Un beau serveur !
Les deux amis arrivèrent devant une belle villa, avec piscine et grand jardin.
Ils sonnèrent. Un homme en peignoir et au ventre rebondit vint leur ouvrir la porte, et les fit entrer, n'ayant pas envie que tout le monde voie deux ados à l'air suspect sur le seuil de sa porte. L'intérieur était très moderne. Dans le salon, une véritable bombe regardait un film sur l'écran géant d'une télé probablement très coûteuse.
« - Hem ... montrez-moi ce qu'il y a dans votre sac, ordonna l'homme.
- Avec s'il te plaît, ce serait mieux, non ? dit Kid avec mauvaise humeur, sortant tout de même la cocaïne.»
Leur client rangea le contenu au fond d'un placard, tandis que la fille qui regardait la télé s'était levée, intéressée par la situation.
« - C'est qui, eux ? demanda-t-elle en désignant Zoro et Kid.
- C'est les livreurs, Sarah, lui répondit son père, qui était occupé à cadenasser le placard.
- Vous vous appelez comment ? questionna-t-elle les garçons, en regardant particulièrement Zoro.
- Eh bien on est pas obligé de le dire, non ? rétorqua Kid. Vous pourriez nous dénoncer ou je ne sais quoi !
- Ça vous direz de rester un peu plus longtemps ? j'ai une piscine intérieure et des jacuzzis, proposa-t-elle. »
Kid regarda Zoro d'un air presque suppliant. Profiter d'un jacuzzi gratuit, accompagné d'une fille comme Sarah était très tentant.
« - Allez, venez, ça me ferait vraiment plaisir !
- Désolé, mais...
- Bien sûr qu'on vient ! dit Kid en coupant Zoro. »
Ce dernier lança à son ami un regard noir. Sarah eut un sourire triomphant. Son père ne semblait pas avoir tellement envie que les deux livreurs restent plus longtemps dans sa maison, mais c'était apparemment trop tard.
« - Vous pouvez emprunter les short de bain de mon père, dit la fille, avant de leur expliquer où les trouver. »
Ils se changèrent dans l'une des nombreuses salle de bain de la villa.
« - Pourquoi t'as accepté ? demanda Zoro, furieux.
- Ben pourquoi on aurait refusé ? Y'avait rien de mal à ça, et c'est le dernier jour avant la rentrée, alors autant en profiter ! En plus Sarah est super bien foutue !
- Bof ...
- Mais t'es gay ou quoi ? C'est une véritable canon !
- C'est juste pas mon genre, c'est tout !!! »
Une fois prêts, ils allèrent vers les jacuzzis. Sarah les y attendait déjà. C'est vrai qu'elle était belle, avec sa peau mate, ses long cheveux noirs, et ses jambes interminables. Elle était vraiment sublime.
Un sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses, quand elle vit le torse musclé et bronzé de Zoro, traversé par une longue cicatrice.
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Les cinq amis, à présent accompagnés de Sanji, étaient au cinéma en train de regarder un film d'horreur. Nami, ce qui était plutôt étonnant, était assez sensible pour ce genre de films. Elle s'était assise « par hasard » à côté de Sanji, qui n'en croyait pas à sa chance. Durant le film, plutôt bon d'ailleurs, seuls Law et Robin n'avait exprimés aucune émotion, contrairement à Ussop qui s'agrippait au bras de Law sans cesser de trembler, Luffy qui suivait les scènes de combat avec fascination, et Nami, morte de peur, tenait la main de Sanji, qui était aux anges.
« - Heum ... les gars ... j-je crois que ...que je vais vomir ..., dit Ussop, qui avait pâli.
- C'est problématique, fit remarquer Robin. Mais ne vomis pas sur moi, s'il te plaît.
- Ni sur moi, dit Law.
- C'est dommage de vouloir recracher toute la bonne nourriture que tu as mangé ! affirma Luffy, le regard triste.
- Tu crois vraiment que je fais exprès de devoir vomir !?! s'énerva Ussop, le cœur au bord des lèvres, suite à une scène extrêmement gore du film.
- Lèves toi et va vomir au chiottes, s'impatienta Law.
- Vous voyez bien qu'il faut quelqu'un pour l'accompagner ! rétorqua Nami.
- Ben moi je reste ici ! Je veux rien rater de l'histoire, dit Luffy.
- Moi non plus, dit Law.
- Nami et moi, on peut pas aller dans les toilettes des hommes, dit Robin. Donc c'est Luffy ou Law qui y va !
- Si vous voulez, j'y vais, se proposa enfin Sanji.
- VOUS ALLEZ VOUS TAIRE, OUI ?! gueula un homme assit quelques rangs plus bas, à côté de sa petite amie, qui ressemblait vaguement à une montgolfière enfoncée dans une veste en cuir. ON AIMERAIT REGARDER LE FILM TRANQUILLEMENT !!! »
Sanji sortit donc de la salle en compagnie du pauvre Ussop, qui peinait à marcher. Il vomit tripes et boyaux dans les toilettes. Sanji fumait une clope, tout en devant supporter les bruits écœurants que produisait Ussop. Celui-ci en ressortit après cinq minutes, ayant reprit un peu de couleurs.
« - J-je suis désolé, marmonna-t-il en se lavant les mains.
- T'inquiètes, c'est rien. Je regrettes juste d'avoir du lâcher la main de Nami ...
- Pardon !? T'as pris la main de Nami ?! s'étonna le jeune homme au long nez.
- Heu ... oui, avoua Sanji. Tu es amoureux d'elle ? Je suis désolé si toi aussi tu essaies de te la faire !
- Hein ? Pas du tout ! Mais alors ça veut dire que tu l'aimes bien !
- Un peu, oui ...
- Un peu ?
- Bon, Ok, je l'apprécie déjà beaucoup. Je sais pas, mais y'a un truc chez elle qui me branche énormément ! Elle est si parfaite ! Je m'extasie au moindre contact physique, et je profite de chaque seconde pour la regarder, sans jamais me lasser ! Dès la première fois où elle est venue dans le Baratier, avant-hier je crois, j'ai eus une sensation bizarre au niveau de mon ventre, là. J'ai tout de suite voulu mieux la connaître, la regarder et parler avec elle. Et aujourd'hui elle est revenue, et je me suis assis à côté d'elle, et elle m'a prit la main !!!
- Wow. Tu l'aimes vraiment, affirma Ussop.
- Tu n'imagines pas à quel point ! »
Ussop sourit. C'était vraiment de l'amour. Un nouveau couple n'allait pas tarder à se former, et ce serait sûrement un couple qui tiendrait longtemps. Ussop y mettait de l'espoir.
« - Tu te sens mieux ? demanda Sanji.
- Ouais, ouais. On peut y retourner. »
Une fois de retour dans la salle du cinéma, Sanji se rassit à côté Nami, qui lui adressa l'un de ses plus beaux sourires.
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Zoro et Kid entrèrent dans l'eau chaude du jacuzzi. Sarah se décala pour laisser de la place à côté d'elle. Kid s'y assit. La jeune fille se pinça les lèvres, préférant que Zoro s'assoie à cette place. Mais il s'était installé plus loin.
Ce serait donc un garçon plus difficile à charmer. Mais Sarah était têtue et voulait absolument sortir avec le beau jeune homme au regard froid. Elle imaginais déjà ses copine en extase devant son « futur » petit ami.
C'était vraiment l'un des plus beaux mecs qu'elle avait vu. Il était musclé, bronzé, beau, et avait cette attitude mystérieuse qui attirait tant les filles. Elle n'allait sûrement pas laissait cette chance passer.
Sarah se leva donc d'elle-même, et s'assit à côté de sa proie.
Zoro, de son côté, trouvait cette fille incroyablement collante. Il sourit, amusé par la tête de Kid, qui réalisait que Sarah en avait que pour Zoro. Tout ce que voulait le vert, c'était partir au plus vite, et aller dormir, car il était déjà neuf heures du soir, et Zoro n'était toujours pas rentré chez lui. Le problème n'était pas que sa mère s'inquiéterait ( elle s'en foutait totalement de son fils, pourvu qu'il gagne de l'argent et lui fasse à manger ), mais c'était plutôt que Zoro avait très envie de dormir, et demain, il devrait retourner au lycée.
« - Ça vous direz de revenir le week-end prochain, chez moi ? J'organise une petite fête, et vous seriez les bienvenus, proposa-t-elle.
- Bah moi, ça me dérange pas ..., tenta Kid, bien qu'il avait remarqué qu'il n'intéressait pas du tout la jeune fille.
- Mmh, fit-elle, l'air indifférente. Et toi ? dit-elle en regardant Zoro.
- Non. J'ai autre chose à faire, se justifia-t-il.
- Ooh ! C'est vraiment dommage !
- C'est triste, hein ? dit Zoro, ne pensant pas du tout ce qu'il disait. Bon, je dois rentrer chez moi. Merci pour l'invitation. »
Sur ces mots, il sortit sans demander son reste. Sarah regarda la porte par laquelle il était sortit, la mine boudeuse. Elle se tourna alors vers Kid, et lui demanda le numéro de Zoro.
« - Tu perds ton temps, avec lui, la prévint le rouge, en lui donnant à contrecœur le numéro de son ami. La seule fille avec qui il est sortit est morte il y a cinq ans d'un accident de voiture. Depuis, il ne regarde même plus les autres filles.
- Vraiment ? C'est étonnant, pour un beau gosse comme lui.
- Franchement, laisse tomber. Je dis pas ça pour t'avoir pour moi, j'ai bien vu que je ne t'intéressais pas d'ailleurs, je dis ça parce que c'est vrai. Trouve toi un autre mec.
- Non. Je vais quand même essayer, affirma Sarah. Tu pourrais m'aider, s'il te plaît ?
- Et pourquoi moi ?
- Parce que tu es le seul qui puisse le faire !
- ...Ok ..., finit-il par céder. »
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À la fin du film, les amis ressortirent du cinéma, ayant chacun ressentit une expérience différente. L'amour, pour Sanji et Nami, l'excitation pour Luffy, la neutralité pour Law et Robin et l'art de vomir pour notre cher Ussop.
Chacun rentra chez lui, sauf Nami, qui passait une deuxième nuit chez Robin.
« - C'était tellement bien ! dit la belle rousse.
- Bof ... je trouvais le film plutôt banal, commenta son amie.
- Je parlais pas du film, mais de Sanji !!!
- Ah ! Ça change tout !! Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Je lui ai pris la main, et il a accepté et a enlacé ses doigts entre les miens, pour me réconforter ! Ou peut-être pour autre chose, fit Nami, la mine malicieuse.
- Ça avance vite, à ce que je vois ! conclu Robin.
- Oui ...au fait, toi, tu t'intéresses pas beaucoup au mecs !
- Si, un peu, mais bon ...
- T'es jamais sortie avec quelqu'un !
- C'est vrai, dut reconnaître Robin.
- Et Law, il te branche pas ? T'es plutôt proche de lui, je trouves ...
- Ben il est sympa, mais non. Je sais pas pourquoi ... »
Nami regarda pensivement son amie. Elle était vraiment belle, et devait sûrement attirer l'œil de plusieurs garçons. C'était assez étrange que Robin ne trouve pas son bonheur.
« - Eh ! Les filles, on mange ! cria Crocodile depuis le salon.
- On arrive ! s'exclama Robin. »
Crocodile, habillé dans son éternel costume d'affaire, finissait de mettre la table.
« - On mange quoi, ce soir ? demanda Nami.
- Pizza. J'avais la flemme de faire à manger, se justifia le chef de mafia. D'ailleurs, voilà ton fric, pour tes services de la semaine. »
C'était exactement 300 euros, ce qui n'était pas mal du tout, pour un petit boulot de lycéenne.
« - Merci ! dit Nami avec cette expression qui ressortait dès qu'elle gagnait une belle somme d'argent. »
Les trois se mirent à manger des pizzas, discutant de tout et de rien.
« - Nami ? demanda soudainement Crocodile.
- Oui ?
- Je prévoie une nouvelle opération de vol. Rosinski à relancé son trafic.
- Ah ! C'est vrai qu'en volant de la drogue, on se fera plus d'argent ! Et tu comptes faire comment ?
- Rosinski est un homme assez prudent. Ce sera probablement impossible de savoir où il cache son stock, ni d'où il provient. Le seul moyen, c'est de s'en prendre au livreurs, expliqua le père de Robin.
- Je vois ...mais on gagnera que de minuscules quantités, à chaque fois. remarqua Nami.
- Oui, je sais. Le reste, c'est mon affaire. Occupes-toi de voler qui tu pourras. Les livreurs sont souvent des ados en moto ou vélo, avec un sac à dos.
- Mais presque tous les jeunes se promènent comme ça !!!
- Je sais ...mais essaies quand même. Généralement, on arrive à différencier un ado ordinaire d'un livreur de drogue.
- Et pourquoi je peux jamais participer à ces opérations ? demanda Robin, intervenant dans la discussion.
- Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Après ta mère, je ne supporterai pas ... »
Un silence accablant s'abattit dans la salle à manger. Robin se leva, l'air frustrée et furieuse. Elle partit à grand pas dans sa chambre, alors que son père détournait le regard, le visage fermé.
Nami était très gênée par la situation.
« - Je suis désolé que doive supporter notre dispute, dit alors Crocodile. Je fais ce que pense qui est le mieux pour elle.
- Je comprends, mais ... Robin a besoin de plus de liberté. C'est le moment où les ados ont besoins de se rebeller, elle doit se sentir plus libre. Elle a aussi l'impression que tu n'as pas confiance en elle, et c'est dur. Je pense qu'elle aimerait te prouver qu'elle n'est fragile et sans défense. Tu ne pourrais pas la laisser une seule fois faire ses preuves ?
- ... c'est comme ça que j'ai perdu sa mère. Elle a voulu se rebeller, et faire ses preuves. Elle est partie d'elle même en Afrique pour étudier l'histoire, comme chaque archéologue. Elle est allée dans un pays en guerre et m'a promis de s'en sortir. Elle n'est jamais revenue ... »
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