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Chapitre 3 : Chanson d'amour

« Tarik, réveille-toi, Noah est en train de naître. », lui chuchota-t-elle alors qu'ils étaient encore couchés dans leur lit. D'habitude, il aurait grogné mais à cet instant présent, Mowgli se réveilla.

« T'as déjà perdu les eaux ? », dit-il la voix serrée en se levant. Il essaya de ne pas paniquer, ayant déjà pensé à n'importe quelle situation. Mais bien sûr, chez eux, rien ne se déroulait jamais comme prévu. Et comme à chaque évènement, il la trouvait beaucoup trop calme.

« Tarik, ne panique pas, je vais juste te demander d'aller chercher Nora car je sens que tu n'auras pas le temps de m'emmener à l'hôpital. ». Putain de merde. Encore en caleçon, il alla tambouriner à la porte d'en face. A son habitude, Nora était prête, comme si elle le savait déjà. Dans une vie qu'il n'arrivait pourtant pas à s'imaginer, elle avait été sage-femme. L'aubaine.

Alors, elle le suivit jusqu'à dans l'appartement. Pendant qu'elle s'installait, Tarik ouvrit les volets, entrebâilla la fenêtre, ferma la porte de la chambre en laissant Phoenix pleurer derrière. Tout se passa très vite. Trop. Avec elle, c'était comme ça, il fallait s'y faire. A peine Tarik eut le temps de se positionner derrière elle qu'elle mit au monde Noah. Que dire de plus ? Rien.

« C'est très bien. Noha, Nabil, Yanis Andrieu, bienvenue dans notre monde ! Va rejoindre ta maman, surtout pour que ton papa te dévore des yeux. ». La voix de Nora était très apaisante et elle prit même le soin de nettoyer un peu le nouveau-né avant de le donner à ses parents.

Tarik se trouvait à ce moment précis dans un autre monde, dans une autre galaxie, une autre galatée, un autre univers, sur la Lune, sur Mars... Il ne savait plus. La seule chose qu'il fit, c'est de profiter sans se poser de questions. C'était une des grandes qualités qu'elle lui avait apprises.

Avant de poser définitivement les yeux sur son fils, il n'oublia pas sa femme, qu'il embrassa sur le front. Chez lui, c'était comme ça. Quand d'autres personnes les entouraient, il aimait garder une pudeur, une certaine intimité. « Je t'aime. », lui répondit-elle.

Et là, il regarda enfin son fils. Il était... beau, magnifique. Noah ressemblait à sa femme du point de vue psychique : après avoir pleuré, il était à présent endormi, calme, apaisé. Puis, Tarik remarqua que son fils avait la peau dorée, comme lui, avec déjà des cheveux noirs bouclés.

Avant qu'il ne le prenne pour de bon et qu'il ne le lâche plus pour le restant de sa vie, Nora fit sur le nourrisson les examens prénataux obligatoires. Elle avait surtout appelé deux anciennes collègues habitant bien sûr aux Tarterêts pour qu'elles vérifient de nouveau la santé de la mère. Depuis qu'il avait ouvert les yeux, Tarik n'avait pas détourné le regard. L'amour, c'était ça ?

« Tiens, il est à toi maintenant. Tarik, regarde-moi, je compte vraiment sur toi pour prendre bien soin de ton fils. Il aura besoin de toi et de ta femme jusqu'à ce qu'Allah vous prenne. ». Nora, en plantant son regard si représentatif des grands-mères dans le sien, venait de lui donner le dernier avertissement qu'il lui manquait pour qu'il réalise vraiment son nouveau statut.

Et quand il prit enfin son fils dans les bras, il... Tout ce qu'il se passait était indescriptible. Sa tête et son cœur explosaient d'amour pour Noah, de reconnaissance envers sa femme et surtout de remerciements envers la vie. Sa vie, c'était eux, mais aussi ses frères, et sa bande de potes.

///

Nora et ses collègues partirent une demi-heure plus tard. Elle en profita alors pour enfin se lever, caresser la tête de son fils – car oui, c'était aussi le sien – et surtout embrasser son mari.

« Merci Tarik pour ce cadeau, l'un des plus beaux que tu m'aies offert. Après celui que tu m'as donné en posant la première fois les yeux sur moi, puis quand tu es venu me parler, quand ensuite tu m'as permis d'entrer dans ta vie... Sans parler de nos discussions, de ton collier, de ta demande, de notre mariage, de tes baisers, de ton sens protecteur... ». Au goût de Tarik, c'était l'une des plus belles déclarations qu'elle lui ait faites. « Au fait, je vais aller prendre une douche avant que tout le monde débarque car je les ai déjà tous prévenus. », lui informa-t-elle avec son plus beau sourire. Ça ne l'étonnait même pas d'elle. Elle était... la meilleure.

Comme si rien n'avait changé, il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision. Quand ce fut le cas, il baissa son regard vers son fils qui se réveillait. Noah devait avoir faim. Lorsque Tarik se leva pour aller préparer le biberon, son fils commença à pleurer.

« Pleure pas Noah car chez les Andrieu, on ne fond en larmes que quand on n'a pas le choix parce que les pensées prennent trop de place dans la tête. Tu es encore trop petit pour comprendre tout ça mais sache une chose : ton père et ta mère seront toujours là pour toi. ». En s'entendant dire ça, Tarik sut qu'en quelques minutes, il avait changé de catégorie : à présent, il n'était pas seulement responsable de sa femme et de ses frères, mais aussi de son fils.

Tout à coup, la sonnette retentit. « C'est bon Tarik, j'y vais. ». Elle était habillée d'un large ensemble sport PSG qu'il lui avait offert la première fois qu'ils étaient allés au Parc des Princes.

« Mais qu'est-ce que tu fous debout toi ? Va tout de suite te recoucher ! Inconsciente va, mère indigne ! ». Cela ne pouvait être que Nabil. D'abord inquiet, il passait en une seconde au ton humoristique pour éviter de passer pour le plus relou. Mais avant que tous franchissent la porte, Tarik déboula dans l'entrée : « Plus personne ne bouge car ici, c'est une zone décontaminée. ».

Et après leur avoir tous fait enlever leurs chaussures et leur faire laver les mains, ils furent enfin tous autorisés à entrer dans l'appartement. Son comportement la fit même rire elle : « Tarik, crois-moi, ton fils est un guerrier. Il vient de remporter avec succès une première bataille... », lui dit-elle pendant qu'elle était en train de se recoucher. Il venait de remarquer qu'elle avait eu le temps de changer les draps avant que les gars n'arrivent. C'était elle la véritable combattante.

A présent, il était seize personnes dans la chambre : les quatorze rappeurs, elle et surtout Noah. Yanis, Inès et Adam n'avaient pas pu venir, ils étaient malades. « Mais t'inquiète, je leur ai seulement parlé au téléphone, je ne peux pas être contagieux. », informa Nabil à son frère qui avait tout à coup changé de couleur de visage. C'était d'ailleurs ce même oncle qui tenait dans ses bras le petit bonhomme que Tarik considérait comme l'un des plus précieux à ses yeux.

Noah s'était rendormi et apparemment, il n'était gêné ni par la présence de quinze adultes dans la pièce, ni par la lumière du jour. « Quelle bénédiction. », pensa Tarik. A présent, il avait repris place à côté de sa femme qui s'était assise au bord du lit. Ce n'était vraiment pas une journée comme les autres.

Les frères Akrour et Ordonez avait apporté le petit déjeuner : croissants, pains au chocolat et chaussons aux pommes. A chaque fois qu'ils étaient tous ensemble, ils organisaient un festin. Mikael et Antoine étaient dans la cuisine en train de préparer le café, le thé et le chocolat chaud. Puis, Tarik, Théo, Mo et Roméo déplacèrent dans la chambre la table du salon dépliable. C'était tout ça la vie d'artiste : il ne fallait pas être maniaque, au contraire, juste très adaptable et cool.

« Nabil, passe-le moi un peu, Noah n'est pas qu'à toi ! ». Ken avait un instinct incroyable avec les enfants. « 3 avril... Bien joué, t'arrives à me voler la vedette. ». En réponse, elle éclata de rire, même si Tarik voyait qu'elle commençait à être fatiguée. Comme toujours, elle résistait.

Puis Noah, imperturbable, commença à passer de bras en bras. Chacun voulait connaître ce petit gars qui depuis neuf mois perturbait la vie de la femme qu'ils aimaient tous le plus au monde. Puis, il se réveilla tout doucement dans les bras d'Eddy : « Salut mon petit gars... ».

Depuis leur rencontre, elle prenait beaucoup de photos. Quand elle avait emménagé chez Tarik, elle s'était mise à en imprimer, sans jamais les accrocher, par peur de toujours déranger. Finalement, Tarik et elle trouvaient toujours des arrangements. C'est ainsi que les portraits, seulement un peu recadrés et retouchés en noir et blanc furent accrochés dans la chambre d'ami, devenu depuis ce jour la chambre d'Adam. Était-ce déjà la fin de l'histoire ? Non, que le début.

Mot de l'écrivaine

Au moment où je vous écris, vous êtes 1,164 à avoir lu cette version originale qui se termine ce jour, le  30 octobre 2020, après près de vingt-quatre semaines de publication. Ces nombres sont fous, presque inimaginable à la petite échelle de l'écriture où je pense me situer. En effet, jamais je n'aurais pensé atteindre une dizaine à lectures... Alors, imaginez cet honneur que vous me faites !

Ainsi, je dédie à vous, lectrices et lecteurs, ces remerciements qui proviennent du plus profond de mon cœur. C'est grâce à vous que j'apprécie honnêtement cette aventure de publication Wattpad qui est loin d'être terminée ! Merci pour tous vos commentaires, votes et classement.

De fait, j'ai le plaisir de vous annoncer que dès mardi, le 3 novembre 2020, le premier chapitre de ma nouvelle fiction « Du coin des lèvres » sera publié aux alentours de vingt heures ! Je suis déjà très fière de vous présenter mon nouveau personnage, Giulia, qui construira aux fils des moments une histoire avec notre très cher Tarik Andrieu.

Cette histoire, composée également de vingt-quatre chapitres, sera en tous points de vue différente de ce que je vous ai présenté et proposé jusqu'à aujourd'hui. N'hésitez pas à vous abonner à mon profil Instagram pour m'envoyer un message personnel dont je serai ravie de vous répondre :)

A la semaine prochaine !

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