Chapitre 21 - Colère
Oh wow j'ai jamais fait de NDA en début de chapitre, c'est dingue
Bref on s'en fout
Je voulais juste vous demander si vous aimeriez une fréquence de publication régulière ou pas ? C'est-à-dire que si ça vous fait plaisir, je pourrais par exemple poster un chapitre tous les samedis ou tous les dimanches, par exemple. (Voire un bonus le mercredi par exemple si j'en ai beaucoup d'avance)
En tout cas je voulais juste savoir si vous préférez quelque chose de régulier ou bien on continue comme ça au pif n'importe quand, quand j'ai envie, environ une fois par semaine ou plus.
Enjoy~
∆
« Bora... Je crois qu'il faut que je te raconte quelque chose... »
Les yeux de la danseuse s'adoucirent mais sa culpabilité avait du mal à redescendre.
Toujours dos au mur, Siyeon reprit contenance en s'approchant de son aînée avec un faible sourire.
Après s'être assises, la brune soupira avant de conter le récit de la soirée avec Jisung et de ce qu'il s'était passé après qu'il la raccompagne chez elle.
« Putain, cette pourriture ! »
Bora avait avalé l'entièreté de l'histoire sans dire un mot jusque là, mais la colère avait désormais pris possession d'elle. Alors, soudain, elle se leva de sa chaise brutalement, la faisant chuter.
« Ce putain de connard ! s'exclama-t-elle à nouveau. La prochaine fois que je le vois, il est mort ! Et dire que c'était mon pote, bordel ! Depuis le début il était chelou, ce gars. Putain de merde... Siyeon, j'aurais tellement pu empêcher ça... Et tu m'as laissé lui parler, depuis ?! Ça fait un moment déjà... Putain, ça me dégoûte tellement ! Siyeon, pourquoi tu m'en as pas parlé plus tôt ?? Bordel de merde... »
Les jurons s'enchaînaient, et la brune regarda silencieusement sa petite amie de plus en plus dominée par la fureur, venant jusqu'à lui reprocher des choses alors qu'elle n'était responsable de rien.
« Bora... Arrête, s'il te plaît... C'est en partie pour ça que je voulais pas te le dire...
- Pourquoi ? Putain, et y'a une heure à peine j'étais encore en train de rigoler avec lui... Comment ce connard peut oser regarder les gens dans les yeux après ce qu'il a fait ?
- Je voulais justement pas que tu t'emportes...
- Mais putain mais Siyeon, hurla Bora, de plus en plus fort, comment tu veux que je m'emporte pas ?! J'vais lui éclater sa gueule...
- Bora ! Bora, écoute-moi ! »
La chanteuse haussa le ton pour la première fois, attirant l'attention de son aînée sur elle.
« Bora. Arrête. Je veux pas que tu “lui éclates la gueule” ou quoi que ce soit. Arrête... »
Les sourcils de la plus âgée étaient encore froncés et cela ne l'avait pas calmée.
« Mais je vais pas arrêter, Siyeon ! Regarde comment t'es à cause de lui ! C'est pas rien, Siyeon, il t'a violée et à cause de ses conneries je peux même pas te toucher-
- Arrête ! »
Même si toutes les personnes au courant de la soirée savaient de quoi il s'agissait, Bora était la première à prononcer ce mot. Oui, bien sûr, c'était un viol, mais la brune avait tellement eu de mal à se l'avouer. Alors, entendre ce mot de la bouche énervée de sa petite amie était bien trop étrange, et des larmes brouillèrent à nouveau ses yeux.
Mais, surtout, le pire dans son discours avait été l'objetisation, de s'être réduite à ses désirs sexuels et d'avoir parlé de sa petite amie comme une sorte de ‘chose’ qui n'avait pas d'autre valeur que les rapports sexuels. Bien sûr, elle ne le pensait sûrement pas, et, bien sûr, Bora n'avait pas voulu la blesser... Cependant, ses mots avaient été durs, blessants, tranchants comme une lame. La brune tentait de se retenir de pleurer même si cela semblait impossible.
« Siyeon... Je voulais pas...
- Vraiment, cette fois, vraiment... Ferme ta gueule. »
Siyeon se dirigea vers la sortie sans un seul regard en arrière. Elle s'enferma dans une cabine des toilettes de l'étage et ne s'efforça plus de retenir toutes les larmes qui menaçaient de rouler sur ses joues. Assise misérablement par terre, elle laissa son corps se vider de toute cette douleur.
De son côté, Bora était restée plantée en plein milieu de la pièce. La culpabilité la rongeait, des larmes coulaient silencieusement, mais elle ne pouvait pas se permettre d'aller la voir. Elle avait trop élevé sa voix sans maîtriser aucun de ses mots. Tandis qu'elle s'en voulait terriblement, la danseuse chercha ce qu'elle pouvait bien faire. S'excuser ? Bien sûr, mais c'était trop tôt. Elle longea le couloir, cherchant la trace de sa cadette. Puis, une fois que la jeune femme remarqua sa présence dans la salle d'eau, elle s'adossa contre le mur, attendant simplement que Siyeon sorte.
Ce fut seulement une quinzaine de minutes plus tard, que, les yeux rougis, la chanteuse s'extirpa de la pièce. Elle jeta un regard noir à sa petite amie qui était restée devant.
« Je... Je voulais juste pas te laisser là. Je préfèrerais qu'on rentre ensemble, » se justifia la plus petite.
Acquiesçant en silence, la brune ouvrit la marche, enchaînant ses pas rapidement. Par la suite, le trajet en bus fut d'un silence douloureux pour la danseuse qui ne pouvait s'en vouloir qu'à elle-même. Encore un peu plus tard, arrivées à l'appartement de son aînée, Siyeon resta muette. Quant à celle aux cheveux roses, sa conscience savait qu'elle ne pouvait pas lui parler tout de suite, mais elle ne savait vraiment pas quoi faire. Puis, lorsqu'une sorte de solution sembla traverser son esprit, Bora attrapa son téléphone et s'isola dans le couloir de l'étage, hors de l'appartement, le temps de passer un appel.
« A-Allô ? »
Sa voix tremblait, appréhendant ses prochains mots.
« Bora ? Quelque chose ne va pas ? demanda Minji d'une voix inquiète.
- Je... suis contente que tu répondes. J'ai merdé et je pense pas que ce soit génial que Siyeon reste avec moi... Tu veux pas venir la chercher ? Elle serait mieux avec toi, au moins pour ce soir... Bordel, j'suis tellement désolée. »
La blonde resta silencieuse un moment.
« T'es toujours là ? s'inquièta la danseuse.
- Oui, oui. Eh bien... Je te fais confiance pour réparer ta connerie, peu importe ce que c'est. Je viendrai la chercher. Je serai là dans trente minutes.
- Merci, Minji, souffla-t-elle. Merci, et... Je suis désolée. »
Siyeon n'avait même pas osé regarder celle qu'elle aimait. Cherchait-elle à l'ignorer ? Cacher son amertume ? Ne pas se mettre à pleurer à nouveau ? Dans tout les cas, elle était sortie de son appartement au bras de Minji sans un mot.
Une fois seule avec sa meilleure amie sur la banquette arrière d'un taxi, les larmes reprirent leur rapide cadence et son corps tresaillit sous la puissance de ses sanglots. Elle serra contre sa poitrine un petit sac rempli de quelques affaires, tandis que sa meilleure amie passait doucement ses doigts dans ses cheveux bruns.
Quand le duo arriva à l'appartement dans lequel Siyeon n'était pas venue depuis plus d'une semaine, elle voulut tout lui déballer, raconter chaque mot rempli d'affection que s'étaient échangé les amoureuses, et à quel point elle regrettait la tournure de leur discussion un peu plus tôt, et comme elle avait été blessée, profondément froissée. Toutefois elle ne trouva l'occasion. Une fois la porte ouverte, Yoohyeon, qui était assise sur le canapé, se leva urgemment pour les accueillir avec un air sérieux. En voyant Siyeon froncer les sourcils, sa colocataire tenta de se justifier :
« Tu sais... Comme tu n'étais pas là, je m'étais dit que... Tu vois ? 'Fin Yoohyeon et moi on s'est dit que c'était une occasion donc euh... Elle reste souvent là, quoi...
- Vous profitez bien, toutes les deux, hein ? Je pars quelques jours, et toi là ! »
Soudainement agressive, comme trahie, la chanteuse criait, enfonçant un doigt accusateur au dessus de la poitrine de la partenaire de Minji.
« Toi, là, répéta-t-elle d'une voix effroyablement calme. Tu profites que je me barre pour te taper ma meilleure pote à temps plein ? Je te considérais comme une amie, mais plus maintenant. »
À peine venait-elle d'arrêter de pleurer qu'elle avait envie de recommencer. Elle papillionna des paupières pour essayer de bloquer de nouvelles gouttes salés. Minji s'accrocha sur son bras avec un air triste et ouvrit la bouche :
« Siyeon, arrête, tu penses pas ce que tu dis...
- Non, toi, arrête ! J'en ai marre de ne pas être écoutée, donc maintenant c'est moi qui parle ! Minji... Minji, bordel. Tu m'as si vite remplacée ?
- Qu'est-ce que tu racontes ? Ça n'a rien à voir, déclara la plus jeune.
- Yoohyeon ! N'essaie pas de la défendre ! Putain de "couple parfait" à chier ! »
Rien d'autre que son chagrin et sa fatigue ne guidaient ses mots. En parlant, elle savait avec évidence qu'elle regretterait très vite tout ce qu'elle disait. Siyeon reprochait à Bora d'avoir dit des mots affligeants, mais la voilà à imiter ce comportement devant deux de ses plus chères amies. Les larmes coulaient abondamment tandis qu'elle vociférait de plus en plus fort :
« Putain pourquoi tout le monde décide de me faire chier, aujourd'hui ? Et toi, lâche moi ! »
Sur ces mots, elle dégagea violemment son bras de l'attache de la blonde.
« J'me casse. »
Ces trois mots furent les derniers, tandis que le duo amoureux la regarda partir, demeurant paralysé par la confusion et la surprise. Bien qu'elles ne devraient pas prendre ses phrases au pied de la lettre, les deux furent tout de même blessées par son attitude.
La chanteuse marchait avec colère dans la rue, pas encore consciente qu'elle se mettait petit à petit tout le monde à dos. Elle ne pleurait presque plus, son corps paraissait asséché, sa gorge la brûlait.
Seule, au milieu de la ville bondée, Siyeon réfléchit à une solution. Que pouvait-elle donc faire désormais ?
En un instant, elle attrapa son téléphone et réfléchit. Qui appeler à cette heure un vendredi ? Après une certaine hésitation, elle pensa à une personne qui ne la rejetterait peut-être pas même si elle pouvait à nouveau être agressive, à fleur de peau. Une personne qui l'accepterait tout de même.
Son pouce appuya sur le bouton "Appeler" tandis qu'une voix tristement familière prononça son nom :
« Siyeon ? »
∆
20.08
J'ai peut-être un peu trop vite arrêté tout ce fun et tout cet amour et tout ce cute-
Rip tant pis lol, souffrez
Bisous<3
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