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Chapitre 3 : Harry

Bonjour !

Allez, on continue avec Harry, son déni et ses traumas.

Bonne lecture

*****

Avec Ron et Hermione, nous avons pris pour habitude de déjeuner ensemble le samedi midi. En général, ils viennent chez moi. Ça me fait une occasion de faire la cuisine. J'aime bien, je teste de nouvelles recettes, il n'est pas rare que je passe toute la matinée aux fourneaux.

Étrangement, même si j'ai appris à cuisiner à cause des Dursley qui me prenaient pour leur domestique et que je me rappelle très clairement n'avoir pas toujours mangé à ma faim, je n'ai pas exclu cette activité de ma vie. La cuisine m'évoque aussi Molly Weasley et les buffets gigantesques de Poudlard.

Aujourd'hui, j'ai préparé du fish and chips pour essayer ma nouvelle friteuse. Et un gâteau au chocolat pour le dessert. Bien sûr, je fais tout à la moldue. D'une part parce que je préfère, d'autre part car je serai incapable de réussir mes sortilèges. D'ailleurs il n'y a rien de sorcier dans mon appartement. À part moi. Après la Guerre, j'ai voulu vivre au Square Grimmaud. Au bout de trois mois à faire des cauchemars, à me prendre la tête avec la mère de Sirius et à me disputer avec Keattur, je me suis rendu à l'évidence : ce n'était pas une maison pour moi. J'ai fait don du manoir à une fondation pour les orphelins de guerre. Je n'y suis jamais allé depuis que les lieux ont été aménagés, mais je crois qu'ils font du bon travail et que les enfants sont heureux.

Ron et Hermione arrivent par Cheminette à midi pétantes. C'est le seul accès à mon appartement, et il est strictement restreint à quelques lieux dont le salon de Mrs. Bones, celui de Ron et Hermione, Poudlard, la maison d'Andromeda et Teddy, le Terrier. J'ai demandé à Hermione de poser un sort anti-transplanage chez moi, qu'elle renouvelle régulièrement, question de sécurité.

C'est mon cinquième logement en sept ans. À chaque fois que mon adresse est découverte par les sorciers, je suis obligé de déménager. J'en viens parfois à envisager de mettre mon domicile sous Fidelitas, mais compte tenu que je n'ai pas eu à déménager depuis quatre ans, je me dis que ce n'est peut-être finalement pas nécessaire.

J'ouvre la porte à mes amis qui m'enlacent l'un après l'autre.

— Bonjour Harry, ça sent super bon, comme toujours, remarque Hermione avec un sourire.

— T'as refait le gâteau de la dernière fois, non ? demande Ron en touchant son nez avec son index en fin connaisseur.

— Bien vu.

Je les invite à s'installer dans le salon pendant que j'apporte des verres et du jus de fruit. Bien évidemment, il n'y a pas d'alcool chez moi. D'ailleurs Ron et Hermione s'abstiennent toujours de boire en ma présence. J'ai beau leur dire qu'ils n'ont pas à se priver pour moi et que je supporte très bien de les regarder, ils y tiennent. Si je suis sobre depuis deux ans, c'est aussi grâce à eux.

*

— Tu ne vas pas croire qui est de passage à Londres la semaine prochaine, commence Hermione en portant son verre de jus de citrouille à ses lèvres. Même moi, j'en revenais pas. Je ne sais pas si tu te souviens, mais en ce moment, on travaille sur la protection des territoires des centaures en Europe de l'Ouest. Et la semaine prochaine, on se retrouve avec les représentants de plusieurs pays concernés, à savoir donc l'Espagne, l'Allemagne, la France et l'Autriche qui ont encore des populations centaures, je te passe les détails.

Je hoche la tête. Je me rappelle de cette histoire. Hermione s'occupe des relations avec les Êtres et travaille aussi pour la protection des Créatures Magiques au Ministère. Les rapports entre les sorciers et les centaures sont très tendus ces derniers mois. En effet, le gouvernement allemand a voté l'an dernier la réduction du territoire des centaures dans la forêt noire, sous prétexte que la population ayant drastiquement diminué ces dernières décennies, il n'était plus nécessaire de leur accorder un si grand espace. Hermione m'a parlé de ce problème en long, en large et en travers, si bien que je connais parfaitement les enjeux.

— Bref, chaque pays envoie une délégation pour le sommet qui a donc lieu à Londres. Et qui est le Maître des Charmes que la France nous envoie ?

— Malefoy, grogne Ron en coupant Hermione.

Ma main tremble. Je repose mon verre et tente d'agir comme si de rien n'était. Drago sera de passage à Londres la semaine prochaine. C'est la première fois depuis son départ – ou plutôt son exil – qu'il remet les pieds en Angleterre. Est-ce qu'il a été forcé par sa hiérarchie d'accepter le voyage ? Ou était-il volontaire ? Peut-être ressent-il le besoin de se confronter à son passé ?

— Je ne comprends vraiment pas pourquoi ils l'ont choisi. Ça va faire les gros titres. On a réussi à garder le secret pour le moment, mais ça va se savoir. Et je peux te dire que la quasi-totalité de mon service lui est totalement hostile. Bien sûr, il n'est pas chargé des négociations et est là seulement en tant que consultant en sortilèges, mais je mets ma main à couper que toutes ses propositions seront rejetées par les anglais, même si elles sont bonnes.

— Je croyais que c'était toi qui étais en charge de ce dossier, je lui fais remarquer.

— Oui, mais si j'ai 99% de mes collaborateurs qui sont contre moi, je ne vais pas m'en sortir.

— Être héroïne de guerre, c'est franchement plus ce que c'était, se désole Ron     avec une ironie non dissimulée.

— Alors déjà, tu sais que ce n'est pas mon genre de me servir de ça pour m'imposer, mais... c'est un fait. Je sens que je n'ai plus la même aura. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, c'est une très bonne chose. C'était usant au quotidien et on est tous passés à autre chose depuis longtemps. Les célébrations du 2 mai sont largement suffisantes. 

Je n'arrive pas à me concentrer sur leur conversation. Ils continuent à parler de la venue de Drago et de son père toujours à Azkaban, mais je ne les entends pas. Je fixe l'horloge accrochée au-dessus du canapé.

Drago. Il va venir. Nous serons plus proches physiquement que nous ne l'avons été en cinq ans. Est-ce un hasard s'il passe à Londres juste après m'avoir écrit ? Il était forcément au courant de son voyage au moment où il m'a envoyé sa lettre. J'ai la nausée.

— Il faut que je surveille le gâteau.

Je me relève et m'enfuis dans ma cuisine pour souffler. J'en profite pour éteindre le four. Je ne peux pas m'empêcher de ressortir le parchemin de Drago. Rien ne laisse penser qu'il souhaite me revoir, qu'il prévoit de rentrer à Londres. Il aurait dû me le dire. Il aurait dû ajouter un PS « au fait, je suis de passage en Angleterre la semaine prochaine, si jamais tu veux discuter, n'hésite pas ». Mais il ne l'a pas fait. Je relis inlassablement les mêmes lignes.

Tu te demandes peut-être ce que j'attends de toi avec une telle lettre. Je crois qu'au fond, j'espère que tu me pardonnes un peu. Ou au moins que tu comprennes l'adolescent que j'étais.

Il ne veut pas me voir. Il ne veut pas me parler. Il ne souhaite pas que je lui réponde. Il veut éventuellement que je lui pardonne, rien de plus. J'ai tellement mal. Je frappe le plan de travail avec mon poing pour extérioriser cette colère soudaine.

— Harry ? Quelque chose ne va pas ?

Je fais volte face et découvre Ron et Hermione dans l'encadrement de la porte. Ils ont l'air soucieux. Je tente un sourire pour les rassurer. Le regard d'Hermione tombe sur la lettre que je tiens encore froissée dans ma main. Comme toujours, elle est très perspicace.

— Il t'a écrit aussi, n'est-ce pas ?

Je hoche la tête, range la lettre à sa place dans la poche arrière de mon jean. Ron fronce les sourcils, Hermione le regarde de façon appuyée jusqu'à ce qu'un éclair de compréhension s'affiche sur son visage.

Ils investissent ma cuisine. Ron tire une chaise alors qu'Hermione vient m'enlacer. J'accepte son étreinte avec un certain soulagement. Puis elle m'invite à m'asseoir moi aussi. Je me retrouve à table entre mes deux meilleurs amis, Ron en face et Hermione à ma droite. J'ai peur.

— C'est récent ? me demande Hermione.

— Dix jours.

J'ai l'impression que cette lettre me torture depuis des mois, mais ça ne fait que dix jours en réalité.

— Il nous a écrit l'an dernier, explique-t-elle. On a reçu nos lettres le même jour. J'ai tout de suite lu la mienne, mais Ron ne voulait pas...

— J'avais pas besoin de savoir ce qu'il disait. J'ai jeté l'enveloppe sans l'ouvrir, explique Ron en haussant les épaules. Qu'il ait des remords, ça le regarde. Je fais ma vie, il fait la sienne.

— Moi, je lui ai répondu. Pour accepter ses excuses principalement et pour lui dire que je préférais qu'on en reste là. De toute manière, je ne crois pas qu'il voulait établir une correspondance régulière.

Ça aussi, c'est vrai. Il a bien écrit à Ron et Hermione, et aux autres. Et Hermione est donc cette personne à lui avoir répondu. Ça ne m'étonne pas d'elle.

— C'est normal que ça soit perturbant. Ça fait remonter des souvenirs pas très agréables, sans doute encore plus pour toi que pour nous. C'est pour ça qu'on t'en a pas parlé. Et comme on ne savait pas s'il t'avait écrit ou pas, on ne voulait pas que tu te mettes à attendre une lettre d'excuse qui ne viendrait peut-être jamais.

— C'est bon, je comprends pourquoi vous avez gardé ça pour vous.

Je pense qu'ils ont bien fait. Je n'aurais pas été capable de gérer une telle attente. Ça m'aurait rongé de l'intérieur.

— T'as le droit de pas accepter ses excuses à la con, m'explique Ron. Tant mieux pour lui s'il passe à autre chose et qu'il s'est rendu compte qu'il a été une grosse merde, mais c'est pas notre problème. Ses excuses effaceront jamais les insultes, les coups bas et la Marque sur son bras.

Je sais qu'il dit ça pour m'aider, mais il ne se rend pas compte que pour moi, c'est beaucoup plus compliqué que ça en a l'air. Et il ne peut pas savoir que sa lettre ne contient pas que des excuses.

— Et c'est ok aussi si tu veux lui pardonner, complète Hermione en posant sa main sur mon épaule. Pas pour lui, mais pour toi. Si ça te soulage de te dire que tu lui pardonnes, fais-le. Personne ne t'en voudra. C'est entre lui et toi. Ni moi, ni Ron n'avons à te juger.

Ils ne comprennent pas que leurs mots me font plus de mal que de bien. Ils ne peuvent pas savoir, ils ne se doutent de rien. Bien sûr, je leur ai fait mon coming-out il y a longtemps, mais je ne leur ai jamais parlé de Drago. J'avais trop honte. Aujourd'hui encore, j'ai honte d'être tombé amoureux de lui, ou du moins d'avoir éprouvé à son égard des sentiments confus qui s'approchent étrangement de l'amour. J'arrive à le gérer et à l'admettre en moi-même, mais me confronter au regard des autres, encore plus celui de mes meilleurs amis, c'est trop dur.

— Harry ? Tu m'écoutes ?

Je relève la tête. Non, j'étais perdu dans mes pensées. Je les regarde l'un après l'autre. Des larmes me piquent les yeux. Je prends sur moi.

— C'était pas que des excuses... Sa lettre. Elle est très différente de celles que vous avez reçues.

— Oh, fait Hermione.

Ils ne savent pas quoi dire. Ils attendent que je poursuive. Je retire mes lunettes, essuie mes yeux avec ma manche. Je dois me reprendre. Je vais leur dire. Qui sait, peut-être qu'ils pourront m'aider ? Me dire quoi faire ? Si je dois lui répondre ? Profiter de sa venue pour le confronter ?

Je sais déjà que je me débrouillerai pour le voir. Un peu de Polynectar pour voler l'apparence d'un moldu quelconque et je me glisserai dans la foule. Je braverai ma peur panique du Ministère de la Magie et du Chemin de Traverse pour le revoir. Je ne veux pas forcément lui parler, juste voir son visage, peut-être croiser son regard. Entendre sa voix si j'en ai l'occasion.

Dans la lettre que je lui ai écrite l'an dernier, je lui dis que j'aimerais le revoir pour me rendre compte que je ne ressens plus rien et que je suis vraiment passé à autre chose. Si j'en crois les sentiments troubles et violents qui me submergent aujourd'hui, rien qu'à l'idée qu'il revienne en Angleterre et à la possibilité de le revoir, je ne suis pas passé à autre chose. C'est revenu. À moins que ça n'ait jamais réellement disparu.

— Il m'a dit que... Il a écrit..., je commence en cherchant mes mots.

Mais il n'y a qu'une seule manière de le dire. Je peux tourner autour du pot pendant des heures, ça ne rendra pas l'information moins extraordinaire.

— Il m'aimait.

Le silence de plomb qui tombe brusquement dans la cuisine est révélateur. Ron esquisse un sourire, comme pour commencer à rire, avant de se rendre compte que je suis sérieux. Je prends ma tête dans mes mains. J'aurais mieux fait de me taire. Et encore, ils n'ont que la moitié de l'histoire.

— Je ne l'ai jamais su. De la même manière que lui n'a jamais su que... que c'était réciproque. Du moins, à un moment.

Je me cache toujours le visage, vraiment pas prêt à assumer leur réaction, qui tarde d'ailleurs à venir. Je n'arrive plus à retenir mes larmes qui coulent à travers mes mains. J'essaye de penser à autre chose. Au déjeuner qui doit être froid. Peut-être qu'Hermione pourra le réchauffer d'un coup de baguette ?

Une main m'attrape l'avant-bras, je pense que c'est Ron qui a tendu le bras au-dessus de la table. Je reconnais sa poigne. Et Hermione a toujours sa tête contre mon épaule. Je sens le parfum de l'huile qu'elle met dans ses cheveux.

— 'Ry... Je sais pas quoi te dire, admet Ron.

— Moi non plus. On savait pas qu-

— C'est rien, je les coupe en repoussant sèchement leurs mains.

J'ai besoin de respirer. Ils s'écartent l'un et l'autre, me laissent enfin un peu d'espace. J'essaye de reprendre mon souffle, je me mouche avec ma serviette de table.

— Pardon, j'avais pas prévu de craquer comme ça. C'est juste que... je savais pas qu'il revenait à Londres et du coup... Disons que ça me remue. J'avais l'impression d'avoir tourné la page, et tout d'un coup il m'écrit, m'annonce qu'il m'a aimé, puis j'apprends qu'il est de passage en Angleterre. Ça fait un peu trop d'un coup.

Je tente un petit rire en remettant mes lunettes. Je suis ridicule. Ron et Hermione sont gênés, je le vois. Je m'en veux. Je me mords les lèvres. Je comprends que ça les surprenne, je n'avais jamais donné aucun signe qui aurait pu laisser sous-entendre des sentiments que j'ai pu avoir pour Drago. C'est un secret que je porte depuis plus de huit ans et que je comptais très sincèrement emporter dans ma tombe.

— Oubliez ça, ok ?

Ron papillonne des yeux. Je vois très bien qu'il est en proie à des émotions très contradictoires. S'il se laissait aller, je pense qu'il me gueulerait dessus. Mais comme toujours, il me prend avec des pincettes. Je déteste quand il fait ça, qu'il essaye de me ménager.

— Qu'est-ce qu'il y a Ron ? T'as quelque chose à dire ?

Je suis agressif. Je veux le confronter. Je veux qu'il réagisse. Mais en fait, je crois qu'il est juste sous le choc. Il écarquille les yeux, comme s'il venait de prendre pleinement conscience de ce que je viens de révéler.

— Vous avez été ensemble ? Toi et... Malefoy ?

— Mais non, je soupire. T'imagines bien que je lui ai jamais dit que je... enfin que je lui ai jamais dit. Et lui non plus, jusqu'à y a 10 jours.

— Ok.

Il hoche la tête, passe une main dans ses boucles rousses, se caresse la barbe.

— Je récapitule. Il était amoureux de toi, toi aussi, mais vous vous êtes jamais rien dit. Et là d'un coup, il t'envoie sa déclaration ?

— C'est un peu ça, je reconnais. Sauf que c'est pas vraiment une déclaration. Il dit clairement que c'est du passé. Il me balance ça pour expliquer que s'il a été un gros con, c'est aussi parce qu'il avait trop peur que quelqu'un se rende compte qu'il en pinçait pour moi et donc qu'on sache qu'il était gay.

En parler avec un certain humour me détend. Quand on y pense, c'est ridicule. Ron ricane avec moi.

— Lâche jusqu'au bout, le mec.

C'est vrai, mais je n'ai pas été mieux. Néanmoins, j'ai l'excuse d'avoir mis des années à mettre des mots sur mes sentiments. Et encore aujourd'hui, je n'arrive pas à savoir si c'était réellement de l'amour.

— J'ai envie de te demander pourquoi tu nous as caché un truc pareil mais... je vois parfaitement pourquoi en fait.

Il fait cette tête trop drôle où il pince les lèvres et étire sa bouche en une moue un peu consternée. Je suis soulagé. Il le prend mieux que je l'espérais. Par contre, Hermione n'a pas ouvert la bouche.

— Hermione ?

— Pardon, je réfléchissais. Ça me semble énorme, mais en même temps, ça explique beaucoup de choses.

Je sais. Ça explique mon obsession, pourquoi je le suivais dans les couloirs, pourquoi je me suis jeté à corps perdu dans sa défense après la guerre, pourquoi j'étais anéanti lorsqu'il a été envoyé en prison. Ça explique tout.

— Mais attends, reprend Ron. Tu l'aimes encore ?

— Non, mais... disons que sa lettre a déterré pas mal de trucs. Et je sais pas si je dois lui répondre ou oublier tout ça.

— Ou si tu dois profiter de sa venue pour aller le voir en vrai, complète Hermione.

Je hoche la tête. C'est tout à fait ça.

— C'est chaud.

Merci Ron.

— Qu'est-ce que tu vas faire ? me demande Hermione.

— Je sais pas.

— Moi, je vote pour oublier ce type, déclare Ron. De toute manière, c'est pas un mec pour toi. Ça te servirait à rien d'aller le voir ou de lui parler. Au contraire, ça risque de foutre encore plus le bordel dans ta tête.

— T'as sans doute raison.

Je devrais l'écouter. Et arrêter d'emporter cette putain de lettre partout avec moi. Hermione n'est peut-être pas du même avis, mais elle ne fait pas de commentaire.

Après un long silence, je décide de reprendre le dessus. Je récupère les assiettes pour servir le déjeuner. Je n'en reviens pas d'avoir avoué mon attirance pour Drago à mes amis. Et ils n'ont pas mal réagi. Ron n'a même pas fait de commentaire du genre « alors comme ça tu fantasmais sur Malefoy pendant que tu sortais avec ma sœur ??? ». Je ne les mérite pas.

Je demande à Hermione de réchauffer les plats.

— Ce n'est pas en évitant de faire de la magie que tu vas retrouver tes pouvoirs, Harry, me réprimande-t-elle.

— Je vais mettre le plat au micro-onde alors.

Hermione soupire, mais s'exécute sans discuter davantage. Nous nous installons à table. Ron ne se fait pas prier pour attaquer ma cuisine qu'il trouve, comme toujours délicieuse. Nous parlons d'autre chose. Je remercie mes amis de ne pas trop insister sur le sujet Drago, de ne pas m'assaillir de questions. Je me doute qu'ils en ont plein. Mais par respect pour moi, ils les gardent pour eux. Je préfère ne pas imaginer la conversation qu'ils auront une fois rentrés chez eux.

****

J'espère que ce chapitre vous a plu ! Fallait absolument que j'intègre Ron et Hermione quand même ^^

La semaine prochaine, on aura enfin le PDV de Drago ;)

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire

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