Chapitre 33 : Drago
Bonjour !
Voici comme promis le dernier chapitre de la partie 3. Savourez bien ^^
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Je ne savais pas comment m'habiller, alors j'ai opté pour un costume moldu noir et une chemise blanche. Je n'ai aucune idée de si Harry compte aller en monde moldu ou sorcier, mais le connaissant, ce sera sans doute la première option. Le vrai problème, ce sont mes cheveux.
Je pourrais tout à fait les remettre en état, leur rendant exactement le même aspect qu'avant mais... ça serait comme essayer d'effacer ce qu'il s'est passé. Or je sais d'expérience que je ne peux pas effacer Azkaban. Jamais. La prison me rattrape toujours. Néanmoins je ne pouvais pas non plus rester presque chauve, alors je les ai fait repousser. Juste un peu. Juste assez pour éviter les regards insistants. Dans le miroir, j'ai l'impression de retrouver celui que j'étais à seize ans. C'est déstabilisant.
Je me demande comment va réagir Harry. Je sais à quel point il aimait mes cheveux longs. Et il a dit explicitement ne pas vouloir être avec le moi de seize ans. Or, c'est à lui que je ressemble actuellement.
Hier matin, j'étais à Azkaban. Et ce soir, j'ai rendez-vous avec Harry Potter. Harry qui m'a répété un nombre incalculable de fois qu'il m'aimait en moins de vingt-quatre heures. Tout va trop vite. On ne devrait pas... Je ne sais pas. Je ne crois pas aller bien. Et en même temps, je suis heureux. Parce que j'ai rendez-vous avec Harry. Je ne pense pas que mon psychomage approuverait une telle précipitation. Tant pis. Je lui enverrai un hibou demain matin pour avoir un rendez-vous cette semaine. J'ai profiterai pour lui expliquer pourquoi je n'ai pas pu venir mercredi dernier. Il va faire une sacrée tête.
On frappe à ma porte. Je prends une profonde inspiration. J'arrange une dernière fois mes courts cheveux blonds avant de sortir enfin de la salle de bain pour aller ouvrir. Mon cœur se gonfle alors que j'ouvre la porte et découvre une nouvelle fois Harry sur mon palier. Sauf que cette fois, ce n'est pas une surprise. Et je suis vraiment heureux de le voir.
Il est tellement beau. Il a mis une écharpe verte assortie à ses yeux, avec un jean et un blouson en cuir. Je réalise que je suis peut-être trop apprêté pour la soirée qu'il a prévue. Mince, je ne pouvais pas savoir. Il me détaille de la tête aux pieds. Je vois dans son regard qu'il apprécie ce qu'il voit, si bien que je ne peux retenir un sourire.
— T'es... canon, déclare-t-il simplement.
J'apprécie qu'il ne fasse aucun commentaire sur mes cheveux, même si je me doute bien qu'il a noté le changement.
— Ça ne fait pas... trop ? Je me peux encore me changer si jamais...
— Non, reste comme ça. Mais, met un manteau un peu chaud et une écharpe parce qu'il va y avoir du vent. Et des gants !
Je fronce les sourcils, mais choisis mon long manteau noir et mon écharpe perle. J'ai une paire de gants en cuir de dragon qui traine dans un tiroir. Je range ma baguette dans une poche prévue à cet effet, contre ma poitrine. Au pire, je pourrais toujours lancer un sort de chaleur. L'avantage d'être un sorcier.
— On y va ? me demande Harry en s'appuyant contre l'encadrement de la porte.
Je suis prêt. Nous sortons ensemble de mon appartement. Je ferme ma clé et pose un petit sortilège, comme à mon habitude. Je me demande où nous allons. Au sourire d'Harry, je devine qu'il est impatient.
Arrivés à l'extérieur, je m'attends à ce que nous transplanions simplement. J'habitue un quartier sorcier. Mais Harry s'avance vers la moto garée dans la rue. J'écarquille les yeux. On va vraiment... ? Non, quand même pas. Je connais ce moyen de transport moldu, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'essayer. Je dois avouer que je suis plutôt curieux. Ça ne doit pas être très différent d'un balai. À la différence qu'une moto ne vole pas.
Harry sort sa baguette et deux minuscules casques de sa poche auxquels il redonne leur taille normale en un instant. Je ne peux cacher mon étonnement. Il refait donc de la magie ? C'est bien ce qui me semblait, il a une nouvelle baguette.
— Tu as finalement changé de baguette ? demandé-je en enfilant le casque qu'il me tend.
— Ouais, mais elle est pas... disons que j'ai pas encore trouvé la bonne.
— Qu'est-ce qui a débloqué tes pouvoirs ?
Je suis curieux. Il y a sept mois, il était quasiment incapable de faire de la magie. Je pensais à l'époque que c'était surtout une question de baguette.
— C'est... Quand tu es parti. Disons que ça m'a donné envie de faire des grands changements dans ma vie. Y a des gens qui se coupent les cheveux après une rupture, moi j'ai changé de baguette.
Il dit ça avec un petit rire. Je suis quand même un peu gêné. Et en même temps, c'est quelque chose de positif. Alors tant mieux.
Je le regarde enfourcher l'engin. J'espère que je ne vais pas me ridiculiser.
— Allez, monte beauté, me lance-t-il avec un sourire faussement dragueur.
Je lève les yeux au ciel. Prudemment, je monte derrière lui. J'avais un peu peur que la position soit inconfortable pour moi, surtout considérant que je ne peux plus monter sur un balai, mais l'assise est suffisamment large pour ne pas être en équilibre comme avec un balai. Malgré tout, je risque d'avoir un peu mal aux cuisses à la longue, aussi j'espère que le trajet ne sera pas trop long. Avec les transports moldus, on ne sait jamais.
Ce qui est le plus appréciable, c'est sans doute de devoir m'accrocher à Harry. Je ne fais pas mon timide et je me colle à lui, l'enlaçant avec mes deux bras. Il faut bien que je me tienne quelque part.
— Accroche-toi bien, me prévient-il. C'est parti.
Il démarre la moto, je retiens mon souffle. Pour le moment ça va. Il accélère. Je comprends ce qu'il disait sur le froid. Soudain, je nous sens nous élever. Par Morgane, ne me dites pas... C'est une fichue moto volante ! Je ne savais même pas que c'était possible ! En même temps, venant d'Harry, rien ne devrait m'étonner. Après tout, il est bien arrivé à Poudlard en voiture volante en deuxième année.
J'avais presque oublié cette sensation. Voler. Je ne pensais pas pouvoir revivre ça un jour. Alors que nous prenons de l'altitude, je baisse les yeux sur la ville qui s'étend sous nos pieds. J'adore Paris de nuit. Toutes ces lumières vu d'en haut, c'est magnifique. La nuit est claire, la lune toute ronde et les nuages rares. J'aimerais retirer mon casque pour sentir le vent sur mon visage, mais j'imagine que ce ne serait pas prudent. Je me contente de la sensation et du paysage. Je me demande si Harry accepterait de me laisser conduire.
— C'était la moto de Sirius, m'explique-t-il alors que nous nous stabilisons à bonne altitude.
Il est obligé de crier pour que je l'entende derrière. Le côté négatif de cet engin, c'est qu'il est extrêmement bruyant, contrairement à un balai qui est absolument silencieux. Mais je ne m'en plains pas. Je vole, c'est tout ce qui compte. Harry poursuit :
— Elle avait été réduite en pièce par Voldemort, la nuit où l'Ordre est venu me chercher chez ma tante pour me mettre en lieu sûr. Mais Mr Weasley a réussi à la réparer !
Je me souviens de cette histoire. Le Seigneur des Ténèbres était furieux qu'il lui ait échappé, encore une fois. Je me raidis. Il m'arrive encore d'avoir des douleurs fantômes à cause des Doloris. Je n'ai pas perdu la raison comme les parents de Londubat, mais si la rentrée scolaire ne m'avait pas permis de fuir le manoir, ça aurait certainement fini par arriver.
— Ça va pas ? Tu veux que j'atterrisse ? me propose spontanément Harry en sentant mon malaise.
Évidemment, il ne peut pas deviner. Il faut que je lui explique. Mon cœur s'affole, mais je prends sur moi. Je ne peux pas continuer à garder le silence. Pas si je veux que ça fonctionne.
— Il était très en colère lorsqu'il est rentré. Cette nuit-là.
— Je suis désolé, Drago.
Il fait ralentir la moto, réduisant de fait le bruit du moteur. C'est un peu comme si on était porté par le vent.
— Ce n'est pas ta faute. J'étais content d'apprendre que tu lui aies échappé. Je pense qu'il l'a senti et c'est pour ça qu'il s'en est pris à moi.
— Je croyais que tu étais Occlumens.
— C'est le cas, mais... disons qu'il y avait des moments où la fatigue se faisait sentir. C'était impossible de fermer mon esprit en permanence. Surtout face à lui.
— Tu crois qu'il savait pour... tes sentiments pour moi ?
— Je pense. Ça expliquerait pourquoi il s'acharnait autant sur moi. Même si la vérité c'est que... il n'avait pas besoin de prétexte pour être cruel.
Imaginer que ce qu'il me faisait avait un sens, même si c'était un sens atroce et révoltant, ça me rassurait à une époque. Parce que la question qui revenait tout le temps, c'était : pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi il me faisait souffrir de cette manière ? Pourquoi ? Aujourd'hui, je sais que je n'aurais jamais de réponse à cette question. Peut-être qu'il voulait punir mon père, peut-être qu'il voulait me punir moi pour être amoureux d'Harry ou peut-être que tout ça n'avait aucun sens. C'était un monstre. Ce n'est même pas que torturer et tuer des gens lui procurait du plaisir, comme ma tante Bellatrix, ça lui était égal. Ça le distrayait, tout au plus. Ça l'occupait.
— Ça devait vraiment être horrible.
— Hum.
Je me serre un peu plus contre Harry. Si je n'avais pas eu mon casque, j'aurais certainement posé ma tête sur son épaule. Il lâche une main pour la poser sur les miennes, jointes au niveau de son ventre. Malgré les gants qui nous séparent, cette caresse me réconforte un peu. Cela ne dure que quelques secondes, Harry étant vite contraint de reprendre le guidon à deux mains.
— On est bientôt arrivés, me signale-t-il alors que nous perdons de l'altitude.
— Les moldus ne risquent pas de nous voir ?
— Il y a un sort d'invisibilité.
Je ne l'avais même pas senti s'activer. Un comble pour un Maître des Charmes. J'étais un peu trop occupé par la proximité avec Harry et le paysage pour y faire attention. Je décide de profiter pleinement de ces dernières minutes, tout contre son corps. Je crois que c'est même mieux que le balai. Quoi que, je ne suis jamais monté sur un balai derrière Ha...
Si. C'est déjà arrivé. Et ce n'est pas un souvenir agréable. L'image de l'incendie s'impose soudainement à moi. Les cendres, la fumée, la chaleur. J'ai un sale goût dans la bouche. Et pourtant, je sais qu'il faut que je m'habitue à repenser à tout ça. Parce qu'en étant avec Harry, ça risque d'arriver très souvent. Je ne peux pas avoir Harry dans ma vie sans les mauvais souvenirs de Poudlard et de la guerre. Les deux sont indissociables.
*
Au retour, Harry m'a laissé conduire. Ce n'est pas la première fois que j'essaye à la conduite d'un transport moldu, Fabrice m'avait appris à conduire une voiture. Je me rappelle encore de ma première tentative sur un parking de supermarché. Je n'étais pas très doué. Je n'ai évidemment pas passé le permis moldu, que je considère comme une perte de temps compte tenu que je dois conduire une fois tous les deux ans.
J'ai trouvé la moto plus facile que la voiture. Surtout la partie dans les airs. J'arrive facilement à associer les différentes commandes au maniement du balai. Et puis à trois cent mètres d'altitude, on n'a pas à se soucier du trafic, ce qui constitue un avantage certain. Je crois néanmoins avoir fait une frayeur à Harry une ou deux fois.
Il m'a emmené dîner dans un restaurant moldu, sans grande surprise. C'était un vrai bon moment, comme je n'avais pas eu depuis si longtemps. À table avec lui, j'ai réalisé que ça faisait plus de deux ans que je n'avais pas eu de rendez-vous comme celui-là. Ça m'a fait du bien. Nous n'avons pas eu une conversation très profonde, il m'a beaucoup parlé de Teddy, de ses déboires avec la magie et de sujets inoffensifs. Et en même temps, je n'ai pas eu l'impression que ni l'un ni l'autre n'évitons volontairement de parler de tout le reste. Azkaban, la guerre, les journalistes. C'est plutôt que nous n'en avions pas envie et que le moment ne s'y prêtait pas.
Il y a quand même eu un moment où nous avons parlé de ses livres. Ça aurait pu être très gênant. Il a rougi lorsque je lui ai rappelé qu'il avait tué mon personnage. « J'étais en colère et je croyais que ça m'aiderait à t'oublier. Comme tu peux le constater, ça n'a pas vraiment marché » m'a-t-il avoué. Je me suis surpris à répondre en le regardant droit dans les yeux « De toute manière, tu n'as plus besoin de vivre par procuration maintenant, puisque tu m'as pour de vrai ». Ça l'a fait rire. Et il a pris ma main par dessus la table.
— Bon bah, tu t'es plutôt bien débrouillé ! déclare Harry en descendant de la moto.
Il ne veut pas me vexer, mais je sais que mon atterrissage était catastrophique et que j'ai failli ne pas avoir la distance nécessaire pour freiner avant de percuter un mur. La moto s'est arrêtée à seulement quelques centimètres.
— Merci de m'avoir laissé conduire.
Je retire mon casque et le réduis d'un coup de baguette avant de lui rendre. Il le glisse dans sa poche après avoir fait de même avec le sien.
On se regarde, un peu gênés. La soirée est terminée et j'ignore ce qui va se passer maintenant. Bien sûr, j'ai envie de lui dire de monter, mais je sais que c'est trop tôt pour qu'il se passe quelque chose. La nuit d'hier était une exception et d'ailleurs, il ne s'est rien passé de sexuel. Ce n'est pas que ça me fait plaisir d'attendre, si je m'écoutais je lui sauterai dessus dans la seconde, mais il ne faut pas. On sait ce que ça a donné la dernière fois. Nous devons procéder par étape. Petit à petit.
— Je te... je te raccompagne jusqu'à ta porte ?
Je hoche la tête, le cœur battant. Nous montons les trois étages en silence. Je stresse comme un adolescent. Est-ce qu'il va m'embrasser ? J'essaye de me calmer et de ne pas me faire trop d'illusions, mais j'aimerais beaucoup qu'il m'embrasse. Ou peut-être que je pourrais faire le premier pas ? Peut-être qu'il ne veut pas me brusquer et qu'il attend que je prenne l'initiative. Salazar, qu'est-ce que je fais ?
Nous voilà devant ma porte. Je la déverrouille machinalement. On ose à peine se regarder. Il regarde ses pieds par intermittence, se gratte la tête et a un petit rire nerveux. Je ne suis pas en meilleur état. Je dénoue mon écharpe et commence à jouer avec pour m'occuper les mains.
— Merci pour la soirée, murmuré-je en gardant les yeux baissés.
— De rien. Ça m'a fait plaisir. J'espère qu'il y en aura d'autres. Des soirées.
— J'aimerais bien.
Je me force à relever la tête. Ses grands yeux verts m'observent fixement. Je sens mes joues chauffer. Il fait un pas en avant, réduisant drastiquement la distance entre nous. Mon regard tombe sur ses lèvres roses. C'est le moment, n'est-ce pas ? Il me surprend en demandant dans un souffle :
— Est-ce que je peux t'embrasser, Drago ?
Cette question a pour effet de m'enflammer instantanément. J'ignorai que quelques mots pouvaient me faire autant d'effet. Pour toute réponse, je me jette sur ses lèvres.
Merlin, ce qu'il m'a manqué. J'avais presque oublié à quel point c'était bon. Mes bras se nouent autour de son cou alors que ses mains se glissent sur ma taille, profitant de mon manteau déboutonné. Il me rend mon baiser avec passion. Je soupire de soulagement et de contentement. C'est le baiser que j'attendais depuis dix ans. Un baiser qui n'est ni une surprise, ni la conséquence d'une trop grande frustration, ni un moyen d'éviter une conversation. Un baiser amoureux.
Je me laisse enfin aller. On s'embrasse longtemps, je pourrais faire ça pendant des heures sans me lasser une seule seconde. Je finis néanmoins par rompre le baiser pour reprendre mon souffle. Sa bouche fond immédiatement dans mon cou. Je gémis pitoyablement alors que ses lèvres remontent à mon oreille.
— Je t'aime tellement Drago...
Mon cœur se gonfle de bonheur. Ai-je déjà été aussi heureux ? Alors je lui réponds que moi aussi, moi aussi je l'aime. Je l'aime plus que tout. Et je le serre contre moi. Il m'embrasse encore. Je perds pied.
Il me faut toute ma volonté pour parvenir à le repousser. Il n'oppose aucune résistance, au contraire. Cela semble le ramener à la raison et il se recule de lui-même. Je vois dans ses yeux brillants ce désir dévorant, le même que je ressens dans mon corps tout entier. Il ne fait aucun doute que si je lui proposais d'entrer, il accepterait. Mais je ne le fais pas, même si j'en ai envie. Parce que c'est mieux comme ça.
— Bon bah... je vais rentrer, déclare-t-il d'une voix mal assurée.
— Tu dors où ?
— J'ai pris une chambre dans un hôtel sur la Place Cachée. Je prendrais un Portoloin demain matin.
Déjà. Je ne peux masquer ma déception.
— C'est pas que j'ai pas envie de rester, hein. Mais je crois que... enfin, je veux pas t'étouffer. Je me connais, quand je suis dans une nouvelle relation, j'ai tendance à vouloir être H24 avec la personne et à négliger tout le reste. Mon travail, mes amis. C'est pas très sain. Et je veux faire les choses bien. En plus j'imagine que... que tu vas avoir des choses à faire de ton côté. Et peut-être tu as besoin d'être un peu seul, je sais pas.
Je souris. Je ne résiste pas à l'envie de l'embrasser. Un baiser léger cette fois, juste en surface. Ça le fait sourire jusqu'aux oreilles.
— Tu as raison. Mais on se revoit quand ?
— Peut-être que je peux venir ce week-end ? Je peux arriver samedi en fin de matinée comme ça on déjeune ensemble et on peut faire un truc l'après-midi ? Et je prendrais un Portoloin retour en fin de journée.
— Ça me va.
J'ai déjà hâte. Il a raison, j'ai des choses à faire. Voir mon psy. Contacter Hermione pour voir les détails de mon jugement. Prendre rendez-vous avec mon Médicomage. Et réfléchir à tout ça. Tout ce qu'il s'est passé, tout ce qui se passe maintenant. J'ai aussi un peu peur de me retrouver seul avec mes idées noires, mais je ne peux pas me reposer entièrement sur Harry pour oublier mes problèmes.
— A samedi alors. Bonne nuit.
— A samedi.
On s'embrasse une dernière fois. J'aime la chaleur et la douceur de ses lèvres. Le goût de sa langue. Et ses bras qui me serrent tellement fort. On se sépare à regrets et je le regarde descendre l'escalier. Il ne me quitte pas des yeux, si bien qu'il rate une marche et manque de se casser la figure. Je ris et décide de rentrer dans mon appartement, ne souhaitant pas avoir sa chute sur la conscience.
Enfin seul chez moi, je m'adosse à la porte d'entrée. J'ai encore chaud au cœur rien que de penser à ses baisers. Je n'en reviens pas que cette soirée soit vraiment arrivée. Pourtant c'est réel.
Je crois que je suis en couple avec Harry Potter. Et j'ai un sourire niais qui refuse de quitter mes lèvres.
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Et voilà ! J'espère que vous appréciez toujours cette fanfiction. J'avais promis du slow burn, bon finalement 33 chapitres pour le premier date, c'est pas si lent non ? x) surtout considérant que les deux loulous font tout dans le désordre.
On se retrouve sans doute en 2021 pour la partie 4 (et dernière partie) !
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