Chapitre 43 : Harry
Il est là... ENFIN ! Le chapitre du smut !
J'ai envie de dire garantie sans larmes mais non.
Garantie sans interruption par contre x)
Bonne lecture
Note : ils se sont testés il y a quelques temps en prévision, ce pourquoi ils n'utilisent pas de capote. Mais protégez vous et faites vous dépister !
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— Harry —
Il n'est finalement pas très tard lorsque nous rentrons enfin à l'appartement. Vingt heures, à peine. Nous sommes les derniers à être partis, après avoir aidé Andromeda à ranger les décorations, faire la vaisselle et un peu de ménage. Ça a été difficile de faire comprendre à Teddy que sa fête était terminée et qu'il devait aller prendre sa douche et se mettre en pyjama. J'ai failli craquer et rester un peu plus, mais Drago m'a fait remarqué que Teddy dormait presque debout. Sans surprise, la journée l'a épuisé. Je l'ai donc embrassé, lui et Andromeda, avant de reprendre la Cheminette avec Drago, après que Teddy m'ait fait promettre de l'emmener au cinéma mercredi pour voir le nouveau Spiderman.
— Finalement, ça ne s'est pas trop mal passé, lancé-je en retirant mon costume.
Qu'est-ce qu'il peut faire chaud dans cette combinaison... Drago m'a lancé un sort de rafraichissement en fin de journée, mais j'avais déjà bien transpiré dedans. C'est avec soulagement que je me retrouve en débardeur et en boxer au milieu du salon.
— Oui, je m'attendais à pire, commente Drago avec son optimisme habituel.
En me tournant vers lui, je remarque qu'il est complètement décoiffé à cause du voyage en Cheminette et ne semble pas l'avoir remarqué. C'est presque mignon.
— Tu as vu comment Teddy était heureux que tu sois là ?
Rien que de repenser à la joie et l'excitation de Teddy en voyant Drago me donne le sourire. J'ai bien fait d'avoir insisté, même si mon petit chantage était malvenu.
— Hum.
Drago est pensif. Je préfère ne pas insister. Mais je crois... oui, je crois qu'il a passé une bonne journée ? Il a passé beaucoup de temps avec moi bien sûr, mais a aussi eu l'occasion de parler à Andromeda, Hermione, Molly et même Bill ! Il avait l'air à l'aise et à part le petit accrochage avec Victoire, tout s'est bien passé. Je suis reconnaissant aux Weasley de l'accueillir à bras ouverts, alors que rien ne les y obligeait.
Après avoir défait sa cravate et l'avoir roulé soigneusement, Drago déboutonne le haut de sa chemise noire. Elle contraste avec sa peau trop pâle et ses cheveux presque blancs. J'aime le voir dans des tenues plus colorées, lui qui s'habille presque tout le temps en noir, en gris et en bleu marine, mais je dois reconnaître que le noir lui va à merveille. Et avec sa chemise ouverte et ses cheveux en bataille, il est extrêmement sexy.
Je me retrouve à l'observer se mettre à l'aise : remonter ses manches, sortir sa chemise de son pantalon... Ça me donne envie de le déshabiller un peu plus.
— Ça va, je te gêne pas, Potter ? me taquine-t-il en relevant le menton.
— J'ai bien le droit de mater mon mec, je réponds en sentant mes joues chauffer malgré moi.
— Ton « mec » ?
— Tu préfères mon « petit ami » ? Mon « amoureux » ? Ma « moitié » ?
Maintenant assis dans le canapé, Drago grimace en retirant ses chaussures. Je grimpe à ses côtés, mes fesses sur l'accoudoir et mes pieds sur l'assise. Pris d'une pulsion, je me retrouve à empoigner ses mèches blondes pour le forcer à me regarder.
— Mon homme ?
Cette fois, les yeux gris de Drago se plissent et je le vois prendre une profonde inspiration. J'ai ma réponse. Mon homme. J'aime ces mots dans ma bouche. La rondeur des syllabes et ce M qui se prolonge. Mon. Mien. Rien qu'à moi.
Mon homme qui a surmonté ses angoisses pour me rendre visite. Mon homme qui m'a accompagné à l'anniversaire de mon filleul. Mon homme qui a joué avec le dit filleul avec une tendresse teintée de gêne, et tant de bienveillance. Mon homme qui m'a attendu pendant des années. Mon homme qui est tombé si souvent, mais s'est toujours relevé. Drago ne m'a jamais paru aussi beau et séduisant qu'en cet instant où je repense à toutes les épreuves qu'on a surmontées.
— Ton homme aimerait un baiser, murmure Drago, immobile.
J'aime quand il fait ça. Qu'il me réclame un baiser, une caresse, un geste tendre. J'aime qu'il attende au lieu de prendre. Parce qu'il sait que la peur n'a toujours pas quitté mon ventre, malgré toute ma volonté et mon envie d'avancer. Parce qu'on a merdé tous les deux, mais qu'on souhaite autant l'un que l'autre continuer. Et construire. Quelque chose à deux. Quelque chose de beau.
Alors je lui accorde son baiser. Je lui offre avec plaisir. J'en ai eu envie toute la journée. Ses lèvres sont fraîches. Et douces, si douces. Je le goûte du bout de la langue, je le respire. Son parfum m'enivre. La main de Drago a trouvé mon mollet. Alors qu'elle me caresse de la cheville au genou, je la sens hésitante. Interrogatrice.
Je prends mon temps pour savourer sa langue, une main dans ses cheveux, l'autre agrippée à son menton. Je le surplombe complètement. Ça me donne du pouvoir. Non, ça me rassure. Je contrôle la situation. Et mon corps. Mon corps qui a soif du sien, après tout ce temps. Toutes ces mois. Toutes ces années.
Le gémissement qui lui échappe soudainement termine de me décider. Sans tergiverser davantage, je me mets en mouvement pour l'enjamber et m'asseoir à califourchon sur ses cuisses. L'instant d'après, les mains de Drago ne questionnent plus : elles répondent à mon invitation muette. Je me retrouve avec un bras enroulé autour de ma taille et une main sur ma nuque. Un frisson remonte du bas de ma colonne vertébrale jusqu'au sommet de mon crâne.
On s'embrasse à pleine bouche. À tâtons, je cherche à déboutonner sa chemise. Drago finit par la passer par dessus sa tête pour l'envoyer valser plus loin et j'en profite pour faire de même avec mon débardeur. J'ai chaud. Ses mains sur moi, sur ma peau, et sa bouche maintenant dans mon cou me donnent le tournis. J'aime tellement ça. Et je l'aime tellement.
Il ne faut pas longtemps avant de le sentir bander contre moi. Repoussant autant que possible l'appréhension prête à s'emparer de moi, je me concentre plutôt sur les sensations. La moiteur de ses baisers, la fraîcheur de ses doigts, le parfum de ses cheveux, son goût de sa peau. Et sa beauté. Ses yeux gris orage, ses cheveux si clairs, sa peau de porcelaine. La rougeur de ses joues s'est étendue de ses oreilles à son cou. Son souffle est court. Saccadé.
Me sentant plus audacieux que d'habitude, je me rapproche de façon à m'assoir sur son sexe, en prenant soin de ne pas mettre tout mon poids, mais en exerçant suffisamment de pression pour qu'il me sente. Je vois sa mâchoire se contracter, il serre les dents. Amusé, j'expérimente un mouvement de hanches. Cette fois, Drago gémit bruyamment. Et je suis fier d'en être responsable.
— Harry, que... qu'est-ce que tu fais ?
— Ça se voit pas ? je le taquine en ondulant une nouvelle fois mon bassin contre le sien.
— Si mais...
— Mais quoi ?
La vérité est que je sais très bien pourquoi il s'interroge. Après tout, je suis celui qui est supposé n'être « pas prêt » à faire l'amour. Mais le voir ainsi, en dessous de moi, la tête renversée en arrière et la bouche entre-ouverte, réveille un désir qui, pour une fois, ne me terrifie pas. Au contraire. Je veux plus. Je veux voir Drago se liquéfier sous moi. Lui donner du plaisir. Moi, rien que moi. Parce que j'en ai envie. Et parce que je sais qu'il en crève depuis des mois.
— On peut s'arrêter quand tu veux, me rappelle-t-il.
— Je sais.
— T'es obligé de rien.
— Je sais.
— Je t'aime.
— Je s...
Le baiser qu'il écrase sur ma bouche me coupe le souffle. L'instant d'après, ses mains enserrent ma taille avec force pour m'encourager à me déhancher sur lui. Elles sont grandes, ses mains. Ses doigts fins s'enfoncent dans ma chair. Glacés. J'en frissonne. La différence de température entre sa peau et la mienne me fait tourner la tête.
Je me colle à Drago le plus possible. Son torse contre mon torse. Mes bras autour de son cou. Je me frotte contre lui, tout vestige de pudeur envolé. C'est bon, même à travers mon sous-vêtement et son pantalon. Je me demande si je pourrais le faire jouir comme ça. Peut-être. Moi en tout cas, cette simple friction me suffirait. Mais ce n'est pas ce que je veux. Pas pour notre seconde première fois. Je ne veux pas seulement jouir, je veux l'aimer. Et qu'il m'aime en retour.
— On devrait peut-être aller dans ta chambre ?
J'acquiesce. On sera mieux dans un lit. Et je ne suis pas contre une pause. Mon cœur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va lâcher.
Après avoir déposé un baiser sur les lèvres maintenant rouges de Drago, je m'extirpe du canapé. Drago se relève tout en défaisant sa ceinture et retire son pantalon dans la foulée. Il le plie soigneusement alors que je passe à la chambre.
Merde, il faut que je me calme. Mes mains tremblent. Je prends plusieurs profondes inspirations et me répète que tout va bien se passer. Il m'aime, je l'aime. J'ai envie de faire l'amour et lui aussi. Tout va bien. Notre relation est sur une pente ascendante très encourageante, je pense qu'elle n'a jamais été aussi saine et équilibrée. En même temps, on partait tous les deux de très bas. Mais il n'empêche que la dernière fois, Mrs. Bones m'a félicité pour le chemin parcouru. J'ai repris ma vie en main, c'est un fait. Je vais bien. J'ai le droit d'être heureux et de prendre du plaisir avec l'homme que j'aime. Je suis en contrôle.
— Ça va ? me demande Drago en entrant dans la chambre à son tour.
Il se place derrière moi pour m'enlacer et presse un baiser sur mon épaule. Je croise mes bras par dessus les siens, me laissant aller contre son torse. C'est tellement agréable.
— Ça va.
— T'as envie de quoi ?
— Je sais pas... De toi ?
Sa bouche dans mon cou, Drago a un petit rire.
— Oui, mais encore ?
Je comprends très bien sa question. Il veut que je lui dise les pratiques qui me font envie. Mais alors qu'avec mes précédents partenaires, j'ai rarement hésité à verbaliser mes envies, je me sens soudainement très intimidé.
— Tout. N'importe quoi. Je m'en fiche.
C'est la vérité, je crois. Parce qu'aujourd'hui, ce qu'on fait n'a pas réellement d'importance. Ce qui importe, c'est qu'on le fasse. Qu'on se connecte. J'ai envie de le toucher partout. Avec tout mon corps. Être proche, encore plus proche. Pour qu'on ne puisse plus jamais nous séparer.
— Et toi ?
— Je...
Drago hésite. De toute évidence, lui aussi est embarrassé. Je décide de me retourner pour le regarder dans les yeux. Son visage n'a jamais été aussi rouge. Je l'embrasse sur les deux joues, l'une après l'autre, avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
— Peut-être qu'on devrait commencer par... je sais pas, se toucher ? Juste avec les mains ? propose-t-il en cachant son visage dans mon cou.
— On peut.
Je devine que ce n'est pas réellement ce qu'il veut, mais préfère ne pas pousser les choses. Et il a raison. Peut-être qu'on peut commencer par là. Ne pas précipiter les choses. Pas comme la dernière fois.
Mes mains sur ses hanches, je nous entraîne vers le lit. On s'allonge sur le côté, face à face. Drago m'embrasse avec une tendresse réconfortante. Je me laisse porter. Mes mains explorent, frôlent, caressent. Les siennes aussi. Très vite, nous retirons nos sous-vêtements devenus inconfortables à cause de l'humidité de nos sexes.
Le corps de Drago est devenu familier. Je sais où sont les cicatrices, les creux, les plis et les bosses. On s'imbrique naturellement, sa tête sur mon bras et sa cuisse sur ma hanche. Sa peau est douce, mais ses caresses le sont encore plus. Il sent bon. Le plaisir se propage progressivement de mon bas-ventre au reste de mon corps. J'aime le sentir contre moi. Il a glissé un bras entre nos deux corps pour s'emparer de nos deux sexes et les caresser d'une seule main. Je gémis dans sa bouche. Savoir que c'est Drago, parmi tous les hommes, qui me touche...
Avide. Je suis avide de plus. Plus de pression, plus de contact, plus de Drago. Ce n'est pas assez.
— Viens sur moi, je chuchote entre deux baisers.
On roule sur le matelas. Lui sur moi. Lui sur moi. Tout son corps repose sur le mien. Fait pression sur mon torse, mon ventre, mes cuisses. J'étouffe. Dans le bon sens du terme. Voilà. C'est ce dont j'ai besoin. Nos peaux collent à cause de la sueur. Et son sexe toujours contre le mien. Son sexe. Je le veux. J'en ai besoin. Partout. Contre moi. Sur moi. Dedans.
— Drago...
— Harry ?
— Baise-moi.
Interrompant ses baisers dans mon cou, Drago se redresse, prenant appui sur ses bras. Je gémis en sentant le poids de son corps disparaître. Il me regarde droit dans les yeux.
— Je croyais que... ?
— S'il te plaît... Je sais que ce n'est pas ce que tu préfères mais...
Là, tout de suite, c'est ce dont j'ai envie.
Je veux le prendre à l'intérieur de moi. Le dévorer. Ne plus jamais le laisser s'échapper.
Je veux qu'il prenne mon corps. Le pénètre. Le marque comme sien.
Ou les deux.
Être ensemble. Lui en moi, moi autour de lui.
— D'accord, murmure-t-il, le souffle court. D'accord.
Fébrile, j'écarte les cuisses. Je ne fais pas souvent ça. Plus par manque d'occasion que par préférence. Ça fait très longtemps que personne d'autre que moi ne m'a touché à cet endroit. Des années, je crois. C'est peut-être pour ça que j'en crève autant d'envie ? Que je tremble sous ses doigts et que mes yeux s'embrument de larmes.
C'est si différent de la première fois. En pleine lumière. Ses cheveux courts. Lui au-dessus de moi. Ses doigts à l'intérieur. Ses je t'aime sur ma peau. Pas de précipitation, mais la même soif. De lui, de nous. Je n'ai pas peur. Je suis invincible. Je renais sous ses mains.
— Ça va ?
— Oui, c'est bon... T'arrêtes pas.
— T'es tellement beau, Harry. Si tu savais depuis combien de temps je rêve de te voir comme ça.
Le sourire aux lèvres, j'écarte les cuisses et lève mon bassin de façon à lui donner encore une meilleure vue sur ce ce qu'il me fait.
— Combien d'années ?
— Je suis pas en état de compter là... mais au moins dix ans ?
— Et ça fait quoi ? De baiser Harry Potter ?
Ma voix part dans les aigus. Merde, il masse un endroit que j'ai toujours du mal à trouver tout seul. Haletant, je redresse tant bien que mal pour regarder. Ses longs doigts qui m'ouvrent petit à petit, détendent mes muscles et me massent avec tant de dextérité. C'est fascinant. Excitant.
— Putain, dis pas des trucs comme ça... grogne Drago, les yeux assombris de désir.
Ça lui plaît. Je le devine dans sa respiration, la crispation de sa mâchoire et son sexe qu'il frotte contre ma jambe.
— Pourquoi ? C'est ce que t'es en train de faire, Malefoy. Sauter Saint-Potter.
Je suis réduit au silence par un baiser passionné. Merde. Sa langue me bâillonne. Je gémis dans sa bouche. Me délecte de sa salive. Est-ce que je pleure ? Peut-être. Drago pleurait, la première fois. Aujourd'hui, je comprends pourquoi.
— Tu pleures ? s'inquiète Drago.
Le sentant retirer ses doigts, je lui attrape le poignet pour stopper son geste. Le garder à l'intérieur. Tant bien que mal, j'essaye de le rassurer.
— Ça va, Drago. C'est parfait. Continue.
Après avoir observé mon visage avec attention et déposé un baiser sur ma joue, Drago reprend son activité. Il est tendre, précautionneux et attentif. Je lui répète que je l'aime, que j'aime ce qu'il me fait et qu'il me fait du bien.
— Je crois que je pourrais faire ça toute la nuit, murmure-t-il dans mes cheveux.
— Une autre fois, peut-être ?
Mes gémissements sont tout simplement pitoyables. Je n'ai jamais été dans un état pareil. C'est sa faute. Ou grâce à lui. Je ne sais pas.
— Je note que tu n'es pas contre... Tu penses que c'est bon ?
— Ouais.
Impatient de poursuivre, je cherche à tâtons la bouteille de lubrifiant que Drago a abandonné dans les draps. Après en avoir recueilli au creux de ma main, je viens enduire le sexe gonflé de Drago. Il est brûlant. Épais. Humide. Merde, et je vais avoir le privilège de l'avoir en moi ?
— Tu veux faire ça comment ?
Je n'ai pas besoin de réfléchir, j'ai une image bien en tête.
— Toi au-dessus. Je veux te voir.
Drago se redresse sur ses genoux et attrape mes hanches de façon à me positionner correctement. Je viens instinctivement appuyer mes pieds sur ses hanches, les genoux écartés vers l'extérieur. J'ai l'impression de m'ouvrir. Mieux, de m'offrir. Je sens son sexe appuyer contre mes fesses. Timidement, comme une question. C'est chaud, moite. Dur.
— Vas-y, je l'encourage. Mets-la-moi.
— Si je te fais mal, dis-moi d'accord ?
Je hoche la tête. Au-dessus de moi, Drago ne me quitte pas du regard. Le gris de ses yeux est presque noir, tel les nuages d'un violent orage. Je l'enlace naturellement, une main agrippée à son épaule, l'autre au bas de ses reins. D'une légère pression, je l'invite à enfin, enfin, enfin me pénétrer.
C'est lent. Très lent. Il me remplit petit à petit, j'inspire et expire profondément en faisant mon mieux pour me détendre. La sensation incomparable. Mais plus que tout, savoir que c'est Drago que j'accueille à l'intérieur de moi me bouleverse.
— Drago, Drago, Drago...
— Harry, je suis là. Je suis là.
Il est là, juste là. Au-dessus de moi. Son front contre le mien, sa bouche à quelques millimètres de la mienne. Son poids est la seule chose qui m'arrime encore sur terre.
— Je t'aime, je lui rappelle.
— Moi aussi.
Il commence à bouger. Il est tellement dur. Ça me brûle. J'adore ça. Son bassin ondule, d'abord avec retenue, puis en ajoutant de plus en plus de pression. C'est lent. Langoureux. Amoureux. Je fais de mon mieux pour l'accompagner.
— Alors ? Ça fait quoi de baiser Harry Potter ?
Je le taquine, mais j'en ai besoin. Pour détendre cette atmosphère si lourde qu'elle m'étouffe.
— Tu te rends compte que tu parles de toi à la troisième personne ? grogne Drago entre deux baisers.
Je ris, ce qui me provoque une sensation très étrange compte tenu qu'il y a actuellement une queue dans mon cul.
— Mais pour ta gouverne, poursuit Drago en donnant un coup de rein en guise de ponctuation. Saint-Potter. A. Un cul. Vraiment. Serré.
Je me cambre sous le compliment. Ma tête part vers l'arrière.
— Une bonne chose pour toi, Malefoy, je parviens à haleter.
Sa langue sur ma gorge. Puis ses dents. Je gémis indécemment. Tant pis pour les voisins.
C'est tellement plus que du sexe. La façon dont Drago bouge ses hanches, prend soin d'orienter mon bassin, m'embrasse constamment. Il me fait l'amour. M'a-t-on déjà fait l'amour comme ça ? Je ne sais pas. De toute manière, tous les autres ont disparu de mon esprit. Il n'y a plus que Drago. Sur mes lèvres, mon corps et mon cœur. Son nom est gravé.
— Harry, je vais pas tenir longtemps, me prévient Drago.
— Pourquoi ? Je suis trop pour toi ? Tu peux pa- AH !
Vexé, Drago a glissé une main entre nous pour empoigner mon sexe et commencé à me caresser avec de toute évidence l'ambition de me faire jouir en premier.
— Je peux pas quoi ?
Je ne sais pas. J'ai oublié ce que je disais. Ça n'a plus aucune importance parce que le plaisir monte en moi à une vitesse fulgurante.
— T'es magnifique, Harry. Si tu te voyais. T'es dans un état... On dirait presque que c'est trop pour toi.
Il a raison. C'est trop. Je ne vais pas tenir. Mais ça n'a aucune importance. Je veux seulement jouir.
— C'est bien. Continue comme ça, tu es parfait. Tout chaud. Tout serré. Je t'aime. T'es le meilleur coup de ma vie. Je pourrais passer ma vie entre tes cuisses, Potter.
Je ne sais pas si c'est l'utilisation de mon nom de famille ou l'avalanche de compliments, mais il n'en faut pas plus pour me faire basculer. L'orgasme me traverse de la tête aux pieds. Mes ongles s'enfoncent dans les épaules de Drago, cherchant à le retenir un peu plus contre moi.
Les oreilles bourdonnantes, je crois entendre en arrière-plan le petit rire de Drago. Il est encore en moi, toujours en mouvement. Son souffle brûlant à mon oreille. Ses murmures deviennent incohérents. Je perçois mon prénom qu'il répète inlassablement. Ses je t'aime.
— À ton tour, je murmure en embrassant sa gorge offerte.
— Harry... je peux... ?
— Oui, oui. Viens.
J'enroule mes jambes autour de sa taille, l'empêchant de se retirer. Je veux le sentir. Jusqu'au bout. Même si je n'en peux plus. Même si c'est trop.
Ses coups de rein se font irréguliers. Il y est presque, je le sens. Je le dévore des yeux. La goutte de sueur sur son nez, son regard perdu dans le plaisir, sa bouche ouverte.
Drago jouit dans un gémissement étranglé. Dans mes bras. Je me nourris de son orgasme. Me délecte de sa jouissance. Et lorsqu'il retombe sur moi de tout son poids, ma poitrine se gonfle de fierté.
Nous restons enlacés même après qu'il se soit retiré. Nos membres emmêlés. Nos corps mélangés. J'écoute sa respiration qui se calme progressivement, à l'image de la mienne. Sa main caresse mon torse. La mienne dans ses cheveux.
Nos cœurs à l'unisson.
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J'ai envie de vous dire, n'hésitez pas à laisser une review mais je sais que vous aurez honte de commenter xD
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