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Douleur

L'enfant sentait ses poumons bruler pendant que l'eau y pénétrait. Il ne ce débattait même plus alors que la main sur sa gorge le maintenant au fond de la baignoire. Il allait mourir et ça ne l'effrayait pas, car ce qu'il savait de la mort était l'absence de douleur et il n'aimait pas souffrir. Il souffrait trop souvent. Sa conscience le quitta et il ferma les yeux se sentant flotter. Puis alors que tout était noir autour de lui, il ressentit un haut-le-cœur et sentant une bouche sur la sienne, qui lui inssuflait de l'air par la force et il cracha l'eau qu'il avait préalablement avalée. La personne au-dessus de lui se recula le voyant vomir de l'eau et tousser.

''Il est vivant. Espèce de folle! Tu voulais le tuer!'' Cria son sauveur.

''Je lui apprenais le respect.''

''Je vais t'en faire du respect.''

L'enfant continuait de tousser au sol, les larmes aux yeux et ignorait les cris de ses parents se chamaillant à ses côtés. Il était épuisé. Il voulait juste allez ce cacher dans sa chambre et rester sage, pour ne plus que sa mère ne tente de lui faire mal. Pour que le monde arrête de le faire souffrir et s'acharne sur un autre.

Il se sentit soulever et se colla au corps qui le transportait. Dans ses vêtements tremper, il fut conduit dans sa chambre et il ouvrit ses yeux pour observer son père fouiller dans ses armoires.

''Change-toi. On dégage d'ici. Elle est en pleine crise et je ne risquerais pas ta vie pour cette cinglée.''

Mais l'enfant ne bougea pas. Il avait manqué d'oxygène pendant que l'eau remplissait ses poumons. Il avait passé proche de la mort et son corps n'avait plus aucune énergie à offrir, lui-même surpris de vivre. Son père n'en fit pas de cas et reprit son corps fragile et quitta la demeure, pendant que sa femme hurlait dans une pièce au loin. Il conduisit quelques minutes, avant d'arriver à un motel du coin. Il y prit une chambre et vient y déposer son fils sur le divan en déposant son sac à dos au côté.

''Bon. Reste là. Tu ne quittes pas la chambre, je reviens.'' Dis le père avant d'abandonner son fils dans cet endroit.

L'enfant observa la porte se fermer et sentit un frisson lui parcourir le corps. Il enleva donc ses vêtements tremper et en mis des secs avant de se rasseoir en attendant son père. Il attendit donc pendant des heures, immobile sur le divan. Il avait faim, mais ne bougea pas. Il connaissait le prix de la désobéissance. Pourtant son père ne revenait pas et il finit par s'endormir sur le divan, la faim au ventre.

Il fut réveillé vers 3h du matin, par une personne qui était entrée dans la chambre sans délicatesse. Il ouvrit ses yeux pour observer la forme floue qui empestait l'alcool. Il fronça le nez de dégoût face à cette odeur, mais son ventre grogna lui rappelant qu'il n'avait pas eu de souper la veille.

''Père, j'ai faim. Pouvons-nous manger?'' Demanda l'enfant suivant un protocole précis qu'on lui avait appris.

La silhouette floue se tourna vers lui et maugréa quelque chose d'incompréhensible. L'enfant sentit ses cheveux tirer et tenta de ne pas grimacer face à la douleur, sachant qu'il pourrait être puni pour simplement ne pas montrer un visage impassible.

''Tout est de ta faute. Elle est virée folle quand elle ta donner naissance. Ça allait si bien avant.''

Puis on lui relâcha les cheveux et l'enfant regarda son père tituber vers le lit et y tomber endormi. Comprenant que son père n'était plus d'aucune utilité d'ici qu'il aurait cuvé son alcool, il se recoucha sur le divan et tenta de se rendormir. Au matin, il constata que son père dormait toujours profondément, mais la faim le rendait malade et étourdi. Il devait manger quelque chose. Il décida donc que désobéir à son père était moins dangereux que désobéir à sa mère et que cette dernière avait dû finir sa crise depuis le temps.

Il prit donc le téléphone de l'hôtel pour appeler chez lui.

''Bonjour.'' Répondit une douce voix au bout du fil.

''Bonjour mère. Pouvez-vous venir me chercher? Père ne me nourrit pas.''

''Où es-tu mon fils?''

L'enfant donna le nom du motel et quitta la chambre pour attendre sa mère dans le stationnement. Lorsqu'il vit sa mère arrivée, il maudit le fait que son père n'avait pas pris ses lunettes, car il ne pouvait voir l'expression faciale que sa mère lui offrait. Était-elle de confiance ou non, il ne savait pas, mais il avait faim.

''Viens, je vais m'occupez de toi.'' Dis sa mère d'une douce voix en lui tendant la main.

Sans hésiter, car les hésitations étaient mal perçues, il prit la main et laissa sa mère la guider vers leur maison. Aussitôt, sa mère se mit derrière les fourneaux et voulant montrer sa servitude, l'enfant vient mettre la table, puis s'assit pour attendre son repas. Sa mère lui offrit avant de venir flatter ses cheveux.

''Tu peux manger mon enfant.''

Malgré la faim le tenaillant, l'enfant prit ses ustensiles et commença à manger doucement son repas. Après le repas, il vient débarrasser la table et monta sur une chaise pour faire la vaisselle. Il entendit sa mère s'éloigner en fredonnant et il fit couler l'eau. Il se demanda où ses lunettes pouvaient se trouver, mais se dit qu'il serait mieux de s'acquitter de la tâche avant pour ne pas attirer la colère de sa mère. Malheurs à lui, sa vision était si mauvaise, qu'il accrocha un verre qui tomba au sol pour éclater en morceau.

Paralysé par la peur, il ne vient même pas comme idée de fuir. Ça ne servait à rien, il le savait. Lorsqu'il faisait une bourde, il devait être puni. Lorsqu'il manquait de respect, il devait être puni. Lorsqu'il était trop présent dans leur vie, il était puni. Il sentit ses cheveux tirer vers l'arrière et il fut propulsé au sol.

''Incapable! Tu ne vaux pas plus qu'un simple paysan. Je vais sortir le mal en toi.'' Cria sa mère.

''Je suis désolé, mère, je ferais plus attention la prochaine fois, promis!''

L'enfant leva doucement les yeux, pour voir quelque chose de brillant dans la main de sa mère. Il ne bougea pas. Son corps tremblant d'effroi. Il vit l'objet briller dans les mains de sa mère pendant qu'elle le levait dans les airs prêts à l'abattre sur lui, puis une masse sombre obstrua sa vue.

''Mais tes toujours aussi folle!'' Cria son père qui venait de propulser sa femme au sol. ''Ne t'approches pas de notre fils!''

Puis l'enfant le regarda agripper sa mère et la tirer dans une autre pièce pendant qu'elle hurlait. Il se remit doucement debout, ignorant la douleur à son visage. Puis il vient ramasser le verre brisé au sol qu'il jeta avant de finir la vaisselle. Lorsqu'il eut fini, il vit son père revenir dans la cuisine et prendre une bière dans le frigo.

''Tu es con ou quoi? Pourquoi tu es parti! Pourquoi tu es retourné la voir!'' Lui cria son père mécontent.

''J'avais faim et vous ne me nourrissiez pas, père.''

''Papa, merde! Parle comme un gamin, ne fais pas comme elle!''

''Je vais allez dans ma chambre.'' Dit-il comme réponse avant de faire tel que dit.

Une fois dans la pièce, il trouva ses lunettes sur sa table de chevet et les mit sur son visage. Enfin, il pouvait voir. La porte de sa chambre s'ouvrit derrière lui et l'enfant ignora l'homme dans sa chambre pour venir se regarder dans le miroir et commencer à défroisser ses vêtements.

''Ne m'ignore pas!''

''Je ne vous ignore pas.''

''Ne me vouvoie pas, je suis ton père. Tu ne peux pas simplement dire papa!''

L'enfant serra les dents. Ses parents se contredisaient toujours, mais sa mère était plus violente que son père, donc il préférait obéir à ses consignes à elle.

''Navré père, mais la bienséance me demande de...''

''Julien merde!'' Cria son père en tombant à genou au sol. ''Je ne sais plus quoi faire. J'ai enfermé ta mère dans la chambre. On va attendre qu'elle ce calme et puis je m'assurerai qu'elle prenne sa médication et lorsqu'elle sera droguée, on sera une famille normale, OK?''

L'enfant regarda son père sans un mot. Normal? Il n'y avait jamais rien eu de normal dans sa famille. Il l'avait compris en voyant la famille de son amie. Ici, ce n'était que cri et douleur. Il n'y avait aucun amour, que de la résignation. Néanmoins, il sourit à son père.

''Ok.'' Dit-il simplement ce disant qu'un jour, ce serait lui qui forcerait les autres à acquiescer à ses propos.

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