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Chapitre 33: Pour toi je ferais tout

Pdv Amy

La tête penchée sur mon bureau, je réfléchissais alors que le prof d'histoire déblatait son cours devant des élèves attentifs. Personnellement, je n'arrivais pas à me concentrer. Après un tour du regard, je remarqua que les filles non plus. Hayden triturait sa médaille en or autour de son cou tandis que Joyce gribouillait sur son cahier. Normal après tout qu'on soit toutes les trois comme ça...Ca faisait maintenant cinq jours qu'on attendait. Thomas nous avait dit qu'il nous expliquerait tout une fois que les g arçons seraient saufs. Entre l'impatience d'avoir enfin des réponses et l'angoisse vis à vis d'eux, je ne tenais plus en place. Les filles dormaient depuis hier chez mon parrain avec moi pour éviter que je sois toute seule et on passait le temps en s'entraînant et en faisant du sport dans la piscine et la salle de musculation chez mon parrain. Les filles et moi avions fait de sacrés progrès mais nous étions beaucoup moins fières sans les garçons à nos côtés. Ca me rendait tellement mal que je n'arrêtais pas de pleurer. J'essayais encore de contacter Donnie, mais je n'y arrivais pas du tout. Sans doute à cause de la fatigue ou autre. En tout cas, on ne pouvait qu'attendre mais pour ma part, je savais que si je devais tout tenter pour mes amis, pour lui, je le ferais. La cloche sonna, me tirant de mon esprit ravagé par l'angoisse. Toutes les trois nous étions dans la même situation. On était anxieuxes et ça se ressentait. J'avais déjà validé mon année de terminale comme les filles et nos notes ne baissaient pas, en revanche, nous étions comme des zombies. On arrivait pas à se calmer ou à se raisonner. Toujours coincée dans mes pensées, je me leva en pilote automatique et rangea mes affaires avant de sortir de la salle, prête à aller manger même si je n'avais pas très faim. Il fallait quand même que je grignote.

«J'en ai marre de cette journée...Vivement le week-end. » râla Hayden

«Oui moi aussi...Mais je pense que ça irait mieux si j'arrivais à localiser les garçons... » répondis-je, les larmes aux yeux

«Ne perds pas espoir ma belle...Ils bossent sans relâche pour tenter de retracer tous les endroits où les foot ont été vu. Ca va marcher je te le promets.. » dit Joyce en me prenant dans ses bras

Je me laissa faire, me mordant la lèvre pour éviter de pleurer plus que ça au milieu du couloir. Il fallait que je tienne bon. Il le fallait. Soudain, quelque chose parvint à mon esprit...Une sorte d'appel. Immédiatement, je me libéra de l'étreinte de mon amie et avança dans le couloir, fermant les yeux pour me concentrer.

«Tu peux nous trouver... »

La voix de Donnie, je l'entendais ! Je me tourna vers les filles, un grand sourire sur les lèvres.

«Hayden est-ce que tu te rappelles comment on pratique l'hypnose ? »

«Oui. Je te rappelle que ma grand-mère me l'a appris. » répondit-elle en penchant la tête sur le côté «Pourquoi ? »

«Parce que je peux trouver les garçons. Je peux savoir où ils sont et ce en utilisant mes facultés si particulières... » murmurais-je pour que les autres gens qui zigzaguaient dans le couloir ne nous entendent pas

«Des facultés ? Comment ça ? » demande Joyce, les sourcils froncés

C'est vrai que je ne leur avait pas dit. Il fallait que je leur dise. Les chopant par les poignets, je les amena dehors, dans la cour et nous éloigna de la foule. Une fois qu'on fut à l'abri des oreilles indiscrètes, je frotta mes mains et fit quelques pas, stressée.

«Ca paraît complètement dingue mais...je pense que j'ai le don de télépathie...Il y a quelques jours, j'ai réussi à parler avec Donnie...On s'est parlés par la pensée. Je ne sais pas comment c'est possible mais...je peux réessayer et je sais que ça marchera si je suis plongée dans une transe hypnotisante et vous pouvez m'aider avec Splinter. Je le sais. » finis-je, le souffle court «Vous voulez bien m'aider ? » demandais-je

«Oui on va t'aider ! » fit Joyce en levant le poing

«Alors on va direct au repaire... » fit Hayden en partant vers la ruelle à côté du lycée

Bien décidée à réussir, je les suivis toutes les deux et on descendit en douce dans les égoûts, retrouvant les bons vieux couloirs tamisés et silencieux du métro abandonné. On marcha rapidement vers le repaire et on arriva en courant dans la pièce centrale.

«Maître Splinter ? » demande Hayden en appelant et en regardant dans toutes les pièces

Après quelques minutes de silence, des pas retentirent et le rat débarqua dans la pièce.

«Bonjour mes enfants. Que me vaut l'honneur de votre visite ? »

Immédiatement, je m'approcha de lui et joignit mes mains contre ma poitrine.

«On a besoin de vous pour que je puisse localiser les garçons et on va vous expliquer comment faire. » répondis-je, très sérieuse

***********************************
On avait tout expliqué à Splinter. Il était d'accord et prêt à tout pour eux et pour nous aider. Avec les filles, on avait installé une natte de paille sur le sol avec un coussin. Hayden avait allumé des bougies et Splinter s'était placé juste près de moi, près de ma tête de façon à me maintenir. Vu que j'étais stressée, ce serait à lui de m'apaiser de manière à ce qu'Hayden puisse procéder à l'hypnose ensuite. Considérant la natte, j'expira à fond avant de m'y allonger, mains et bras tendus.

«Tu te sens prête ? » demande Splinter

«Oui. Je le suis. »

«Bien alors tu peux fermer les yeux. »

J'obéis et lorsque je le fis, j'entendis par la suite, Splinter réciter une espèce de mantra que je compris pas du tout vu que c'était en japonais. En revanche, ce que je savais était que je me sentais tout à coup entourée d'une espèce de bulle chaleureuse et remplie de zen. Je me sentais totalement ailleurs, parfaitement relaxée.

«Amy est-ce que tu m'entends ? »

Ma bouche bougea d'elle même, murmurant une réponse positive. Je ne contrôlais plus rien, mon subconscient prenait le dessus.

«Bien maintenant, ton esprit va voyager là où tu l'emmènes. Souviens-toi que ton corps est ici et que tu es en sécurité. Rien ne peut t'arriver. Est-ce que tu as compris ? »

«Oui... »

«Très bien. Maintenant, imagine l'endroit où tu veux y aller et tu ira... »

C'est ce que je fis. Aussitôt je me sentis m'élever dans les airs et mon esprit quitta mon corps et le repaire où je me trouvais. Je voyagea au-dessus des immeubles, dans les airs et vola jusqu'à un endroit dont je ne voyais à présent que l'intérieur. Il faisait sombre et je ne voyais pas nette. Il y avait une étrange odeur..Quelque chose qui me fit retrousser les narines suite à cette odeur infâme. Ca puait mais je n'arrivais pas à mettre un nom sur cette dernière. J'avais beau réfléchir, je ne trouvais pas. Des pas assurés, je déambula dans les couloirs, écoutant les sons. Je perçus un couinement de rats et quelques souris, le bruit de gouttes d'eau qui tombaient dans une flaque semblait-il. C'était un endroit abandonné c'était évident. Je passa devant une pièce complètement vide où il y avait une plaque de métal indiquant «distilleur ». Il y avait des cuves gigantesques à l'intérieur et l'odeur avait changée. Je sentais une odeur de javel, une odeur que j'aimais beaucoup d'ailleurs. Je voulus m'arrêter un instant mais à la pensée des garçons, je me remis en marche. Je devais les trouver. Continuant à déambuler dans les couloirs, je descendis dans des sous-sols poussiéreux et sombres. Je n'aimais pas trop ça mais je savais que je ne risquais rien ici. Je fis à nouveau toutes les salles, espérant les voir là mais non il n'y avait rien. Pourtant ils étaient ici. C'était sûr. Mon instinct me le criait et je le croyais. Reprenant ma route, je passa soudain au détour d'un couloir et je me stoppa nette. Il y avait quelque chose là, j'en étais sûre. Quelque chose était caché ici, juste derrière ce mur qui n'en était pas un. Je posa les mains dessus et soudain, je passa au travers tel un fantôme. Je trébucha un peu dans la salle et me rattrapa juste à temps en posant la main au sol, laissant une marque dans la saleté. Bizarrement ma main n'était pas sale mais je n'y prêta qu'une once d'attention car lorsque je releva la tête, j'aperçus quatre silhouettes contre le mur. Ils étaient assis et je les voyais dormir, épuisés. Ils étaient dans un sale état et je crois bien que de là où il était, mon corps versa quelques larmes sous la culpabilité. Alors j'avais raison. Ils se faisaient torturés à cause de moi. Les larmes aux yeux je voulus m'approcher d'eux quand je me rappela soudain qu'ils ne pouvaient pas me voir ni m'entendre. Ca ne servait à rien de chercher à leur parler, il fallait que je me concentre sur le repérage des lieux. Reprenant ma concentration, j'appela :

«Hayden tu es là ? »

Quelques secondes de silence suivirent ma question avant que la voix de mon amie ne retentisse comme un murmure.

«Oui je suis là...Qu'est-ce que tu vois Amy ? »

«Je suis dans un entrepôt abandonné. En haut, il y a des cuves pleines de chlore et produits qui sentent la javel...Il y a aussi une autre odeur qui était là-haut mais je n'ai pas compris ce que c'était. Là je suis au sous-sol dans une pièce secrète. Les garçons sont là. »

«Essaye de mémoriser ce qui se trouve dans la pièce où tu es... »

Je fis un tour sur moi-même, observant de tous les côtés. Il y avait une cuve là-bas dans le coin à gauche et une échelle avec une espèce de poutrelle et de monte-charge. Il n'y avait aucune inscription mais je voyais pleins de rats et de souris aussi. C'est étrange qu'il y en ait autant ici. Je savais bien que c'était un entrepôt abandonné mais tout de même. Y avait-il quelque chose qui les attirait pas loin ? Si oui, je devais trouver ce que c'était. Ca me donnerait un indice supplémentaire. Alors que j'allais quitter la pièce, tout à coup je m'envola littéralement et sortit du bâtiment. Je rouvris les yeux en sursaut et me redressa, me retrouvant dans le dojo au repaire.

«Ca va Amy ? »

«Oui...Il me faut juste quelques minutes pour me remettre... »

En effet. J'étais un peu perdue, étourdie dû à mon petit voyage astral. Il fallait que je prenne quelques minutes. Pour que ça aille mieux, Joyce alla me chercher ma bouteille d'eau dans mon sac avant de me la tendre. Boire de l'eau me fit un bien fou car sitôt, mes vertiges disparurent et je me sentis beaucoup mieux. Je souffla un coup avant de me lever en douceur.

«Alors ? Vous avez tout noter ? » demandais-je

«Oui. » répondit Joyce

«Très bien. On va donc pouvoir faire des recherches et je vais peut-être même pouvoir dessiner ce que j'ai vu. »

«A première vue ce que tu as décris ressemblait à une distillerie ou une usine de produits chimiques... » interpréta Hayden

«Oui j'y pense aussi. Ce soir dès qu'on rentre, on fait des recherches et je dessine des croquis pour que l'on reconnaisse l'endroit ça vous va ? » demandais-je en me tournant vers Splinter

Le rat hocha la tête avant de poser la main sur mon épaule, bienveillant.

«Je suis très touché de l'énergie que tu dépenses pour retrouver mes fils mais surtout veille quand même à te reposer mon enfant. Tu en fais déjà bien assez et à voir vos mines exténuées, je suppose que vous êtes aussi angoissées que moi j'ai peur. »

Sentant le petit reproche dans sa voix, on baissa toutes les trois la tête, un peu coupables. Il est vrai qu'en ce moment, on négligeait un peu notre sommeil et notre santé. Mais on n'y pouvait pas grand chose. On s'inquiétait énormément et ça nous coupait l'appétit ainsi que l'envie de dormir.

«Je sais que vous êtes inquiètes mais ne vous négligez pas. Je sais que mes fils n'aimeraient pas vous voir comme ça. Ce soir, reposez vous pour eux s'il vous plaît. »

Sa demande partait d'une bonne intention il était vrai mais je pense que l'on se forcera sans doute ce soir, à moins que la fatigue ait raison de nous. Mais si c'était pour eux, alors oui, on allait faire un effort.

«On va essayer c'est promis. Et bien sûr, on vous prévient quand on a des infos. »

«Merci à vous. »

Sur cet au revoir, on repris nos affaires et on remonta à la surface. Pour ma part, j'étais crevée à cause de cette petite escapade qui avait tout de même durer...50 minutes. Il était donc 13h. Avec les filles, on se décida à retourner au lycée prêtes pour les cours de l'après-midi. Vu qu'on avait avancer dans nos recherches, on était de nouveau motivées et les cours se passèrent vraiment bien. Le soir venu finalement, on arrêta pas de répertorier les distilleries et les usines désaffectées tandis que, de mon côté, je m'occupais de faire les croquis. C'est sur nos feuilles et nos recherches que nous nous endormimes, épuisées. Pour ma part, je n'avais pas arrêter de penser à eux et à Donnie. Et je me disais que, si je devais tout faire pour le sauver, je le ferais.

Le lendemain

On était le mercredi 19 février. Avec les filles, on eut beaucoup de mal à se réveiller. Il fallait aller en cours mais j'étais épuisée. J'avais des grosses cernes sous les yeux et je ne pensais qu'à eux et à cette odeur que j'avais senti lors de mon voyage. Je la connaissais. Mais je n'arrivais pas à mettre un nom dessus. Vu que parrain n'habitait pas très loin du lycée, on décida d'y aller à pied vu qu'il faisait beau. Ca tombait bien d'ailleurs, l'air frais me faisait un bien fou. Tandis que les filles discutaient des cours de la journée, pour ma part, je restais silencieuse, marchant les yeux à demi-clos pour profiter des rayons du soleil chauds qui me carressaient les joues. Vivement le printemps que je puisse sortir mes chaussures ouvertes. Je détestais le froid en plus. Alors que je savourais tranquillement, soudain je m'arrêta, reniflant quelque chose qui me semblait familier. Cette odeur...C'était la même ! Comme un espèce de petit suricate, je tourna sur moi même, hissée sur la pointe des pieds pour voir d'où  elle pouvait venir.

«Qu'est ce que tu fais ? »

J'entendis vaguement la question de Joyce mais je n'y répondit pas, trop occupée à décortiquer du regard le trottoir d'en face. Les voitures passaient sans discontinuer et les gens allaient à leur train quotidien. A première vue, rien d'anormal mais un détail attira soudain mon attention. Une fumée s'échappait d'une bouche d'égoût, juste en face. Aussitôt, sous l'adrénaline, je sauta sur la route et courrut comme une folle de l'autre côté, provoquant l'arrêt brusque de certains véhicules et de leurs conducteurs mécontents qui me klaxonnaient à la figure. Mais je m'en fichais, c'était beaucoup trop important. Le cœur battant, j'atteignis enfin mon but et le mot me sortit immédiatement de la bouche.

«Amy ! T'es pas bien de faire ça ! » commença Joyce en m'engueulant

«Du gaz ! C'est du gaz que l'on trouve dans les chaufferies !  Je sais où ils sont ! » m'exclamais-je en pleine rue, fière de moi

Sur ce, je repartis dans le sens du lycée, en courant comme une dingue, les filles me criant de les attendre aux fesses. Je n'entendis pas. Trop heureuse d'avoir enfin réussi, je tapa un sprint jusqu'au lycée et particulièrement à la bibliothèque pour accéder aux ordinateurs. Sous le regard des autres lycéens, abasourdis, je me jeta sur le clavier et écrivit à la va vite ce que je cherchais sur Google. Pendant ce temps, les filles arrivaient, essoufflées.

«Bon sang...J'avais oublié à quel point tu...courrais...vite... » murmura Hayden en reprenant son souffle

«C'est clair...moi aussi...On devrait te surnommer Bip-bip. »

Sous le surnom je souris un peu avant de me tourner vers les filles.

«J'ai trouvé ! J'ai réussi ! Venez voir. » fis-je en essayant de garder mes élans de joie

Aussitôt les filles s'approchèrent de ma chaise de bureau et je leur montra ce que j'avais trouvé. Sur les docks, à l'autre bout de la ville, se trouvait une ancienne chaufferie thermique qui servait à concevoir de l'eau thermale. C'est pour ça qu'il y avait autant de cuves et que j'avais aussi sentis de la javel ou du chlore. Ces deux éléments servaient à l'entretien des piscines et de l'eau en elle-même. Là où se trouvaient les garçons étaient les sous-sols et je trouva justement les plans sur google.
«T'es géniale Amy ! » fit Hayden en me serrant le buste

«Merci mais j'y serais pas arrivée sans vous. C'est vous qui êtes géniales. » répondis-je en souriant, le regard tourné vers elles

Elles sourirent aussi avant que je ne reporte mon attention sur l'écran de l'ordinateur. Il fallait maintenant que j'envoie ça à Thomas.

«Bien, j'envoie ça à mon parrain en lui disant que c'est là qu'ils sont et qu'il faut me faire confiance.Vu que je ne peux pas l'aider, après il va falloir qu'on attende mais je pense que ce sont eux qui vont se charger d'aller les chercher. Le pire après va être de patienter. »

«Oui mais au moins on aura réussi à les retrouver. J'ai confiance en Thomas et ses hommes. Sans compter qu'il y aura sûrement notre sensei. » répondit Joyce

Oui c'était évident. Moi aussi je leur faisais confiance. Il ne restait plus qu'à attendre....

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