Chapitre 8: Une popularité qui s'accentue
Quatre semaines se sont écoulées. Cela fait déjà quatre mois que je suis ici, et je n'ai pas vu le temps passer. Je suis plongée dans les révisions depuis plusieurs jours, car les évaluations semestrielles ont lieu aujourd'hui. Beverly et moi préparons nos affaires pour cette journée qui s'annonce indéniablement éreintante.
- Tu es prête ? Fit-elle anxieuse
- Je l'espère. On n'a pas le choix de toute façon. Dis-je dans le même état d'humeur qu'elle.
- Tu as tout avec toi ? Je te dis merde. Bon courage.
- Oui. J'ai tout. Bonne chance à toi aussi. Allez, allons-y.
Les contrôles et oraux s'enchaînent les uns après les autres. Je pense m'être bien débrouillée. J'espère avoir validé ce semestre. Les résultats seront affichés d'ici deux semaines, je serais fixée à ce moment-là. En attendant, j'ai besoin de prendre l'air. Je sors du bâtiment et découvre avec surprise que de la neige est tombée ce matin. Le paysage est superbe! Il prend des teintes éclatantes aux reflets irisés : blanc brillant qui revêt les arbres, les toits, le sol d'un habit soyeux. Le silence règne sous la neige épaisse, il réfléchit, il attend. La nature se fait humble et modeste sous la chape de froid. C'est silencieux, apaisant.
Je décide de me balader dans les jardins universitaires et continue de contempler ce joli paysage enneigé. Nous sommes à quelques jours des vacances de noël. Je devais rester seule à la résidence, faute de famille à proximité pour festoyer, mais Beverly et ses parents ont eu la gentillesse de m'accueillir chez eux durant les fêtes de fin d'année. C'est adorable de leur part. Mes pensées dérivent vers mon amoureux. Cela fait un moment que nous ne nous sommes pas vu à cause de son sport. Je décide de lui envoyer un texto pour savoir si ses évaluations se sont bien déroulées.
Bonjour. Je ne sais pas si tu as terminé? De mon côté je me sens Libérée, délivrée comme dirait une célèbre Reine ;) Je pense m'en être bien sortie. J'espère te voir avant le début des vacances. Deux semaines sans te voir ce sera long... Je t'embrasse fort. A +
Quelques instants plus tard, mon portable sonne :
- Bonjour Evan.
- Bonjour ma reine. Ça va ?
Je rigole un coup suite à sa réponse, puis lui répond chaleureusement :
- Oui et toi ?
- Oui ça va, merci. J'ai également terminé et tout s'est bien passé.
- Je suis contente pour toi. Sais-tu quand on pourra se voir ?
- Justement... C'est pour ça que j'ai préféré t'appeler pour te le dire de vive voix. Mon club vient de nous annoncer à l'instant que nous partons à Fosters dans un centre de récupération sportive... Et cela pour quelques jours. Je suis sincèrement désolé. J'aurai moi aussi voulu passer du temps avec toi, mais ça va être impossible. J'espère que tu ne m'en veux pas.
- Non, bien sûr que non, je ne t'en veux pas. Je vais prendre mon mal en patience que veux-tu. C'est juste qu'avec nos études respectives et ton sport qui te prend beaucoup de temps, on se voit peu finalement.
- Je sais... Je suis navré. j'aimerai discuter encore avec toi, mais je vais devoir te laisser. On m'appelle.
- D'accord. Je te souhaite de bonnes vacances Evan.
- Merci, toi aussi. Amuse-toi bien chez Beverly.
Je suis trop déçue. Etre en couple avec cet homme c'est quelque chose. Faut avoir les reins solides. Voir son mec tous les soirs, quand je le veux et où je le veux... avec lui c'est impossible. Je suis toujours obligée de me plier à ses impératifs calendaires. Sur le fond, je comprends. Il est très demandé et doit respecter ses engagements, mais à la longue c'est pénible.
Heureusement que les rares moment passés en sa compagnie me font tout oublier. Ils sont si magiques et intenses. Alors c'est clair, que dès qu'on se retrouve, forcément, on s'abreuve l'un de l'autre jusqu'à taire cette soif. Mais une vraie relation ne se cantonne pas seulement au physique. Pour que ça dure, il faut autre chose, il faut qu'on se comprenne, qu'on se plaise intérieurement. En y réfléchissant, je peux affirmer qu'à travers nos nombreuses discussions, j'ai pu découvrir un homme vif d'esprit et doté d'une intelligence intellectuelle très appréciable. Il a cette faculté de pouvoir échanger sur tout, sur divers sujets allant du plus simple au plus complexe, et j'adore. J'aime passer du temps avec lui, il est beau dans tous les sens du terme à mes yeux.
Sur ces pensées, je retourne d'un pas lourd dans ma chambre et commence à préparer mon sac de voyage en attendant le retour de Beverly. Peu de temps après, elle me rejoint le visage fatigué :
- J'en ... peux ... plus
- Ça va ? Tout s'est bien passé ?
- Ouais heureusement. Mais là, je suis K.O. Vite qu'on se barre d'ici pour se détendre chez moi.
- Carrément. D'ailleurs, encore merci pour l'invitation. Je suis trop contente de rester avec toi et faire la
connaissance de tes parents.
- Et moi donc ! Tu verras ils sont super sympa.
- Je n'en doute pas. Redis-moi où tu habites ?
- A Birmingham. À une heure d'ici.
- Dac. Ça va me faire du bien de sortir du campus. Tu veux que je t'aide à préparer ta valise ?
- Oh non. Merci ma best, mais là j'ai envie de rien faire. Je le ferai demain. Tu verras Evan avant qu'on parte ?
- Malheureusement non... Je l'ai eu tout à l'heure au téléphone et ils partent plusieurs jours dans un centre de récupération pour sportifs. Tant pis... Je le verrais après les vacances. Heureusement que je suis avec toi sinon ce serait la déprime totale. Deux semaines seule tu imagines... ?
- C'est clair. Être avec Evan n'est pas chose aisée. Mais accroche-toi, vous allez tellement bien ensemble. Il a changé depuis que tu es avec lui.
- Tu trouves ?
- Oui, il est plus posé et sage. C'est peut-être qu'une impression, mais je trouve que tu lui apportes une certaine stabilité. Ça fait combien de temps maintenant que vous êtes ensemble ? Deux mois non?
- C'est gentil. Oui ça fait deux mois, le temps passe vite. Il me manque. Je vais me préparer un thé. Tu en veux un ?
- Volontiers.
***
La maison de Beverly est magnifique. De style victorienne, une tourelle en brique dont la toiture est indépendante de celle du reste de la maison est érigée sur le corps principal du bâtiment. Leurs fenêtres en baie et leurs balcons sont ornés de façon élégante et soignée. Leur spacieux jardin possède quelques magnifiques arbres centenaires. L'intérieur est tout aussi remarquable. On s'y sent bien, tout a été agencé avec soin et goût. Ses parents ont bien évidemment installés les décorations de Noël toutes plus belles les unes que les autres. Un immense sapin a également été installé près de leur imposante cheminée. Quant à la famille de Beverly, elle est identique à elle: solaire et très chaleureuse.
Les jours passent et ne se ressemblent pas. Ça fait trop du bien d'être en dehors du campus. Installée confortablement sur le canapé devant une série, ma Best vient me voir toute contente :
- Angèle, ça te dis une sortie bowling ? Sam habite pas très loin de chez moi et il nous retrouvera là-bas. On pourrait se faire une soirée sympa tous les trois ?
-Oui volontiers. Très bonne idée.
***
Le bâtiment est immense. Il y a des pistes de bowling à perte de vue. C'est un lieu très fréquenté et animé.
Sam nous rejoint :
- Salut les filles. Ça fait plaisir de vous voir.
Il embrasse à pleine bouche Beverly, heureux de la retrouver. Ils sont mignons. Par contre, leur baiser s'éternise. Okay ça fait un moment qu'ils ne se sont pas vus, mais j'espère ne pas tenir trop longtemps la chandelle.
Quand soudain, une décharge me saisie dans tout mon être. Je sens une présence derrière moi. Un souffle chaud effleure mon oreille quand dans un murmure j'entends :
- Bonjour belle Angèle.
Cette voix !
Je sursaute et me retourne à toute vitesse.
- Mon dieu mais c'est toi. Que... mais comment ?
Je lui saute dessus et l'embrasse désespérément. Il m'avait tellement manqué. Il me rend mon baiser et me sers dans ses bras.
-Il va falloir que tu m'expliques.
-C'est moi ma best.
-Toi Beverly ? Mais...je ne comprends plus rien.
Elle me sourit tendrement puis rajoute :
-On voulait te faire la surprise. Je sais que c'est difficile de vous voir tous les deux. Alors en cachette j'ai contacté Evan pour qu'il vienne durant les vacances. J'ai prétexté cette sortie pour qu'on se retrouve tranquille tous les quatre sans les parents.
-Oh merci. Ça me fait trop plaisir. Et toi Evan, tu n'as pas fait trop de route ?
-Non, ça va. Deux heures seulement. Beverly habite sur le chemin de ma maison. Puis, pour te voir, faire cinq heures ne m'aurait pas dérangé.
Je l'embrasse encore une fois et le presse fort contre moi. Respirer son odeur me fait un grand bien.
Nous prenons place sur une des pistes et commençons à jouer. Nous passons un agréable moment. Mon homme est à mes côtés, je suis aux anges. Il m'embrasse sur le front puis se lève et propose :
- Je paye ma tournée. Des bières, ça vous dit ?
Sam, Beverly et moi acquiesçons. Il s'éloigne pour chercher les boissons. De mon côté je me concentre sur ma boule et mon lancé quand j'entends soudainement crier:
- HIIIIII Mais c'est Evan MILLER !!! Evan, Evan, s'il te plait, une photo.
Je sursaute et manque de peu de faire tomber la boule lourdement sur le sol. Je la retiens in extremis du bout de mes doigts. Je me retourne vivement pour comprendre ce qu'il se passe. Une fan, les larmes aux yeux se jette dans les bras d'Evan. Tout le monde autour observe la scène, curieux. Le fait qu'elle ait scandé haut et fort son nom, des gens le reconnaissent également et très rapidement, un attroupement se forme autour de lui. Il y a peu encore, il pouvait sortir librement, mais depuis quelques temps maintenant, sa popularité s'est accrue au-delà de la zone universitaire, et parfois il doit faire face à ce genre d'imprévu.
Professionnel et respectueux, il fait plaisir à cette femme et fais la photo. Sauf que d'autres personnes arrivent et demandent aussi des autographes !
La partie de bowling commence à nous filer sous le nez.
Des fans un peu trop intrusifs s'agrippent à lui et tirent ses vêtements. Evan demande de l'espace. Sam et une partie du staff viennent en renfort pour l'aider à drainer cette foule.
Moi et mon amie nous regardons désemparées. Après trente minutes de dédicaces non prévues au programme, il réussit à se libèrer et me prend rapidement par la main pour m'inviter à le suivre. Il empresse le pas, se rapproche des copains et leur annonce à la hâte :
- Beverly, Sam, je suis désolé, mais je suis obligé de quitter les lieux. C'est impossible pour moi de rester plus longtemps ici. On ne sera pas tranquille. J'amène Angèle avec moi, on s'appelle.
- Oui pas de soucis. Filez vite.
Je salue brièvement les amis de la main et suis Evan vers la sortie. Nous nous dirigeons vers sa Mustang avec diligence. Le staff du Bowling nous aide et empêche les gens de sortir pour nous laisser partir sans problème. J'ai un peu le souffle court, je ne suis pas habituée à ce genre de situation. Nous prenons place dans la voiture et filons sans tarder vers son domicile. Il m'observe silencieusement du coin de l'oeil, puis décide d'engager la conversation, un peu inquiet.
- Je suis désolé ma chérie.
-Ne le sois pas. Tu n'y es pour rien.
Il me souris et j'en fais de même en retour. Ses yeux se sont attendris.
-Je voulais te l'annoncer plus tard dans la soirée, mais les circonstances font, que je vais devoir le faire maintenant. Ce devait être la suite de la surprise. Mon visage s'illumine :
-Ah bon? Dis-moi tout.
-J'ai réservé une nuit dans un bel Hôtel à Atlanta ; rien que pour toi et moi.
-Atlanta ? Là où tu habites ?
-Oui. Dormir chez mes parents, je le sentais moyen. Surtout qu'ils n'allaient pas nous laisser tranquilles. Alors j'ai pensé à l'Hôtel. Le lendemain j'avais prévu de passer la journée ensemble, faire les boutiques, puis déjeuner chez moi. Beverly et ses parents sont au courant, tu n'auras pas besoin de les prévenir. Ca fait quelques jours que je préparais ça avec eux dans la confidence. Qu'en dis-tu ? Est-ce-que le programme te plait ?
-Bien sûr que oui. Je suis aux anges. Je vais rencontrer ta famille ? Mon Dieu, mais je n'ai même pas pris d'affaires de rechange!
- D'où les boutiques demain matin ?
Je glousse et l'embrasse sur la joue. Je vais faire la connaissance de ses parents ! Le stress quand même... Ma joie laisse place peu à peu à de l'angoisse. Mon sourire s'éfface et mon visage devient apeuré. Je pivote vivement vers Evan et le questionne:
- Et si je ne leur plaisais pas ?
- Hein ? J'en doute fort. Ne te tracasse pas pour cela. Ils sont supers sympa tu verras. Parce que tu as peur ?
- Ben oui, un peu. Mais je suis touchée que tu veuilles me présenter à eux. Vraiment.
- C'est une première pour moi. Ca fait quelques mois que nous sommes ensemble. Tu es importante à mes yeux. Je tiens à ce qu'ils fassent ta connaissance.
Ses dernières paroles me rendent béate. Je pose mon crâne contre l'appuie tête, ravie.
**
Deux heures plus tard, nous arrivons à Atlanta. La nuit commence à tomber sur la ville. Je suis bouche bée lorsque nous arrivons devant l'hôtel qu'Evan nous a choisi. Je lis sur la devanture du bâtiment « The St. Regis Atlanta *****».
Cet endroit est magnifique, un vrai palace. Je suis émerveillée quand vient le moment d'entrer dans notre chambre. C'est immense. Je n'ai jamais vu un lit aussi grand.
Evan demande au personnel à ce qu'on nous apporte du champagne et de quoi nous restaurer pour ce soir.
- Vraiment, Evan, c'est trop.
- Mais non...J'avais vraiment envie de nous faire plaisir.
-Mais ce doit être hors de prix.
-Peu importe. Tu sais, avec les sponsors, contrats et primes, je vis très bien. D'ailleurs je ne crois pas te l'avoir dit, mais après Noël, je suis attendu à New York pour un contrat publicitaire.
-Ah bon ? Félicitations. Et pour quelle marque ?
-Emporio Armani
-Non ?!? Sacré veinard. Tu vas poser comment ? en costume ?
Il marque un temps d'arrêt, inspire, puis me répond un brin gêné.
-En sous vêtements. Pour être précis, en boxer.
Je manque d'avaler de travers.
-Q...Quoi ? En... Boxer ? Rien qu'avec un boxer ? Je veux dire, sans rien d'autre ?
-Oui, seulement en boxer. Mais ce ne sera pas vulgaire. La marque me l'a assuré.
Je reste sur les fesses et peine à digérer la nouvelle. J'ai la sensation qu'on s'apprête à violer mon mec.
-Et que comptent-ils faire de ces photos ?
-Les placer dans des magazines et sur leur site internet.
-Tu vas passer à la télé lors de spots publicitaires ?
Il passe une main dans ses cheveux et rigole à ma question :
-Non, non je ne suis pas encore suffisamment connu pour être diffusé là. Mais c'est déjà un honneur qu'une marque comme eux s'intéresse à moi.
-Mouais...
-Ne t'en fais pas princesse. Je dois faire mon job c'est tout. Oublie pas ce que je t'ai dit. Il faut bien faire la part des choses et distinguer l'homme sur un stade et celui dans l'intimité. Okay ?
Je pense à cette nouvelle épreuve qui m'attend et ça ne m'enchante guère. On frappe à la porte et c'est le Majordome ; il nous apporte notre commande.
Ça tombe bien, j'ai envie d'une bonne coupe de champagne. Et peut-être deux, voire trois ! J'occulte cette nouvelle pour me concentrer sur le moment présent et sur chaque instant passé en sa compagnie. Le repas est des plus délicieux.
Après nous être bien régalé, je teste l'immense baignoire en me faisant couler un bain. Dans ma chambre universitaire, j'ai une minuscule douche, alors j'en profite !
Je me déshabille et me glisse avec bonheur dans toutes ces bulles. Je tourne la tête et constate qu'Evan m'observe avec malice.
- Un problème mon cher ? Dis-je sur la même onde.
-Peut-être bien. A vrai dire oui, je suis perturbé de te voir là, dans ce bain et moi ici, sur ce lit.
-Mmh, j'ai peut-être un remède à ton maux. Que dirais-tu de me rejoindre ?
-Intéressant.
Il se lève et s'approche tel un prédateur prêt à sauter sur sa proie. Il retire doucement sa chemise, puis son jean et pour finir, son sous-vêtement sans jamais me quitter des yeux. Nu face à moi, mon cœur s'accélère. Mes sens s'affolent et je ne peux m'empêcher de le dévorer des yeux de la tête aux pieds. Son physique est toujours aussi parfait et attrayant. Il m'excite atrocement sans même devoir me toucher. Il s'avance vers moi, me frôle, puis me rejoint dans le bain en se plaçant devant moi.
Il prend un gant et commence à me frotter doucement les épaules, ne détachant pas un seul instant son regard du mien. Je suis en apnée et je ne bouge pas d'un cil. Attentive, je le laisse faire et apprécie encore plus ses caresses, quand il vient à masser mes seins. Je ferme un instant les yeux et lâche un soupir d'aise.
Cette légère distance me frustre, jai besoin de le sentir près de moi. Je décide de m'approcher de lui et l'emprisonne entre mes jambes. Je pose mes bras sur ses épaules, glisse mes mains dans ses cheveux et l'attire contre moi pour saisir ses lèvres dans un baiser fougueux, libérant dans tout mon être une flopée d'émotions torrentielles.
Murmurant mon prénom, il m'enlace, caresse mon dos, puis presse avec ferveur mes fesses. La température commence à grimper, nous nous frottons l'un contre l'autre de plus en plus vite, créant ainsi un remous dans la baignoire. Surprise, je lâche un petit cri de plaisir quand il vient à titiller avec son pouce mon bourgeon. Ma respiration devient de plus en plus difficile à maîtriser. Je me colle encore plus à lui et aspire avec avidité ses lèvres si gourmandes et charnues. Je me délecte de sa chaleur, de la douceur de sa peau. J'aime tellement tout chez lui, son odeur, son corps, son souffle... Le fait qu'il ne soit pas en moi, maintenant, en deviendrais presque insupportable tellement je le désire tant.
A bout, je me redresse légèrement, positionne son sexe vers le mien et plonge intensément mon regard dans le sien, haletante. Je le provoque et titille ses sens en caressant son gland contre mes chairs de bas en haut. Il me fixe la bouche entrouverte, excité au plus haut point. N'en pouvant plus de ce supplice, d'un geste brusque, il me donne un coup de rein et me remplis de lui. Il lâche un râle et penche sa tête en arrière. Quant à moi, je ferme les yeux et libère à mon tour un gémissement de plaisir. Le sentir au plus profond de moi me fait un bien fou. Par nos nombreux vas et vient, je me délecte de ces sensations qui s'accentuent délicieusement dans tout mon corps. Nous gémissons fort tous les deux et faisons l'amour bruyamment. L'apothéose survient, quand dans un dernier effort, nous jouissons tous les deux, la tête envolée dans une profonde volupté.
Reprenant peu à peu nos esprits, nous restons un moment dans le bain et nous enlaçons le temps de retrouver une respiration normale.Une fois remis de nos émotions, nous nous séchons mutuellement et prenons place dans le lit king size. Il m'embrasse tendrement et me souhaite de beaux rêves.
Mais cette nuit je ne compte pas le laisser tranquille.
Je vais profiter de son corps, jusqu'à n'en plus pouvoir.
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