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Chapitre 27 : Drago

Bonjour !

Comme c'est la merde et qu'on a besoin de se changer les idées, j'ai décidé de publier 2 fois cette semaine. J'espère que ça vous fera plaisir :)

Bon alors je suis pas avocat donc j'ai aucune idée de si toute cette histoire est crédible. Mais en même temps ça se passe en monde magique donc je peux bien inventer ce que je veux.

Bonne lecture

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On m'a fait sortir de la cellule d'isolement sans m'expliquer quoi que ce soit. Pendant un instant, j'ai cru qu'il allait me renvoyer au milieu des autres prisonniers, mais en constatant qu'ils m'emmenaient vers le bâtiment principal dédié à l'administration, j'ai compris que j'avais tout simplement de la visite.

Ça ne pouvait être qu'une seule personne : mon avocate. Granger. Enfin, Weasley. Hermione. Je n'ai jamais été aussi heureux de la voir, elle et ses fringues de sorcière trop guindée. On voit qu'elle fait tout pour apparaître comme une sorcière, pour se fondre dans la masse. Elle est mon opposée parfait. Toujours habillée à la sorcière pour faire oublier ses origines moldues quand moi je m'évertue à m'habiller à la moldue pour faire oublier mon passé de Mangemort.

Quand elle est venue me voir au Ministère, juste avant que je sois transféré à Azkaban, je n'ai pas caché ma surprise. Elle ne m'a pas laissé l'occasion de parler. Nous n'avions que très peu de temps. J'ai eu l'occasion de me répéter maintes fois ses paroles ces derniers jours, pour me rassurer.

— Laisse-moi parler et écoute attentivement, ils vont t'emmener d'une minute à l'autre. Je vais être ton avocate. Aucun avocat ici ne saura te défendre correctement, tu le sais très bien. Tu pourrais faire appel à un avocat français, il n'aurait pas tous les éléments. Je pense que tu as conscience de ta situation. Tu risques cinq ans fermes, si ce n'est plus. Et si tu n'as pas une défense irréprochable, tu les prendras. Je suis ta seule option pour sortir de là. Mais pour ça, j'ai besoin d'un peu de temps. Donc nous allons refuser la comparution immédiate. Cela signifie que tu vas être incarcéré jusqu'au procès. Je vais faire mon possible pour qu'il ait lieu le plus vite possible et ne pas te laisser là-bas trop longtemps, d'accord ? En attendant, tu te fais le plus discret possible, tu ne leur donnes aucune excuse pour alourdir les charges qui pèsent contre toi et surtout tu gardes le silence. Je viendrais te voir dès que j'en aurais l'autorisation pour préparer le procès. Est-ce que je me suis bien fait comprendre, Drago ?

Je n'ai même pas eu le temps de répondre puisque les Aurors sont entrés à ce moment-là. J'ai seulement hoché la tête en serrant les dents. Ils ont eu la délicatesse de faire sortir mon avocate avant de me « corriger » une dernière fois. Je ne me suis pas défendu et j'ai gardé le silence. Exactement comme elle me l'avait ordonné.

Je pense que Granger est déjà au courant que je n'ai pas respecté son souhait très longtemps. Le lendemain de mon incarcération, j'étais envoyé en isolement. Je suis capable de supporter beaucoup de choses. Les insultes, les humiliations, la faim et même quelques coups si c'est nécessaire. Mais je ne pouvais pas me permettre de devenir leur victime. Surtout pas si mon séjour ici s'éternise.

J'essaye de ne pas y penser. Pour le moment, je tiens le choc. Mais ça ne fait que trois jours. Trois misérables petits jours. Et je sens que je commence déjà à flancher. Je ne dors plus. Je n'ai eu droit qu'à un seul repas depuis que je suis arrivé. Et ces murs... ces murs, je les connais trop bien. Ils sont imprégnés de l'aura des Détraqueurs, quand bien même ils ont été chassés il y a des années. Chaque pierre est un souvenir terrible, un hurlement, une supplication. Morgane ce que j'ai pu hurler, la première fois. Le premier mois. J'avais presque oublié. Comme si ma mémoire s'était d'elle-même verrouillée pour me protéger. Ici, les souvenirs me reviennent par pack de douze.

Je venais d'avoir dix-huit ans. Le froid. La faim. La peur. L'horreur. J'aurais été prêt à tout pour sortir d'ici, à l'époque. Vendre ma mère et mon père. Offrir mon âme à un démon. Renoncer à la magie. J'aurais fait n'importe quoi. Juste pour que ça s'arrête.

Je ne suis plus cet enfant terrifié. Et en même temps, il est toujours là. Il ne me quitte pas. Il ne s'effacera jamais totalement. Il suffirait d'un rien pour qu'il reprenne les commandes. Quelques jours de plus dans cet endroit.

Les yeux de Granger s'écarquillent en me voyant. Elle se lève de sa chaise pour s'avancer vers moi.

— Mon dieu, Drago... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

J'imagine que je suis couvert de bleus. Je sais aussi que j'ai saigné quand on m'a frappé au visage. J'ai mal au nez depuis, peut-être est-il cassé. J'ignore à quoi je ressemble. À un prisonnier comme un autre. Certainement plus à Drago Malefoy. On m'a donné un vieil uniforme rayé. Détention provisoire, tu parles. Ils me traitent comme s'ils savaient tous que j'étais destiné à rester ici. Ils m'ont même rasé la tête. Je n'ai rien dit. Ni supplié, ni pleuré. Je ne pouvais pas leur faire ce plaisir. Je les ai laissé me couper les cheveux, mèche par mèche. Ils ont pris leur temps. Ça les faisait rire. Je les hais.

Je hausse les épaules, comme si ça n'avait pas d'importance.

— Les autres prisonniers ?

— Les prisonniers, les gardiens, les Aurors..., marmonné-je en tirant la deuxième chaise pour m'asseoir.

Granger ouvre la bouche, puis la referme. Elle s'installe face à moi.

— C'est pour ça que tu as été mis en isolement ?

Je secoue négativement la tête.

— Usage de la magie sans baguette.

— Mais je t'avais dit de faire profil bas ! Tu sais très bien qu'on va te le-

Je ne laisse pas terminer sa phrase. Comme si je n'étais pas au courant.

— Réfléchis cinq minutes, Granger, veux-tu ? Laisser les potes de ton mari me péter le nez sans broncher, d'accord, mais ici c'est autre chose, OK ? Je suis un Mangemort, un Malefoy et je suis gay. J'ai vraiment besoin de te faire un dessin ?!

Granger encaisse. Je ne pense pas qu'elle s'attendait à ça. Elle est trop naïve. Peut-être pense-t-elle que les gardiens sont là pour encadrer les prisonniers et empêcher ce genre de choses. C'est sans doute le cas pour les prisonniers ordinaires. Mais moi, je ne suis pas comme les autres. Je suis même sûr qu'ils seraient tous aux premières loges pour admirer le spectacle.

— Je pense que j'ai réussi à leur faire peur. Mais si quelqu'un se rend compte que mes capacités sans baguette se limitent à la lévitation...

Je préfère ne pas y penser.

— Je comprends, répond enfin Granger en ouvrant le dossier qu'elle tenait devant elle.

Elle sort une plume et commence à prendre des notes sur un parchemin vierge. Elle est en train de réfléchir, je le vois à sa moue, la même qu'à Poudlard. Qu'est-ce que je détestais voir cette moue sur ses lèvres. En général, ça signifiait toujours qu'elle allait me devancer en cours. J'ai toujours détesté les deuxièmes places.

— On va utiliser ça contre eux. Non assistance à personne en danger, défaut de soins, humiliations et intimidations homophobes. Je vais faire venir un Médicomage pour attester de tes blessures. Et il faudrait que tu me confies tes souvenirs de l'arrestation et de toute la suite, je les ferais authentifier. Je suis sûre qu'on a assez d'éléments pour poursuivre le Ministère.

— Non.

Je comprends sa position et cet... enthousiasme gênant, mais c'est non. Il est hors de question que je poursuive le Ministère. Ça serait donner ma baguette pour me faire battre. En admettant que je sorte d'ici sans trop de dommages, je veux pouvoir reprendre ma vie normale. Et donner au Ministère des raisons de me haïr encore plus et de me pourrir la vie ne fait pas partie de mes projets.

— Mais...

— Non. Je ne porterai pas plainte et je refuse que tu le fasses à ma place. Tout ce que je veux, c'est sortir d'ici. C'est tout ce que je te demande de faire. Le Magenmagot et le Bureau des Aurors veulent déjà ma peau, pas la peine d'en rajouter.

Je vois que Granger se renfrogne, comme lorsque Severus refusait de l'interroger alors qu'elle avait la bonne réponse.

— Très bien. C'est toi qui décide.

— Venons en au procès, Granger.

— Weasley. Mais tu peux m'appeler Hermione, tu sais ?

Je balaye cette proposition de la main.

— Donc. Le procès aura lieu dans huit jours.

J'encaisse. Huit jours à tenir.

— Tu es poursuivi pour sorts et blessures volontaires sur moldue et usage de la magie en présence de moldus. Sachant que le fait que tu sois venu en Angleterre sans le signaler est considéré comme une circonstance aggravante. MAIS je suis en train de vérifier ça, parce que ça me paraît étrange. Tu es toujours de nationalité britannique, même si tu résides en France... Je me demande s'ils ont vraiment le droit de contrôler ta circulation dans ton propre pays. Qu'ils contrôlent quand tu sors de Grande-Bretagne, ça ne semble logique, mais quand tu y rentres... J'ai demandé à avoir accès à ton jugement de l'après-guerre, mais ils traînent à me transmettre le dossier complet. Bref, je m'en occupe.  

Ça ne m'étonne pas. Moi-même, je n'ai jamais pu lire le compte-rendu intégral de mon jugement. Mes souvenirs du procès sont flous. J'imagine qu'ils n'avaient pas intérêt à ce que je connaisse le détail des conditions de ma libération, pour pouvoir mieux me coincer à la première erreur.

— Nous allons plaider blessure magique involontaire, bien sûr. Et je pense que tu me vois venir, mais je vais avoir besoin de tes souvenirs. Ça ou le Véritasérum, à toi de choisir. Sinon, nous n'avons aucune preuve. La victime a été oubliettée et de toute manière, les témoignages des moldus ne sont pas valables devant le Magenmagot.

— Non.

Impossible. Ce n'est pas que je ne veux pas, c'est que je ne peux pas.

— Pourquoi étiez-vous en monde moldu au moment des faits monsieur Malefoy ?

— J'étais venu voir Harry Potter.

— Quelle était la raison de votre visite ?

— Je voulais comprendre pourquoi il sortait avec mon cousin alors que je n'attendais qu'un mot de sa part pour me donner à lui et pouvoir enfin l'aimer comme il le mérite.

C'est non. Et pour ce qui est de mes souvenirs... c'est le même problème. Enfin, je pourrais livrer le souvenir à partir du moment où je sors de chez Harry mais... l'idée que tout le Magenmagot – et les journalistes qui seront sans doute présents – me voient dans cet état... On va me poser des questions. Des questions auxquelles je ne pourrais pas répondre. Alors non. Tant pis.

Hermione soupire et pose ses deux mains à plat sur les parchemins.

— Harry va témoigner.

Je fronce les sourcils. Quoi ? J'ai mal entendu ? Harry va vraiment... Non, ce n'est pas possible. Il me hait. Il ne va quand même pas encore une fois témoigner pour moi ? Et pour dire quoi ? Qu'on a eu... une histoire ? S'il fait ça, ça va être un enfer. Je crois que je préfère rester à Azkaban. Enfin, peut-être pas mais...

— Il m'a confié un souvenir de la toute fin de votre conversation. On voit que vous vous êtes disputés, et il te dit...

Elle se penche sur un des parchemins.

— « Ecoute, je sais qu'Oscar est ton cousin et que c'est chelou mais... je suis bien avec lui ». Et après ça tu... tu pleures et tu t'en vas.

J'ai du mal à assimiler cette information. Hermione poursuit sur sa lancée.

— Ça ne te déculpabilise pas, mais ça les empêchera de supposer que c'était un acte prémédité. Ça prouve que tu es venu voir Harry, que vous avez eu une conversation houleuse et que tu l'as quitté en étant... très affecté. Harry va invoquer son droit à la vie privée pour ne pas avoir à détailler l'objet de votre conversation. Le Magenmagot n'osera sans doute pas insister parce que... eh bien, c'est Harry. Si tu me confies un souvenir qui commence à peu près au même moment que le sien et qui montre l'accident, ça devrait être suffisant pour requalifier la plainte en blessure magique involontaire. Et pour ce type d'infraction, normalement il n'y a pas de peine de prison. Pas ferme en tout cas. Considérant que tu auras fait onze jours, je pense qu'on a nos chances pour te faire sortir d'ici. Tu auras sans doute une amende et grand maximum de la prison avec sursis. Mais ça va dépendre aussi de ce que je trouve dans ton premier jugement. Il y a sans doute des clauses dont je n'ai pas connaissance.

Je vois. Elle a vraiment pensé à tout. J'étais un peu réticent à l'idée qu'elle soit mon avocate, parce que je n'aime pas lui devoir quelque chose. Et puis, c'est une amie d'Harry. Mais le fait est qu'elle est vraiment excellent. Je le savais déjà, j'ai eu un aperçu de ses compétences lors des échanges sur les territoires centaures d'Europe de l'Ouest, mais il ne fait aucun doute que si quelqu'un a le pouvoir de me sortir d'Azkaban, c'est bien elle. Mon avocat français est très bien, mais il n'aurait sans doute pas su anticiper toutes les accusations du Ministère et prendre pleine mesure de ma situation. Ils n'ont pas de Mangemorts en France. Il n'aurait pas compris que les droits d'Homme s'appliquent à tout le monde en Grande-Bretagne, sauf à ceux qui portent la Marque. Même si on leur a reconnu des circonstances atténuantes et qu'ils étaient mineurs au moment des faits.

Néanmoins, je ne peux m'empêcher d'appréhender la réception de ces souvenirs. Celui d'Harry comme le mien. Et si les gens comprenaient ? Que va bien pouvoir raconter  la presse à ce sujet ?

— Le procès va se tenir à huit clos, me prévient la sorcière, comme si elle avait lu dans mes pensées. Et honnêtement Drago... je crois pas que qui que ce soit puisse imaginer ce qu'il s'est vraiment passé entre vous. Je pense plutôt que les gens s'imagineront que tu es sorti avec Oscar et que c'est pour ça que tu étais en colère contre Harry.

— Oscar est mon cous..., tenté-je de rappeler en grinçant.

— Ne fais pas comme si ce n'était pas monnaie courante chez les Sang-Purs. Et il n'est pas ton cousin germain.

Elle marque un point. Bon. Des articles sur la décadence des Sang-Purs et le déterrage de toutes les unions consanguines de ma famille, je pense pouvoir gérer.

— Alors, on fait ça ?

Je réfléchis encore un instant. Si Harry est d'accord... Je n'ai aucune envie de croupir plus longtemps en prison. Et ça me semble être un bon plan d'attaque. Si je pouvais éviter la prison ferme, mais écoper d'une peine avec sursis, ça serait déjà une grande victoire.

— C'est d'accord.

— Très bien. Je vais prélever ton souvenir maintenant si tu es d'accord ? Je ne sais pas si j'aurais le droit de revenir ici avant le procès. Et il faut que j'ai le temps de le faire authentifier.

— Aies deux certificats plutôt qu'un, conseillé-je alors qu'elle sort sa baguette.

— C'est bien ce que je comptais faire.

Je ferme les yeux. C'est toujours plus difficile de laisser quelqu'un prélever des souvenirs plutôt que de le faire soi-même. J'essaye de me concentrer sur la fin de ma conversation avec Harry. Je me sens rougir alors que je me revois fondre en larmes et m'enfuir en courant. Je laisse le souvenir se poursuivre jusqu'à mon arrestation et je coupe la connexion juste après les premiers coups. Même si je ne compte pas porter plainte, ça pourrait jouer en ma faveur.

Face à moi, Hermione est en train de vider le filament argenté dans une fiole. Elle la rebouche une fois le souvenir entièrement à l'intérieur et le glisse sous sa cape.

— Parfait. J'aimerais aussi contacter des personnes pour recueillir des témoignages pour attester de ta bonne conduite, de ta réinsertion, de tes relations avec les moldus. Est-ce que tu pourrais me donner des noms ?

Je déteste savoir qu'elle va fouiller dans ma vie, mais je n'ai rien à me reprocher. Et si ça me permet de sortir d'ici. Je tends le bras au-dessus de la table pour attraper sa plume. Elle me donne un parchemin vierge. J'écris les noms de quelques amis français et de deux anciens collègues de travail qui, je pense, devraient être disposés à témoigner.

— C'est tout ? demandé-je en lui faisant repasser le parchemin.

— Si tu veux, je peux essayer de faire en sorte que tu restes en isolement jusqu'au procès. Enfin, je ne me rends pas compte de ce qui est pire mais...

— Oui, la coupé-je en essayant de contrôler le tremblement de ma voix. S'il te plaît. Je pense que compte tenu de ma situation, c'est préférable.

Je baisse les yeux. Je l'entends hocher la tête. Quand elle bouge, ses boucles d'oreille teintent légèrement.

— Même si tu ne souhaites pas porter plainte, je vais faire venir un Médicomage juste avant le procès pour recueillir des données sur ton état de santé. Ça nous sera peut-être utile, on ne sait jamais.

— D'accord.

— Je crois que c'est tout ce que je voulais voir avec toi. Est-ce que... est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? Je ne sais pas, faire passer un message ou...

— Tu peux envoyer un hibou pour rassurer ma mère ? Je n'ai pas le droit de communiquer avec l'extérieur.

— Je le ferai, pas de problème.

Je crois que notre conversation est terminée. J'apprécie qu'elle n'ait mentionné Harry que lorsque c'était nécessaire. Pour l'heure, il est vraiment le cadet de mes soucis. Hermione – puisque je ne peux décemment pas l'appeler Weasley alors qu'il y en a déjà beaucoup trop sur cette terre – rassemble son dossier et se relève. Je fais de même alors que dans mon dos, j'entends le son des clés des gardiens chargés de me reconduire dans ma cellule.

— Drago ? m'interpelle une dernière fois Hermione.

On me lie les poignets et les chevilles avec deux liens magiques. Je relève la tête.

— Tiens le coup, d'accord ?

— J'ai connu pire, rappelé-je en soutenant son regard.

Le gardien m'attrape l'épaule pour me forcer à avancer. J'obéis sans discuter.

Huit jours.

Huit jours. C'est rien et en même temps, ça me paraît si loin. Il est vrai que j'ai connu pire. Mais j'ai aussi appris que ce qui ne m'a pas tué ne m'a pas rendu plus fort. Bien au contraire. Et ce n'est pas de la prison en elle-même dont j'ai peur. Ni même des maltraitantes des gardiens. Mais de moi-même. Et de cet adolescent brisé qui menace de se réveiller.

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Voilà, j'espère que cette suite vous a plu ^^

On se retrouve mercredi pour le procès !

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