Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 21 : Drago

Bonjour !

J'espère que vous allez bien. J'ai eu un peu de mal à écrire ce chapitre, mais le voilà enfin !

J'espère que vous êtes prêt-e-s pour le bordel dans la tête de Drago.

Bonne lecture

******

Après le déjeuner, j'ai aidé Mrs. Weasley à lancer les sortilèges de rangement et de ménage. Ils ont beau ne pas faire partie de mes attributions au Ministère, n'ayant pas d'elfe de maison, je suis bien obligé d'occuper moi-même de mon appartement. Elle a semblé apprécier le geste si j'en crois le cookie qu'elle m'a forcé à accepter pour me remercier.

Pendant ce temps, les autres sont passés à l'ouverture des cadeaux de Ronald dans la partie salon de l'unique pièce à vivre. Je suis un peu gêné d'être venu les mains vides, mais en même temps je n'avais pas prévu de croiser Ronald et encore moins de rester toute la journée. Je pense que je lui enverrai quand même quelque chose par hibou, peut-être un objet enchanté qui lui sera utile en mission avec les Aurors.

Je reste un peu en retrait, adossé à la grande table où nous étions tous assis tout à l'heure. Il y a vraiment beaucoup de monde et je ne connais pas la moitié des prénoms. Il faut dire qu'ils sont nombreux chez les Weasley. Harry est assis dans le canapé, avec son filleul sur les genoux. Il m'ignore royalement depuis l'incident avec le verre de Charlie. Je ne comprends pas. S'il est vraiment jaloux, pourquoi faire comme si de rien n'était ? Est-ce qu'il a honte ? Est-ce que c'est une manière de me demander d'oublier cette histoire par peur de mettre en péril notre amitié ? Qu'est-ce que je suis supposé comprendre ?

Évidemment, je me demande si ce n'est pas un signe qu'il m'aime ? Je ne peux pas m'en empêcher. Rien que d'y penser, j'ai le cœur qui s'emballe. Et s'il m'aimait encore ? Après tout ce temps ? Pourtant il disait lui-même espérer pouvoir s'engager dans une nouvelle relation, sous-entendu avec quelqu'un d'autre. Mais cela voulait aussi dire qu'il n'était pas encore totalement passé à autre chose. Donc qu'il a encore des sentiments pour moi ?

Il y a six mois, je savais que sortir avec Harry était la pire idée du monde. Qu'en est-il maintenant ? Suis-je réellement prêt ? Et lui ? Ne risquons-nous pas de détruire notre fragile amitié ? Pouvons-nous vraiment essayer de construire une relation saine ? Un couple qui dure ? J'en ai tellement rêvé. Ça me semble irréalisable.

Je crois qu'au fond, j'ai toujours du mal à y croire. Que Harry m'ait aimé. Comment c'est possible ? Même en admettant que ce soit le symptôme d'un profond mal-être et d'un grand déséquilibre émotionnel. Ça me semble improbable. Il ne peut pas m'aimer. Pas moi. Je me repasse la scène d'hier matin. Quand il a vu la Marque sur mon bras. Elle lui fait horreur. Elle lui rappelle les pires moments de sa vie. Et j'imagine vraiment qu'il puisse vouloir être avoir moi ? Être ami, c'est une chose, mais être un couple...

Le voir sourire, s'occuper de Teddy, l'embrasser sur le front... Le voir heureux, tout simplement. Ça me procure tellement de joie et de soulagement. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Si détendu, si joyeux. Il mérite d'être heureux. Il mérite d'être aimé. Aimé par quelqu'un de bien, quelqu'un que ses amis apprécieront réellement et non pas qu'ils toléreront par amitié. Il mérite mieux qu'un ancien Mangemort qui lui rappellera constamment la Guerre, les morts, la souffrance.

Et il y a tellement de choses que je ne lui ai pas dites. Que j'ai cachées. Tues. Mes cauchemars. Mes angoisses. Ces matins où je n'arrive pas à me lever. Ces soirs où je pleure jusqu'à ne plus avoir de larmes. Ces nuits où j'ai l'impression que le soleil ne se lèvera plus jamais. Azkaban. Mon père. Le Seigneur des Ténèbres. Je ne peux pas lui imposer tout ça. Il a déjà bien assez avec ses propres problèmes.

Sans compter qu'il est à sa place ici, dans cette maison, avec ces personnes. En Angleterre. Et moi... Moi je ne pourrais jamais vivre ici. Je ne serai jamais ma place. Et je serai cruel de lui imposer de partir.

C'est sans espoir. Même s'il est jaloux, même s'il m'aime encore un tout petit peu, même s'il a l'air de m'avoir enfin pardonné. Nous n'avons aucun avenir. Ça ne mènera à rien. Et ça me tue. Parce que je l'aime tellement. Tellement que je me promets de ne rien tenter. Alors que j'ai cette impression que si je tirai doucement sur ce fil fragile qui nous lie, je pourrais l'entraîner avec moi.

J'ai besoin d'air. Voyant que de toute manière, personne ne fait attention à moi, je m'éclipse discrètement. Il n'y a qu'une seule pièce au rez-de-chaussée et je ne me vois pas monter dans les étages sans y avoir été invité, alors je sors simplement sur la terrasse. Il fait un peu frais, je n'ai pas pris ma cape, mais c'est supportable.

Qu'est-ce que je fais ici ? J'aurais dû partir hier matin, comme prévu. Je n'aurais pas dû me laisser attendrir. Je n'aurais même pas dû accepter de dormir chez lui. J'ai été faible. Mais il me regardait avec ses grands yeux verts et je... je suis incapable de lui résister. Surtout pas cette semaine, alors que je viens de perdre mon père. J'avais besoin de soutien et il m'a offert son épaule. En tant qu'ami.

Puis-je réellement être son ami ? Sans ambiguïté. N'ai-je pas accepter cette amitié parce qu'au fond, j'espérai pouvoir obtenir plus ? Son amour. Cet amour qu'il ne m'a jamais donné. Enfin si. Une fois. Dans ma chambre d'hôtel. Dans ce long baiser d'adolescent. Ceux d'avant respiraient la fièvre et le désir. Mais ce tout dernier baiser... Oui dans celui-là, j'ai eu l'impression d'être aimé. Aimé par Harry Potter.

Les larmes coulent toutes seules. Je ne cherche même pas à les retenir. Pourquoi il faut toujours que je prenne les pires décisions ? N'ai-je donc rien appris ? Comment ai-je pu penser que c'était une bonne idée d'accepter l'amitié d'Harry ? De dormir chez lui ? Pire de l'accompagner ici, chez les Weasley ? Nous ne sommes pas faits pour être amis. Et c'est entièrement ma faute. Si j'avais été moins arrogant, moins buté, moins mauvais, ça aurait tout changé. Si j'avais été quelqu'un de bien au lieu de jouer le petit soldat de mon père. Je ne mérite pas Harry. Jamais. Je ne parviens qu'à lui faire du mal.

— Drago ?

Une voix féminine me fait sursauter. J'essuie précipitamment mes yeux avant de me retourner. C'est Granger. Enfin Weasley maintenant. Bref, Hermione. Elle se tient un peu en retrait, sans oser s'avancer franchement vers moi.

— Quelque chose ne va pas ?

— Toujours aussi observatrice, je raille avec une agressivité que je ne peux contrôler.

J'évite son regard, mal à l'aise par cette situation inattendue. Elle s'approche doucement. Je n'ose pas lui dire de se mêler de ses affaires et de me laisser seul. Après tout, l'intrus ici, c'est moi.

Je ne sais pas quoi dire. Sa présence me gêne. Je ne comprends pas pourquoi elle est là, pourquoi elle n'est pas simplement retournée avec les autres en me voyant pleurer. Ce n'est même pas comme si elle se souciait de moi. Elle a été très claire dans sa lettre l'an dernier. Je ne lui inspire plus que de l'indifférence et de la pitié.

— Merci d'avoir amené Harry. Enfin... de l'avoir convaincu de venir.

— De rien.

J'ai la voix toujours un peu rauque. Je renifle pitoyablement. Elle invoque un mouchoir qu'elle me tend. Encore une fois, je ne comprends pas. Mais je le prends pour me moucher. Ça va un peu mieux. Même si ça ne règle absolument pas mes problèmes.

— Tu es vraiment amoureux d'Harry, n'est-ce pas ?

J'ai un petit rire nerveux. C'est si évident que ça ? Sans doute. Mais je n'apprécie pas qu'elle le mentionne ouvertement. Comme si c'était normal.

— Et toi tu n'es plus amoureuse de Ronald, non ? répliqué-je en fixant un point invisible dans le lointain.

— Qu- quoi ?

Cette fois, je la regarde dans les yeux. Elle ne démentie pas. Je l'ai remarqué tout de suite. Ça se voit dans leur manière de se regarder, de se parler, de bouger l'un à côté de l'autre. Ça m'a tout de suite sauté aux yeux, même si autour de la table, tout le monde avait faisait semblant de ne rien voir. Surtout Harry.

— On... c'est compliqué.

— J'imagine.

Oui, je peux tout à fait imaginer. Ils ont vécu tellement de choses ensemble. Y compris le pire. Ils se comprennent. Et ils ne trouveront jamais personne à la hauteur. Quelqu'un qui comprend. Alors même s'il n'y a plus d'amour comme avant, c'est le genre de relation qui mérite qu'on s'y accroche de toutes ses forces.

— Harry est... fragile. Il va mieux, mais tu dois faire attention, reprend-elle en revenant au sujet principal.

— Je sais. Mais rassure-toi, je ne comptes pas rester dans sa vie.

— Mais il-

— Ne dis rien, Ganger, je l'interromps avant qu'elle aille plus loin. S'il te plaît. Je ne veux pas savoir.

Même si j'en crève d'envie. Que leur a-t-il dit ? À elle et Ronald ? Leur a-t-il parlé de moi ? En quels termes ?

— Mais tu l'aimes.

— Justement.

À son regard, je devine qu'elle comprend. Je n'ai pas besoin de lui expliquer une par une toutes les raisons qui font qu'une histoire entre Harry et moi est impossible. Même notre amitié est basée sur un mensonge. Parce que je l'aime encore, je n'ai jamais arrêté de l'aimer. Et être son ami, c'est trop difficile. Surtout quand je constate qu'il a peut-être encore des sentiments pour moi. Il m'a présenté à ses parents, laissé entrer au manoir Potter, je l'ai accompagné à un déjeuner de famille. Comment ai-je pu être aussi stupide ? Je l'ai encouragé. Pire, je lui sans doute donné des espoirs.

— Il y a une chose qu'Harry ne pardonne jamais, déclare soudainement la sorcière.

Je tourne la tête, les sourcils froncés.

— L'abandon.

C'est évident quand elle le dit. Il a perdu trop de gens qu'il aimait. Trop de proches lui ont été arrachés, toujours trop tôt. Ses parents. Sirius. Et tous les autres. Je saisis ce que Granger essaye de me faire comprendre. Si je pars, si je le laisse, si je l'abandonne... il ne me pardonnera jamais.

Nous sommes interrompus par la sortie en trombe d'une demi-douzaine de têtes rousses, des balais à la main, visiblement décidés à faire une partie de Quidditch. Harry n'a même pas un regard pour moi. J'en viens à me demander si je n'ai pas surinterprété son coup d'éclats du déjeuner.

*

Harry n'a définitivement pas perdu la main au Quidditch. Il est tellement à l'aise dans les airs. Quand je pense que moi, je ne supporte plus d'être sur un balai plus de deux minutes, ça me rend jaloux. J'aurais donné n'importe quoi pour aller voler avec lui. Comme à Poudlard. Même si encore une fois, ce ne sont pas des souvenirs particulièrement en ma faveur considérant que mon équipe était passée maître dans l'art de la triche et de l'anti-jeu. J'espère que depuis la fin de notre scolarité, l'équipe de Serpentard a su redresser la barre.

Je me retrouve assis à la table du jardin, avec ceux qui ne jouent pas au Quidditch à savoir Mrs. Weasley, la femme à moitié Vélane de Bill, le frère à lunettes et sa femme, Granger et Andromeda. Sans compter les quelques gamins trop jeunes pour monter sur un balai. Teddy vole avec son parrain.

Les conversations vont bon train et je ne cherche pas particulièrement à m'y intégrer. Plus le temps passe et plus je me sens de trop. Malheureusement il serrait impoli de partir, considérant que je suis arrivé avec Harry. En plus ce soir, je dors encore chez lui. Ou pas ? Peut-être devrais-je aller à l'hôtel... Il le prendrait sans doute mal. Mais puisque je prévois de partir et de rompre tout contact, ce n'est sans doute pas très grave s'il me déteste.

Est-ce réellement ce que je veux ? Ne vais-je pas encore le blesser en cherchant à sortir de sa vie ? Il me considère comme son ami maintenant. Je ne veux pas lui faire du mal... je ne veux pas qu'il se sente abandonné. Peut-être que finalement, je pourrais simplement continuer sur ma lancée ? Être son ami, puisque c'est ce qu'il veut. C'est vraiment à s'arracher les cheveux.

— Tu ne joues plus au Quidditch, Drago ? Ta mère me disait pourtant que tu étais plutôt doué.

Andromeda a cru bon de tenter une conversation. C'est la première fois qu'elle m'adresse la parole. Elle ne le montre pas, mais je peux deviner qu'elle est gênée et ignore quelle attitude avoir avec moi, pour la simple et bonne raison que je ressens exactement la même chose.

— Malheureusement non. J'ai été blessé pendant...

Je n'ose pas terminer ma phrase. De toute manière, elle a compris. Je préfère toujours dire que j'ai été « blessé » plutôt que d'expliquer la vérité. La vérité est que j'ai été victime d'un Sectumsempra dont je me serai sans doute remis entièrement si je n'avais pas été torturé pendant deux longs mois d'été parce que le Seigneur des Ténèbres aimait tout particulièrement la chambre d'amis du Manoir Malefoy. Severus a fait tout ce qu'il pouvait, mais la magie noire laisse des traces.

— Oh. Pardon, je ne savais pas.

— Ce n'est rien.

Salazar, il faut que je trouve le moyen de rebondir. Heureusement, Andromeda prend encore une fois les devants.

— Toutes mes condoléances pour ton père.

— Merci.

C'est toujours étrange de recevoir des condoléances par des personnes qui haïssaient profondément mon père.  

— Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas.

— C'est gentil, mais je vais bien. Mère par contre... ça a été un choc.

— J'imagine...

Cette fois, c'est à mon tour. Mon regard va naturellement vers Harry qui a Teddy juste devant lui, sur son balai. L'enfant rit aux éclats.

— Il est impressionnant. Votre petit-fils. Métamorphomage comme ça, c'est rare.

— Il a hérité ce don de ma fille, Nymphadora.

Ma cousine donc. Je ne l'ai jamais connue. Je sais uniquement qu'elle est morte pendant la Bataille de Poudlard.

— Quel âge il a ?

— Huit ans.

Je le savais déjà, mais ça m'aide à maintenant la conversation.

— Plus que trois ans avant Poudlard.

Voilà une remarque parfaitement inutile, mais Andromeda sourit. Je fais de mon mieux pour sourire en retour. Il y a un silence. Je continue de regarder le match, même si je n'ai absolument rien suivi et que j'ignore où en est le score.

— Toi et Harry, vous... ?

Je me racle la gorge. Voilà qui est gênant.

— Non, on est... juste amis.

— Je vois.

Elle ne me croit pas. Tant pis. De toute manière, ça serait trop long à expliquer.

— J'ai l'impression que tu le rends heureux. Ça fait plaisir à voir. Il n'a jamais emmené personne ici, tu sais ?

Non, je l'ignorais. Je n'ose pas préciser qu'il n'a pas réellement choisi de venir avec moi puisque c'est Ronald qui m'a invité à rester. De toute manière, je suis trop perturbé par la première information.

Est-ce que je rends réellement Harry heureux ? Je pensais que c'était être ici, entouré de ses proches, qui le rendait heureux. Je n'ai rien avoir là-dedans. Me serais-je trompé ? Alors pourquoi il est si distant ? Ça ne colle pas. Je ne comprends pas. Je ne comprends plus rien.

Il faudrait que je parle à Harry. Le problème, c'est que ça me terrifie. Et je n'ai jamais été très courageux.

********
Et voilà !

Le prochain chapitre devrait être le dernier de ce que j'appelle la partie 2 (qui commence quand Harry recontacte Drago six mois après le RDV chez la psy).

La partie 3 va être... vous verrez. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'on aura un nouveau bond dans le temps. Et qu'il y aura des lettres émouvantes. Et que c'est pas gagné entre Harry et Drago.

A la semaine prochaine j'espère, pour un chapitre que j'ai très très hâte d'écrire .

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro