Le prophète a parlé

Et a trop vouloir faire mentir la destinée,

Les héros se heurtent au courroux,

À la malédiction du dieu fou.

Le goût du sang dément,

Les paroles emportées par le vent.

Il tend la main. Il croit apercevoir un ange.

Et soudain, le monde change.

Le monde se teint,

De blanc, de rouge, sous sa main.

La réalité ploie dans un sursaut.

De la vérité, il ne croit plus un mot.

Dans le silence, la marque luit.

De rouge et de bleu, sous son joug, l'homme crie.

La main de la justice verra

La fin de ce monde aussi loin qu'il régnera.