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| 𝟑 | 𝓣𝓱𝒆 𝓟𝓻𝓲𝓷𝓬𝒆'𝓼 𝓫𝓲𝓻𝓽𝓱 - 𝟏/𝟐

Note d'auteur.

Bonjour, c'est encore moi ! Ce n'est toujours pas un nouvel écrit, mais bien une adaptation de l'un de mes OS, mais j'en ai écrit beaucoup et certains étaient importants pour moi alors : j'en profite.

Pour celui-ci, c'est en fait une sorte de prélude à une histoire qui m'était venue il y a quelques mois. J'ai écrit un plan, terriblement long, et je n'avais jamais trouvé le courage de commencer à l'écrire. Maintenant que j'ai ce compte, peut-être que je vais enfin trouver une sorte de motivation, mais pour l'instant ce n'est pas prévu pour tout de suite.

On retrouve donc Iris et Mika dans un univers fantasy/fantastique/médiéval, j'espère que ça vous plaira !

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Les soldats reviennent à la Capitale, et Mika les observe avec envie, rêvant de s'afficher un jour avec ces armures étincelantes.

Dans les bras du Capitaine de la garde, une petite fille blonde revient du sud, otage garantissant la bonne entente entre les deux pays. Il faut qu'elle lui parle : Iris deviendra son amie, c'est certain.

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Le jour du retour des chevaliers, Mika avait escaladé les remparts comme à son habitude.

Elle faisait cela depuis son plus jeune âge, et à présent même son père ne se fatiguait plus à la gronder. Les soldats, eux, lui tapaient dans la main quand ils la croisaient, mais ne s'inquiétaient plus vraiment de savoir s'il y avait des risques qu'elle chute et se fasse mal : la jeune fille était un véritable petit singe, tout le monde commençait à être au courant.

Agilement, elle utilisa les mêmes prises que la veille et tous les jours précédents, puis se hissa sur la première rangée. Les archers se plaçaient tout d'abord ici en cas d'attaque, mais elle ne les avait jamais réellement vu travailler. La journée, ils buvaient et jouaient aux cartes, et la nuit c'était la même chose mais en se servant des lanternes à pétrole. Certains savaient utiliser la magie, mais personne ne le faisait vraiment : beaucoup trouvaient ça trop fastidieux, trop épuisant, mais Mika pensait surtout qu'ils avaient fini par oublier. La magie était là, à portée de main, et même si quelques rares personnes étaient à jamais condamnées à ne jamais pouvoir l'utiliser, la majorité de la population finissait par parvenir à s'en servir pour les choses simples – allumer un feu, nettoyer la vaisselle, ou encore faire planer de petits objets légers –.

Elle venait de fêter ses sept ans, mais ne perdait pas espoir de voir ses pouvoirs s'éveiller un jour. Elle avait le temps. Elle était dans la norme. Il fallait juste qu'elle travaille dur.

Le deuxième et dernier niveau fut moins facile à atteindre, mais pas difficile pour autant. Il fallait simplement sauter plus haut et faire travailler ses biceps : escalader ces murs lui avait donné des muscles, et elle se faisait un plaisir de s'en servir.

La vue que lui offrait la hauteur de ces remparts était agréable et satisfaisante. Ici, personne ne la forçait à pétrir du pain et à porter des robes, et personne ne lui disait non plus que son rêve était ridicule. Elle n'était qu'une petite fille curieuse avec de grands yeux et des cheveux roux qui flottaient au vent.

Quand elle baissa la tête pour observer ce qui arrivait vers la grande porte de la ville, en contre bas, un sourire naquit sur ses lèvres. Une immense progression faite d'hommes, de chevaux et de carrioles en bois revenait du lointain, d'un endroit où elle n'était jamais allée. Apparemment, d'après les rumeurs qui circulaient dans la cité, les chevaliers de l'Empereur étaient partis conquérir des terres dans le sud, et revenaient à présent après quatre ans de combat. La capitale du royaume d'Emelle était tombée, et la Reine avait accepté de soumettre son pays à la domination de l'Empire en échange d'un cessé le feu et d'une liberté certaine. C'était en tout cas ce que Mika avait entendu du fils de la bouchère, et il adorait se tenir au courant des agissements de l'Empereur Claudius.

Mika, elle, n'y comprenait pas grand-chose ; tout ce qu'elle avait retenu était que la garde royale rentrait aux Palais, et qu'elle ne voulait louper ça pour rien au monde.

S'asseyant les pieds dans le vide, elle détacha la miche de pain qu'elle avait volée dans la boutique de son père et enroulée dans un tissu pour la fixer à sa taille. La grignotant lentement en arrachant de petits morceaux, la jeune fille attendit impatiemment que la progression se rapproche un peu plus : le nombre de soldats était réellement impressionnant et elle les observa en silence, des étoiles dans les yeux. Tous ces hommes portaient de magnifiques armures légères et brillantes, et les magiciens facilement remarquables grâce à leurs longs vêtements sombres avançaient sur les extrémités, près des carrioles.

Rares étaient les personnes proprement capables de développer leur magie et d'apprendre à manier une arme en même temps. Chacune de ces deux activités demandait du temps, et combiner tout ce travail était difficile et épuisant, mais pouvait surtout prendre des années : ceux qui y arrivaient faisaient la plupart du temps partie de la garde royale, rattachée à la protection de l'Empereur et de ses favorites. Ils étaient forts et puissants, tout ce que représentait le nouveau royaume que l'Empereur avait construit.

Les soldats passèrent les portes au moment où Mika terminait son goûter. Elle épousseta la tenue qu'elle s'était cousue elle même – une petite combinaison masculine marron qu'elle avait créée avec la robe que son père lui avait un jour ramenée du marché – puis commença à entreprendre le chemin inverse : redescendre était plus facile, mais il ne fallait pas non plus aller trop vite non plus car l'allégresse lui faisait souvent faire des bêtises. Vérifier ses prises avant d'y appuyer son poids était primordial si elle ne voulait pas finir avec une jambe tordue. Son père n'avait pas assez d'argent pour demander l'aide d'un magicien guérisseur, alors la jeune fille devrait simplement attendre que son membre reprenne sa forme initiale et prier pour qu'elle ne boite pas pour le restant de sa vie.

Quand Mika posa enfin ses pieds à terre, elle se mit immédiatement à courir en direction de l'avenue principale de la capitale. Toute cette foule passerait obligatoirement par là, et elle savait que la moitié de la ville devait s'être rassemblée sur les côtés jusqu'au pont en pierre qui menait aux Palais. En s'approchant, la fillette put constater qu'elle avait eu raison : toutes les ruelles adjacentes étaient noires de monde, alors elle se déporta vers les maisons qui surplombaient tout le reste. Elle savait où passer pour éviter la plupart des habitants, et ne se gênant pas pour escalader l'un des portails qui gardait l'entrée d'un escalier. Elle avait déjà emprunté ce chemin, si bien que quand elle se retrouva sur l'un des nombreux ponts étroits qui passaient au-dessus de l'avenue, la vue lui donna envie de sautiller sur place.

Elle se ferait très certainement gifler après, quand la vieille femme qui habitait là se rendrait compte que Mika venait d'utiliser son passage privé.

Baissant les yeux sur la foule qui hurlait en contre bas, elle put constater que la progression avait déjà pénétré de moitié dans la ville. L'ordre était un peu chaotique et les hommes fatigués, mais ils se tenaient droits et fiers sur leurs montures. Ceux à pieds traînaient vaguement, mais les cries des habitants semblaient leur redonner un peu de courage : même Mika se laissa aller à quelques encouragements en apercevant la garde royale qui se trouvait en tête.

Mais soudain, quelque chose d'étrange attira son attention et elle fronça les sourcils. Sur les genoux du capitaine Salvatore qui avançait sur son grand cheval sombre, accroché solidement à ses épaules, une petite fille blonde cachait son visage dans son cou. Elle était si petite et si propre au milieu de tous ces soldats transpirants au teint basané, la peau brûlée par le soleil. La sienne était aussi pâle que la porcelaine que Mika avait un jour vue dans la maison d'un bourgeois pas très sympathique.

Ses cheveux étaient tout emmêlés, mais leur couleur lui parut si particulière que Mika se demanda si les gens la regardaient comme ils regardaient ses cheveux à elle. Leur couleur était différente, mais dans le fond il lui semblait qu'elles étaient pareilles.

L'armure du capitaine brillait de mille feux et se reflétait dans ses yeux rêveurs : elle observa la progression jusqu'à ce qu'elle disparaisse tout au bout de l'avenue. Bientôt elle n'entendit plus que les soupirs déçus de la foule.

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Iris déposa une couronne de fleur dans ses cheveux et lui fit un sourire.

– Tu commences demain alors ?

Mika regardait l'une des pâquerettes tomber au cœur de sa paume avec un air heureux. Assise dans l'herbe, cela faisait plus de trente minutes qu'elle observait son amie confectionner son œuvre avec ardeur.

– Eh oui. Apparemment, je serais la plus jeune chevalier depuis plus de cent ans. Et seulement la troisième femme, aussi.

Elle lui tendit un morceau de pain pour la remercier de son cadeau, et Iris l'accepta avec une moue boudeuse.

– Je ne pourrais plus te voir aussi souvent.

– Tu rigoles ? Laisse ta fenêtre ouverte, c'est tout.

Elle lui fit un clin d'œil.

– Tu sais bien que tu me manquerais trop. En plus, même si les gardes s'en fichaient pas mal que je vienne te voir avant, maintenant ils seront obligés de me saluer avec les honneurs.

C'était les avantages à avoir un joli visage innocent : ceux qui protégeaient l'entrée des Palais l'avaient au départ regardé comme un chat abandonné qui venait réclamer du lait, et elle avait réussi à entrer sans grandes peines.

Tendant le bras vers la plus belle fleur des environs, Mika l'attira magiquement à elle et la rendit encore plus rouge qu'elle ne l'était.

– Tiens, fit-elle en la lui offrant. Tu n'auras qu'à la mettre devant la fenêtre de ta chambre quand tu voudras me voir.

Iris rougit agréablement et accepta son cadeau avec plaisir. Son regard était chaud et Mika eut envie de l'attirer à elle pour la faire rouler dans l'herbe fraîche.

– Ils ne vont pas en revenir, sourit-elle en se cachant légèrement derrière la rose. Tu seras géniale, j'en suis certaine.

Derrière elles, le soleil commençait à se coucher sur l'eau de la mer sur laquelle reposaient les Palais.

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Des bisous !

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