"Désolée mamie, mais je vais faire exploser ta tombe."

Je pris une grande inspiration, comme si mes poumons avaient manqué d'air pendant un long moment. Je me mis à tousser en réflexe à toute cette poussière qui s'était insinuée dans mes narines. Je ne voyais rien. Il faisait sombre autour de moi. Tout était noir. Que s'était-il passé ? Où étais-je ? Étais-je en vie ?

J'avais beau plisser les yeux, ma vue ne s'habituait pas à l'obscurité autour de moi. J'avais l'impression d'être allongée sur le dos et d'être dans une pièce étroite. Si étroite que j'avais l'impression d'être dans un cercueil. Un cercueil ? Mes souvenirs étaient si flous. Que s'était-il passé ? Carter allait-il bien ? Andrew avait-il été exterminé ? Je devais vite rassembler mes idées et comprendre où j'étais.

Je formais une boule de magie lumineuse dans l'espoir d'y voir un peu plus clair dans cet environnement sombre. J'étais bel et bien dans une sorte de caisse rectangulaire en pierre. Je reconnaissais ce matériel, je l'avais  déjà vu quelque part.

Dans un flash, des souvenirs me revinrent à l'esprit. J'étais dans la tombe de ma grand-mère. J'avais été emportée jusqu'ici par une force extérieure et j'y avais retrouvé mon corps. J'avais l'impression d'avoir dormi plusieurs heures ici. Où en était la bataille ? Ils n'avaient quand même pas fini sans moi, si ? Il fallait que je sorte le plus rapidement possible d'ici. Je n'avais pas le temps de faire la sieste.

Je tentais de soulever le couvercle de la tombe mais la pierre était bien trop lourde comparer à ma force. Tant pis, j'allais devoir détruire cet endroit. Ce n'était pas comme si le corps de ma grand-mère y gisait ou si ce mausolée avait une réelle signification de montrer son respect en l'honneur de la mémoire de la fondatrice de l'école. Il ne manquera à personne.

- Désolée mamie, mais je vais faire exploser ta tombe, soufflai-je. J'espère que tu ne m'en voudras pas trop.

Un nouveau flash de souvenirs réapparut. Qu'est-ce que c'était ? J'avais déjà fait ça auparavant. Mais c'était impossible. Comment aurais-je pu détruire cet endroit dans le passé s'il se trouvait toujours debout aujourd'hui ? C'était définitivement bizarre. Il y avait quelque chose qui clochait. J'avais un mauvais pressentiment sur les événements futurs. Je décidai de mettre dans un coin de ma tête ce sentiment, il fallait que je sorte de là.

Le poison devait continuer de se propager dans les veines de Carter à l'heure qu'il était. L'explosion retentit autour de moi et le bruit assourdissant s'évapora dans l'air en même temps que les morceaux de pierres qui vinrent s'écraser quelques mètres plus loin. Je pris une nouvelle bouffée d'air. C'était si bon de sentir l'air frais pénétrer dans mes poumons.

Qu'est-ce qui me prenait ? Je n'avais pas le temps d'apprécier l'air frais. Qu'est-ce qui clochait chez moi ? Lorsque je m'approchais de la pelouse principale qui se situait à l'arrière du bâtiment, je me stoppai net dans ma course. Une sorte de prémonition apparut à mon esprit.

Si j'y allais, j'allais confronter Andrew et j'allais y laisser la vie. Je devais passer par ailleurs. Mais Nicolas se trouvait là-bas et s'il restait il mourait et permettrait à Andrew d'acquérir encore plus de pouvoirs qu'il n'en possédait déjà. Je devais le faire partir. J'étais obligée d'aller sur cette pelouse pour faire diversion. Je cherchais rapidement l'esprit de Nicolas et lorsque je réussis à le trouver entre toutes les autres que je pouvais entendre, je lui donnais l'ordre de partir :

"Lorsque j'arriverai sur la pelouse, Andrew viendra me voir, toi tu t'enfuiras dans les bois. Je t'expliquerai tout plus tard, il faut que tu m'écoutes."

Nicolas me fit comprendre son accord. Dans tous les cas, il devait mourir d'envie de partir d'ici car si je faisais confiance aux images qui m'étaient imposées, il était dans un sale état en ce moment et il devait se retirer pour récupérer. Il savait qu'il n'avait aucune chance contre Andrew.

Je me précipitais sur la pelouse et je cherchais le directeur des yeux. Mon apparition lui avait fait tourner la tête directement dans ma direction. Nicolas en profita pour lui lancer un coup de poing bien placé. Qu'est-ce qu'il faisait ? Ce n'était pas le moment de le provoquer. Il devait s'enfuir ! Nicolas causerait plus de problèmes une fois mort que vivant !

Andrew se tourna vers mon géniteur et s'apprêtait à le tuer d'une seule attaque mais je fus plus rapide et je lançais une boule de magie en direction du directeur qui l'évita de justesse, surpris. Je me précipitais pour faire directement face à Andrew pour lui bloquer le passage.

- Pars maintenant ! m'écriai-je à l'intention de mon géniteur.

Il obéit sans faire d'histoire alors qu'Andrew me regardait amusé.

- Tu essaies de sauver ton père ? Je croyais que tu le détestais.

- Je vois beaucoup plus loin que ça, mais tu ne pourrais pas comprendre.

Je lui souris et il fut déstabilisé par mon excès de confiance. Je ne réussirai jamais à atteindre Carter d'ici et si par chance j'y arrivais, je ne pourrais pas le sauver avant de mourir. Je ne savais pas comment je possédais cette conviction mais elle était assez ancrée en moi pour faire confiance à mon instinct.

En revanche, quelqu'un d'autre pourrait venir le récupérer pour au moins le mettre à l'abris dans la forêt. J'appelai mes amis pour qu'ils viennent en aide à Carter mais je me stoppai un instant. Il fallait que je sois plus réfléchie que ça.

J'établis la connexion seulement avec Armande et Aymeric, laissant Coraline de côté. Andrew était en train de me dévisager, se demandant ce que j'étais en train de préparer. Je savais qu'il ne me tuerait pas, pas maintenant, pas sans m'avoir vu me démener pour sauver Carter et avoir lâché toutes mes larmes sur la mort de mes amis.

"Armande, Aymeric, venez dans une forme ne craignant pas le poison et venez récupérer le corps de Carter pendant que je m'occupe d'Andrew."

J'eus le droit à des questions en retour mais je leur répondis que je leur expliquerai plus tard et qu'en attendant, on n'avait pas le temps à perdre en bavardage. C'était une question de minutes avant que Carter nous lâche. Je leur indiquais d'arriver par le devant du bâtiment pour qu'Andrew ne les voit pas arriver comme il montrait son dos au bâtiment.

- À quoi est-ce que tu joues ? Pourquoi ne tentes-tu pas de sauver Carter ?

- Ça te ferait plaisir, de m'empêcher de l'atteindre, n'est-ce pas ?

Andrew fronça les sourcils, se demandant probablement comment je faisais pour avoir une carte d'avance sur tout ce qu'il comptait faire. À vrai dire, moi-même je ne savais pas, mais je n'avais pas besoin de comprendre pour savoir comment gérer la situation. Je vis arriver Armande et Aymeric quelques secondes plus tard. Enfin, je devinais que c'était eux. Il n'y avait qu'un corps de feu et un corps de glace qui se trouvaient devant mes yeux.

Le fait que je me concentre sur un point derrière fit se retourner le directeur. Lorsqu'il comprit qu'ils étaient là pour Carter, il se précipita vers eux à la vitesse de l'éclair. Bizarrement, je ne fus pas surprise par le fait qu'il semblait se téléporter.

Il possédait le pouvoir des éclairs, alors il n'était pas étonnant qu'il puisse se déplacer aussi vite. Mais je possédais le pouvoir de la lumière, alors je pouvais bouger aussi vite que lui. Je le rattrapais pour lui lancer une attaque et il alla s'enfoncer dans le mur du bâtiment en face dans un bruit se rapprochant de l'explosion.

Sous cette forme, Armande ne craignait plus le poison car avec la chaleur, elle rendait inactif les produits toxiques disséminés dans son organisme. Quant à Aymeric, il congelait directement le poison qui ne pouvait par conséquent pas se libérer. Je n'avais pas trouvé de solution pour Coraline alors j'avais préféré la laisser en dehors de cette action de rescousse.

Armande et Aymeric récupérèrent le corps de Carter et ils eurent tout juste le temps de s'enfoncer dans la forêt qu'Andrew sortit des décombres, vert de rage.

- J'ai dû te sous-estimer. Dans ce cas, je vais te tuer maintenant.

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Jour 4, c'est éprouvant d'écrire autant quand même. On dirait j'écris un journal lors d'une expédition. Sinon, vous ça va ?

Par hasard, vous auriez pas un magasin ou un site ou peu importe qui vend des jeans pour les petites tailles ? J'ai l'impression pour les marques les femmes elles font jamais moins d'un mètre soixante-dix ou d'une taille 36. C'est insupportable.

Parlons peu, parlons bien, j'ai une question assez personnelle, c'est assez gênant de la poser. Vous êtes plutôt tampon ou serviette ? Non j'rigole, si vous êtes déjà sorti avec un gars et que vous avez rompus, vous avez mis combien de temps à passer à autre chose ? Pcq wtf, je crois que j'suis un peu trop au-dessus de la moyenne là mdrr.

Je vous fais des bisous, à demain !

Bonheur à tous

Maloann