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Chapitre 37 : Harry


— Harry —

Nous dînons en silence. Drago refuse toujours de me regarder et garde les yeux rivés sur son assiette. J'ai du mal à terminer la mienne, j'ai l'estomac noué et la nausée. Ai-je réellement tout gâché ? Va-t-il me pardonner cette fois ? Ce que je peux être con parfois... évidemment que j'aurais dû lui dire la vérité. Et ne pas le laisser penser que c'était sa faute alors que depuis le début, c'était la mienne.

J'imagine mille manières de lancer la conversation.

Je suis désolé.

S'il te plaît, laisse-moi t'expliquer.

Ce n'est pas ce que tu crois.

Je n'ai jamais voulu te faire du mal.

Pardon.

Regarde-moi quand je te parle !

Je t'aime.

C'est pas toi, c'est moi.

Est-ce que tu veux que je m'en aille ?

Pourquoi on s'entête comme ça ?

Soyons réaliste, nous deux, ça ne marchera jamais.

Je vais faire des efforts.

Je t'aime.

Pardon.

Mais rien ne va. Ce n'est pas assez. Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens. Réfléchis, Harry. Fais le tri dans tes émotions. J'ai peur, je crois. Et je stresse parce que j'ignore ce qu'il va se passer. J'ai honte, un peu. Beaucoup.

Face à moi, Drago a terminé. Il a les doigts croisés au-dessus de son assiette, les coudes sur la nappe bleue. Il porte cette chemise gris perle qui met en valeur ses yeux. Le voyant ouvrir la bouche, je me redresse. Me prépare au pire.

— Je ne comprends pas comment tu as pu me faire ça. Passer des mois à me faire croire que j'étais celui qui n'était pas prêt à... alors que depuis le début, c'est juste que tu n'avais pas envie ?

Il a enfin relevé les yeux, mais je ne sais pas si j'en suis vraiment heureux. Il y a tellement de tristesse dans son regard. J'ai mal. J'ai mal de lui avoir fait du mal. Parce que c'est ce que j'ai fait : je l'ai blessé. Encore. Comme si ça ne suffisait pas d'avoir manqué de le tuer, de ne pas avoir réussi à lui éviter Azkaban, de ne pas avoir trouvé sa lettre à temps, de l'avoir envoyé à Azkaban une seconde fois, de lui avoir brisé le cœur et... Merde, je suis un monstre.

— On s'était promis d'être honnête l'un envers l'autre, Harry. De se dire les choses. De communiquer ! Tu sais aussi bien que moi que... nous deux, ça ne peut pas fonctionner si on se cache des choses, si on se ment, si on... Merde, je pensais qu'on avait dépassé ce stade !

Je ne sais pas quoi répondre. Là tout de suite, j'ai juste envie de partir. De fuir, encore. Parce que c'est ce que je fais de mieux. Fuir. Je ne suis plus le Garçon-Qui-A-Survécu, celui qui marchait aux devants de la mort, prêt à sacrifier sa vie pour ceux qui lui sont chers. Cette personne appartient au passé. Et je ne sais même pas comment j'ai pu être cette personne un jour.

Mais je ne bouge pas. Je ne prends pas la fuite. Parce que j'aime Drago. Et moi aussi, je veux que ça marche, putain. Et je ne supporterai pas de le perdre une... je ne compte même plus.

— Je ne t'en veux pas pour... ne pas avoir envie de moi, même si Salazar je t'avoue que ce n'est pas facile à entendre. Et tu as toutes les raisons d'appréhender vu ce qu'il s'est passé la dernière fois, mais... tu aurais dû simplement me dire la vérité. Au lieu de me faire croire que tout était ma faute ! J'en étais venu à te croire Harry. À croire que je n'étais pas capable de savoir si j'allais bien ou pas. Pire, à croire que je n'étais pas capable d'aller mieux !

Le sanglot dans sa voix me transperce le cœur. C'est ma faute. Je lui ai fait du mal. Je suis incapable de le rendre heureux. Au bout du compte, je finis toujours par le blesser. Tout foirer.

— Je suis désolé.

Peut-être que finalement, c'est par ça que je dois commencer. Tout simplement. M'excuser. Je tends la main pour attraper la sienne au-dessus de la table, mais il se recule et cache ses mains sous la table. Il a tourné la tête de façon à cacher ses yeux embués de larmes.

— Je ne voulais pas... Drago, je suis vraiment désolé. Je te jure que c'était pas calculé. Je... Je pensais vraiment qu'on n'était pas prêts, ni l'un ni l'autre. On avait dit qu'on prendrait notre temps, qu'on ferait les choses dans l'ordre, et toi au bout de deux semaines, tu voulais déjà qu'on couche ensemble. Alors oui, j'ai sincèrement pensé que tu précipitais les choses.

Les premiers mots sont difficiles, mais comme souvent, une fois lancé, il devient plus facile de parler. De dire ce que je pense vraiment, ce que j'aurais dû dire bien avant.

— Je veux bien t'accorder ça, renifle Drago, la tête baissée. Ça aurait été trop tôt. J'avais juste envie de... je sais pas, de me sentir bien, je suppose ?

— Je comprends. J'ai souvent fait ça... et c'est justement pour ça que... je voulais que ça se passe différemment. Qu'on fasse ça bien. Au bon moment. Pas comme la dernière fois...

— C'est peut-être se mettre un peu trop de pression, Harry. Tu ne peux pas attendre que tout se déroule à la perfection. Nous deux, ça sera jamais parfait.

— Je sais.

Notre histoire ne sera jamais parfaite. C'est impossible. Notre passé est trop... chaotique, dur et violent pour ça. J'ai fait une croix sur le conte de fée il y a longtemps. Le jour où j'ai réalisé être amoureux de Drago Malefoy sans doute. Drago Malefoy et ses insultes, son mépris et sa Marque des Ténèbres.

— Et quand tu as annoncé être prêt et que... que tu avais vraiment l'air prêt, je crois que j'ai simplement pas réussi à te croire parce que... parce que moi je ne l'étais pas. Et dans ma tête, c'était pas concevable que tu sois prêt alors que moi non. Tu avais vécu tellement d'horreurs, je veux dire... tu as attendu ma réponse pendant des mois, puis il y a eu Oscar, et Azkaban... c'était pas possible que tu te remettes plus vite que moi.

— C'est complètement stupide comme raisonnement, on est juste deux personnes différentes. Tu ne peux pas t'attendre à ce que je fonctionne de la même manière que toi.

— Je sais. Je suis désolé.

Je soupire. Le fait est que je projetais complètement sur Drago. Je m'en rends compte maintenant.

— Quand est-ce que tu t'es rendu compte de tout ça ? me demande-t-il sèchement.

— Après la séance avec ton psychomage...

— Et pourquoi tu ne m'en as pas parlé ?

— Je crois que j'avais peur que tu le prennes mal... Je sais pas, j'imagine que j'avais aussi un peu honte ?

J'essaye de ne pas trop réfléchir avant de répondre. De juste dire ce que je pense. Être honnête. Mais évidemment, ça ne plait pas à Drago. Je le vois dans ses yeux et à la tension de sa mâchoire.

— Je suis désolé.

Drago pousse un long soupir. Il me regarde maintenant droit dans les yeux. C'est difficile de deviner ce qu'il pense actuellement. Son visage est fermé. Il me dévisage un long moment avant de reprendre la parole.

— Je t'en veux de t'être servi de ma santé mentale et de mes trauma, et pour m'avoir traité comme un enfant incapable de savoir ce dont il a besoin et de juger de ce qui est bon pour lui ou pas.

— Je suis désolé. Et je... je comprendrais si tu ne veux pas me pardonner. J'ai dépassé les bornes et t'as tous les droits de... de vouloir tout arrêter.

Difficile d'imaginer qu'il puisse me pardonner. À sa place, je ne suis pas sûr que je le ferais. Et cette conversation commence de plus en plus à ressembler à une rupture. J'essaye de me contenir. De ne pas fondre en sanglots et me jeter à ses pieds pour le supplier de me laisser une énième chance. Une dernière chance.

Il inspire profondément. Expire. Moi, j'ai le cœur qui bat la chamade à cause de la peur.

— On savait que ça ne serait pas facile. Nous deux, déclare-t-il simplement.

— Ouais...

— La question est : est-ce que tu veux vraiment que ça fonctionne entre nous, Harry ? Parce que là, j'en ai pas l'impression.

— Bien sûr que si !

Ça m'énerve qu'il ose penser que je ne veux pas de... de nous. Alors que je me suis battu autant que lui pour qu'on en arrive là. J'ai fait des efforts, sur des tas de sujets. D'accord, j'ai merdé sur celui-là, mais ça ne veut pas dire que je veux qu'on arrête !

— Je t'aime, Drago. Et je... je suis désolé, vraiment désolé. J'ai fait de la merde, je sais. Mais c'est justement parce que j'ai trop peur de te perdre. Et c'est con de penser ça, je sais, mais j'ai cru t'avoir perdu tellement de fois que... Ça fout complètement en l'air. Résultat je prends des décisions de merde, je te cache des trucs et je... je suis désolé et je sais pas comment me faire pardonner.

— Continue, t'es bien parti... murmure Drago en soutenant mon regard.

Je tends le bras au-dessus de la table. Cette fois, il ne me refuse pas sa main. Nos doigts s'entrelacent. Ça fait du bien de le toucher. Ça me rappelle que nous deux, c'est pour de vrai. Que ce n'est pas un rêve.

— J'ai peur. Je passe ma vie à avoir peur de perdre ceux que j'aime, parce que historiquement, c'est souvent ce qui se passe. Et je ne veux pas te perdre. Pas encore. Et j'ai peur que tu me laisses, que tu te rendes compte que je suis pas assez bien pour toi, que... je comprends même pas comment tu peux m'aimer après tout le mal que je t'ai fait.

— Je pourrais dire la même chose.

Je ris à travers mes larmes. J'imagine qu'il n'a pas tort. Et c'est sûr que de l'extérieur, n'importe qui se demanderait ce que Harry Potter peut bien trouver à Drago Malefoy. Mais c'est parce qu'ils ne le connaissent pas. Et ils ne me connaissent pas non plus. Je ne suis pas le héros au grand cœur décrit dans les livres d'histoire. Je ne suis pas un type bien. Je suis juste Harry, un sorcier brisé par la guerre, aux traumatismes si lourds et si profonds qu'il ne pourra jamais totalement s'en défaire.

— Je te pardonne, déclare-t-il enfin alors que j'essuie mes larmes sur la manche de mon pull. Mais Harry, ça ne doit pas se reproduire.

Je hoche la tête.

— Promis.

— Viens là...

Drago se lève et tire sur mon bras pour m'inviter à faire de même et à contourner la table. Je me retrouve dans ses bras. J'inspire et expire profondément pour me calmer. La chaleur de son corps m'apaise. Mieux, me rassure. Il est là. Je ne l'ai pas perdu. Tout va bien.

— Je t'aime, Harry, murmure-t-il dans mon cou. Mais des fois, j'ai l'impression qu'on fait une connerie...

— Je sais...

Moi aussi. C'est dur de ne pas être pessimiste. Nous deux, c'est tellement compliqué. Et même si je ne regretterai jamais de nous avoir donné une chance, j'ai parfois peur de ne pas être capable de savoir quand dire stop. Stop j'ai trop mal, stop il n'y a plus d'espoir, stop on a fait tout ce qu'on a pu. Bien sûr, je ne veux pas dire stop. Pas maintenant, pas si vite. Mais peut-être qu'un jour, il le faudra.

— Allons dans le canapé, propose Drago en se décollant de moi.

Je relâche mon étreinte à regrets, mais ne me fais pas prier pour me blottir contre lui dès qu'il s'est installé au milieu des coussins. Ma tête sur son épaule, mes bras autour de sa taille.

— Si j'ai pleuré... cette nuit-là.

Je me crispe. Je ne m'attendais pas à ce qu'il aborde ce sujet si vite.

— Ce n'est pas parce que j'avais mal, ou que tu t'y prenais mal, ou que je regrettais ou... ce genre de choses. C'est juste que... ça faisait beaucoup d'un coup. Trop d'émotions, de souvenirs et... et tu ne disais rien, résultat ça me stressait encore plus, je n'arrivais pas à parler non plus et... c'était pas ta faute, j'ai juste craqué. Et plus je pleurais, plus j'avais l'impression d'avoir tout gâché, et moins j'arrivais à m'arrêter.

Cette explication me soulage plus que je l'avais imaginé. Cela répond à une question que je me suis posée des centaines de fois, terrifié par la réponse.

— Merci.

— Et je suis désolé d'être parti le lendemain, en te laissant une simple lettre. Je savais en plus que... que tu avais peur de l'abandon, tu me l'avais dit toi-même, mais je n'ai pensé qu'à moi et... tu sais que je n'ai jamais été très courageux.

— C'est sûr que c'était pas très malin... mais c'est bon, je comprends que c'était plus facile pour toi d'écrire tout ça. Surtout après la nuit qu'on avait eue.

Je prends le temps d'enlever mes lunettes et de les poser sur la table basse avant me replonger dans ses bras. J'entends son cœur battre dans sa poitrine. Il passe sa main dans mes cheveux. C'est agréable, j'adore quand il fait ça. Les minutes passent. Petit à petit, la boule dans ma gorge s'estompe et je retrouve une respiration normale. Et lorsque je suis complètement détendu, je me décide à reprendre la conversation. Car j'ai encore des choses à dire.

— C'est pas que j'ai jamais envie. C'est juste que... je bloque. Et même si je te fais confiance, que je sais que je ne vais pas me retrouver tout seul le lendemain, qu'on est dans une situation différente de l'an dernier, je be peux pas m'empêcher d'y penser. Je suis désolé, je sais que c'est frustrant pour toi...

— On s'en fiche de ma frustration, Harry. Si tu n'as pas envie, je n'ai pas envie non plus. Mais ça me manque de... d'être intime avec toi. Et je ne parle pas de sexe, juste de baisers, de caresses, de... de contact tout simplement. C'est à peine si tu me prends dans tes bras les soirs où tu dors ici... Alors que tu le faisais avant. Et je sais que j'ai une part de responsabilité parce qu'en te mettant la pression, ça t'a sans doute poussé à t'éloigner encore plus mais... j'aimerais qu'on retrouve l'intimité qu'on avait au début, quand on pouvait passer des journées à parler et à s'embrasser.

— Ça me manque aussi, je murmure.

Je repense à ces premières semaines. Je ne pouvais pas m'empêcher de le toucher, tout le temps. Ses cheveux, son visage, ses lèvres, son cou, ses bras, ses mains, son torse, ses hanches, son ventre... Ses pieds sous la table au restaurant. Ma main sur sa cuisse au cinéma. Comment j'en suis arrivé à fuir son contact comme ça ?

— Je veux pouvoir te prendre dans mes bras et te serrer contre moi sans craindre le moment où tu... tu vas demander plus.

C'est dur de le dire à voix haute, mais je pense que c'est important. J'ai peur que Drago se braque à nouveau, qu'il me fasse des reproches, mais encore une fois, cette peur n'était que dans ma tête parce Drago me répond :

— Moi aussi, Harry... Je suis désolé d'avoir été aussi insistant, je ne ferais plus ça. Si tu m'avais dit la vérité au lieu de reporter le problème sur moi, j'aurais tout de suite arrêté. Je te jure que... je n'ai jamais voulu que tu te forces, ni te mettre la pression.

— C'est pas grave... je lui assure.

— Si c'est grave.

Peut-être un peu. Je ne sais pas. Là, tout de suite, je m'en fiche complètement. Parce que cet échange me fait du bien.

— On prendra notre temps, poursuit-il. Et c'est toi qui décides. De toute manière, tu sais que j'ai envie et ça ne risque pas de changer. Donc quand tu te sentiras prêt, que tu en auras envie, tu me le diras. Et en attendant, je n'attendrais rien et surtout je ne ferais rien.

Je le crois. J'ai le cœur qui bat trop vite, et pas à cause de la peur cette fois. Merde, je l'aime tellement. Drago caresse ma joue, je relève la tête pour lui donner un baiser.

Un long baiser. Sensuel. Intime. Et même si la peur que Drago veuille plus est toujours là, j'arrive à la surmonter. Et à profiter du moment. De sa langue chaude et humide contre la mienne, de ses lèvres si douces, de son parfum.

Je me retrouve à bout de souffle, sa bouche à quelques centimètres de la mienne. Noyé dans ses yeux gris. Il a les plus beaux yeux du monde. Je pourrais passer des heures à les observer. Certains jours, ils apparaissent presque bleus.

— T'es tellement beau... je chuchote en caressant l'ovale de son visage.

— Toi aussi.

Son index retrace les lignes de ma cicatrice. Cette cicatrice que j'ai souvent détestée. Dont lui-même s'est moqué pendant des années. Mais sous ses doigts, elle prend une autre signification. Parce que j'ai des cicatrices et que lui aussi. Elles nous rappellent le chemin parcouru. Ce qui nous lie. Qu'on le veuille ou non.

— Qu'est-ce que tu dirais d'aller dans la chambre ? propose Drago.

Sa voix tremble un peu. Et dans mon cerveau, l'alarme s'est allumée toute seule. Mais j'essaye de l'ignorer. Il m'a promis qu'il ne tenterait rien. Il veut seulement... de l'intimité. Du contact. De l'attention.

— D'accord.

Drago donne un coup de baguette pour envoyer la vaisselle sale s'entasser dans l'évier. Je le suis dans sa chambre. Il m'est arrivé plusieurs fois de dormir avec lui, surtout au début. Ces dernières semaines, j'avais toujours des excuses pour ne pas rester la nuit. Peur de ses attentes, peur des disputes.

Mais ce soir est différent. Et j'ai envie de lui montrer que je suis prêt pour certaines choses. Et que « pas de sexe » ne rime pas forcément avec « pas de contact ». Alors je retire mon jean et mon pull sans un mot, et je choisis de ne mettre que mon bas de jogging. Et de rester torse nu. Drago m'imite, même si je perçois une certaine nervosité dans ses gestes. Je me glisse dans les draps avec lui.

Drago reste de son côté du lit, allongé sur le dos et la tête tournée vers moi. Il attend, c'est à moi de faire le premier pas. Je commence par poser ma main sur son torse. Peau contre peau. Simplement. Sans bouger.

Même si le souvenir de notre première nuit me menace, je me force à penser à la deuxième. La nuit où je suis venu le retrouver, après le procès. Cette nuit où je lui ai déclaré mes sentiments à travers la porte. Cette nuit où je l'ai tenu tout contre moi. Et où le lendemain, il était toujours là. Je me rappelle de cette joie intense et enivrante de l'avoir retrouvé. De savoir mes sentiments partagés.

Très naturellement, mon corps se colle au sien. Sa peau nue contre la mienne. Il est brûlant, excepté ses mains et ses pieds qui sont glacés. J'aime ce contact. Il m'a manqué. Drago m'a tellement manqué.

J'apprécie qu'il reste immobile, qu'il me laisse décider. C'est ce dont j'ai besoin ce soir. Reprendre le contrôle sur mon corps. Lui faire comprendre qu'il n'a rien à craindre. Qu'il n'y a pas de menace. Qu'il n'y en a jamais réellement eu.

Tout va bien se passer. Je n'ai pas tout gâché. On prendra notre temps. Je me répète ces quelques phrases en boucle. Jusqu'à y croire. J'ai besoin d'y croire.

*******


Il n'y a pas à dire, ils ont du mal à communiquer. Mais ils avancent mine de rien !
J'espère que cette fic vous plait toujours autant ^^
N'hésitez pas à laisser une petite review avec vos souhaits pour la suite !

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