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Chapitre 29 - Confiance

Troisième jour. Bora se trouvait presque ridicule en constatant la taille des poches sous ses yeux, alors que la réalité était simplement que son amoureuse n'ouvrait pas ses yeux depuis deux jours. Cela faisait un peu plus de quarante-huit heures quand la danseuse décida de sortir de son lit ce matin-là.



Aujourd'hui, elle avait le devoir d'aller travailler, mais elle ne le pouvait pas. Elle ne pouvait pas se situer à son travail, en sachant que cela devrait aussi être la place de Siyeon. L'agence avait évidemment était mise au courant de la tentative d'homicide de l'un de ses employés et préparait une réunion sur l'importance de la raison et délibérait sur le sort de Jisung. De toute manière, l'entreprise ne pouvait s'en remettre qu'à la justice et avait exprimé son ravissement en apprenant que le danseur avait été placé en garde à vue. De la même manière, les amies et la famille de la chanteuse étaient soulagées par ses restrictions au moins éphémères, avant d'entamer un réel procès.



Le pire dans l'absence de la chanteuse était l'imprévu de la situation et le chamboulement de son quotidien. Depuis plusieurs semaines, Bora s'était habituée à vivre auprès d'elle, à vivre par rapport à elle. Sa vie s'était donc effondrée. Néanmoins, elle ne pleurait plus. Ses larmes coulaient sans cesse la nuit, où se pensées sombres venaient la taquiner, jusqu'à ce qui ne reste plus rien la journée.



La veille, elle avait promis à sa cadette de lui ramener quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Rien de sa chambre ou de son appartement serait symbolique à ses yeux.



Dans sa propre commode était présent un pull qui appartenait à la plus jeune. Comme la danseuse était plus petite, elle appréciait le porter pour être confortable. En plus, il portait encore l'odeur de Siyeon. Son odeur...
Sans hésitation, en voyant que le ciel était sombre, elle se décida à le mettre. Quand elle pensa au fait qu'elle aurait probablement trop chaud dans la journée, elle s'imprégna encore plus de la douce senteur de sa petite amie. Bora ne l'enlèverait pas.



Une fois à l'extérieur, elle eut du mal à profiter des moindres petites choses. Sa souffrance la rendait sensible, et la danseuse était incapable de se dire que le vent était agréable, que la ville était jolie, ou bien que marcher faisait du bien.







En se promenant, une idée germa dans son esprit. Quand elle repéra un bâtiment particulier, elle se dirigea vers celui-ci. C'était un magasin qui vendait des objets de décoration, souvent sans de rapport les uns avec les autres. Quand Bora y pénétra, une odeur florale fut détectable instantanément, tant elle était flagrante et contrastait avec la puanteur des voitures de la rue. Elle eut presque le sourire aux lèvres, tant la boutique avait une ambiance dynamique et colorée. Une vendeuse la salua joyeusement et la désormais brune marmonna une faible réponse.



Les mains dans les poches du gros pull qui la réconfortait, elle était contente de ressentir une certaine fraîcheur à l'intérieur. Elle survola les rayons, une idée bien précise en tête. Son espoir de trouver le cadeau parfait était maigre, craignant que ce qu'elle imaginait était trop précis.



Toutefois, son regard s'illumina en apercevant un pot blanc, arborant des fausses fleurs. Le plastique jaune semblait suffisamment réaliste pour que l'achat vaille le coup. Des fleurs de tournesol, version plus petite.











Bora se félicitait d'avoir pris un sac pour éviter de devoir garder son cadeau dans ses mains. En début d'après-midi, son rendez-vous quotidien approcha. En ce troisième jour, la danseuse irait visiter sa petite amie pour la troisième fois.
Même si l'allongement du temps avant son réveil pouvait paraître de mauvaise augure, Bora préférait imaginer que, au contraire, cela la rapprochait du moment où elle ouvrirait les yeux. En tout cas, c'était ce que ses amies essayaient de croire le plus possible.



Elle frappa par réflexe à la porte de la chambre d'hôpital, avant de se sentir un peu honteuse de l'inutilité de son geste. Pourtant, en ouvrant la porte, une personne était réellement présente. La grande sœur de Siyeon tourna la tête et lui sourit. Elle ne semblait pas avoir pleuré et aucune trace évidente de souffrance était visible. Bora étudia son expression un instant avant que la plus âgée prenne la parole :



« Je comptais y aller, je te laisse la place. Je connais très bien Siyeon et je sais que tout se passera bien. Elle se réveillera. »



Sa confiance vexa en quelque sorte la danseuse, qui eut presque honte d'avoir pu douter de la force de son amoureuse. Elle avait déjà douté, certes, mais c'était naturel, n'est-ce pas ? C'était de la terreur qui guidait certaines de ses pensées et elle ne pouvait rien y faire.
Incapable de trouver quoi lui répondre, elle se racla la gorge en restant sur le seuil, jusqu'à ce que sa sœur quitte la pièce.



Comme les jours précédents, Bora était installée sur cette même chaise qui n'avait sûrement pas bougé. Elle observa la main de Siyeon un instant avant que ses doigts ne suivent son regard. Elle était rassurée de sentir sa peau si chaude, unique témoin de sa vie. Si la danseuse comprenait les machines autour d'elle, elle aurait aussi pu être apaisée par le "bip" régulier qui parvenait à ses oreilles. Mais ce bruit lui était stressant plus qu'autre chose.



« Siyeon, je suis contente de te voir. »



En jetant un œil à son visage et à son corps, son aînée se rendit compte de quelque chose.



« Tu as maigri en restant ici. À ton réveil, je t'obligerai à faire le tour des restaurants de Séoul jusqu'à ce que tu ne puisses plus manger ! Je veux te voir réveillée, en bonne santé et heureuse. »



Elle brisa le contact pour ouvrir son sac.



« Peut-être que mon cadeau suffira à te convaincre d'ouvrir les yeux. »



Les coins de sa bouche de soulevèrent discrètement, mais sa joie légère s'entendait dans sa voix.



« Tada ! Regarde... mon Tournesol ! Je me souviens du t-shirt que tu portais et du surnom que tu as gagné avec ça alors... Je pouvais pas m'en empêcher. »



Le pot fut déposé sur le meuble derrière le lit, à côté d'un attrape-rêves, d'une photographie de Minji et Siyeon, et d'un magazine de musique.



« Bon par contre j'espère que tu aimes le plastique parce que je pouvais pas vraiment faire autrement. T'avais qu'à choisir une autre fleur, hein, la taquina Bora. Parce que je comptais pas vraiment ramener une fleur plus grosse que ma tête. »



Son enthousiasme perdit de sa vigueur.



« J'ai hâte de pouvoir te prendre dans mes bras à nouveau, tu sais. Hâte de te voir sourire. Et puis je suis obligée de t'attendre pour continuer notre série, je te rappelle ! Donc dépêche-toi, parce que je veux vraiment connaître la suite, hein. »



Le cœur de la danseuse était assez douloureux mais elle se devait de l'ignorer.



Finalement, comme au revoir, elle écarta sa frange de son front déposa ses lèvres à cet endroit.



« Siyeon... J'espère que tu m'entends. Je t'aime. À demain. »



Elle croisa ses autres amies en sortant, qui étaient arrivées entre temps. Peut-être qu'elles avaient croisé la sœur de la chanteuse qui a pu leur indiquer qu'elle était déjà à l'intérieur.



À son tour, Minji se leva. Elle prit Bora dans ses bras un long moment avant de la lâcher.



« J'espère que tu crois en elle. »



La blonde avait prononcé ses mots avec un sourire, sans jugement, comme un simple rappel de faire confiance à la brune.



Ensuite, elle discuta à peine avec les autres avant de directement quitter l'hôpital et rejoindre son appartement.











Bora avait quand même profité de sa soirée pour danser. Après plusieurs jours de pause, cela lui faisait vraiment du bien. Elle pratiquait enfin sa passion et pouvait se défouler. Le seul bémol était qu'elle le faisait dans sa chambre, avec un manque clair d'espace et un volume faible. Cependant, la danseuse n'avait pas sa joie restreinte et bénéficia du sport qu'elle faisait. Quand la sonnerie de son téléphone portable retentit, sa musique se coupa elle la jeune femme stoppa ses mouvements. Le front luisant, ce fut haletante que Bora décrocha. Le numéro était inconnu alors elle ne prit pas la parole avant son interlocuteur.



« Allô ? C'est bien Bora ? »



La voix lui rappelait quelqu'un mais elle n'arrivait pas à mettre de nom dessus.



« Oui, c'est moi. »



Elle ne posa aucune question et attendit que la femme lui explique son identité et la raison de son appel.



« C'est la sœur de Siyeon à l'appareil. Je t'appelle parce qu'on vient de recevoir des nouvelles de l'hôpital. »






































15.10.22

Fin de l'histoire, merci :DD

NAN JE RIGOLE


Bref sinon
Je suis même pas en retard cette fois 😎😎

Je suis fière de moi pour ma capacité à rester régulière donc j'espère que vous appréciez :))

L'histoire est sûrement bientôt finie cela dit



Bisousss :)))

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