- Miss Leroy ? Monsieur Anderson est prêt à vous recevoir.

Une jolie jeune femme au long cheveux blonds se lève, un dossier dans les mains. Elle porte un chemisier bleu ciel, et une jupe noire, ainsi que des talons aiguilles de la même couleur que le chemisier.

- Merci, monsieur, répond-elle d'une voix douce, mais sérieuse.

Le majordome la conduit dans les longs et sombres couloirs de la demeure des Anderson.

Ils arrivèrent devant une porte blanc immaculées.

- Bonne chance, Miss.

Nia Leroy met sa main fine sur la poignée, la contemple quelques instant, puis la tourne. Une lumière vive la fait cligner des yeux. Le bureaux est composée de grandes baie vitrées, donnant sur le jardin taillé et travaillé, un peu comme celui de Versailles mais réduit.

Monsieur Anderson lit, complètement absorbée à ce qu'elle peut voir, une des multiples feuilles posée sur son bureau.

La jeune femme fait taper de son talon sur le parquet chevron. M. Anderson lève la tête.

- Nia ! Je ne t'avais pas entendue arrivée ! Comment va-tu, ma chère nièce ?

Nia pince des lèvres. Ses seules motivations à venir voir cette homme étaient purement professionnelles. Rien de familial.

- Bien, et vous. Je suis venue vous parler d'un objet de valeur qui pourrait bien vous intéressé.

Son oncle tourne la tête avec attention.

- Un objet de belle valeur, tu dis ? Viens me parler de tout ça autour d'une tasse de thé.

- Nous n'avons pas le temps, mon oncle. Signez ces papiers, s'il vous plaît.

L'oncle regarda brièvement les quelques feuilles, puis la regarda.

- Qu'est-ce que ça veut dire, Nia ?

Nia sortit un révolver.

- Signe, ou la mort.

M. Anderson signa, contraint et forcé. Elle tira malgré tout...

En média : Nia Leroy le jour du Rendez-vous.