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• Chapitre 9 •

"Une odeur plutôt agréable m'attire et je souris devant ce beau tableau. Je sens alors Thomas derrière moi, rapprocher ses lèvres de mon oreille.

- I think we're going to be fine.

Je souris à sa remarque. Oui, il a raison. On va s'en sortir, tous ensembles."

○○○

Point de vue de Thomas :

Nous avons mangé dans la joie et la bonne humeur. Même Élia a accepté de se détendre et elle a même échangé quelques mots avec Marianna et Antonin.

Ce petit con a fait souffrir Élia. Je l'ai à l'oeil, lui. Cette fille est un trésor.

Quand à peu près tout le monde a fini de manger, un calme plutôt rassurant s'installe. Mais Ninon vient gâcher le silence en demandant d'une voix plus que sérieuse :

- Alors... C'est quoi votre théorie?

- Quoi tu parles?

- De tout ça, le fait qu'on soit tout seuls, que tout le monde ait disparu, que les bus roulent sans conducteur ?

J'ai effectivement entendu parler de cette histoire de bus. J'ai aussi rencontrer des bus de ligne et des trains en venant ici. On dirait que le monde a continuer de tourner malgré la disparition des gens. Pas très rassurant...

Tout le monde reste muet et réfléchit à la question.

- C'est peut-être une genre de caméra cachée. Ils sont tous partis en laissant de quoi nous surveiller à distance? Dit Maloclm.

- Pas à cette échelle. Il n'y a personne à des centaines de kilomètres à la ronde. Ça n'aurait pas été possible. Je réponds.

- Peut être qu'on n'est pas chez nous, que ce monde ressemble comme deux gouttes d'eau au nôtre mais qu'il ne l'est pas. Propose Émile.

- Comme une dimension parallèle ? L'interomp Malcolm qui n'y croît pas du tout.

- C'est aussi probable que ton hypothèse pourrie.

- Okay les gars calmez vous, je les arrête. Il est évident qu'on ne va pas deviner ce qui se passe comme ça, alors calmez vous et soyez raisonnables. L'important pour l'instant c'est de survivre.

- Je suis d'accord, Élia acquiesce.

Je vois Antonin lever les yeux au ciel et murmurer.

- Étonnant...

- Antonin t'as quelque chose à dire? Je lui demande d'un ton sec.

- Les garçons, ça suffit, nous arrête Élia sèchement. Antonin, tu veux pas arrêter d'être désagréable ? Tu nous fais tous chier, là, finit-elle par dire en s'en allant.

Tout le monde se disperse alors dans toute la maison. Je reste dans la cuisine, tout comme Malcolm, en silence.

- Elle ne s'arrête jamais, hein... commence le brun. Elle s'occupe toujours de tout le monde.

- Elle s'inquiète plus pour les gens que pour elle même. C'est pour ça qu'elle est tellement à cran. C'est une personne géniale.

- Ça, c'est sûr...

Point de vue d'Élia :

Après m'être énervée contre celui qui m'a récemment brisé le coeur en un millier de morceaux, je me dirige vers une salle de bain, différente de celle où j'avais pris ma douche ce matin. Je me demande combien il y en a dans ce château...

Je décide de prendre un bain pour me détendre et oublier tous mes tracas. J'allume l'eau, règle la température et verse une bonne dose de produit pour faire un max de mousse.

Quand la baignoire est bien remplie, et pleine de mousse, je pose mon téléphone sur le côté du lavabo et j'enlève un par un mes vêtement. Je me débarrasse avec ça de tous les pleurs, la colère, la nostalgie que je ressens.

Je rentre dans le bain chaud et ferme les yeux pour me détendre. J'oublie tout. Toute la sérénité du moment me rempli la tête d'un agréable vide. Je reste comme ça pendant un bon moment.

Mais tout à coup, le porte s'ouvre et laisse Cody entrer. Il ne me vois pas, dans un premier temps. Il a l'air plutôt perdu, en colère, triste...

Je me racle la gorge pour signaler ma présence et il se tourne vers moi d'un coup.

- Oh! Élia! Je ne t'avais pas vue, je suis désolé. Je... pardon, escuse moi. Il est tellement gêné que le rouge lui monte aux joues. Il est trop chou !

Je reste tout à fait calme et le regarde nonchalamment. J'évite de lui montrer à quel point je suis mal-à-l'aise.

- C'est pas grave...

- Si, pardon je vais m'en aller... encore désolé... mais je lui en dissuade.

- Cody! Attends, il se retourne une nouvelle fois vers moi, en essayant d'éviter de regarder dans ma direction. Est-ce que tu vas bien?

- Je pourrais te retourner la même question.

- Réponds moi.

- Je... vais bien.

- Tu mens très mal, tu sais? Prends le tabouret là-bas, viens à côté de moi. Il fait un tête trop bizarre, entre l'étonnement et l'amusement. Je serais capable de m'endormir et de me noyer, toute seule.

Il exécute mes ordres et s'installe à mes côtés. J'ignore ses yeux qui essaient de parcourir ma peau malgré l'épaisse couche de mousse qui la cache.

Un silence s'installe mais je décide vite de l'écarter.

- Alors?

- Je... Je sais pas vraiment ce que je ressens... Ma tête est pleine à craquer, je suis... fatigué...

- Oui je vois ce que tu veux dire...

- Mais toi alors? Je vois bien que tu n'es pas bien. Je te connais bien, tu vois?

- Je vais bien.

- Tu mens très mal, tu sais? Je rigole quand il reprend ma phrase.

Je joue avec la mousse de mon bain et passe un gant savonneux sur mes jambes.

- Tu as changé, depuis le temps. Ses yeux plongent dans les miens et mon coeur s'emballe à ce contact visuel.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Tu es plus, gentille, mature, tu fais plus attention aux autres. Même si, déjà à l'époque, tu t'occuppais beaucoup des autres. De ton frère surtout. Il passe une main dans ses cheveux bouclés. Le noir de ses cheveux constate bien avec la clarté de ses yeux. Et puis, tu es... tu es très belle.

Je baisse le regard vers l'eau de mon bain et sens le rouge me monter aux joues. C'est pas vrai pourquoi il me met si mal à l'aise?

Je murmure un merci et ramène la mousse au dessus de mon corp pour bien me cacher.

- Alors, dis moi, qu'est ce qui ne va pas? Il est plus sérieux maintenant.

- Par où commencer? J'ai quitter Antonin il y a une semaine, ce qui me fait énormément culpabiliser, car il a essayé de se suicider en s'ouvrant les veines...
Ma meilleure amie vient de m'avouer qu'elle s'est taper mon mec un peu avant notre rupture...
J'ai embrassé un garçon que je considère comme un simple ami, ce qui a créé une bagarre entre mon ex et lui...
Et j'ai un mal de tête atroce.
Oh! Et on est coincé ici sans personne et ça, ca craint...

- Wouaw! Ça fait beaucoup d'un coup!

- Ouais... sans que je m'en rende compte, une larme coule le long de ma joue. Cody pose sa main sur ma joue et essuie le dessous de mes yeux avec son pouce. Je m'assois dans la baignoire pour me surélever un peu.

- Ne pleure pas... Je t'en pris.

Je lui souris et ses yeux s'ancrent à nouveau dans les miens. Un frisson me parcours tout le corps.

Il se lève et se dirige vers une étagère, puis il revient avec une grande serviette qu'il déplie.

- Aller, sort de là, tu es gelée.

Il me présente la serviette de sorte à se je m'enroule dedans sans qu'il puisse me voir. Il referme la serviette sur moi et j'enjambe le rebord de la baignoire tandis qu'il enroule ses bras autour de moi pour me réchauffer.

Je reste dans ses bras quelques instants, j'enfouie mon visage dans son cou, son odeur est agréable. Il pose une main dans mes cheveux et les caresse doucement.

Je relève ma tête et nos regards se croisent une nouvelle fois. Ces yeux sont si attirants, si profonds... Nos deux visages sont proches et nos souffles se mélangent.

Tiiiing

La sonnerie de mon téléphone interomp ce moment et Cody me lâche enfin. Je vais vers mon téléphone et regarde le message que j'ai reçu.

- C'est Marianna... elle me chercher.

- C'est celle qui...

- Qui c'est tapé mon mec, oui...

- Tu lui en veux?

- Un peu.. enfin j'en sais rien, elle me manque... Et Antonin aussi...

Je reviens près de lui et il me serre dans ses bras une nouvelle fois, avant que nous sortions de la salle de bain. Notre proximité me surprend, mais je l'accueille avec beaucoup de plaisir.

- Peut être que tu devrais les pardonner... Ils t'ont fait de la peine mais tu les aimes, tu te fais du mal en les gardant éloignés de toi...

- Merci Cody... tu as changé toi aussi... tu es plus... plus compréhensif. Et plus gentil aussi. T'étais un petit con en cinquième. Il rit à ma remarque et je me dirige vers ma chambre, au rez de chaussée.

Je m'habille d'un simple short en jean et d'un t-shirt uni. Je me rends ensuite dans la cuisine où Marianna m'a demandé de la rejoindre.

Antonin et elle m'attendent debout, en silence.

- Élia ! On...

Je coupe mon amie et dis simplement :

-Inutile, je vous pardonne !

- Quoi?

- Taisez-vous et venez dans mes bras avant que je change d'avis...

Je les serre tous les deux dans mes bras.

- Mais ne me refaites jamais un coup dans le genre...

- Promis!

- Je vous aime, bande d'enfoirés...

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