Elle avait décidé de monter sur la rembarde, faites en béton et donc assez épaisse, et commença à marché dessus.

Je devais intervenir.

Je me suis précipité vers elle. Je me suis présenté et puis je lui ai demandé de descendre.

- À quoi bon, me dit-elle avec une voix brisée, ce monde ne veux pas de moi.

- Rebecca, lui dis-je, ne fait pas quelque chose que tu regreteras.

- Crois moi David, je ne vais rien regretter.

Je me reprochais de plus en plus d'elle.

- Rebecca, descend s'il te plaît.

- Mon père est mort, ma mère est morte, personne ne m'aime. Mon petit m'a trompé avec Angie! Ma meilleure amie ! Et tu veux que je reste dans ce monde? Lui, qui ne cesse de faire déferler tant de méchanceté sur moi alors que je ne lui ai rien fait! Si je décide de rester, je souffrirais encore plus alors autant partir.

Elle voulait mettre fin à sa vie.

Au moment où elle voulus tombé, je la saisis par la bras et l'attira violemment vers moi. Si violemment, que nous tombions à la renverse sur le sol.

Elle m'insultait de tous les noms et tapa sur mon torse en même temps.

Au moins elle était saine et sauve. Je la pris dans mes bras et elle commença à pleurer. Puis elle finit par s'endormir. Elle tremblotais dans son sommeil, elle avait froid.

J'enlevais donc ma veste et la posa délicatement sur ses épaules.

Il se faisait vraiment tard, je ne savais même pas où elle habitait. Sans trop réfléchir , je décidais de l'amener chez moi.

Je plaçais ma main droite sous ses jambes et la gauche passa sous son dos. Je la soulevais .

Rebecca était très légère, donc la ramener à la maison ne serait pas très compliqué.

Étant donné que mes mains n'étaient plus libres, je décidais donc de laisser mes courses sur ce pont. Ceci fera sûrement le bonheur d'un sans-abris du coin.

***

- Alors? Me demanda David. Tu vas viens mieux?

J'acquiescais .

Présentement, nous étions dans une fête foraine . Il se trouve qu'il y en avait une d'organisée aujourd'hui.

Il devait être 13h et nous passions vraiment un bon moment.

David m'avait ramené chez lui hier. J'avais rencontré sa mère Mélanie et sa soeur Ivy. Je faisais la même taille en vêtement et en chaussure qu'elle, par conséquent, elle me prêta une robe à elle et une paire de chaussures.

J'avais eu le temps de parler avec Mélanie et Ivy avant qu'elles s'en aillent travailler. Elles avaient été très gentilles avec moi. J'appréciais leur gentillesse. David m'avait raconté que sa mère avait trouvé plutôt drôle que son fils de dix-neuf ans se ramène avec une fille bourré à la maison. Mais quand David lui avait tout expliqué, elle se sentis mal pour moi. Heureusement pour moi, Mélanie ne me posa pas trop de questions personnelles.

J'étais restée seule avec David, dans leur maison. J'avais appréhendé un peu au début, mais j'avais finis par me détendre.

J'étais vraiment reconnaissante envers David de m'avoir hébergée chez lui. À mon réveil je ne me souvenais plus de rien. Tout ce que je savais était que j'avais beaucoup bu, à cause de l'affreuse migraine avec laquelle je m'étais réveillée.

David m'avait diagnostiqué une gueule de bois. C'était bien la première et la dernière fois que je chopais cette horreur.

Heureusement David m'avait donné des aspirines pour faire passer ma migraine et m'avait fait boire beaucoup d'eau. Je dois dire que ses méthodes avait plus au moins marchées parce qu'en soit, jusqu'à présent, je ne sentais plus cette migraine.

Enfin, comme je ne me souvenais de rien, David m'avait tout expliqué. L'histoire du super-marché, du parc et du pont.

J'avais vraiment honte, mais au final, j'étais contente que cet "incident" soit arrivé. Ça m'a donné l'occasion de revoir David. Je ne le connaissais pas vraiment, mais j'étais contente de le voir.  Le matin c'était toujours compliqué pour moi, mais il m'avait aidé à oublier ce qui s'était passé la veille. Pas en me faisant boire de l'alcool, mais en me d'aller à cette fête foraine , pour me changée les idées.

- Tu veux faire quoi? Lui demandais-je en croquant ma pomme d'amour à pleine dents.

- Écoute Rebbecca, je sais qu'on s'amuse bien et qu'on passe de bons moments ensembles, mais je dois allez quelque part et c'est très important. Il fit une pause avant de rajouter. C'est dans une trentaine de minutes .

J'étais un peu triste. Je savais que les Montemarr devaient énormément s'inquiétez , mais j'avais décidé de revenir là-bas le soir. Je voulais éviter d'avoir à faire aux commentaires siniques de Lucía ou de Carmen. J'avais besoin de m'éloigner de tout cette atmosphère.

- Tu vas me laisser seule? Dis-je en essayant de cacher ma déception.

- Tu peux venir avec moi si tu veux? En plus je suis persuadée que tu vas aimé. Dit-il avec un large sourire.

- Alors je viens! Dis-je enthousiaste.

David était content de ma réponse et sans rien dire de plus, il mena la danse.

Nous continuions de parler en cours de route afin de faire plus ample connaissance. Il s'est avéré qu'on avait presque aucun point en commun. C'était assez drôle quand on y pensait parce qu'on en riait. Au final, nos différences nous rapprochaient plus qu'elles nous séparaient.

À suivre...

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