Robin rentra chez elle. D'habitude, son père était toujours dans la cuisine en train de faire à manger. Mais pas aujourd'hui. Un sac de course était posé sur la table, signifiant qu'il était rentré.
Elle chercha un peu toute les pièce et le trouva dans son bureau. Il en train de regarder un dessin, les larmes aux yeux et un sourire triste aux lèvres. Dès qu'il remarqua sa fille, il s'empressa de le ranger et s'essuyer son visage d'un revers de manche.
« - Papa ? Pourquoi tu pleures ?
- Je pleure pas ... j'avais une poussière dans l'œil, c'est tout, lui répondit son père. »
Robin haussa les sourcils, démontrant clairement qu'elle ne le croyait pas.
« - Je peux voir le dessin que tu tenait, tout à l'heure ?
- S-si tu veux, répondit Crocodile en lui tendant la feuille. C'est toi qui l'a dessiné ... »

Robin ne put s'empêcher de sourire en regardant son dessin, tandis que son cœur se serrait, en regardant la femme au cheveux blancs et aux seins assez présents sur la feuille. C'était sa mère, Olvia. Robin tremblait d'émotion à l'idée que
c'était sa main qui avait tracé ces traits, à une époque où la famille était encore heureuse et unie. C'était elle qui avait représenté cette famille qu'elle pensait parfaite, étant innocente, à ce moment là.
« - Où tu l'as trouvé ? finit-elle par demander.
- Je rangeai mes affaires et ..., je suis tombé sur quelques vieux souvenirs ...
- Il y avait quoi d'autre ? »
Son père sortit deux photos d'un petit tiroir, qui représentaient Robin et sa mère.

« - Ça ... ça fais du bien de revoir des photos de maman, finit par murmurer Robin. »
Elle se pinça les lèvres, puis sentit les larmes couler le long de ses joues. Son père la prit doucement dans ses bras, la laissant pleurer. Lui-même était très ému. Depuis la mort d'Olvia, lui et sa fille avaient enlevé tout ce qui se rapportait à sa femme défunte. Cela faisait 8 ans qu'ils n'avaient pas vus son visage. C'était donc un grand choc pour le père et la fille.
« - Ça va allez, Robin ..., dit Crocodile en serrant sa fille contre lui, la dernière personne qui lui restait. »

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Zoro était allongé dans son lit, sa tête enfouie sous son coussin, pour s'empêcher de crier de rage. Il en avait marre. Il était furieux de la façon dont le traitait sa mère, alors que c'était grâce LUI qu'elle mangeait tous les jours, c'était grâce à l'argent qu'IL gagnait qu'ils n'étaient pas à la rue. Elle ne l'avait jamais remercié, s'en fichait totalement de lui, et tout à coup il séchait les cours, et là, elle réagissait en allant même jusqu'à le frapper.
Zoro trouvait ça tellement ingrat de sa part. En plus elle venait de lui priver de nourriture qu'il avait acheté avec l'argent que lui-même avait gagné. Il luttait contre l'envie de casser tout le mobilier, et défoncer la porte de sa chambre. Il reçu alors un message de Kid.

_ Salut, Zoro. Je viens de sortir de l'hôpital. Demain, je vais pas en cours, le docteur me l'a interdit, mais c'est pas comme si il fallait me forcer. Merci pour le coup de poing que tu as donné à Bartoloméo.

_C'était avec plaisir. Sinon, tu vas mieux ?

_Ouais, ça va ... au moins, j'ai gardé mon œil !
_Merde ! Désolé, mec, j'avais oublié que t'étais...

_Borgne ?

_ Ouais ... bon, je te laisse, j'vais manger. Bon appétit si t'as pas encore dîner !

Zoro regarda ce dernier message avec amertume. Il ne dînerait pas du tout, ce soir. Mais il ne répondit pas, pour ne pas inquiéter son ami.
Il repensa alors aux évènements de la journée, qui avait été bien remplie. Puis un visage apparut dans son esprit. Celui de la belle fille aux yeux bleus, Robin.
Elle était si belle ! Zoro se demandait si c'était normal qu'il pense autant à elle. Il se souvint des derniers mots qu'elle lui avait dit, avant de partir : « J'espère qu'on se reverra ». Elle les avait prononcés de sa magnifique voix douce, et l'avait regardé dans les yeux. Elle avait été sincère. Un frisson d'excitation parcouru son corps entier. Il espérait vraiment la revoir. En plus, il était sûr de l'avoir déjà vu dans son lycée, cela augmentait donc les chances qu'il la retrouve.
La fatigue tombait. Il peinait à garder sa paupière lourde ouverte. Malgré les événements de la journée, sa nuit fut belle, embellie par le souvenir de Robin.

Le lendemain matin, en plein cours de maths avec Mr Akainu, le directeur de l'établissement entra dans la classe.
« - Bonjour à tous, dit-il d'un ton faussement mielleux. J'ai entendu dire que dans votre classe, un élève est victime de harcèlement. On m'a aussi annoncé que deux d'entre vous ont fugués, hier. Mais l'un des deux n'est pas revenu, ayant été hospitalisé. Il paraît aussi que Mr Lucchi aurait surprit deux élèves en train de s'embrasser, deux garçons, en plus.
Toute ces choses se sont passées hier. En UNE seule journée, vous accomplis le plus de bêtises que je n'ai jamais vu !
Cela mérite des sanctions, n'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur ..., répondirent les élèves d'une petite voix.
- Parfait. Procédons dans l'ordre. Toute la classe sauf Connor à deux heures de colles, pour harcèlement !
Toi, Dellanger, tu en a 5. Kaku, tu as embrassé un garçon et comme je suis homophobe, tu devra aller en plonge pendant
une semaine.
Et maintenant, à toi, Roronoa. D'abord, tu as embrassé Kaku, puis tu as fugué. Tu viendras dans mon bureau, tout à l'heure, après les cours. C'est compris ?
- Oui, Monsieur, répondit Zoro, en se demandant ce qui l'attendrait. »
Le directeur quitta la salle de classe. La plupart des élèves étaient déçus de ne pas savoir de quelle punition écoperait Zoro.
Le cours continua dans un des silences les plus complets, imposé par Akainu, qui savait se faire respecter.
Pendant le reste de la journée, Zoro resta seul, étant donné que son seul ami n'était pas là. Il en profita pour chercher Robin du regard. Il la vit à l'autre côté de la cours, en train de discuter avec Nami, et une bande de garçons que Zoro ne connaissait pas. Il remarqua qu'elle se tenait assez proche d'un garçon aux cheveux noirs, avec des grosses cernes sous les yeux. Zoro éprouvait un étrange sentiment de haine envers ce garçon, et un pincement de jalousie.
Il se surprit lui-même. Il ne pouvait quand même pas être jaloux d'une fille qu'il connaissait à peine !

Plus tard dans la journée, à la fin des cours, il se rendit dans le bureau du directeur.
« - Bonjour, Monsieur, dit-il en s'asseyant sur une chaise.
- Bonjour, Roronoa. Vous avez deux minutes de retard !
- Mm Hina avait oublié de nous donner nos devoirs, alors elle nous a lâché un peu plus tard, expliqua Zoro.
- Mmh ... Alors, parlons un peu de ta sanction. D'abord, tu seras collé comme tout le monde, même si Connor affirme que ton ami Kid et toi, vous êtes innocent en ce qui concerne l'harcèlement. Tu iras aider ton amoureux Kaku en plonge, et tu continueras seul à faire la vaisselle jusqu'à la fin de l'année scolaire.
- PARDON ?!? Vous n'avez pas le droit de m'afliger une punition aussi longue !
- Rien ne me l'interdit. Mais tu peux y échapper si tu me paies 500 euros, proposa alors le directeur avec un grand sourire. »
Zoro le regardait, les yeux écarquillés sous l'effet de la surprise. Il lui faisait réellement du chantage !
« - Je pourrais très bien aller m'en plaindre aux flics, affirma Zoro.
- Tu sais, les policier savent très bien ignorer ce genre de choses, quand tu leurs passe un peu d'argent. »
Zoro comprit qu'il était prit au piège. Il était dégoûté de cet homme qui l'utilisait pour se remplir un peu plus les poches, alors qu'il savait très bien qu'il était pauvre. Il se leva, se dirigea vers la porte et posa une main sur la poignée.
« - Je vous donnerais l'argent dans une semaine, dit Zoro, après avoir hésité quelques secondes. »
Puis il sortit

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Robin mangeait des spaghettis à la bolognaise avec son père. Celui-ci paraissait pensif, et regardait son assiette sans grand intérêt.
« - Robin ? demanda-t-il.
- Oui, papa ?
- J'ai bientôt un grand rendez-vous à Paris.
- Ah.
- Je vais rencontrer les deux plus grands chefs de mafias de France, à part moi. Si tout se passe bien, on va s'unir pour devenir les trois patrons de la plus gigantesque organisation de trafic illégal jamais vu !
- Wow, ça promet ! s'étonna Robin. Tu vas rester combien de temps, à Paris ?
- Deux ou trois jours, ce ne sera pas long. Ne t'inquiètes pas.
- Et qui sont ces deux fameux autres chefs ?
- Tu verras. Pour l'instant, rien n'est sûr, dit Crocodile avec un sourire mystérieux, qui eut pour effet de rendre Robin encore plus curieuse. »
Elle se mordit la lèvre, frustrée de ne pas pouvoir en savoir plus.
Une fois le repas terminé, elle se précipita dans sa chambre, pour en faire part à Nami. Celle-ci proposa de faire des recherches sur les chefs de mafias. Après quelques heures passées sur internet, Robin rassembla les informations sur quatre hommes les plus probables d'avoir ce rendez-vous avec son père.

1 ) Aokiji Kusan

Aokiji Kusan est né en 1972 à Strasbourg. Il a étudié les droits de l'homme en 1991, à Paris. Son père, Richard Kusan, meurt un an plus tard, suite à un accident de voiture. Richard était soupçonné d'être à la tête d'une mafia, qui est à l'origine de vente de drogue et de braquages. Son fils à reprit l'entreprise de son père, qui a beaucoup évoluée. Il vit actuellement à Lyon. Les autorités essayent de tout mettre en œuvre pour l'arrêter, mais n'ont malheureusement pas des preuves formelles, qui pourraient aboutir à son arrestation.

2 ) Dracule Mihawk

Dracule Mihawk est suspecté par la police de diriger un grand gang, qui serait à l'origine de vente d'importantes quantités de cocaïne et de cocasses. Malheureusement, on sait peu de choses sur lui, car il est très vigilant. C'est l'un des criminels les plus mystérieux de France. On ne sait même pas où il habite, ni où il est né.

3 ) Don Quichotte Doflamingo

Doflamingo est né en 1977 dans un petit village du nom de Lexy, situé au nord de la France, en Lorraine. Il est allé dans une école public et a arrêté ses études à 16 ans. Avec son frère, Rossinante, il a commencé à mal tourné, commençant par des petits vols dans des boutiques, en allant jusqu'à un meurtre, dont il n'a pas encore était formellement prouvé qu'il en était le coupable. Depuis, il a commencé à se construire une bande de fidèles qui l'ont aidés dans ses actes criminels. Son frère meurt d'un cancer en 2001. Il s'installe à Marseille. De nos jours, il est connu pour être le trafiquant le plus diabolique sur Terre.

4 ) Boa Hancok

Cette jeune femme d'origine Arménienne est née en 1990, à Viennes. En 2011, elle devient Miss Univers. Peu à peu, les autorités se sont rendus compte que ses airs de jeune modèle innocente sont un masque. Elle dirigerait un véritable empire de trafic de drogue et autres choses illégales. Elle profite de sa popularité et de l'adulation que lui apportent ses fans pour être plus téméraire. Ses revenus seraient immenses, et son argent ne vient pas que de son succès en tant que top modèle. Elle habite aujourd'hui à Paris.

Robin relut une dernière fois ses documents, puis s'affala sur son lit, tout en observant les photos de ces fameux chefs de gangs. Elle ne pouvait s'empêcher d'être impressionnée. Elle espérait que son père ne travaille pas avec Doflamingo, qui avait l'air d'un authentique psychopathe. Boa Hancok lui paraissait un peu trop prétentieuse à son goût. Elle mettait donc de l'espoir à ce que son père travaille plutôt avec Aokiji Kusan et Dracule Mihawk, même si ils paraissaient un peu dangereux.
Elle remarqua alors l'heure sur le réveil posé sur sa table de chevet : 01 : 11.
Étonnée d'être restée réveillée si longtemps, elle s'allongea sous sa couverture et éteignit sa lumière, laissant son esprit vagabonder. Elle pensa alors au beau jeune homme aux cheveux verts, rencontré hier. Zoro.
Elle l'avait vu dans son lycée, aujourd'hui. Mais elle n'avait pas eut l'occasion de lui parler. Des sensations bizarres survenaient dès qu'elle pensait à lui. C'était comme si elle avait des papillons dans le ventre et ce n'était pas désagréable, au contraire, elle adorait ça.
Peut-être que lui aussi pensait à elle comme elle pensait à lui ? Peut-être que lui aussi ressentait ces émotions bizarre, et qu'il désirait la revoir ?
Elle s'endormit peu à peu, l'image de Zoro flottant dans son esprit.