Chapitre 34 : Drago - Partie 4
Hello !
Je suis ravi de vous retrouver après cette longue pause ^^
Mais cette fanfic n'est pas abandonnée, loin de là ! Alors je ne vous cache pas que c'est le seul chapitre que j'ai écrit pour le moment, donc ne vous attendez pas à un update la semaine prochaine, mais j'ai envie de vous le partager et de relancer un peu cette histoire.
Pour situer un peu, on est quatre mois après le chapitre 33. Cette partie 4 sera la dernière et elle s'intitule "Ajustements".
Bonne lecture
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— Drago —
— Vous avez conscience que si vous souhaitez que cette séance soit utile, vous allez devoir me parler. Et surtout vous parler.
Un quart d'heure que nous sommes dans le cabinet de mon psychomage et pas un mot n'a été prononcé. Si ce silence était gênant les cinq premières minutes, c'est devenu un défi. Je ne parlerai pas le premier. Après tout, c'est à cause de lui que nous sommes ici ! J'ai fait ma part en organisant ce rendez-vous, maintenant à lui de prendre les choses en main. J'en ai assez d'être celui qui fait tout dans cette relation. Je ne suis pas son père ! Alors pour une fois, qu'il se comporte en homme et fasse le premier pas !
Mais Harry ne semble pas décidé à desserrer les dents. À l'autre bout du canapé, il s'est assis les bras croisés et fixe un point invisible sur le mur d'en face. Plus les minutes passent et plus je comprends qu'il ne parlera pas. Je le connais, il est tout à fait capable de nous faire perdre une heure et trente Gallions par fierté. Or je déteste perdre mon temps.
— Je n'ai rien à lui dire, il sait déjà ce que je veux, lâché-je en me forçant à ne pas tourner la tête vers Harry.
— Et je t'ai déjà dit que c'était trop tôt, grince-t-il en réponse.
« Trop tôt ». Cette fois, je le fusille du regard.
— Quatre mois, Harry !
Comme souvent, il lève les yeux au ciel et ne trouve rien à répondre.
— Bien. Si vous le voulez bien, nous allons reprendre les choses au début, déclare le docteur Thery en essuyant ses lunettes. Pourquoi êtes-vous ici ?
— C'est son idée à lui, marmonne Harry.
— Pardon de vouloir que notre couple fonctionne, rétorqué-je avec froideur.
— Notre couple va très bien.
— Ah bon ? Première nouvelle ! Alors pourqu-
— Monsieur Malefoy, m'interrompt le psychomage. Ne commençons pas avec des cris, voulez-vous ?
Je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais haussé autant le ton. Je me sens rougir alors qu'Harry laisse échapper un ricanement. Lui, il va se prendre un Stupéfix, il ne faudra pas demander d'où ça vient...
— Si je comprends bien, vous êtes à l'initiative de cette séance, me demande le docteur Thery.
Je hoche la tête.
— Pourquoi faire appel à moi ?
— Parce qu'il fuit la conversation dès que j'essaye d'aborder le sujet.
— Quel sujet ?
Je plisse les yeux. Mon psychomage sait très bien quel est le problème, je lui en parle à chaque séance, ou presque.
— Notre vie sexuelle. Ou plutôt son absence.
J'appuie sur ce dernier mot avec une rancœur non dissimulée. Je sais que c'est petit, que je ne devrais pas lui reprocher ce genre de choses, parce qu'il a le droit de ne pas vouloir coucher avec moi. Le problème, c'est qu'il refuse purement et simplement d'en discuter. Et c'est pour ça que nous sommes là aujourd'hui. Pour en parler. Pour le faire parler plus précisément.
— À quand remonte votre dernier rapport ?
— À jamais.
— Onze mois.
Nos réponses ont fusé en même temps. Je suis surpris par celle d'Harry. Parce que dans mon esprit, cette nuit-là ne compte pas. Je refuse qu'elle compte. Elle était trop... humiliante, frustrante et honteuse. Harry me fixe, les sourcils froncés. J'ai du mal à soutenir son regard.
— Je constate que nous avons là un premier point de discorde. Peut-être est-ce un problème de définition ? Monsieur Malefoy, on considère souvent à tort qu'un rapport sexuel se limite à un acte de pénétration...
— Je sais, le coupé-je, peu enthousiaste à l'idée de recevoir un cours d'éducation sexuelle. Harry a raison. Onze mois.
— Pourquoi avez-vous donc répondu « jamais » ?
Je suis mal à l'aise. Et le fait qu'Harry me sonde de ses yeux verts ne fait qu'accentuer mon malaise.
— C'est juste que... j'ai du mal à considérer que... cette fois-là comptait vraiment.
— Pourquoi ?
Parce que j'ai éclaté en sanglots en plein milieu ? Parce qu'y repenser est si douloureux que j'aimerais être capable d'effacer cette nuit de ma mémoire ?
— Ce n'est pas... un très bon souvenir.
— Soyez plus spécifique.
Qu'est-ce que je peux détester quand il dit ça « soyez plus spécifique ». Je ne sais même pas quoi lui dire, comment expliquer ce que j'ai ressenti cette nuit-là. Je me revois devant la porte de la chambre d'Harry. Lui qui apparait. Et le choc de son corps sur le mien, de sa bouche sur la mienne. Ce n'est même pas que ce n'était pas « bon ». C'est juste que ce n'était pas « bien ».
— J'étais... C'est arrivé par surprise. On s'est juste... jetés l'un sur l'autre. Il ne disait rien et j'avais trop peur que tout s'arrête si je prenais la parole.
— Et tu as pleuré.
Nos regards s'accrochent. La douleur que je lis dans ses yeux me déstabilise. J'ai envie de le toucher, de l'embrasser, de le rassurer. Mais j'ai trop peur qu'il me repousse pour oser faire un geste.
— Je ne t'avais jamais vu pleurer avant, poursuit-il.
— Si, rétorqué-je. Dans les toilettes de Mimi.
— Ça ne compte pas vraiment...
À croire que je ne suis pas le seul à préférer faire comme si certains événements n'avaient jamais eu lieu.
— Tu t'en veux encore ? demandé-je avec douceur.
— Oui.
— Tu ne devrais pas, Harry.
— J'ai failli te tuer, me rappelle-t-il sèchement.
Tant de culpabilité dans ses grands yeux verts. Sans m'en rendre compte, je me suis rapproché de lui. Et lui a pris ma main.
— Tu ne connaissais pas l'effet de ce sort. Et j'étais en train de te lancer un Doloris alors...
— Ton sort n'aurait pas eu d'effet. Il faut réellement désirer la souffrance de l'autre.
Sa main sur ma joue. Son souffle sur mes lèvres.
— Qu'est-ce que tu en sais ? Peut-être que je voulais vraiment te voir souffrir ?
— T'étais bien trop amoureux de moi pour ça, ricane-t-il.
— Je l'étais moins que je ne le suis aujourd'hui.
Quand Harry m'embrasse, c'est comme si le monde autour de nous cessait d'exister. Soudainement, plus rien d'autre ne compte. Chaque baiser me rappelle qu'il est la plus belle chose qui me soit arrivé. La personne la plus importante. Et je ne veux pas que ça s'arrête. Je ne le supporterai pas. Je veux que ça fonctionne. Il faut que ça fonctionne.
— Hum hum, tousse légèrement le docteur Thery.
Les joues en feu, je romps notre baiser et me retourne vers mon psychomage. Pour autant, je ne reprends pas ma place à l'extrémité du canapé et Harry non plus. Le bon mètre qui nous séparait s'est réduit à quelques centimètres. Et Harry a gardé ma main dans la sienne.
— Je heureux de constater que vous êtes tous les deux capables de parler de votre passé commun, que je sais compliqué. Et de voir que vous vous aimez. Mais revenons en à la raison qui vous amène ici. Monsieur Potter, peut-être souhaitez-vous vous exprimer à ce sujet ?
Harry pousse un profond soupir. Sa poigne se resserre autour de mes doigts.
— Je pense qu'il...
— Adressez-vous directement à votre compagnon.
Compagnon. C'est étrange d'entendre quelqu'un parler de notre relation en ces termes. Pour autant, je serais bien incapable de trouver un autre mot pour nous définir. « Petit ami » a une connotation adolescente, « ami » me donnerait l'impression de retourner dans le placard et « conjoint » serait prématuré.
Harry obéit et se tourne vers moi. J'appréhende ce qu'il va me dire, mais en même temps, je suis impatient. Je n'attends que ça : qu'il m'explique. Parce que tout ce à quoi j'ai eu droit jusqu'à présent, c'est à ses refus et ses silences.
— Ce n'est pas que je n'ai pas envie mais... Je pense que tu n'es pas prêt, que c'est trop tôt pour toi. Après tout ce qu'il s'est passé... après ta réaction la première fois... Je suis désolé, Drago.
Je mets plusieurs secondes à intégrer ce qu'il vient de me dire. Je ne m'attendais pas à ça. Bien sûr, je me doutais que ça avait un rapport avec moi, mais... Il pense réellement agir dans mon intérêt ? Quand il disait « c'est trop tôt », je pensais qu'il parlait de notre couple en général. Pas de moi.
— C'est... gentil de penser à moi, mais... je suis prêt, Harry. Je sais que ça s'est mal passé la première fois et je peux comprendre que tu appréhendes, que tu aies peur que je craque à nouveau en plein milieu mais... justement, j'ai besoin de réessayer pour... pour passer à autre chose. Je sais que ça n'effacera pas cette nuit-là, mais... disons que j'ai besoin de créer d'autres souvenirs avec toi pour ne pas constamment me sentir aussi... pathétique.
Je prends garde à chaque mot que je prononce. Je ne veux pas le braquer, ni lui donner des raisons de douter de ma sincérité.
— Alors parle-moi d'Azkaban.
Cette demande me prend par surprise. Je retire brusquement ma main. Comment ose-t-il ? Quel est le rapport ? S'il fait ça pour me déstabiliser, pour me provoquer, alors c'est... cruel. Une énorme boule d'angoisse se forme dans ma gorge.
— Tu fais semblant d'aller mieux, mais je sais que c'est faux. Toutes les semaines, tu dis que tu vas faire repousser tes cheveux, mais tu as les toujours courts comme si tu sortais de prison. Tu as promis je sais pas combien de fois que tu viendrais me voir à Londres, mais t'es jamais venu. Tu m'avais dit que tu me parlerais de la guerre, de Voldemort, d'Azkaban, mais pareil, tu ne l'as jamais fait. Et à chaque fois que j'essaye de te tendre une perche, tu changes de sujet ou tu prends la fuite.
Les larmes coulent sans que je puisse les contenir. Chaque mot qui sort de sa bouche est un coup de poignard. Je voulais des explications ? Les voilà. Et maintenant, je voudrais n'avoir jamais posé la question.
— Et tu crois qu'en me repoussant tout le temps, tu m'aides à aller mieux ?!
— Alors, je me permets de vous interrompre, déclare le docteur Thery avant que j'ai pu continuer. Monsieur Malefoy, prenez un mouchoir. Monsieur Potter, merci pour votre honnêteté. Il est important que vous partagiez à votre compagnon vos inquiétudes. Vous essayez d'agir dans son intérêt, mais je pense que vous pouvez également entendre la détresse de monsieur Malefoy, qui a le sentiment d'être rejeté par l'homme qu'il aime.
J'attrape un mouchoir. Harry essaye de poser sa main sur mon épaule, je le repousse rageusement.
— Ne me touche pas.
— Drago...
— Je fais de mon mieux ! Et oui, c'est difficile, mais je me bats tous les jours pour aller mieux !
— J'ai pas dit le contraire...
— T'as aucun droit de me mettre la pression comme ça ! Et encore moins de me faire du chantage ! Parce que c'est ce que c'est ! Parle-moi d'Azkaban et je couche avec toi ?
— Mais pas du tout !
— Je te rappelle que c'est à cause de toi que j'ai été à Azkaban !
Je n'arrive plus à me contenir. J'ai complètement oublié où nous étions et pourquoi.
— Ça ne serait pas arrivé si tu n'avais la Marque sur le bras !
J'accuse le coup. Il fallait bien que ça arrive un jour. C'était prévisible, considérant nos antécédents. Et même si je ne pourrais jamais regretter d'avoir essayé avec Harry, aujourd'hui j'ai droit à un avant-goût de ce à quoi ressemblait un échec. Si ça venait à se produire, j'ignore si je serai capable de me relever.
— Messieurs, tente le docteur Thery.
Mais je n'ai pas envie d'en rester là. Il faut que ça sorte.
— Alors c'est ça le problème ? Ma Marque ? Tu veux pas coucher avec un Mangemort ?!
— Mais j'ai jamais dit ça !
— C'est quoi alors ?! Dis-moi ! Explique-moi pourquoi tu veux pas me toucher alors que pour t'envoyer mon cousin, il n'y avait pas de problème ?!
Rien que d'y repenser, j'ai la nausée. Je ne comprends pas. Pourquoi lui et pas moi ? Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'il était plus beau et plus désirable que moi ? Qu'avait-il de plus que moi ? Lui ne devait pas fondre en larmes quand Harry le touchait, sans doute.
— Mais arrête de remettre toujours Oscar sur la table !
— T'avais qu'à pas le sauter ! Tout ça parce que t'as pas été capable de trouver ma lettre !
— Elle était tombée derrière un meuble !
— Et tu fais jamais le ménage ?!
— Messieurs !
Cette fois, la voix tonnante du psychomage nous interrompt. Je reprends ma place au bout du canapé, humilié.
— Il y a visiblement encore beaucoup de rancœurs et de non-dits entre vous.
— Sans déconner, grogne Harry en croisant les bras.
— Et vous avez de toute évidence besoin d'aide. Ça tombe bien, je suis là pour ça.
Je lève les yeux au ciel. Jusqu'à présent, il n'a pas été d'une grande aide. Je me sens encore plus mal qu'avant.
— Monsieur Potter, je peux comprendre vos craintes et votre désir de protéger monsieur Malefoy, parce que vous l'aimez. Car vous l'aimez, n'est-ce pas ?
— Bien sûr... Sinon je serais pas là.
— Bon à savoir, craché-je sans même le regarder.
— Monsieur Malefoy, me reprend le docteur Thery.
Tel un enfant pris en faute, je me sens rougir. C'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher de provoquer Harry comme si nous étions encore à Poudlard.
— Néanmoins, poursuit le sorcier en s'adressant à nouveau à Harry. Je peux vous assurer que je prends la thérapie de monsieur Malefoy très au sérieux. Et que nous travaillons ensemble sur de nombreux sujets, y compris sa récente incarcération et les événements qui en ont découlé. Ce n'est pas à vous d'évaluer son état de santé et de décider de si monsieur Malefoy est — je reprends vos termes – prêt ou non. Il est votre compagnon, non un enfant sous votre tutelle. Il est parfaitement capable de prendre ses propres décisions.
Merci. Je ne peux retenir un petit sourire en coin. Il est agréable d'entendre mon psychomage rappeller à Harry que je ne suis pas un gamin et qu'il n'est pas mon père. Je jette un regard en coin à Harry qui semble s'être à nouveau renfermé. Impossible de décrypter son expression.
– Bien sûr, vous êtes également parfaitement en droit de refuser d'avoir des rapports. Et je pense que monsieur Malefoy ne tient pas à ce que vous vous forciez.
Le docteur Thery a un regard vers moi. Évidemment, je suis d'accord avec lui. Pour rien au monde je ne voudrais qu'Harry couche avec moi s'il ne le veut pas. J'aimerais juste... comprendre, qu'il me parle et qu'il arrête de fuir la conversation.
— Je refuse de lui servir de distraction, s'entête-t-il.
— Qu'est-ce qui vous fait penser que ça pourrait arriver ?
Harry reste silencieux, mais je connais la réponse à cette question. Parce que lui a l'habitude d'utiliser le sexe pour oublier et fuir ses problèmes.
— Tout le monde ne fonctionne pas comme toi, Harry, grincé-je en continuant d'éviter son regard.
Encore une fois, pas de réponse. Mais il ne nie pas. Je l'entends soupirer. Un silence s'installe. Mon psychomage attend de toute évidence une réaction de sa part. Et moi aussi.
— Cette conversation ne rime à rien, lâche-t-il brusquement.
Et le voilà qui fuit, encore une fois... Où est passé le courage légendaire des Gryffondors ? Néanmoins, il se tourne vers moi.
— On avait dit qu'on prendrait notre temps. Et je suis désolé, mais tout ça ne fait que me confirmer que tu veux aller trop vite. Tu me tiens encore responsable pour Azkaban, tu m'en veux encore pour Oscar et pour ne pas avoir trouver ta lettre. Je pense qu'il faut que tu règles tout ça avant de passer à l'étape supérieure. Qu'on règle tout ça.
Il se reprend pour dire « on », mais j'ai bien compris qu'il considérait que c'était moi le problème. Et quand il le présente de cette manière, j'en viens à me demander s'il n'a pas raison... Peut-être que c'est trop tôt. Peut-être que je me voile la face. Peut-être que je cherche réellement une forme de distraction. Peut-être que j'imagine que si nous franchissons ensemble cette étape, tous nos autres problèmes disparaîtront par magie.
Et en même temps... j'ai seulement besoin qu'il m'aime. Je sais que le sexe n'est pas indispensable dans une relation, mais avant, Harry me désirait. Je le sais, je le voyais dans ses gestes, dans ses regards. Depuis Poudlard, il me voulait. C'était sous-entendu entre les lignes de ses longues lettres. Et je n'arrive pas à comprendre pourquoi tout ça a disparu. Surtout quand moi-même, je me consume de désir.
— Je pense que vous avez mis le doigt sur quelque chose d'important, monsieur Potter et vous faites bien de vous reprendre. Ce sont des décisions que vous devez prendre à deux. Si quelqu'un n'est « pas prêt », c'est peut-être votre couple. Pas monsieur Malefoy.
Sauf que dans notre couple, le problème, c'est moi. Donc ce petit jeu sur les mots ne change pas grand chose.
— Monsieur Malefoy, qu'en pensez-vous ?
— Je... peut-être qu'Harry a raison. Je ne sais pas.
— Je vous invite à laisser décanter cette conversation qui a été très éprouvante. Et à en reparler tous les deux. Si vous êtes d'accord, nous allons prendre rendez-vous tous les trois dans deux semaines. Monsieur Malefoy, nous nous verrons comme convenu la semaine prochaine.
Je hoche la tête. Puisqu'il le faut. Je n'en ai aucune envie, mais si je veux que notre couple fonctionne, je n'ai pas le choix. Harry a repris ma main. Sa peau est chaude sur mes doigts glacés. Je savais qu'être avec Harry ne serait pas de tout repos. J'avais anticipé la colère, les disputes et la rancune, mais je n'imaginais pas que cette relation me ferait me sentir aussi pathétique et impuissant.
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Et voilà !
Bon j'ai eu du mal à écrire ce chapitre parce que j'arrivais pas à savoir par quel bout le prendre. J'espère avoir réussi à faire comprendre que Drago insiste plus pour "parler" et non pour coucher. S'il prend le rdv chez le psy, c'est parce qu'il veut qu'ils en parlent, parce qu'il ne comprend pas. Et évidemment Harry a le droit de ne pas vouloir coucher avec Drago, mais la raison qu'il invoque fait que Drago se sent complètement infantilisé, comme s'il était incapable de savoir lui-même s'il est prêt ou pas. Je tiens à ce que ça soit clair.
C'est un peu délicat comme situation, je ne voudrais pas que vous pensiez que le consentement d'Harry n'est pas important, d'ailleurs on en reparlera puisque ce sujet va courir sur toute la partie 4.
Mon objectif dans cette partie 4 est de montrer leur couple, qui a ses dysfonctionnements comme on peut s'en douter. Comme d'habitude, ils ne vont pas toujours agir de façon exemplaire, mais je pense que vous êtes habitués puisque vous avez lu les 33 chapitres précédents.
En tout cas merci de m'avoir lu et je vous retrouve dès que possible avec la suite ^^
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