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Chapitre 28 - Immobile

L'infirmière avait rassuré tout le monde en indiquant que les visites étaient dorénavant disponibles. Toutefois, pour plus de calme, il était recommandé que peu de personnes à la fois n'y aillent. Des regards un peu gênés se lancèrent avant que la priorité soit naturellement donnée à sa famille.

Bora voulait attendre silencieusement son tour mais fut interpellée par l'infirmière.

« Nous n'avons pas pris de nouvelles auprès de vous, mais il est clair qu'il s'agissait d'une agression. Si vous le souhaitez, nous pouvons vous dirigez vers un commissariat pour que vous puissiez porter plainte.

- Ne faudrai-il pas que Siyeon... Enfin... La victime le fasse d'elle-même ?

- Tout dépendra de son état à son réveil. D'ici là, vous pouvez tout de même envisager la chose. En tout cas, bon courage. »

Elle lui sourit poliment et s'en alla. Minji avait entendu l'échange entre les deux femmes et vint la voir :

« On ne peut plus ne rien faire. Il faut lui rendre justice. »

La blonde était déterminée, et la danseuse se surprit à penser qu'elle ne l'avait jamais vu aussi sérieuse. Elle avait tendance à être une personne très solaire, très souriante. Tout le monde avait été changé. À son habitude, Bora aussi était très énergique. Gahyeon la taquinait. Yoohyeon blaguait souvent. Yubin se moquait d'elle. Handong était pleine de sarcasme.

Mais plus rien de cela n'était flagrant. Tout le monde avait des traits tristes, ternes. Plus personne ne riait. Toute lumière avait été retirée et chacune d'entre elles était habitée par l'ombre. Et bien que l'ambiance fut morne, elles étaient étonnamment capables de sourire. Gahyeon s'ajouta à leurs côtés et caressa le bras de sa colocataire. Elles devaient garder espoir. Elles avaient raison de garder espoir.



Malgré le fait qu'elle se forçait à être optimiste, ses yeux se brouillèrent en entrant seule à son tour dans la chambre de Siyeon. Bora s'efforça d'empêcher ses larmes de couler en voyant les yeux clos de la brune allongée sur un lit d'hôpital. Elle était presque effrayer de s'approcher. Le masque à oxygène qui recouvrait la moitié de son visage lui donnait une apparence faible. Pourtant, aucune blessure physique n'était directement visible, mais la danseuse ne s'imaginerait même pas repousser son drap fin pour apercevoir ce qui lui laisserait dans l'avenir une énorme cicatrice.

À la place, elle s'avança et s'assit à ses côtés, sur une chaise sur laquelle sa mère s'était sûrement installée une dizaine de minutes auparavant. Elle se rappela des consignes des médecins... Siyeon entendait tout. Même si elle n'avait pas tout à fait repris connaissance, elle entendait tout. C'était ce que racontait tout le monde au sujet des personnes dans la coma, mais Bora se demandait comment c'était possible et en douta presque. Néanmoins, elle souhaita tout de même appliquer ce qui leur était demandé : parler à la personne, rester positif.

Quand elle trouva cela bien difficile, elle prit de nombreuses respirations avant d'agir. Tout doucement, comme si le moindre geste pouvait la blesser, l'aînée de la chanteuse attrapa sa main égratignée et nettoyée entre ses deux petites.

« Alors... C'est vrai que tu entends ? »

Bora retint un ricanement lorsqu'elle se mit à pleurer, ses propres mots déclenchant ses larmes. Elle papillonna des paupières pour essayer de les faire rouler, et certaines s'écrasèrent sur son bras.

« Je suis désolée, Siyeon. Je suis désolée. »

Elle prit une pause, ne sachant pas quoi lui dire.

« Apparemment, je suis censée rester positive pour que tu puisses avoir la motivation de te réveiller. Mais tu me laisseras pas, hein ? »

Son chagrin était bruyant et cela devenait difficile de prendre la parole.

« Tu resteras avec moi, hein ? C'est mon anniversaire aujourd'hui... Tu te réveilleras, c'est sûr. Tu te réveilleras... »

Puis, perdant l'espoir que sa petite amie se réveille dans ses mains à ses mots, elle se leva.

« Les autres vont venir te voir, aussi. Tout le monde est là pour toi. On a tous espoir que tu ouvres les yeux. Ne me laisse pas... »

Sans un regard en arrière, elle sortit de la pièce et ne se préoccupa pas de sécher son visage. Minji lui sourit tristement avant de rentrer dans la pièce à son tour. La danseuse se dit que les autres réussiraient sûrement à être plus positives qu'elle.



L'après-midi arriva quand les six amies étaient toutes passées dans la chambre. Bora n'avait rien mangé depuis la veille et elle commençait à ressentir la faim. Comme si elle avait lu ses pensées, Yubin demanda :

« Ça vous dirait d'aller manger un truc ? »

Elles acquiescèrent et se dirigèrent toutes vers le premier fast food à la sortie de l'hôpital.
Aucune ne parla et la lourdeur de la tension était évidente. Certaines d'entre elles avaient rencontré Siyeon assez tard, mais les sorties communes avaient été nombreuses et tout le monde s'adorait. Devoir passer du temps à six leur semblait tellement incorrect. Elles avaient toujours été sept. Elles resteraient sept.

Le soir même, Bora s'était forcée à rentrer chez elle pour ne pas rester coincée à l'hôpital jusqu'au réveil de sa petite amie.

Dans son lit, ses yeux étaient incapables de se fermer. Ils fixaient le plafond tandis que l'obscurité l'oppressait.
Elle repensait à sa journée. Quel anniversaire de merde. Elle aurait dû le passer aux côtés de son amoureuse et le terminer avec toutes ses amies.
Elle repensait à la promesse que lui avait faite Siyeon la veille. Elles auraient aussi dû continuer leur série ensemble.

Tout cela la frustrait. C'était dur, c'était insupportable. Comment pouvait-elle s'endormir sans l'avoir à ses côtés ? Fermer les yeux sans sentir son cœur battre près d'elle ? Rêver calmement sans l'avoir dans ses bras ?
À la place, elle pleurait à nouveau. Mais, cette fois-ci, elle pleurait silencieusement. C'était discrètement qu'elle tentait de relâcher toute sa peine. Mais laisser ses larmes couler ne ferait pas revenir Siyeon plus vite, et son impuissance la blessa.










Deuxième jour. Les yeux de Bora lui faisaient mal, et elle ne savait pas vraiment si cela venait de ses larmes ou de son manque de sommeil.
En allant dans la salle de bain, elle eut une idée. Elle ouvrit un placard et attrapa une bouteille. D'une voix lui apparaissant bien plus rauque que prévu, elle appela sa colocataire :

« Gahyeon ! Tu viens m'aider ? »











Dans l'après-midi, elle alla à l'hôpital à l'heure de leur rendez-vous. Elles avaient prévu de s'y retrouver à quinze heures pour faire les mêmes tours que la veille. Toutes sourirent en la voyant, validant son choix.
Ce fut la première que la danseuse entra dans la chambre. Comme la veille, elle s'installa au bord du lit.

« T'aimes bien ma nouvelle couleur ? Je ne supportais plus le rose alors je me suis fait les cheveux noirs. T'en penses quoi ? J'espère pas trop t'effrayer quand tu ouvriras les yeux. »

La capacité de sourire lui vint plus facilement.

« Je vais un peu mieux qu'hier. Mais c'est difficile, tu sais. C'est difficile... Je me demande ce que tu vois. J'espère que tu ne t'ennuies pas trop. »

Son pouce caressa sa main immobile pendant qu'elle exprimait toutes ses pensées, moins pudique de parler à quelqu'un qui ne lui répondait pas.

« Je te spoil, mais je sais que Minji t'a ramené l'un de tes attrape-rêves. Peut-être même ton collier, aussi. Je t'amènerai quelque chose la prochaine fois. »

Toutefois, la réalité la frappa.

« Siyeon... Les médecins avaient dit que tu ne prendrais que quelques heures à te réveiller. Pourquoi tu n'ouvres pas les yeux ? Je t'en prie, reviens-moi. Je t'attendrai. Quoiqu'il arrive, je t'attendrai. Je t'aime. Je t'aime... »

À sa propre surprise, elle réussit à retenir ses larmes, souhaitant garder contenance. Avant de partir cependant, elle glissa sa main dans sa poche pour y attraper quelque chose.

« Si, en fait. J'ai ça pour toi. Tu te rappelles ? Tu m'avais promis de ne pas te moquer et de la porter. Mais on te l'a retiré et c'est injuste. »

Bora remit la bague de Siyeon à son doigt avant de sourire.

« C'est bien mieux comme ça. À demain, mon cœur. »
































9.10.22


Pardon pardooon en effet je n'ai pas publié le samedi comme prévu

La vérité c'est que j'ai failli rien poster du week-end parce que je n'avais rien écrit. En soit, comme je suis très occupée, je me serais autorisée à louper une semaine
Mais j'ai quand même réussi à pondre un truc ! Donc j'espère que ça vous a plu, et on se retrouve (peut-être) la semaine prochaine !

Si jamais ça recommence, que je ne mets pas à jour l'histoire, ne vous inquiétez pas et soyez patient.es :) j'ai pas mal de choses à faire et pas forcément beaucoup le temps d'écrire

Bisous :)

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