Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 5 : Drago

Bonjour :)


Bonne année ! J'espère que 2020 sera fait de belles choses pour vous.

Aujourd'hui, petit PDV Drago. Oui, il est venu au rendez-vous. Mais est-ce que ça va bien se passer ? C'est une autre histoire.

Bonne lecture

*****

Harry est en retard. Je l'attends depuis presque deux heures dans ce petit café moldu et il n'est toujours pas là. Je ne comprends pas. C'est lui qui m'a demandé de venir. Pourquoi m'a-t-il proposé ce rendez-vous si c'est pour me laisser en plan ? Est-ce que c'est sa manière de se venger ? Si c'est le cas, c'est ridicule. Mais ça fonctionne. Je suis mortifié et angoissé.

Cela fait trois jours que j'y pense tout le temps. Chaque nuit sans exception depuis que j'ai reçu sa lettre, je rêve de cette rencontre. Je pense avoir imaginé tous les scénarios possibles. Les pires comme les meilleurs. Mais jamais il ne m'est venu à l'esprit qu'il pourrait ne pas venir. Il n'a pas le droit de me faire ça.

J'en suis à mon troisième café. En plus d'être stressé, je suis une boule de nerfs. La serveuse moldue vient me débarrasser. Elle me lance un regard embarrassé. Elle devine ce qui est en train de se passer. Elle sait qu'il ne viendra pas. Elle ne fait aucun commentaire bien sûr, mais je vois le jugement dans ses yeux. Elle pense sans doute que je devrais partir. Car il ne viendra pas.

Je me suis installé près de la porte, pour être certain de ne pas manquer son arrivée. La première heure, j'ai sursauté à chaque fois que les grelots au-dessus de la porte tintaient. Maintenant, c'est tout juste si je lève les yeux.

Je me déteste de continuer à attendre. Moi qui souhaitais le revoir pour constater que mes sentiments n'étaient plus que des souvenirs, je me rends bien compte que je me trompais lourdement. Je suis incapable de partir car je ne peux pas m'empêcher d'espérer qu'il vienne. Parce que ces sentiments n'appartiennent pas totalement au passé.

Ça me dégoûte. Ça me met en colère. Je me fais pitié. N'ai-je donc plus aucune dignité ? Je me suis préparé pour ce rendez-vous. Je me suis rasé, j'ai mis du parfum, j'ai choisi une tenue moldue avec une chemise qui fait ressortir mes yeux. J'ai même détaché mes longs cheveux blonds. Je ne le fais jamais car ce n'est pas pratique, je préfère les tresser ou les attacher. C'était Fabrice qui me demandait tout le temps de les laisser vivre leur vie, il disait que j'étais plus beau et plus sexy comme ça. Je me déteste.

Je dois partir. Je ne peux pas rester ici. C'est terminé. Je dois passer à autre chose. Ce rendez-vous raté doit me servir de leçon. Je dois à tout prix me détacher d'Harry une bonne fois pour toute. Nous ne serons jamais amis, encore moins amants. Nous n'avons rien à nous dire. Tellement rien qu'Harry n'a jamais pas pris la peine de se déplacer.

Je me lève en pensée. Je me concentre sur mes jambes. Je dois me lever, régler l'addition, sortir de ce café et transplaner dans un coin tranquille. Je m'imagine effectuer toutes ces actions les unes après les autres, mais je n'arrive pas à bouger. Je suis ridicule. Pathétique. Si ça continue, je vais rester assis à cette table jusqu'à la fermeture. Je me demande ce qu'en penserait mon psychomage.

Je dois voir le côté positif : cette expérience va m'aider. Je vais ressortir de là humilié et plus jamais je n'accepterai d'être traité de la sorte. Il faut que je le vois comme un acte thérapeutique. Dans cinq heures, je haïrai tellement Harry que ça sera facile de l'oublier. Je dois rester jusqu'au bout.



La clochette tinte encore une fois. Je me force à garder les yeux rivés sur la table. Je soupire, tapote mes doigts sur mon exemplaire du tome 3 de Lily Moon. Je n'arrive pas à me concentrer sur ma lecture bien sûr, et je n'ai pas envie de gâcher mon plaisir en lisant en diagonale.

On tire la chaise face à moi. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Je relève la tête. Il est venu. Je croise directement ses yeux, toujours aussi verts, toujours aussi perçants. Son regard est comme un coup de poignard. Je me fige, la mâchoire bloquée. Pourquoi il est là ? Comment ose-t-il se montrer après m'avoir fait attendre deux longues heures ? Je devais passer à autre chose, pas voir mon désir pour lui refluer et me submerger.

Il a changé. Il a vieilli. Sept longues années ont passé. Son visage est marqué. Pas par le temps : par la guerre, la souffrance et la fatigue. Des cernes immenses lui mangent les yeux. Il est maigre, sans doute trop. Mais il y a des choses qui sont restées les mêmes. Ses cheveux noir corbeau indomptables, ses lunettes hideuses, ses grandes mains. Je les aime tellement, ses mains. J'ai rêvé si souvent qu'elles se posaient sur moi. Rien que d'y penser j'en ai des frissons. Le voir, c'est comme prendre un Retourneur de Temps.

J'ai l'impression d'avoir 16 ans. À cette époque, je me consume pour lui. Je rêve de lui tous les soirs, je pleure sous la douche en pensant à ma mission. Je ne comprends pas bien ce qui m'arrive, mais je sais que j'ai honte des pensées qui m'envahissent. Je sais que je n'ai pas le choix. Si je n'obéis pas, mes parents seront exécutés. Chaque jour est une épreuve. J'apprends à me dissocier, pour me protéger. Je deviens une marionnette. Mais à chaque fois que je croise le regard d'Harry, mon cœur se serre. Je me déteste tellement.

— Salut.

C'est tout ce qu'il trouve à dire ? Je n'en reviens pas. Il s'assoit en face de moi comme si de rien n'était. Son regard tombe sur la couverture de mon livre. Je me sens rougir. Oui, je lis des romans populaires au public majoritairement féminin. D'un geste rageur, je le range dans mon sac. Je me passerai de son jugement.

— Tu es en retard, je lui fais remarquer d'une voix grinçante.

— Je sais. Désolé.

Il ne me donne aucune explication. Pas de « j'ai été coincé dans les transports moldus » ou de « j'ai été retenu au travail ». D'ailleurs est-ce qu'il travaille ? Ça m'étonnerait. Il doit avoir suffisamment d'argent pour s'en passer. Alors que fait-il de ses journées ? Pas dormir, vu sa tête. Ça m'énerve. Il sait quasiment tout de moi et moi je ne sais rien de lui. J'ignore même pourquoi il m'a fait venir, pourquoi il a failli ne pas se pointer au rendez-vous.

Il me fixe comme un hippogriffe fixerait un inconnu. Je garde la tête haute, tente de dissimuler le tourbillon d'émotions qui m'agite. Je ne dois pas lui montrer qu'il a réussi à m'atteindre. Je me suis suffisamment mis à nu dans ma lettre, pas besoin d'en rajouter. Maintenant c'est son tour.



De très longues minutes passent. Il regarde la table, les lèvres pincées. Qu'est-ce qu'il lui prend ? Je ne comprends pas. S'il ne veut pas me parler, autant ne pas venir. Ou encore mieux, autant ne pas me donner rendez-vous ! J'enrage. J'interpelle la serveuse pour commander deux bières. Ça me fera du bien.

— Un coca pour moi, intervient Harry qui se décide enfin à ouvrir la bouche.

— T'as peur de pas réussir à te retenir de me cogner si tu bois ? je raille.

— Non, je suis alcoolique. Et abstinent depuis 2 ans.

Merde. Je me mords les lèvres. J'aurais mieux fait de me taire. Je l'ignorai.

Néanmoins, cet échange aura eu le mérite de lancer un semblant de conversation. Je ne sais pas comment rebondir, mais il m'a parlé. Mieux, il m'a confié quelque chose d'intime. Il me fait donc confiance pour ne pas vendre cette information à la presse ? Je ne comprends pas.

Un nouveau silence s'installe. La serveuse revient pour nous apporter nos boissons. Je n'ose pas toucher à ma bière. C'est peut-être malvenu de boire devant lui ?

— Tu peux y aller. Ça me gêne pas, me devance-t-il.

Je hoche la tête. C'est vraiment très étrange. Je réalise que c'est la première fois qu'on se parle pour autre chose que s'insulter. C'est pathétique. Je sais que nous étions des enfants, mais je trouve que ce n'est pas une excuse. J'étais vraiment un petit con. Tu m'étonnes qu'il me haïssait.

— Pourquoi tu m'as fait venir ici ? je commence en portant mon verre à mes lèvres.

J'ai du mal à soutenir son regard. Il reste indéchiffrable. Est-il en colère ou triste ? Agacé ou blasé ? Je l'ignore.

Il sort un vieux parchemin froissé, le pose à plat sur la table et le lisse d'une main. Un coup d'œil me permet de constater qu'il s'agit de ma lettre. Je me sens rougir. Salazar, qu'ai-je fait pour mériter ça ? Beaucoup de mal, je sais. J'imagine que cette confrontation fait partie de ma punition.

Je remarque néanmoins que le papier est complètement corné, certains endroits sont tâchés. Qu'est-ce qu'il en a fait ? Ça ne fait pourtant pas longtemps que je l'ai envoyée. Peut-être l'avait-il jetée à la poubelle avant d'aller la récupérer au milieu des ordures parce qu'il avait changé d'avis et souhaitait la relire ? Ça me fait mal d'y penser.

— Pourquoi tu m'as envoyé ça ? lâche-t-il dans un souffle.

— Tu ne sais pas lire, Potter ? Il me semblait avoir été clair, je raille.

Je ne peux pas m'empêcher d'être agressif. Je le regrette immédiatement, mais c'est trop tard. Harry pousse un profond soupir.

— Non, t'as pas été clair. Tu voulais t'excuser, ok. Mais pourquoi il fallait que tu...

Sa phrase reste en suspens. J'ai compris. Pourquoi il fallait que je précise que je l'aimais ? Je détourne le regard, sentant mes joues chauffer. Je n'aurais pas dû venir. C'était évident qu'il comptait me parler de ça. Or je n'ai vraiment pas envie de discuter de mes sentiments. Surtout pas avec lui. Même si ça le concerne directement.

— Drago...

L'entendre murmurer mon prénom de cette manière me force à tourner la tête. Mon regard croise le sien, je suffoque. J'ai envie de l'embrasser. J'ai envie de me pencher au-dessus de cette table, d'empoigner le col de sa veste et de l'attirer à moi. Cependant je me contiens. Je reste calme.

— J'ai pensé que tu devais le savoir.

C'est un mensonge. Ce n'est pas pour lui que j'ai écrit ça, c'est pour moi. J'en avais besoin. Je devais lui dire une fois pour toutes. Malheureusement, cette réponse ne contente pas Harry qui m'interroge à nouveau.

— Pourquoi ?

— Ecoute, je me reprends. Je suis désolé si je t'ai mis mal à l'aise, c'était pas le but. De toute manière, c'est du passé. C'était il y a longtemps. De l'eau a coulé les ponts.

Je ne suis absolument pas convaincu par ce que je raconte, mais il faut bien que je dise quelque chose. J'ai chaud et je ne peux pas retirer ma veste sinon il verra que je suis en sueur. J'ignore comment je vais me dépêtrer de cette situation.

— Je ne te comprends pas, déclare Harry.

— Moi non plus. Tu m'as vraiment fait venir et laissé attendre pendant deux heures justement pour me demander si c'était vrai que je... tu sais ?

« Que je t'aimais. » Je suis incapable de le dire à voix haute, surtout en face à face.

— Non, je ne t'ai pas fait venir pour ça...

Sa voix s'est encore muée en un souffle. Je dois tendre l'oreille pour comprendre la fin de sa phrase. Qu'il articule, par Merlin ! Ça a le don de me mettre en rogne. Encore une fois, je prends sur moi.

J'attends. Il garde les lèvres closes. Il continue de me fixer, droit dans les yeux, mais il ne dit rien. Il ne m'a jamais regardé comme ça. J'ai l'impression qu'il entrevoit les tréfonds de mon âme. Et moi, tout ce que je vois, c'est ses yeux tristes cernés de pourpre. J'avais oublié que ses yeux étaient si verts. Ils ont la couleur de la mort. Et pourtant je ne peux pas m'en détacher.



J'ai perdu la notion du temps. J'ai l'impression qu'on se fixe depuis des heures, assis de part et d'autre de cette petite table de café. Nous nous regardons comme nous n'avons jamais osé nous regarder. Pourtant, Salazar seul sait combien j'ai pu l'observer. Mais c'était toujours en douce, en secret, du coin de l'œil. Les moments où nous nous sommes retrouvés face à face, les yeux dans les yeux, pendant plus de quelques secondes, se comptent sur les doigts de la main. Je me souviens de notre duel en deuxième année. De son visage défiguré au Manoir Malefoy.

Soudain, il rompt le contact visuel. Il se lève. Qu'est-ce qu'il fait ?

— C'était une mauvaise idée. Désolé de t'avoir fait venir pour rien.

Sur ces mots, il me plante sur place. Mais quel botruc de mes... J'étouffe un juron et me dépêche de sortir mon porte-monnaie. Je trouve un billet que je dépose sur la table avant de partir à sa poursuite.

Heureusement, il n'a pas transplané. Il est resté à quelques mètres de l'entrée du café, passe ses mains sur son visage. Je me retiens de poser ma main sur son épaule. Ce n'est vraiment pas le moment d'endurer un contact physique. À la place, je croise les bras.

— Tu te fiches de moi, Potter ?

Je le provoque en espérant susciter une réaction. Je ne sais pas comment communiquer autrement avec lui. Je m'attends à ce qu'il m'insulte en retour, mais il n'en est rien. Il refuse toujours de me regarder.

— Arrête de m'appeler comme ça, Drago, grince-t-il.

Je déglutis difficilement. L'appeler par son nom de famille, c'est le meilleur moyen pour moi de conserver une certaine distance. Je ne veux pas me laisser déborder par les émotions. Je me raccroche à une dynamique que je connais, à savoir les « qu'est-ce que t'as, Potter » qui font écho aux « va te faire foutre, Malefoy ». Si on m'enlève ça, j'ignore totalement comment m'adresser à lui.

Bien sûr, j'ai des milliers de choses à lui dire. Il y a tant de choses que je ne lui ai pas dites. Mais je ne veux pas. C'est trop intime, trop honteux, trop douloureux.

— Pourquoi tu m'as donné ce rendez-vous, Harry ?

J'insiste sur son prénom. Ça a l'air de le détendre. Je reste digne. Je masque la tempête dans ma poitrine derrière un masque d'indifférence.

— Pour parler ?

C'est une interrogation. Il n'est pas sûr de lui ? Il ne sait pas pourquoi il m'a écrit ? Il a agi sur un coup de tête ? Tu me diras, ce serait tout à fait son genre. Ces Gryffondors, tous plus bêtes les uns que les autres. Ils agissent avant de réfléchir. Et c'est ainsi qu'on se retrouve à prendre un verre avec son ancien ennemi sans rien à lui dire.

J'attends. On ne sait jamais. Mais Harry reste silencieux, encore. Il pourrait partir, mais il reste planté sur place. Qu'est-ce qui lui prend ? Je comprends que c'est à moi de mettre fin à cet échange, sinon on va rester là pendant des heures. Ce n'est pas nécessaire de s'entêter. On est incapables de communiquer, c'est évident.

— Si tu n'as rien à me dire, alors je vais y aller.

Il ne me répond pas. Je me retiens de lui hurler dessus. J'aimerais le secouer pour qu'il crache le morceau. De quoi voulait-il me parler ? Pourquoi aujourd'hui ? Compte-t-il me laisser tranquille un jour ?

Je soupire, dégage mes cheveux qui me tombent devant les yeux. Très bien. Puisqu'il ne veut pas ouvrir la bouche, je ne vais pas le forcer. Je tourne les talons. Ça me tue, mais c'est comme ça. Je suis en colère. Contre lui, contre moi, contre le monde entier.

— J'ai toujours ta baguette !

Je m'arrête, me tourne vers lui. Encore son regard vert.

— Il faut que je te la rende. Ne pars pas avant que j'ai pu te la rendre, d'accord ?

Est-ce que c'est un sourire que j'ai vu s'esquisser sur ses lèvres l'espace d'une seconde ? Je ne peux en être sûr. Je reste interdit. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il s'est déjà détourné et engagé dans une rue adjacente, me laissant seul avec mon incertitude, mes questions et mes sentiments bouillonnants.

J'ai une boule brûlante qui grandit dans ma poitrine, remonte jusque dans ma gorge. Il l'a vraiment gardée ? Ma baguette, celle qu'il m'a arrachée pendant la guerre. C'était ma première baguette, celle qui m'a choisi à onze ans. Il n'est pas rare de voir les sorciers changer de baguette avec les années, mais moi je tenais à la mienne. Je sais qu'elle n'était pas aussi puissante que celle que j'ai aujourd'hui, bien plus adaptée à mon métier, mais je l'ai toujours regretté. Crin de licorne, aubépine. Je me souviens du jour où elle m'a choisi comme si c'était hier.

J'ai du mal à respirer. Je m'enfuis dans une ruelle sombre pour transplaner directement dans ma chambre d'hôtel. Je m'effondre sur le lit.


Salazar, aidez-moi. C'est trop difficile. Cette rencontre était un désastre et en plus, il veut me revoir ? C'est totalement incompréhensible. Le fait-il exprès pour me faire du mal ? Il ne va jamais me la rendre, n'est-ce pas ? Il a dit ça pour me retenir. Alors pourquoi a-t-il souri ? Je suis sûr qu'il a souri.

Je suis perdu. Et en colère. Je l'aime tellement. Merlin... Je l'aime encore. J'ai ouvert la boîte de Pandore et ce qu'il reste tout au fond, c'est ce vieil amour oublié dont je ne sais que faire. Il était si beau. Je me retrouve à pleurer comme lorsque j'avais 17 ans, quand j'ai compris que j'aimais Harry Potter et qu'il allait vraisemblablement mourir de la main de celui que je devais appeler mon Maître.

Est-ce réellement de l'amour ? J'essaye de me rassurer. L'amour, c'est supposé faire du bien, rendre heureux. Je pense à ma mère, à Fabrice, à mes amis. Voilà des personnes qui me rendent heureux, ou me rendaient heureux. Voir Harry est une souffrance. C'est atroce tellement ça me fait mal.

Maintenant je suis coincé. Je sais que je ne pourrais pas rentrer en France sans l'avoir revu. Encore une fois. « Ne pars pas », ce sont ses mots. J'aimerais avoir la force de ne pas obéir, mais de la même manière que je suis allé à ce rendez-vous, je ne partirai pas sans qu'il m'ait donné l'autorisation.

Je suis terrifié. J'ai l'impression que mon monde s'écroule. Tout ce que j'ai bâti depuis ma sortie de prison, tout ce en quoi je crois, tout vient d'être balayé. J'ai essayé, j'ai lutté de toutes mes forces pour avancer et me voilà revenu à la case départ.

*******

Et... voilà ^^' finalement ce n'est pas Drago qui a eu le plus de mal...

J'espère que ce chapitre vous a plu, malgré le fait que mes deux loulous ne sont pas très dégourdis.

A la semaine prochaine !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro