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Chapitre 7: Adaptation

Quelques semaines sont passées. Fort heureusement, je n'ai pas eu de nouvelle altercation avec Lisa. On se croise plusieurs fois par semaine à ce fameux cours d'anglais, mais nous nous ignorons systématiquement et ça m'arrange.

Concernant ma relation avec Evan, elle se passe pour l'instant à merveille. Nous n'avons pas recouché ensemble. Je tiens à prendre mon temps cette fois­-ci. Pour moi, pour ma morale. Il a respecté mon choix sans sourciller.

Nous essayons de nous voir tous les jours, mais c'est difficile avec son emploi du temps. Il m'a envoyé un sms il y a quelques heures. Il souhaite m'inviter au restaurant ce soir. Je trouve ça trop mignon.

J'opte pour un style casual chic à savoir un jean noir seyant, un pull et un manteau over. Nous sommes en Novembre, l'Automne est bien installé. J'attache mes cheveux en queue de cheval, et agrémente le tout avec un maquillage nude. Voyons voir devant la glace... Parfait. Simple et efficace. Mon portable bipe:

Salut beauté. Je suis là. Je t'attends au parking du stade.

Ça marche, j'arrive de suite.

Arrivée au Stade, je le cherche, mais ne le trouve pas. Je me positionne près d'un lampadaire. Un bolide arrive au pas et se place à mes côtés. La vitre côté conducteur s'ouvre, j'écarquille les yeux.

- Bonsoir Angèle.

Evan est au volant d'une Ford Mustang rouge GT V8. Cette voiture est fascinante, un vrai bijou.

- Ouaouh Evan, si je m'y attendais. C'est ta voiture ? Elle est... splendide.

-Ouais. J'en suis fier. Et encore, tu n'as pas vu l'intérieur.

Evan m'ouvre la portière et m'invite à prendre place côté passager. La sellerie est divine. Du cuir noir/rouge avec des sièges baquets Recaro. C'est la première fois que je monte dans ce type de voiture. Je touche du bout des doigts l'habitacle, la matière est belle, et luxueuse.

- Tu l'as depuis longtemps ?

­- Un an environ. J'adore la couleur. Identique à celle de l'équipe en plus. Je pense que ce n'est pas un hasard. Tu aimes les sensations fortes ? Car elle en a sous le capot.

­- Oui, je n'ai pas peur.

-­ Alors accroches­-toi.

Il allume le contact. Un rugissement puissant sort de la Mustang. J'en ai des frissons. Il appuie sur le champignon, fait grincer les pneus, et prend à toute allure la route.

Durant le trajet, il m'observe du coin de l'œil. Il décide de mettre The Weeknd en musique de fond. Bon choix.

***

La soirée est passée trop vite à mon goût. Il m'a fait découvrir un restaurant sympa à trente minutes de l'université. Une cuisine simple et raffinée. Tout ce que j'aime. Nous avons discuté de tout et de rien. J'apprécie vraiment de passer du temps avec lui. Il est beau, intelligent, et a une belle caisse! Que demander de plus en cet instant? Franchement? Rien.

***

Nous arrivons sur le parking du stade universitaire. Il coupe le contact, s'oriente vers moi tout en lâchant un soupir. Il saisit une mèche de mes cheveux, puis me contemple sans dire mot. Je l'observe à mon tour silencieuse, puis chuchote:

- Merci pour cette belle soirée Evan. J'ai passé un très bon moment.

- Le plaisir était pour moi Angèle. Il faut que je te dise une chose; demain je pars avec l'équipe quelques jours à Miami. On va disputer un match très important contre les Hurricanes. On est en plein dans le National Collegiate Athletic Association.

La presse et la télévision seront là. Il va falloir que je donne tout. Nous allons être observés par les recruteurs NFL ligue pro.

­- Mais tu vas tout donner j'en suis sûre. Tu es de loin le meilleur. Sur quelle chaîne passeras­-tu ?

­- NFL Network. Le bar universitaire diffusera le match en direct sur grand écran.

­- Cool. Je pourrais te voir jouer.

Il sourit, jouant toujours avec mes cheveux. Il se penche vers moi, quitte cette mèche, puis pose délicatement sa main contre ma joue. Son pouce près de mon oreille, il caresse mon lobe. Ses doigts placés derrière ma nuque font pression pour m'attirer à lui.

Je goûte ses lèvres avec douceur. Le baiser s'anime, devient langoureux. Je place mes mains autour de son cou pour l'amener un peu plus contre moi. C'est si bon de le savourer.

Puis dans un effort considérable, nous cessons cet échange pour éviter que ça ne dérape. Le souffle court, le rythme cardiaque frénétique, nous nous observons intensément. Le sourire en coin, il me souffle :

- Tu me rends fou Angèle.

­- Moi aussi, mais je ne crois pas que ce soit confortable ici. ­

- On a fait pire pourtant. ­

- Cette fameuse douche...

Nous gloussons tous les deux face à ce souvenir si intense.

­- Avant un match, vos coachs vous interdisent tout rapport sexuel. C'est catégorique sous peine de sanction. L'aurais­-tu oublié ?

-J'emmerde les coachs.

­- Non non, mon coquin. Je suis certes ta petite amie, mais je ne tiens pas à être responsable de quoi que ce soit. Je vais t'épuiser, reconnais­-le. Après, tu n'arriveras plus à courir sur le terrain.

Nous rigolons franchement. La température est heureusement redescendue, et c'est détendu qu'il me dit :

- Okay cheffe, tu as raison. Merci pour ta lucidité. Car avec toi, je perds la raison. Je suis prêt à tous les vices et risques. Mais, tu ne perds rien pour attendre. A mon retour, je vais te manger toute crue.

­-Ah bon ? Tu crois ? On verra ça.

Un grand sourire aux lèvres, il m'embrasse. Je quitte sa voiture et lui souhaite bonne chance pour le match.

***

­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­Nous y sommes ; les Crimson Tides vont jouer cet après­-midi contre les Hurricanes de Miami. Comme à chaque match, l'effervescence est à son comble. Les étudiants supportent avec ferveur leur équipe. Beaucoup scandent le nom d'Evan et de ses co­équipiers dans les rues.

Avec Beverly, nous prenons le chemin du bar pour vivre en direct le match. Ce sera la première fois que je le verrais à la télé. C'est un petit peu déstabilisant. Sam, Bruce et Teddy nous attendent sur place.

Les supporters sont au rendez­-vous. Le bar a fait les choses en grand. Banderoles, écrans géants positionnés en intérieur et extérieur et musique de fond. Nous sommes c'est une certitude, plusieurs milliers. Après quelques échanges d'sms avec Sam, nous les retrouvons dans un angle en intérieur à l'abri du vent.

- Salut les gars. Très bon choix. Au moins on sera au chaud, dis-je soulagée.

­- Hello girls. Prenez vite place, car elles sont chères ici. Le match ne va pas tarder à commencer, nous suggère Sam.

Beverly s'assoie sur les genoux de son petit ami. Quant à moi, je me place entre Teddy et Bruce.

- Salut Teddy. Comment vas­-tu ? Je ne t'avais pas revu depuis la dernière fois.

­- Oui c'est vrai. Ça fait plaisir de te voir. Tu as l'air en grande forme.

- Oui je te remercie. Encore désolé pour mon comportement inapproprié de la dernière fois. Vraiment, tu es un gars sympa et j'ai mal agi. Dis-je d'une petite voix, les lèvres pincées en coin.

Il balaye d'un revers de la main mes excuses et enchaîne sur le ton de la plaisanterie :

- Non il n'y a pas de mal, je peux comprendre. Ce n'est pas comme si ça faisait des mois qu'on sortait ensemble tu vois.

Je lui souris en coin, puis m'oriente vers Bruce :

- Quoi de neuf ?

-Bah, rien de spécial. Moi, je suis toujours amoureux de mes bières ah ah. Vous voulez que je vous en commande les filles ?

­- Ouais carrément.

Les présentateurs à la télé ont pris place et annoncent un début de match sous peu. La cérémonie d'ouverture est spectaculaire.

La bière à la main, j'observe l'entourage et manque d'avaler une gorgée de travers. Lisa et ses pimbêches sont postées à cinquante mètres de moi tout au plus. Mais pourquoi ? Faites qu'elles ne m'aient pas vu...

L'hymne Américain résonne dans un silence absolu. La caméra filme un à un l'ensemble des joueurs. Mon cœur bat à toute allure quand vient le tour de mon homme. Il est si beau, si magnétique. Son regard est tellement intense. J'ai le sourire jusqu'aux oreilles.

- Angèle, si tu continues ainsi tu vas te casser la mâchoire à force de sourire comme ça.

Beverly et les garçons me taquinent et se moquent gentiment de moi. J'avoue, je suis en extase.

Depuis le temps que je vis aux States, J'en ai appris sur ce sport. Je comprends mieux les changements fréquents (attaque et défense) et les stratégies et tactiques de jeux. La partie dure soixante minutes effectives, pour environ onze minutes de temps d'actions de jeu - mais près de trois heures et demi au total à cause des interruptions.

Ça me laisse pas mal de temps pour observer mon chéri qui d'ailleurs, joue divinement bien.

Quand je disais qu'il fallait s'en tenir aux instructions des coachs.

On enchaîne les bières, l'humeur est joyeuse et festive. Les Crimson Tides ont remporté la victoire ! Ils ont mené tout le long du jeu. Evan est vraiment né pour être QuarterBack. Il dirige l'offensive d'une main de maître. Il a une bonne vision du jeu, un excellent leadership ainsi qu'un calme et un sang­ froid à toute épreuve. Il s'est vraiment distingué des autres. Et ne parlons pas de son charisme ...

C'est en toute logique qu'il a été nominé « meilleur joueur du match ». Tout le monde hurle et scande son nom : MILLER, MILLER, MILLER !
Quelques joueurs sont interviewés, dont bien évidemment notre champion. Le chahut cesse pour écouter ses impressions :

- Bonjour Evan MILLER. Avant toute chose, félicitations pour cette victoire. On dit de vous que vous êtes le futur Tom BRADY. Quelles sont les clés de votre réussite ?

­- Merci. Moi et l'équipe sommes en effet très heureux d'avoir remporté le match. Merci également pour la comparaison, c'est un honneur. C'est beaucoup de travail et d'investissement. On espère continuer sur cette lancée et remporter le Championnat. On va tout faire pour...

La suite de l'interview est plus orientée sur l'analyse du jeu ; malheureusement je décroche vite car c'est encore trop complexe pour moi.

Une fois son interview terminée, la caméra le suit. Cool ! Evan passe un sas, et s'avance vers une foule de fans qui demande des autographes et photos.

Il y a des femmes... beaucoup trop de femmes.

Une pointe de jalousie fait surface, et commence à m'agacer. Evan semble heureux, et répond aux attentes de ces dames. Plusieurs l'embrasse sur la joue et il en rigole... Youhou, c'est la fête à la grenouille... D'autres, lui envoient des soutiens-gorges et des strings...quand il y en a plus, il y en a encore...hein? Il les dédicace sans broncher, il s'esclaffe même.

Mais c'est qu'il kiffe ou quoi ?

Ma joie dégringole littéralement. Beverly et les mecs me sondent sans oser en placer une. Ils sont mal à l'aise face à ce qu'ils voient et il y a de quoi.

Et là, cerise sur le gâteau, une groupie se met seins nus devant lui. Elle lui demande un autographe sur chacun de ses seins. Si seulement sa poitrine pouvait être moche... mais non.

Pitié, faites qu'il refuse...

Tu parles...

il les a fait ces autographes, et bien soigneusement !

Le pire je crois dans tout cela, c'est qu'après les avoir signés, il se soit tourné face à la caméra et ait tiré la langue, du genre fou, victorieux, comme pour faire comprendre que c'est à lui que les meilleures choses arrivent.

J'ai un haut le cœur.

- Eh bien voilà ! On retrouve notre Evan. Il était temps.

Lisa... Oh non... J'étais tellement absorbée par cette fichue télé que je ne l'avais pas vue venir elle et ses moutons.

- Lisa... Ce n'est pas le moment.

­- Mais je fais ce que je veux ma mignonne. Tu es surprise par ce que tu vois ? Moi, je ne le suis pas. Evan est comme ça et a toujours été ainsi. Un séducteur indomptable. Fais­-toi à l'évidence, sa place n'est pas avec toi. Il est promis à bien mieux. Sa célébrité naissante et tout ce que cela va engendrer ne font que commencer. Et crois­-moi, tu n'as pas les épaules pour ça. Tu es bien trop faible. Il lui faut une vraie américaine, pas une française de pacotille.

­- Laisse-la tranquille! Angèle n'a pas besoin d'entendre ces méchancetés. Retourne là­-bas dans ton coin, et va voir ailleurs si nous y sommes. menace Beverly.

- Pff je n'ai fait que dire la vérité ! J'avais pensé qu'il avait changé avec toi, à mon grand regret. Mais ces images viennent de me rassurer. Tu connais le proverbe : Chasser le naturel, il revient toujours au galop. Ce n'est qu'une question de temps. Et crois­-moi sur parole, je vais bien rire quand il finira par te quitter ! Et j'aurai un malin plaisir à le consoler comme à chaque fois, par de tendres baisers et d'intenses caresses charnelles.

Je suis abasourdie par ses paroles. Elle s'en va fière, heureuse de m'avoir touchée. Ses pimbêches ricanent et la suivent à la queue leu leu.

Ils se connaissent depuis quelques années c'est vrai, mais le connait­-elle vraiment ? Je sais que ce que j'ai vu à la télé m'a beaucoup déplu et c'est certain qu'une discussion avec Evan à ce sujet est indispensable, mais dois­-je vraiment m'en inquiéter ? Va­-t­-il prendre la grosse tête, mettre aux oubliettes ses belles promesses et me laisser tomber ?

De toute façon, dans neuf mois je retourne en France... Je suis un peu sonnée.

- Eh Angèle, ça va aller ?

-Oui Beverly. C'est bizarre ce qu'il vient de se passer. Je n'ai pas aimé.

­-Je comprends. Tu veux boire quelque chose ?

-Oui, volontiers.

Sam pose une main rassurante sur mon genou et me regarde avec empathie :

­- Ce ne doit pas être évident. Je n'aimerai pas être à ta place. Si je l'étais, c'est clair que je réagirai mal après avoir vu ça. Sans parler de l'autre niaise qui s'amuse à t'embêter.

J'essaye de passer au­ dessus et de me remettre dans l'ambiance. Mon groupe d'amis s'efforce à placer des blagues débiles par­-ci, par­-là, pour tenter de me détendre et de me faire rire. Ils sont vraiment gentils, j'ai de la chance de les avoir.

Beverly et Sam nous ont quittés au bout de quelques heures pour s'octroyer un moment d'intimité. Teddy et Bruce continuent de me tenir compagnie. Nous décidons de prendre l'air, et de nous promener sous ce temps automnal.

- Ça fait du bien de marcher. Faut éliminer toutes ces bières. Je crois que j'ai un peu abusé sur la boisson.

-­ T'es bourrée ?

­-Non Bruce, juste gaie. Et vous ? Ça va ? Pas trop la tête qui tourne ?

­-Gai également, mais un début de migraine qui s'annonce. Je ne suis pas Bruce capable de s'enquiller dix bières sans problème. ­

-Eh les copains, dites tout de suite que je suis un ivrogne aussi ? J'aime la bière, c'est ma femme. Je bois juste ça. Pas d'alcools forts. La bière c'est ma faiblesse. Je pourrais pêcher pour un fût.

Nous rigolons à gorge déployée. Ils me raccompagnent jusqu'à ma résidence. On a bien rigolé le long du trajet. Je les salue chaleureusement et me dirige vers ma chambre. Passé le seuil de la porte, je me jette sur mon lit. Ça fait du bien d'être seule par moment.

Je pense à ma famille. Et si je prenais des nouvelles d'elles ? On a pas mal échangé depuis que je suis ici, mais ça doit bien faire deux semaines que je ne les aient pas vues en visio. Je tente un appel. Mince, personne ne décroche. C'est vingt-deux heures ici et treize heure en France. Ma mère doit être au travail et ma sœur à l'école. Tant pis, je leur adresse un sms avec pleins de mots chaleureux et les rappelleraient une prochaine fois.

Je décide de me prendre une douche bien chaude pour détendre mes muscles. Une fois séchée et vêtue d'un pyjama velours, je me glisse dans mon lit et poursuit la lecture d'un roman fantastique, puis finit par m'endormir profondément.

***

Ce sommeil fut réparateur. Beverly n'est pas rentrée cette nuit. Je consulte mon portable. Tiens, j'ai reçu trois sms. Le premier provient de ma famille :

Coucou ma fille ! Tout se passe bien pour nous. On espère que pour toi aussi et que tes résultats scolaires sont bons. Ta sœur et moi­-même t'embrassons. Gros bisous.

Le second vient de mon amie :

Hey ma best ! Je passe la nuit avec Sam. Je ne rentre pas. Beau dodo tout beau. A demain !

Le troisième est d'Evan :

Bonjour toi. Tu vas bien ? Tu as vu on a gagné et j'ai reçu le prix du meilleur joueur du match. Trop content : Sinon, on est bien rentrés. Très fatigués, on a besoin de récupérer. Je viendrais te voir dès qu'on aura les autorisations de sortir. Hâte de te revoir et te serrer dans mes bras.

Je passe ma matinée à réviser. Cet après­-midi j'ai trois cours : le commerce international, le droit des entreprises et les stratégies internationales / inter culturelles. Les évaluations semestrielles
arrivant bientôt, il faut que je sois prête. Je compte bien réussir haut la main mon Master's degree. Je fais un rapide bilan de mes notes, et constate que hormis quelques B, j'ai que des A. Je suis satisfaite de mes résultats.

La journée est passée rapidement. J'ai travaillé intensément et ai poursuivi mes recherches à la Bibliothèque. Je suis épuisée mentalement et décide de rentrer me reposer. Mon portable bip :

Coucou ma chérie ! Ta journée de cours s'est bien déroulée ? Navrée, mais de nouveau, je ne te tiendrais pas compagnie ce soir. Je passe la soirée avec Sam. Chaud, chaud si tu vois ce que je veux dire. Hihi Gros bisous à demain.

Ok ma biche. Prend du doliprane sur toi (pour les courbatures). On ne sait jamais à force...

RHOO Coquine ! Tu me connais bien ;­-). Bisous

Avec un pot de glace posé sur le canapé, je passe la soirée à matter Netflix. Je kiffe ce moment. Quand tout à coup, quelqu'un frappe à ma porte. Surprise, je demande :

- Qui est là ?

Personne ne répond. Intriguée, je me lève et ouvre.

- Bonjour Angèle.

­- Evan !

Il me prend tendrement dans ses bras. Je m'y réfugie avec joie, et me blottie contre lui. Je l'embrasse délicatement, l'invite à entrer, puis retourne m'assoir sur le canapé.

-­ Viens à côté de moi.

Il pique mon pot de glace et s'installe.

­-Hey, c'est à moi. Pas touche.

-Sérieusement ?

Je m'esclaffe à sa question :

­ -Bien sûr que non béta. Nous en avons deux autres dans le congélateur. Si c'était le dernier, tant j'aurai tenu un tout autre discours, mais là ça va. On ne risque pas d'être en manque de sucre.

-Tu as vu mon match ? C'était exceptionnel ! On s'est surpassé.

-­ Oui j'ai vu. Vous avez remarquablement bien joué. D'ailleurs, félicitation pour ta
nomination. Tu l'as mérité amplement.

­-Il y avait une ambiance de folie. Je me suis senti pousser des ailes.

­- Oui j'ai vu. Et ces fans d'ailleurs... ouaouh

- Ouais truc de fou. Une nana m'a demandé de signer ses deux seins. C'était une première.

­- Oui, oui... j'ai vu. Et ça m'a fortement déplu. Ton attitude était... différente. Tu as pris du plaisir à le faire ?

­- Angèle, je te vois venir. Je vais être honnête avec toi. Tout cet engouement autour de moi, c'était galvanisant. J'étais heureux. Pas parce que la majorité des fans étaient des femmes mais parce que ça y est, le travail commence sérieusement à payer. Il s'est passé beaucoup de choses pour moi là­-bas. Avec mon agent, nous avons signé avec des sponsors. Des recruteurs NFL sont venus me parler. Les négociations vont bientôt commencer. Il y a de sérieuses chances pour que je devienne professionnel. C'est l'aboutissement d'un rêve pour moi et pour ma famille tu comprends ? Et ces fans, faut que je les entretienne. Car c'est eux qui vont me porter. Ils vont acheter les maillots floqués à mon nom, les vêtements des marques qui m'auront sponsorisé ou avec qui j'aurai fait un partenariat publicitaire. Il y a un énorme enjeu financier derrière tout cela. Et même si je peux comprendre que tu n'aies pas apprécié en me voyant signer ces paires de seins, ou quand elles m'ont embrassé sur la joue... Mais je suis désolé, je continuerai. Après, je te demande de me faire confiance. Il y a le Evan sur le terrain : cogneur, dragueur, leader, stratégique etc et le Evan que très peu connaissent, que toi tu connais.

- Et il est comment celui que je connais ?

-­ Amoureux de toi.

Je ne m'attendais pas à cette confession. Je le regarde intensément et suis très touchée par sa déclaration. Je lui retire des mains le pot de glace et le pose sur le bureau d'à côté. Je prends son visage en coupe et l'embrasse passionnément. Taquine, je lui souffle à l'oreille :

- Peux-tu répéter ta dernière phrase ?

Il sourit, charmeur.

- Je (bisou sur mon front)
- suis (bisou sur mon nez)
- amoureux (bisou sur ma bouche)
- de (bisou sur mon menton)
- toi (bisou dans mon cou)

Béate, je ne peux m'empêcher de fermer les yeux et savoure pleinement chacun de ses baisers.
­
- Je suis aussi amoureuse de toi Evan.

Toujours lové contre mon cou, il butine ma peau avec ses lèvres et caresse de sa langue mon épiderme avec soin. Mes paupières toujours closes, je poursuis non sans difficulté:

- Je... comprends...mieux...maintenant. Je ne te cache pas... que... ça sera pas facile... mais... Je vais faire l'effort ; pour toi...pour nous... Mmmh

J'ai lâché un gémissement malgré moi. Il est vraiment habile avec sa langue, c'est dingue.

­- Merci. Ça compte beaucoup pour moi que tu me fasses confiance...

-­ Chhuuut.

Il cesse de parler et m'observe attendant que je poursuive.

-­ Embrasse­-moi Evan, encore.

Il s'exécute et intensifie son baiser. Notre étreinte devient passionnée et fusionnelle. Nos salives et nos langues s'entremêlent avec fougue. J'aime tellement la douceur de ses lèvres, la façon dont il m'embrasse avec possessivité. Je le regarde intensément, pose un doigt sur cette bouche appétissante, et me lève pour fermer à clé la porte de la chambre. Je prends ensuite mon portable et met les musiques du film «50 nuances de Grey ». Elles sont sensuelles et parfaites pour ce que j'ai en tête.

Il est toujours installé sur le canapé, et m'observe. Je me retourne pour lui faire face, et retire très lentement un à un mes vêtements, le regard aguicheur. J'ai envie de jouer un peu ce soir... Son regard sérieux s'est assombri. Il m'hypnotise, me subjugue... J'ai le souffle court.

Je m'approche à pas de louve, et me place à califourchon sur lui, une jambe positionnée de chaque côté de ses hanches. Accoudée contre son torse, j'effleure délicatement de mes doigts ses joues, son menton et sa lèvre inférieure. Il dépose ses mains sur mes cuisses et les fait glisser sensuellement jusqu'à ma taille. La chair de poule ne tarde pas a apparaître sur tout mon corps et cela rend ma peau encore plus sensible, plus réactive à ses moindres faits et gestes.

Bien que fiévreuse en cet instant, je décide de ne pas l'embrasser de suite sur la bouche, et m'aventure plutôt vers son cou pour y déposer une série de doux baisers. J'ai envie de le faire languir. Du bout de ma langue, je le lèche, partant de sa clavicule jusqu'à son oreille. Puis à nouveau, je le goûte, je le butine. Son odeur m'enivre, il sent tellement bon.

Je constate qu'il est saisi de frissons.
Encouragée par cette réaction charnelle, je commence naturellement à onduler du bassin. Il respire plus fort et presse mes fesses avec gourmandise. Il rapproche son visage du mien pour rencontrer mes lèvres et les happent avec avidité.

Sa langue rencontre à nouveau la mienne dans un baiser langoureux et passionné. Il me regarde, haletant, comme possédé, et retire en toute vitesse ses vêtements.

Mon cœur rate un battement quand je contemple et touche son torse si musclé. Je ne me lasse pas de le regarder. Il est si beau... Excitée au plus haut point, je presse un peu plus mon anatomie contre lui pour sentir son sexe dur.

Il se colle à moi et se lève du canapé tout en me portant. Délicatement, il nous dépose sur mon lit. Allongé sur moi, il saisi dans ses mains mes seins. Avec soif, il les sucent et les pressent avec habileté. Je ne peux retenir un gémissement quand il vient à mordiller mes tétons. Je me cambre instinctivement, regorgée d'excitation. Mon corps est en feu, en ébullition.

A mon tour, je saisi son manche et le caresse. Dans un premier temps doucement, puis plus intensément. Les lèvres gonflées par nos baisers fougueux, je dépose mes mains sur ses fesses fermes, et l'invite à me pénétrer.

Je suis prête, je le veux tout entier. Lorsqu'il est au plus profond de moi, nous lâchons tous les deux un long gémissement. Ces sensations sont si divines... Commence alors une danse des plus intenses, rythmées par nos respirations de plus en plus saccadées. Nos corps tendus par l'effort sont en fusion, en sueur.

Quand dans un dernier râle libérateur, Evan et moi jouissons à l'unisson.

Nous restons l'un dans l'autre un moment le temps de reprendre nos souffles et nos esprits.

Faire l'amour avec lui est réellement exquis.

Il est indéniablement devenu une drogue pour moi.

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