaleureux qui m'entourent me fit limite ronronner. On m'installa sur une surface moelleuse où je me tourna pour continuer à sentir la senteur des draps doux sur mon visage. Je reçus trois bisous, un sur mon fond, un sur ma joue et un autre sur le haut de mon crane avant que je ne sombre à nouveau dans le sommeil.
Je me réveille dans un lit qui n'est définitivement pas le mien, les draps noirs sont d'une douceur comme la soie, s'ils ça n'en étaient pas. la chambre plongée dans la pénombre était grande, ça j'en étais sur.
Je tente de me levé de mon lit mais tombe immédiatement, mes jambes ne me tenaient plus. Mon corps est trop faible. Je m'énerve et je me mets à pleurer car je me déteste de plus en plus. Comment je peux être si faible? Mes sanglots se font de plus en plus fort alors que je suis toujours assis sur le sol. La porte s'ouvre doucement et laisse apercevoir un homme d'au moins un mètre quatre-vingt cinq. Il s'avance et je me cache pour ne pas qu'il voit les larmes qui coulent le long de mes joues.
-Trésor? Que se passe t-il? Pourquoi pleure tu ?
- Je ne pleure pas...
Il m'aide à me relever et m'assois sur le lit. Je soupire pour me calmer et c'est à ce moment que je me rend compte de ma faiblesse. Ma maladie me ronge de plus en plus, elle s'installe dans ma vie et je ne vais plus pouvoir vivre normalement. Je ne vais plus arriver à la cacher à ma mère, elle va se briser, ça va la détruire, tout ce que je ne veux pas.
-Tu veux de l'aide pour aller dans la salle? On va manger.
-Je n'ai pas faim.
-Il y a pas de ça avec nous, tu mange et c'est tout.
Il m'attrape par une main sous mes genoux et une autre sous mon dos. Il est sérieux, il me transporte comme une princesse. Je proteste mais rien n'y fait, il continue son chemin. Je prend ainsi le temps d'observer l'environnement, un long couloir d'un magnifique blanc où séjournaient plusieurs tableaux qui devaient coûter une petite fortune. On arrive assez vite dans un magnifique séjour d'au moins trente mètres carré. Il est clair malgré la noirceur de la nuit que l'on pouvait voir par la gigantesque baie vitrée. Celle-ci donnait sur un spectacle magique, les lumières de la ville allumées éclairaient le ciel sombre. En contre bas, l'on pouvait voir les phares des voitures qui circulaient sur les grandes avenues de la capital. Ce décors est vraiment somptueux et les étoiles absentent du ciel se retrouvaient dans mes yeux.
Les deux hommes dans la pièce qui étaient déjà assis autour de la table rigolèrent de ma réaction. Chanyeol qui me tenait toujours dans ses bras me posa sur une chaise libre.
-On savait pas ce que tu aimais, du coup, on commandé pas mal de plats.
Oui, sur la table, il y avait des sushis, des pizzas, des hamburger, des salades et j'en passe, tous sont disposés devant nous. Mais bon sang, la vie de riche est géniale.... Enfin, je ne vais pas pouvoir manger tout ça surtout que mon appétit n'est pas au mieux de sa forme. Si ma mère voyait ça, elle hurlerait "Non mais vous ne pensez pas aux petits africains qui n'ont rien à manger sur leur table".
-Tu as bien dormi?
-Oui, merci. Le lit est très confortable.
-Oh tu sais, tu peux y revenir quand tu le veux, mon lit est toujours là pour toi.
L'embarra teint mon visage en rouge après la phrase de Jun Myeon, je n'avais pas réalisé que c'était sa chambre et surtout qu'on ne se connait que depuis cette après-midi.
Après le repas, je cherche mon téléphone dans la chambre de Jun Myeon et je le retrouve sur le sol en dessous de la literie. Je regarde mes notifications, ma mère m'a assommé d'appel et de messages. Je me lève rapidement et file dans l'entrée pour mettre mes chaussures. Je dois rentré maintenant. Se Hun vient vers la porte d'entrée attiré par le bruit que je fais. Il me demande pourquoi je suis aussi pressé de partir. Je lui explique que ma mère m'attend et qu'elle est très énervée. Je l'ai pas prévenu de mon absence de se soir et il est déjà vingt trois heures. Il me dit d'attendre quelques secondes et part chercher les clés de Jun Myeon qui a décidé de venir également comme Chanyeol.
J'ai remarqué qu'ils sont toujours ensemble, l'un ne va pas sans les autres, je ne comprend pas leur relation. Ils ne veulent pas que je rentre seul le soir car la nuit est sois-disant dangereuse mais je n'ai pas dix ans.
On arriva au bout d'une trentaine de minutes, j'étais content qu'ils me ramènent, sinon j'aurais mis au moins deux heures pour rentrer.
- On peut se revoir ?
J'étais réticent à la demande de Chanyeol, pas que je les apprécie pas mais je vais bientôt mourir, je ne veux pas qu'ils s'attachent à un mourant.
-Tu n'as pas le droit de refuser Sanghyeok. Passe ton téléphone, je vais te donner nos numéros même si tu veux pas, on se reverra et on s'appellera.
Je fus encore une fois choqué d'une des phrases de Jun Myeon. Il est très direct et très dominant. Il n'aime pas qu'on lui refuse quelque chose... Et vu que je suis un putain de soumis, j'obéis à son ordre.
-On revient demain te chercher en début d'après-midi.
Et c'est après ces paroles que je descends de la voiture et je me dépêche d'atteindre la porte. Je rentre dans la maison qui tombe limite en ruine. Dans tout les cas, on a pas assez d'argent pour louer quelque chose de plus décent donc on fait avec. Ma mère est assise dans l'un des fauteuils du salon, celui en face du mur de l'entrée. Elle me regarde d'un œil sévère.
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