Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3 : Ολά Καλά

Le vibreur de son portable le réveilla, et il s'inquiéta quand il vit que Nabil voulait le joindre. Qu'est-ce qu'il se passait encore ? Il se leva vite pour aller dans le salon, afin de ne pas la déranger. « Ouais ? ». Leurs échanges allaient toujours droit au but. Il détestait cette expression.

« Je suis surpris que tu répondes. Je suis à la mater là, la femme de notre frère vient d'accoucher. Nous sommes officiellement tontons... Tu peux venir d'ici une heure avec elle. ». Reçu.

Alors, il raccrocha et retourna dans la chambre. Il se glissa dans les draps chauds, comme l'était toujours le corps de sa femme.

Son cerveau le suppliait de se rendormir, alors que son cœur voulait foncer. En quelques semaines, il avait vécu beaucoup trop d'émotions à son goût.

« Tarik ? ». Elle se tourna vers lui, la voix rauque, les cheveux emmêlés et son visage qui était tout le temps naturel. Elle avait de petits yeux, les cheveux entremêlés mais il la trouva belle.

« Il est né. ». Mais au moment où il prononça cette phrase, elle les ouvrit en grand. Elle le fixa, pour savoir la suite des évènements.

« Oh mon petit prince... ». Même si elle avait connu Inès les toutes dernières semaines de sa grossesse, elle l'avait attendu comme si c'était le sien. Et heureusement, Inès n'avait jamais vu aucun inconvénient à cette situation. Au contraire, elle n'avait même pas la vingtaine et le fait d'avoir une sorte de grande sœur la rassurait plus qu'autre chose.

« Dans une heure si j'ai la foi. », la prévient-il. Mais elle se leva d'un coup, ouvrant les volets et faisant rentrer le soleil qui venait déjà de se lever. Même s'il adorait contempler la lumière matinale, pour une fois, elle l'éblouit. Alors, il remonta la couette sur ses yeux, se tourna, même si elle était retournée dans le lit pour l'embêter. Elle adorait les caresses du matin.

« Arrête, comme moi, tu meurs d'envie de le rencontrer. ». Et une fois de plus, elle avait raison. Parce que la relève était enfin assurée. Même si cette situation n'était pas vraiment logique.

En réalité, rien ne l'était dans leur famille. Mais au moins, tous se marraient à table quand ils évoquaient la situation.

« T'as raison sale peste, mais reviens t'allonger encore 30 minutes car tu sais très bien que la maternité se trouve juste en face. », dit-il en essayant de la ramener contre lui.

« Nan impossible, je tiens plus en place, je vais aller acheter du pain et des croissants. », lui répondit-elle en sortant de la chambre et en se dirigeant vers la salle de bain. Il grogna. Parce qu'il devait se lever car il détestait qu'une femme fasse le travail d'un homme.

En 20 minutes, ils furent prêts, puis sortirent. En rentrant, ils mangèrent leur petit déjeuner sur le balcon. Et lorsqu'il débarrassa, il remarqua qu'elle se dirigeait vers la chambre. Elle en sortit une seconde plus tard, avec un doudou en forme de fennec et des affaires toutes petites avec dessus, le cœur qui symbolisait le groupe qu'il formait avec son frère. Cadeau de tous les trois car c'était elle qui en avait eu l'idée.

« Tu ne m'avais pas dit que Ken avait apporté cette peluche la dernière fois qu'il est venu. », commença-t-il.

« Il est mignon n'est-ce pas ? De toute façon, personne ne sera jaloux car chacun a prévu quelque chose. ». La boss de l'organisation, c'était elle. Et il était soulagé de compter sur une personne aussi sérieuse qu'elle l'était.

« Bon, on y va, avant que tu trouves une excuse... ». Elle releva les yeux vers lui, fit un petit sourire et commença à courir dans le couloir. Il ne fallait mieux pas qu'elle l'embête.

///

Pendant le trajet, alors qu'il tenait toujours sa main, il la sentit excitée mais à la fois, il savait qu'elle cachait quelque chose : « Ça ne va pas ? », lui demanda-t-il alors qu'il fumait sa première cigarette depuis des mois. L'impatience et l'adrénaline n'avaient parfois rien de bon.

« C'est toi qui dis ça... Pour l'instant, ça va, je suis impatiente mais je ne devrai pas le rencontrer car après, je vais avoir envie d'un enfant alors que je ne peux pas. ». Ils en avaient déjà discuté, même s'il avait toujours pensé que sa stérilité n'était que psychologique.

Quand ils furent dans la maternité, ils se dirigèrent directement vers l'ascenseur. Nabil lui avait déjà envoyé toutes les informations par message.

Mais une fois qu'ils se retrouvèrent devant la porte de la chambre, ils se regardèrent et ne parlèrent qu'avec leurs yeux. « On y va ? », le questionna-t-elle. « Ouvre la porte sale hamar. », lui répondit-il silencieusement.

« Ah, enfin, on attendait plus que vous. ». Yanis. Son frère. Avec un bébé dans les bras. Son neveu. Il ne savait pas pourquoi ses pensées s'étaient enchaînées comme ça. Et comme d'habitude, il la bénit de prendre la parole « Félicitations !!! ». Elle se précipita vers Inès.

Lui alla saluer ses frères. Puis, comme d'habitude, il se calla dans un coin pour l'observer. Tour à tour, elle se dirigea vers Nabil – ils s'étaient toujours embrassés chaleureusement – pour finalement s'approcher timidement de Yanis, et surtout...

« Adam. Premier et unique homme dans le jardin d'Eden. Comme ça, Framal renchérira sur le fait qu'on aurait pu l'appeler Martin. ». Tous éclatèrent de rire et la situation se détendit.

« Tiens, prends ton neveu pendant que je vais aller chercher des boissons à la cafet avec mon frère. ». En réalité, Yanis lui mit Adam dans les bras.

Et pour éviter de faire des conneries, il préféra s'asseoir en bout du lit. Mais avant d'admirer ce nouvel petit-être, il la regarda.

« Tu attends que le ciel te tombe sur la tête pour venir lui apporter son doudou ? ». Il regrettait sa voix un peu brutale qu'il prenait quand il sentait que les choses n'avaient rien de normal.

« Oui, pardon Inès, tiens, voici tout l'attirail que je t'avais promis : bodys, chaussettes, bonnets... ». Il les laissa parler entre elles, parce qu'il sentait qu'elles en avaient besoin.

Alors, il ne prit pas la peine de les écouter attentivement car maintenant, sa priorité, c'était son neveu. Il l'admira et se surprit de se faire une remarque invérifiable : il ressemblait à Yanis quand il était petit, et avait même quelques traits de son oncle. Quant aux cheveux noirs qu'il avait déjà, Tarik n'eut aucun doute que Yanis était bien son père.

Puis, il profita du sommeil d'Adam pour regarder plus en détail son visage innocent et pur, qu'il caressa tendrement du bout des doigts. Finalement, il prit et serra ses mains. Il était si petit...

« Tarik, je veux bien croire que mon fils soit ton neveu, mais quand même, donne-le moi que je le présente à ta femme. ». La voix d'Inès l'interrompit dans ses pensées.

Mais au lieu de repasser le nourrisson à sa mère, il se dirigea directement vers sa femme et de son bras libre, il l'attira vers lui.

Inès avait aussi une très grande qualité : celle d'être discrète. Alors, pour éviter qu'ils se sentent épiés, elle prit son portable, ayant entièrement confiance en eux.

Il était fier. Adam n'était pas son fils. Mais il était sa famille. Elle aussi d'ailleurs. Alors, doucement, il lui passa Adam.

Il savait qu'elle s'était déjà occupé de tout petits enfants, ces cousins, qu'elle avait gardé alors qu'ils n'avaient même pas un mois.

D'abord, elle grimaça. Parce que depuis qu'elle avait su qu'elle ne pourrait pas avoir d'enfant, elle s'était faite à l'idée. Mais dans ces situations, à chaque fois, deux points de vue s'opposaient : le premier était qu'elle se sentait mal à l'aise, même si le second reprenait tout de suite ses droits car il était instinctif. Il se voyait par l'aisance qu'elle avait, ses gestes et surtout ses regards. Une fois de plus, il tomba amoureux. Le temps était figé, jusqu'à ce que...

« Adam ? Mais vous avez pensé que toute sa vie, des rageux lui demanderont : « Alors, elle est où ta Eve ? » ». Fabrice. Toujours. Et quand ils le virent, avec le Crew, ils rirent.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro