Il me jeta un regard noir avant d'ajouter une dernière phrase:
-Et bien, tu n'avais cas rester. Finit-il par dire avant de claquer la porte. Je rajustais ma chemise et sortais chercher mon sweat sans jeter un regard à Leah et Charlotte. Elles ne disaient rien, ne bougeait pas. J'enfilais le pull et rentrais les mains dans mes poches. Je touchais la crosse de mon revolver, prête à m'en servir au cas ou il y aurais un problème et descendais dans les rues de Londres. Je m'engouffrais dans un parc, passant par dessus le portail, car ce dernier était fermé, et, je me mise à courir. Je ne voulais plus rien savoir, seul mes sanglots et sa voix persistaient dans mon monde. Sa dernière phrase avait été dites avec tellement de haine. Oui, je m'étais imaginé rentrer et, qu'il me saute dans les bras pour que mon ancienne vie reprenne tranquillement. Mais, rien n'aurait dus se passer comme ça. Cette Alia n'avait pas été prévu et je détestais les imprévus. Ma respiration s'entendait à peine, mais, je me sentais suivis, observé. Je m'arrêtais soudainement, tout en maintenant la crosse de mon flingue. Les bruits de pats s'intensifiaient et je me rendais compte que dans ma course, j'avais perdus ma capuche. Je sortais l'arme et la maintenais en main. Soudain, un bruit de souffle se fit entendre juste derrière moi. Je chargeais l'arme et la pointais sur le nez de la personne. Elle leva les mains en l'air et lâcha un cris strident.
-Lily! Hurla Hugo alors que je rangeais l'arme avec soulagement. J'imitais son crie de fillette tout en rigolant. Un vraie rire que je n'avais pas eu depuis longtemps.
-Ou es que tu as eu cette arme? Comment es que tu as réussie à passez la douane avec ce truc? Me questionna-t-il en ignorant les moqueries.
-Je suis une journaliste américaine, je te rappelles. Répondis-je en m'asseyant sur le banc.
-Et moi, je suis une personne qui a failli se faire tuer! Il vint s'assoir à côté de moi. Je posais ma tête sur son épaule et rangeais l'arme en prenant soin de la décharger. Primrose park était fermé, et, le silence me fit un bien fou. Le souffle d'Hugo se calait sur le mien et personne ne disait rien, ce n'était pas le même silence que celui qui s'était installé entre nous la dernière fois, c'était un silence apaisant.
-La dernière fois que tu t'es endormie sur mon épaule, on était dans l'avion du retour de France, tu étais tellement mignonne au début que j'avais peur de te réveiller en bougeant, puis, tu t'es mise à baver et après mon épaule c'est engourdies. Dit-il doucement tout en regardant le vide. Je souriais face à cette phrase.
-Je ne baves pas quand je dors! Répliquais-je en rigolant.
-Bien sûre que si! Tu es une vraie fontaine! Dit-il en plantant ses yeux gris dans les miens.
-J'aimerais avoir tes yeux. Murmurais-je.
-Pourtant, les tiens son parfait. Je n'en ai jamais vue de pareille Lily. Turquoise de base et vert autour de la pupille ce n'est pas très courant.
-Et toi, ils sont d'un beau gris! Si je pouvais, je te les arracherais pour les mettre dans ma collection des choses les plus belle du monde. Il me sourit mais, sont visage se referma.
-J'aurais préféré que tu ne reviennes pas, Lily. Dit-il en se relevant et en me tendant la main. Je la saisie, tout en essayant de retenir mes larmes.
-Je sais. Chuchotais-je. Mais, je t'ai fait une promesse Hugo, et, je respecte mes promesses. Il me prit alors dans ses bras et, des gouttes mouillèrent mes cheveux.
-Tu retournes en Amérique dans combien de temps? Me demanda-t-il.
-Je n'y retournes pas. J'ai décroché un boulot ici. L'Amérique, c'est trop compliqué. Comment va Aron? Demandais-je pour changer de sujet.
-Et bien, il vit une vie de chat tranquille, ses croquettes doivent lui manquer en ce moment. Dit-il en relevant la tête pour sécher ses larmes.
-Je peux le voir? Il acquiesça tout en souriant et nous nous dirigeâmes vers la sortie du parc.