Tout ce que j'ai et tout ce que je suis
Bonsoir, bonjour, j'espère que vous allez bien en ces temps difficiles. Me revoilà pour un nouvel OS sur l'univers MARVEL. Ce n'est pas un Stony mais plutôt un Iron Dad/Spider Son. Je les trouve super mignons et j'adore leur relation dans le MCU. Dommage que ça soit fini.
J'ai juste deux, trois petites choses à vous dire avant de vous quitter.
1. Je vous conseille de lancer la musique "You are my Sunshine" de Johnny Cash, pour lire ce petit récit.
2. Je vais vous couper à un moment donné dans votre lecture pour vous informer d'un changement de musique. Il faudra mettre "(Your Love Keeps Lifting Me) Higher & Higher" de Jackie Wilson.
3. Ces musiques vous aideront à mieux vous plonger dans le récit. Mais vous restez libre de vos choix.
4. Les grosses parties en italique indique un souvenir.
Bref! Je vais vous laisser avec la petite histoire. Bonne lecture!
_.o0o._
C'était à l'une de ces soirées mondaines, auxquelles j'avais l'habitude d'aller, que tout a basculé en un seul coup de fil.
Nous étions un vendredi soir, à New York. Je devais assister à un gala en l'honneur de l'ouverture de ma nouvelle usine dans la même ville. J'avais décidé, il y a de cela trois ans, d'élargir mon périmètre d'action. Je voulais plus, encore et toujours plus. Depuis que ma tête était sur tous les magazines parlant de la gigantesque Stark Industrie, je ne rêvais que d'une chose, être le plus grand ! Et le plus riche aussi. Alors j'avais travaillé d'arrache-pied jusqu'à ce que ma fortune n'ait triplé de volume. Beaucoup m'envoient, mais je n'en avais rien à faire, la seule personne pour laquelle je me fais le plus de soucis c'est moi. Étonnant ? Je pense que vous connaissez la réponse.
Revenons au moment où tout avait plus ou moins commencer.
J'étais debout devant mon grand miroir, remettant mon nud papillon droit, lorsque mon chauffeur, et garde du corps, ne vienne toquer à la porte.
« Oui Happy ? Disais-je pour le laisser entrer, ce quil fit.
- Il est l'heure monsieur. Mademoiselle Potts est déjà sur les lieux. M'indiqua-t-il tout en restant près de la porte.
- Bien, alors allons-y ! Lançais-je tout en me dirigeant vers la sortie »
Le voyage fut rapide. Lorsque mon pied avait seulement frôlé le sublime tapis rouge, des flashs fusillaient de partout. J'avais l'habitude de tous ces paparazzis Au début cela m'amusait, mais depuis je m'en lassais Je n'y trouvais rien d'excitant. Mais je continuais à faire bonne figure comme tous ces menteurs, manipulateurs à qui je devais sourire et serrer la main afin qu'ils glissent un chèque ou deux dans ma poche. Voilà dans quel monde je vivais. Je connaissais le tableau par cur, ces galas je savais leur déroulement de A à Z. C'était tellement prévoyant et si ennuyeux. Heureusement que les quelques vautours étaient accompagnés de charmantes créatures, si facile à charmer. Il fallait bien que j'entretiens mon image de play-boy, non ?
J'avais monté ces marches comme tant d'autres, bu des coupes de champagne aussi chères que toutes les autres auxquelles j'avais pu tremper mes lèvres. Seuls les individus, la décoration et la raison de la soirée changeaient. J'avais discuté avec la plupart des personnes présentes, faussant un sourire qui faisait à présent parti de mon masque. Ma charmante assistante m'avait informé de quelques banalités concernant l'entreprise, les invités et la soirée, mais j'en avais que faire. Il me fallait quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Mais je pensais à tout sauf à ça.
Accoudé au bar, un verre de rhum à la main, je scrutais la salle à la recherche de ma future proie. Mon garde du corps toujours dans les environs, ne faisait que regarder son téléphone toutes les cinq minutes, espérant recevoir un message de sa bien-aimée, je présumais. Mon regard avait croisé celui déjà enflammé d'une fabuleuse brune à la robe rouge.
« Hé ! Happy ? Tu la connais ? Lui demandais-je sans la quitter des yeux.
- Qui ? Fit-il en levant enfin son nez de son portable.
- La sublime brune, aux belles courbes et à la robe divinement sexy de couleur rouge. Répondis-je, le regard toujours fixé.
- Non. Désolé patron. Avait-il dit en regardant à nouveau son appareil.
- Tu ne peux pas le lâcher un peu? On dirait un ado en chaleur qui attends la photo de sa copine complètement à poil. Râlai-je tout en levant les yeux au ciel.
- J'attends un message important. Cracha-t-il, de mauvaise humeur.
- C'est May ? Tu sais, elle ne va pas mourir. Soupirai-je, lassé de son comportement enfantin.
- Elle ne m'a toujours pas dit s'ils étaient tous arrivés. Fit-il angoissé.
- Richard a dû l'emmener en boite, tu le connais ! Riais-je pour le déstresser.
- Ça m'étonnerai. Il est venu avec sa femme enceinte. Répondit-il en rangeant son téléphone dans sa poche.
- Il est venu avec sa femme ? Et ils vont avoir un enfant ? Pourquoi je ne suis pas au courant ? Lançai-je indigné.
- May ne voulait pas que tu annule ta soirée pour les accompagner.
- Je ne suis pas daccord. Je mérite de voir mon ex-colocataire de fac ! Il n'est pas souvent de passage en plus ! Tu vas voir ! Elle va m'entendre demain ! Mexclamai-je tout en regardant la salle, avant de fixer mon regard sur mon ami statufié. Happy ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Ils... Ils ont eu un... Un accident Tony. Faut y aller ! M'avait-il lâché après avoir regardé son portable. »
Tout s'était passé si vite, le trajet jusqu'à la voiture, la route et l'arrivée à l'accueil de l'hôpital. May nous attendait en larme, elle essayait de nous expliquer ce qu'il s'était passé mais aucun de ses mots étaient compréhensibles. Happy l'avait directement prise dans ses bras pour la calmer. Elle était paniquée, tremblante et frigorifiée. Il n'a pas fallu attendre longtemps jusqu'à ce qu'une infirmière vienne nous chercher pour nous conduire à un médecin. Tous les scénarios possibles et inimaginables me traversaient l'esprit. J'avais peur pour la première fois depuis longtemps. Moi qui étais toujours sûr de mes actions et de mes idées, j'étais perdu. Quelques minutes plus tard, un chirurgien était venu à notre rencontre.
« Vous êtes de la famille de monsieur et madame Richard Parker ?
- C'est sa sur. Indiquai-je au médecin en lui montrant May.
- Et vous ? Demanda-t-il.
- On sen branle ! Dites-nous ce qu'il s'est passé merde ! Ménervai-je.
- Calmez-vous monsieur.
- Je me calmerais quand vous m'aurez expliqué la situation !
- Très bien. La famille Parker a été victime d'un accident de la route. On a fait notre nécessaire pour les sauver. Malheureusement nous n'avons pu que sauver le fils. Expliqua le chirurgien.
- Comment il va ? Questionna May, en larmes.
- Ses constantes sont stables. Pour un jeune nourrisson qui a déjà vu l'horreur, si je puis dire, il va bien. Il est en couveuse. Vous pouvez aller le voir si vous le souhaitez.
- Merci docteur. Chuchota Happy, tenant sa petite amie dans ses bras.
- Bon courage. »
Je me dirigeais vers la nurserie en compagnie de mes amis. Tout le monde autour de moi courait, bougeait mais moi je n'en avais plus la force. J'avais l'impression que le temps s'était figé alors que pas du tout. Je marchais comme un robot, n'entendant pas le bruit environnant. Mes amis venaient de mourir et ils avaient laissé un enfant. Comment il allait faire tout seul ? Je n'en savais rien. Tout un tas de questions me passait par la tête, mais je n'avais aucune réponse. Une fois arrivés devant la vitre de la nurserie, mes yeux cherchaient déjà le petit lit de l'enfant. Une fois que mon regard s'était posé sur l'étiquette où portait le nom « Parker », plus rien n'existait. Ce n'est seulement quand May avait posé sa main sur mon épaule, que j'étais revenu à la réalité, sans dévier mon regard.
« Comment va-t-il faire sans eux ? Chuchotai-je.
- Je n'en sais rien.
- Ce pauvre petit bonhomme à peine né, perd déjà ses parents.
- Nous ne pouvons rien y changer. Malheureusement Fit May, aussi bouleversée que moi.
-Que va-t-il devenir ?
- Je ne peux pas m'en occuper. Je n'ai pas les moyens de lui offrir une vie convenable et je doute que l'orphelinat soit une solution. Ils n'auraient jamais voulu. Il ne reste que toi. Proposa-t-elle.
- Moi ? Mais je ne suis pas la bonne personne. Je ne suis pas un adulte responsable ! Dis-je tout en la regardant.
- Là-dessus je suis daccord ! Sexclama Happy.
- Ils auraient voulu que ce soit toi qui t'en occupes. Tu étais son seul ami. Reprit May, toujours avec une petite voix.
- May Je ne peux pas. Ma vie tourne autour de mon entreprise. Tentai-je.
- Je sais que tu mens. Tu ne travailles pas 24h/24 et encore moins 7j/7.
- Tu crois que j'en suis capable ? Demandai-je complètement perdu.
- Tu es le mieux placé. Crois-moi.
- Comment ils voulaient l'appeler ?
- Peter. Souffla mon amie, posant ses yeux sur le nourrisson. »
Et sans un mot de plus, j'entrai dans la nurserie. Une infirmière qui surveillait les nouveaux nés m'avait accueilli et demandé quel était mon enfant. Une larme séchappa à la seule évocation de ses mots. « Votre enfant ». Je lui indiquais alors le fils de mon ami. Elle m'accompagna jusqu'à sa couveuse, l'en sorti puis le prit dans ses bras. Je n'étais pas à l'aise et elle l'avait remarqué. Elle l'avait bercé encore un peu avant de me le poser délicatement dans mes bras. Elle était partie, me laissant seul avec lui. J'avais regardé ce petit ange, les yeux humides. Je n'arrivais pas à croire, que ce petit être allait devenir mon fils.
Il n'avait que quelques minutes de vie pourtant l'univers s'était déjà acharné sur lui. Moi j'étais presque adulte lorsque mes parents avaient eu leur accident de voiture. Je m'en rappelle comme si c'était hier. Le 16 décembre 1991, à 19h45 on toquait à la porte. Jarvis est allé ouvrir et quelques secondes après, il m'appelait. J'ai descendu les marches de l'escalier en bois. Je n'oublierai jamais le bruit terrifiant qu'elles faisaient. J'avais peur de ce bruit, la nuit quand j'avais un peu moins de dix ans.
J'ai descendu l'escalier, puis j'ai fait quelques pas jusqu'à arriver à la même hauteur que Jarvis. Devant nous se tenait des policiers. Il faisait froid, très froid. Je n'étais qu'en vieux jogging et en t-shirt blanc avec une glace dessinée dessus. Je portais toujours ce t-shirt avant Noël. Mon père le détestait, c'était pour ça que je me faisais un malin plaisir de le mettre. D'ailleurs les policiers m'avaient un peu dévisagé en voyant ce que je portais. Ils avaient tout de même repris leur tête d'enterrement. En ayant marre d'attendre je leur avais demander ce qu'ils faisaient là. Et c'est à ce moment que le lieutenant avait pris la parole.
« Monsieur Tony Stark ? Demanda le plus haut gradé.
- J'ai payé ma contravention. Crachais-je.
- Nous ne sommes pas là pour ça. C'est à propos de vos parents. Reprit le flic.
- Ils sont bien arrivés à l'aéroport ? Mon père vous envoie pour me le dire ?
- Nous avons retrouvé la voiture de votre père. Sur le bord de la route menant à l'aéroport. Ils ont percuté un mur. Votre père a sans doute perdu le contrôle de son véhicule en voulant éviter un animal. Expliqua le deuxième officier.
- Il payera les réparations.
- Votre père, Howard Stark et votre mère Maria Stark, sont malheureusement décédés. Toutes nos condoléances monsieur Stark. Exposa le lieutenant. »
Je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien. Le monde tournait mais, sans moi. J'étais en train d'analyser chaque mot qu'avait prononcer ce policier. Mais peu importe comment je m'y prenais, j'en arrivais toujours à la même conclusion. Mes parents sont morts. Ma mère est morte. Plus rien n'avait de sens pour moi.
Mais la vérité m'avait bien foutu une grosse claque dans la gueule, deux jours après lors de leur enterrement. J'étais là, debout devant leur cercueil. Une photo les représentant sous leur meilleur jour. Mon père tenant ma mère dans ses bras, rayonnants comme jamais. On naurait pas cru qu'Howard était un mauvais père en voyant cette photo. Non, on voyait un homme bon et heureux, tout son contraire. Quant à ma mère, rien ne la changeait. Toujours aussi belle et merveilleuse. Seulement je n'avais pas vu ce sourire depuis des années. Depuis la déclaration de guerre entre mon paternel et moi.
Il y avait du monde, beaucoup que je ne connaissais pas. Souvent des collègues de mon père ainsi que leur femme, me présentant leurs condoléances. Mais je n'en avais que faire. Leur putain de pitié n'allait pas me ramener ma mère. C'est elle qui allait le plus me manquer. J'avais perdu depuis longtemps mon père, il n'était que le mari de ma mère. Jarvis avait plus fait pour moi qu'Howard. Il ne me restait plus que Jarvis, si l'on oublie Obadia Stane, le plus grand collaborateur et meilleur ami d'Howard. Il allait me préparer à devenir le nouveau PDG de Stark Industrie. La plus grande manufacture d'armes du pays.
Je me tenais là, dans la boue, regardant une dernière fois le visage de ma mère. Je pleurais mais personne ne le voyait avec la pluie. Mes larmes salées se mêlaient aux gouttes d'eau que le ciel perdait. J'étais seul. Certes j'avais 21 ans. Mais perdre ses parents, que l'on a 6 ans ou bien 58. On a ce trou qui se forme dans la poitrine. Juste là où mon cur bat. Là où le muscle le plus important du corps travaille. Là, cette partie du corps que l'on doit à tout prit protéger, pour espérer vivre encore quelques années. J'avais mal.
Je me souviendrais toujours de ce jour, où j'ai perdu mes parents et que j'ai, pour la première fois, ouvert les yeux. J'ai enfin su qui était, pour moi, la seule personne qui me restait. Jarvis. Il a été là avant et par la suite. Jamais il ne m'a laissé.
Seulement comme tout le monde n'est pas immortel, je me suis retrouvé exactement à la même place, deux ans plus tard. Jarvis s'était tellement occupé de moi, qu'il n'avait rien fait pour se soigner, pour guérir de sa maladie. Il s'est donné corps et âme pour moi. Et moi ? Je lui ai fait vivre tant d'horreurs. Malgré tout il est resté auprès de moi.
Les années sont passées et j'ai réussi à m'en sortir. Mais pas seul. D'abord Obadiah m'a pris sous son aile pour me former afin d'être prêt pour diriger Stark Industrie. Et j'y suis arrivé. J'ai engagé du nouveau personnel. Ce qui m'a permis de faire la rencontre de Virginia Potts, mais je l'appelle Pepper. C'est mon assistante mais également ma confidente. Elle est merveilleuse avec moi, si douce et attentionnée. Je crois que je vais peut-être me calmer sur mon côté playboy et essayer de me poser avec elle. On verra. Puis j'ai fait la connaissance d'Harold Hogan, mais je l'appelle Happy. Il ne sourit jamais vu que c'est mon garde du corps mais avec son prénom ça sonne bien. Il ne le dit pas mais je suis sûre qu'il l'aime bien.
Bref, ils ont été là quand ça n'allait pas, surtout quand Rhodey n'était pas là. James Rhodes, meilleur ami depuis le MIT. Il est parti dans larmée et moi je fournis l'armée. On est en quelque sorte en contact mais je préfère quand il est au pays pour me donner un bon coup de pied aux fesses et me remettre sur Terre. Il était constamment derrière moi. Je crois que c'est lui qui a le plus fait. Lui et Richard Parker. Nous étions colocataires à la fac. Lui et mon meilleur ne s'entendaient pas toujours mais ça ne m'empêchait pas de parler aux deux. Nous étions un vrai trio, mais nos routes se sont séparées. Richard est parti à l'autre bout du pays et Rhodey est resté avec moi avant de partir pour l'armée.
Mon meilleur ami en a toujours voulu à Parker d'être parti. Il savait que je n'étais pas bien et il était parti sans raison. La vérité, c'est qu'il en avait une. Il était amoureux. Et je le savais. C'est moi qui l'ai obligé à partir. J'ai essayé d'expliquer à Rhodey mais il ne voulait rien savoir.
Je prenais régulièrement des nouvelles, on parlait tous les jours et qu'est-ce que ça me faisait du bien. Un an et demi plus tard, Richard s'est installé à New York avec sa petite amie. Il était toujours en froid avec notre ami militaire. Je sortais régulièrement avec eux. Au bout d'un certain temps, May, la sur de Richard s'est également installée à New York. Ils venaient de temps en temps à mon travail. C'est là qu'Happy est tombé amoureux de May. Oh quelle histoire. Je poussais Happy, Richard et Mary poussaient May. Ça a pris du temps mais mon ami et garde du corps allait proposer à May de sortir avec lui. Ce soir. Malheureusement tout ne s'est pas passé comme prévu.
Au lieu de rentrer et de préparer son appartement pour lui faire une belle demande, Happy m'a emmené pour voir nos amis qui avaient eu un accident de voiture. Je ne les avais pas vu depuis au moins un an. Richard avait eu une demande pour faire professeur dans une fac à San Francisco. Mary l'a suivi. On ne parlait plus tellement, lui prit par ses cours et ses recherches, et moi par mon entreprise qui grandie de plus en plus.
Je ne savais qu'ils s'étaient marié quelques mois après leur déménagement. Je n'ai pas pu venir et je l'ai regretté. Mais là, je le regrette encore plus. Je n'étais pas là pour le jour le plus important pour mon ami. Je n'ai pas été présent pour lui ce jour-là. Je n'ai pas vu son sourire s'agrandir en voyant pour la première fois Mary dans sa merveilleuse robe de mariée, s'avançant doucement jusqu'à l'autel. Je n'ai pas vu ses yeux briller de mille feux lorsqu'elle est arrivée à sa hauteur. Je ne les ai pas vu se regarder avec tant d'amour. Je ne les ai pas vu s'embrasser une fois que le prêtre avait fini. Je ne les ai pas félicités en personne. Je ne les ai pas vu faire la fête comme si tout allait bien. Que tous les malheurs avaient disparu. Je n'ai rien vu de tout ça.
Je ne savais pas qu'ils attendaient un enfant. Je ne savais même pas qu'ils allaient venir. Je n'en savais rien et je le regrette plus que tout au monde. Si j'avais pu être avec eux, si j'avais été là, peut-être peut-être qu'ils seraient encore là, riant à une de mes blagues. Je serai peut-être en train de trinquer avec mon ami à leur futur enfant, Mary caressant son ventre. Mais ce n'est pas le cas. Ils ne sont plus là et ne reviendront jamais.
Ils ne vivront jamais la naissance de leur petit Peter. Ils ne le tiendront jamais dans leur bras, ils ne l'entendront jamais crier, pleurer, rire. Ils ne le verront jamais sourire, être surpris, courir ou grandir. Ils ne sauront rien de leur fils, ils ne sauront jamais quand est-ce qu'il a dit son premier mot, fait ses premiers pas, sa première rentrée, son premier diplôme, sa première petite copine, son premier job, son mariage, son premier enfant.
J'allais vivre tout ça à leur place, alors que Peter est leur fils. Non ce n'est pas juste et je n'ai pas le droit. Moi je n'ai pas eu une vie parfaite, je n'ai fait que des erreurs et je ne mérite pas tout ça. Ce petit garçon mérite plus que tout ça.
Les larmes aux yeux, je reposais le bébé dans sa couveuse et je sortais.
« Non je ne peux pas. Il a besoin de ses parents. Pas de moi, Tony Stark, un mec qui ne pense qu'à lui. Fige-je, complètement paniqué.
- Mais Tony. Il na plus ses parents. Répondis calmement May.
- Garde-le. Tu es sa tante.
- Je ne peux pas le garder. Je n'ai pas les moyens. Reprit-elle.
- Ce n'est pas grave, je te donnerai ce dont tu as besoin. Je payerai tout. Juste occupe-toi de lui. Lançai-je juste avant de courir vers la première porte menant à lextérieur.
- Tony ! Cria May pour que je revienne.
- Laisse, je vais le voir. Reste près de Peter. L'informa Happy avant de me courir après. »
J'avais trouvé une sortie, dans ce vaste labyrinthe. Tout tournait autour de moi, je manquais d'air. J'en pouvais plus. Je faisais une crise d'angoisse. Une première pour moi. Enfin Depuis un moment. Je suis sorti, je me suis tenu au mur avant de glisser le long et de m'asseoir au sol. J'ai fermé les yeux, essayant de retrouver ma respiration calme. Ce n'est seulement au bout de quelques secondes que mon ami fit son apparition.
« Te voilà. J'ai cru que j'allais devoir jouer à cache-cache. Lança Happy en sortant.
- Laisse-moi s'il te plait.
- Il en est hors de question. Je suis ton garde du corps et ma mission est de te protéger. Également de toi-même. Fit-il en s'asseyant à ma droite.
- Je ne suis pas la bonne personne pour ce gamin. Il va être malheureux. Dis-je en reniflant.
- Il le sera, il n'a plus ses vrais parents. Mais il aura quelqu'un sur qui compter.
- May et toi. Pas moi.
- Tony. Tu es quelqu'un de bien. Me dis doucement mon ami.
- Je suis tout sauf ça. Et tu le sais. Crachais-je.
- Je connais ton passé. Mais je sais aussi pourquoi tu étais comme ça. Tu es devenu incontrôlable parce que tu souffrais de la perte des seules personnes qui ont compté pour toi. Tes parents et Jarvis. Reprit-il, toujours sur le même ton.
- Je n'ai plus de père depuis des années et j'ai un nouveau Jarvis. Je suis adulte maintenant, je n'ai plus besoin de ma mère.
- C'est faux tout ça. Indiqua mon garde du corps tout en regardant la vue. Certes, ton père n'était pas présent. Mais il l'a été à certains moments, et tu t'en rappelles très bien. Le Jarvis que tu as maintenant, même s'il est très impressionnant et bien fait, ne remplacera jamais l'original. Peu importe s'il a un corps ou non. Quant à ta mère, tu en as besoin. Tout le monde a toujours besoin de sa mère. Petit ou grand.
- Je ne peux pas. Je n'y arriverai pas.
- Tu dis ça parce que tu as peur de toi, tu as peur de ton passé. Qu'il refasse surface. Mais aussi qu'un jour, il devienne comme toi. Reprit-il en me regardant à nouveau.
- Il ne deviendra jamais comme moi puisque c'est May qui va le prendre.
- May ne peut pas s'occuper de lui, elle a un travail qui lui demande trop de temps. Elle ne peut pas le lâcher pour s'occuper de Peter. Et même si je l'aide, on n'y arrivera pas sans toi. Il na pas besoin de ton fric. Seulement que tu sois présent. Pas forcément comme un père. Mais comme une personne qui est là pour lui. Comme quand tu rêvais que ton père soit là pour toi.
- Je suis comme mon père. Alors pas la peine. Lançais-je, sachant que c'est la vérité.
- Tu n'es pas comme lui. Je le sais. Je le vois. Tout à l'heure quand tu as regardé Peter, tu avais les yeux qui brillaient. Fit Happy en reprenant son intonation naturelle.
- J'avais une poussière dans l'il.
- Tu avais de la peine pour lui.
- Peut-être. Confiai-je.
- Tu ne rêves pas d'une famille ?
- Je n'ai pas le temps pour une famille.
- Pas à moi Tony. Je te suis comme ton ombre. Tu as largement le temps. Dit-il un peu plus dur.
- J'ai peur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Pour lui.
- Tu ne seras pas seul. On va taider. May et moi.
- Merci. Dis-je en le regardant pour la première fois depuis son arrivée, avec un petit sourire.
- C'est normal. Aller viens, je crois que je suis coincé. Lança mon garde du corps tout en essayant de se lever.
- Vas-y doucement sur les beignets et tu ne resteras pas coincé la prochaine fois. Balançai-je avec mon assurance habituelle.
- Y a deux secondes j'ai cru voir une auréole au-dessus de ta tête. Mais j'ai rêvé. Répliqua Happy avec ironie. »
_.o0o._
Je vous coupe dans votre lecture. Je sais c'est énervant. Mais vous me remercierez plus tard.
C'est le moment de lancer la musique "(Your Love Keeps Lifting Me) Higher & Higher" de Jackie Wilson.
Je vous laisse! On se retrouve à la fin. Bonne continuation!
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Je rigole tout en l'aidant à se relever. Nous retournons à l'intérieur, auprès de May et du petit Peter. Je m'approche de mon amie et la prends dans mes bras, puis m'écarte.
« Je vais tout faire pour qu'il soit heureux. Je te le promets. Dis-je avec un petit sourire.
- Merci Tony. »
J'embrasse son front puis retourne à l'intérieur. Je m'arrête devant la couveuse avec le nom Parker écrit dessus. Je prends doucement le petit dans les bras. Il est minuscule. Un rien pourrait le blesser. Même s'il n'a pas les yeux ouverts et qu'il faut attendre encore un peu avant que ses cheveux ne poussent, je suis certain qu'il ressemblera à son père et que son sourire sera le même que celui de sa mère. Je caresse sa petite joue un peu rosée et le regarde, les larmes aux yeux.
« Je suis désolé mon petit, mais tes parents t'aiment plus que tout. Je suis sûr qu'ils sont fiers de toi. Moi je le suis déjà. Tu vas devenir un grand garçon. On va vivre de grandes aventures tous les deux. Je ne suis pas un exemple, mais je veux être une bonne personne pour toi. Un père peut-être. Chuchotais-je pour ne pas le brusquer. »
Je sais que ce petit n'est pas mon enfant mais je veux le protéger et l'aimer comme si c'était le mien. Un doux sourire se forme sur mon visage, je laisse couler une ou deux larmes.
« Tu es l'amour de ma vie. Tout ce que j'ai et tout ce que je suis t'appartient. Pour toujours »
Je ferme les yeux et pose un doux baiser sur son front. Et c'est à ce moment précis que tout a basculé pour moi. Je suis devenu père d'un adorable petit garçon. Je suis devenu fou de ce gosse. Il n'y a plus de limite pour lui faire plaisir, pour voir son si beau sourire.
« Je t'aime mon fils. Je t'aime Peter Parker »
_.o0o._
Je tenais à dire que je me suis inspiré d'une petite vidéo accompagnée d'un fan art sur instagram. Je suis désolée mais je ne me souviens plus du nom du compte. En tout cas pour celles et ceux qui ont reconnu la référence, chapeau! Et pour les autres, il s'agissait de la première rencontre entre Barney Stinson et sa fille dans "How I Meet Your Mother". Je ne connais pas du tout la série, je ne jugerai pas, mais ce petit extrait m'a fait fondre mon cur et je me devait de le faire avec Tony et Peter.
Et voilà! C'est terminé, j'espère que ce petit OS vous aura plu. Dites-moi si vous voulez plus de contenu de ce style ou bien une suite peut-être? Qui sait?
On se retrouve une prochaine fois pour une autre aventure!
EquiFlo
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