" - Bring me there.

-What?

- I want to see your house. "

○○○○○

Il reste bloqué quelques secondes. Puis, il prend les clefs de la Jeep et passe devant moi pour aller vers la voiture.

Je monte à la place du passager et reste muette tout le long du trajet, qui ne dure pas vraiment longtemps, en réalité. Il s'arrête dans une nouvelle rue, cette fois, les maisons sont plus grandes, et elles ont plus de personnalité, je m'y sens bien.

Je descends de la voiture et vois enfin la maison de Thomas. Elle est majestueuse, grande et accueillante.

Il rentre directement,  je le suis. Une agréable vague de chaleur me submerge. Je me sens bien, comme si j'étais la bienvenue ici.

Thomas, au bout d'un certain moment, se retourne vers moi :

- You still mad at me?
(Tu es toujours énervée contre moi?)

- I don't really know...
(J'en sais trop rien)

- Élia, I miss you... I miss my friend.
(Élia, tu me manques... Mon amie me manque)

- I miss my friend too... (Mon ami me manques aussi) les larmes commencent à monter, certaines coulent déjà sur mes joues. But I don't recognise you !
(Mais je te reconnais pas !)

Je hausse un peu le ton. My friend, was a good person, who cared more about people than about himself ! (Mon ami, était une belle personne, qui s'inquiétait plus pour les autres que pour lui-même!)

Je me rapproche de lui et commence à l'attraper par le col et à le secouer pour le faire réagir. My FRIEND, was happy for me, what ever my choices were, my FRIEND... I loved my friend... I loved him so much ! I love you !
(Mon AMI, était content pour moi, peu importe mes choix, mon AMI... J'aimais mon ami... Je l'aimais tellement ! Je t'aime !)

Je fonds littéralement en larmes tandis que Thomas me prend dans ses bras, les yeux rougis de larmes, lui aussi. Nous restons immobiles un moment, mon visage enfoui dans son cou, le temps de calmer mes sanglots.

- I love you, Élia.

Je me détache de lui après un long moment dans ses bras, avant qu'il reprenne la parole.

- I'm sorry, about what I said. I'm very happy for you, and you deserve happiness. You deserve to be loved... and you deserve to love... sincerely.
(Je suis désolé, pour ce que j'ai dit. Je suis très heureux pour toi, et tu mérites le bohneur. Tu mérite d'être aimée, et tu mérites d'aimer... sincèrement.)

- Thank you... (Merci) Come on, visit me. (Aller, fait moi visiter.)

- Let's go ! (Allons-y)

Nous allons alors visiter toutes les pièces de la maison. Il me montre sa chambre en dernier, je le vois prendre un grande inspiration avant d'ouvrir la porte et de me suivre à l'intérieur.

Sa chambre n'est pas particulièrement belle, elle est simple et n'est pas vraiment décorée. En même temps, il ne venait ici que pendant les vacances, alors il n'avais pas vraiment besoin de s'en occuper.

Mais malgré le manque de personnalité de la chambre, je m'y sens bien, et chaque inspiration me remplit d'un bien être très agréable.

Je me tourne vers Thomas, assis sur son lit. Son visage est rempli de nostalgie et de tristesse. Je m'installe à ses côtes et pose ma joue contre son épaule en douceur.

- I miss my life. (Ma vie me manque) Sa voix tremble.

- I know... it's hard. (Je sais, c'est dur)

Il prend ma main et enlace nos doigts entre eux. Il tourne la tête vers moi et la proximité de nos deux visages me surprend dans un premier temps. Mais ensuite, je le trouvait trop loin. Je voulais me rapprocher de lui, j'en ressentais le besoin.

Il plonge ses yeux dans les miens, puis descend le regard vers mes lèvres. Il rapproche son visage et nos lèvres s'effleurent à peine. Nos souffles se mélangent, son haleine mentholée vient caresser mon nez.

J'avance un peu plus mon visage et nos lèvres se rencontrent. Thomas dépose une main légère sur ma joue. Une grande chaleur se créer dans le bas de mon ventre. Je détache mes lèvres des siennes. Nous sommes tous les deux quelque peu éssouflés.

Oh, c'est pas vrai ! Je viens d'embrasser Thomas ! Thomas, le meilleur ami de mon frère. Mon ami d'enfance. Le garçon que je considère depuis toujours comme mon propre frère !

Et en plus de ça, je viens de tromper Cody !

Je me lève brusquement et tourne le dos à Thomas. Mon coeur bat comme un fou et j'ai du mal à respirer.

- We should go back home.  (On devrait retourner à la maison)

Thomas se lève juste à ce moment.

- Heu... yes. We should. (Heu.... ouais, t'as raison) je viens de lui faire de la peine, je le sens bien. Mais je ne peux pas faire ça à Cody, ni même à lui : comment je peux l'embrasser comme ça sens lui promettre de l'aimer pour toujours, d'être à ses côtés jours à après jour et de le soutenir tout le long ? Il mérite tout ça, et j'ai envi de lui dire, plus que jamais parce que c'est ce que je veux pour lui et pour moi ; mais je ne peux pas lui donner alors que je sors avec un autre.

Le trajet du retour se passe en silence. Thomas fait quelques tentatives pour parler de ce qui venait de se passer mais je les écarte toutes. Je rentre dans la maison et me cache vite dans ma chambre. Cody est toujours endormi.

Je reste à l'entrée de la pièce et me laisse glisser le long de la porte pour enfin rejoindre mes genoux sur ma poitrine. Je laisse quelques larmes couler mais les sèche vite. Je sors mon téléphone de ma poche et compose un numéro sans même réfléchir.

- Bip... Salut !Vous êtes bien sûr la messagerie de Théo, laissez un message ! Bip.

Les larmes remontent quand j'entends sa voix.

- Théo ? Dis-je entre deux sanglots. C'est moi... C'est Élia... J'ai besoin de toi... Je renifle sans grande grâce et continue. Pourquoi t'es pas là ? Pourquoi t'es pas avec moi?... J'ai tellement besoin de toi... je fais tout de travers sans toi. Je fonds en larmes et raccroche mon portable.

- Élia ? Cody se redresse sur le lit. Qu'est ce qui va pas ? Il m'invite à le rejoindre en me tendant une main.

Je l'attrape et m'assois près de lui. Il me lance un sourire réconfortant comme il en a le secret.

- Alors, qu'est ce qui va pas ?

- Rien... tout va bien, ça va. C'est juste... une mauvaise passe.

Je n'ai pas le courage de lui dire quoi que ce soit à propos de Thomas. Pas avant que je sache moi même ce qu'il en est.

- Viens là, on va dormir un peu.

- T'as déjà dormi trois ans, cette nuit ! Dis-je en me moquant de lui.

- Et toi t'as dormi à  peine trois secondes, alors viens dans mes bras et dors.

J'acquièsce et pose ma tête sur son torse. Je m'endors assez facilement, dans les bras de mon petit ami, sans penser à quoi que se soit. Je profite juste des bras réconfortants de quelqu'un qui m'aime.

○

Dimanche.

La fin de la semaine s'est passé dans une ambiance plutôt bizarre. Tout le monde était très tendu. Je n'ai pas encore dit la vérité à Cody, j'essaie d'attendre le " bon moment ". J'évite Thomas depuis trois jours. Il me manque mais je suis toujours réellement perdue par rapport à ce qui c'est passé.

Et aujourd'hui, quelqu'un va mourrir.

" 1 week, 1 death, find the killer. "

On se croirait dans "pretty little liars" : harcelés par un inconnu, en quête d'un assassin...

Je suis dans ma chambre avec Cody, à attendre que le meurtre se passe. Chacun d'entre nous s'est isolé. Il ne reste plus que 15 minutes avant Lundi matin. Plus que 15 minutes.

Je n'ai pas vraiment peur d'être la victime, en réalité... En fait, j'ai peur que l'un de mes amis soit tué. J'ai peur qu'une personne que j'aime disparaisse encore. J'ai perdu bien trop de gens...

Je ne tiens plus... Je ne peux pas laisser mes amis, seuls. C'est trop dur pour moi.

Je me lève brusquement du lit sur lequel Cody et moi sommes assis et me dirige en trombe vers la porte. Cody est surpris et cri après moi pour m'arrêter.

Je dis à voix haute, mais ne parle à personne. Je le dis pour moi-même :

- Je peux pas les laisser. Ils ont besoins de moi. IL a besoin de moi.

- Élia de qui tu parles? Qu'est ce que tu racontes ? Cody me suis en dans les couloirs.

Je cours dans tous les sens pour trouver les autres. Au bout d'un certain moment, il arrête de me suivre. Tandis que je continue à sillonner la maison.

- Ahhhhhh. Un cri d'horreur se fait entendre dans toute la maison. C'est pas vrai ! Mes yeux s'innondent de larmes et je m'affole d'autant plus. Je chercher partout, toujours paniquée.

Une fois dans le salon, je vois une silhouette presque aussi agitée que moi.

- Élia ! Je reconnais enfin Thomas, qui lâche un soupir de soulagement. Je cours vers lui et lui saute dans les bras. Tu vas bien ! J'ai cru que c'était toi ! J'ai eu tellement peur !

Je ne prends pas la peine de lui répondre et recommence à tourner dans la maison en le tirant par la main.

C'est à l'étage que nous trouvons la scène du crime.

Amalia est juste à l'entrée de la chambre, devant l'image horrible.

Le corps plein de sang d'Émile, dans les bras tremblants de sa soeur. Le visage fermé, plein de larmes et de colère.

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Bonsoir le peuple !!!

Petit chapitre assez sympa, j'espère qu'il vous a plu !

N'oubliez pas de voter, commenter et de vous abonner !

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Je ne suis pas sûre de pouvoir publier dimanche ni même la semaine prochaine.

Pardon d'avance 😓

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Cœur sur vous les peuple!!

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Jeune femme de la lune 🌙