Chapitre 2 : Maman
Aucun des deux ne bougeaient, Shou lui tendant le plus beau sourire de tous. Ritsu avait les jambes en coton. Il n'arrivait pas à le croire, son meilleur ami disparu depuis deux ans était là, devant lui. Une étrange chaleur naquit dans son ventre, son souffle se fit court. Et sans qu'il ne s'y attende, son pouvoir se déchaîna soudainement, envoyant valser tous les objets autour, faisant reculer ses amis et son frère, fissurant les vitres. 100% de bonheur. Il était revenu. Enfin. Ses pieds bougèrent tous seuls tandis que Shou continuait de lui sourire, plus doucement cette fois. Il se mit à courir pour fermer la courte distance entre eux et il lui sauta dessus, en criant son prénom. Le roux dut utiliser toute la force dans ses jambes pour ne pas tomber sous le poids soudain qui venait de sauter sur lui.
Ritsu referma ses bras sur les épaules de Shou, son visage dans son cou. Shou écarquilla doucement les yeux puis, se reprenant, referma également ses bras autour de Ritsu. Leurs amis, restés en retrait furent complètement surpris. Ce n'était pas le geste désespéré de Ritsu qui les avaient surpris mais plutôt les larmes qu'il laissait abondamment couler désormais. Ritsu ne laissait jamais ses émotions prendre le dessus. Et maintenant que la petite troupe y repensait, les seules fois où Ritsu s'était vraiment laissé aller, c'était en présence de son meilleur ami. Ils restèrent là un moment sans bouger, Shou caressant simplement les cheveux de Ritsu afin de le détendre.
Après un long moment, ils se séparèrent enfin, Ritsu tenant toujours les épaules de l'autre. Il s'était légèrement reculé afin de mieux l'observer. Il s'était directement jeté sur lui et n'avait même pas pris la peine de le regarder correctement. Et .... Oh .... Ah ouais .... Shou n'avait pas tant que ça changé mais les changements qui s'étaient opérés le rendait encore plus beau qu'avant. Il avait les mêmes cheveux indisciplinés mais ils étaient coiffés en arrière, bien que quelques mèches s'échappaient çà et là. Sa mâchoire était devenue plus carrée. Il était plus grand aussi, il ne faisait maintenant que deux centimètres de moins que Ritsu. Et pour sa tenue, il avait troqué ses converses légères contre des rangers noires à lacets, son jean épousait ses formes et il était légèrement effiloché sur les cuisses, sans être troué. Il avait un banal tee-shirt blanc mais ce qui bloqua Ritsu fut ... cette veste. C'était celle que Ritsu lui avait offerte avant qu'il ne parte il ne savait où. Il l'avait gardé. Et vu son état quelque peu abîmée, il devait souvent la porter. A cette vision complète de Shou, Ritsu se mit soudainement à rougir jusqu'à ce que son visage atteigne la couleur de cheveux de son homologue. Intrigué, Shou agita sa main devant les yeux du corbeau.
« Shou : Ritsu ? Ow, Ritsu ? Tu vas bien ?
Ritsu : Euh ... ou-ouais, je vais bien. *se reprenant*
Shou : Tant mieux. *lui sourit de toutes ses dents*
Ritsu : *sur le point de tomber dans les pommes* Sinon ... cette ... cette veste... tu l'as gardé.
Shou : Pourquoi est-ce que je ne l'aurais pas fait ? Tu me l'as donné. Tu es l'une des personnes les plus importantes au monde pour moi. Je n'allais pas jeter ton cadeau. Je l'ai traité comme la perle de mes yeux. *sourire innocent* »
Alors là, ça n'allait certainement pas le faire. Shou lui disait ce genre de choses aussi innocemment. Le cœur de Ritsu n'était pas fait pour en supporter autant. Il avait envie de se réfugier plus bas que terre. Il savait qu'il devait rougir comme une vierge effarouchée. Il essaya alors de continuer la conversation mais Shou le prit de court.
« Shou : T'es devenu super beau, pretty boy.»
Error 404. Veuillez redémarrer Ritsu Kageyama. Shou venait de lui dire qu'il était beau ? Bon Dieu, il devait ressembler à une tomate trop mûre. Non. Plus important. Shou venait-il vraiment de l'appeler « pretty boy » ? « joli garçon » en anglais ? Ok, là, c'était clair et net, le cerveau de Ritsu allait exploser. Il n'osait plus faire un mouvement. Le reste de la troupe, restés en retrait, virent parfaitement l'état du petit frère de Mob et l'incompréhension dans le regard du rouquin. Ils décidèrent alors de leur venir en aide.
« Mob : On est ravis de te revoir, Shou.
Shou : Oh. Mob. Comment tu vas ?
Mob : Bien, et toi ?
Shou : Comme tu le vois. *sourit à nouveau* Je vois que tout la bande est là. Bah ? Qu'est-ce qu'il y a Serizawa ?
Serizawa : *aux bords des larmes* Ri-rien. Je suis juste tellement heureux de te revoir. Tu nous avais tellement manqué.
Ekubo : C'est surtout à l'idiot qui te lâche pas que tu as manqué. *sourire malicieux *
Teru : En tout cas, on est content de voir que tu es rentré en un seul morceau.
Shou : Ouais ... En ... un seul morceau hein ? »
Ils avaient tous parfaitement vu le voile sombre qui était passé sur son visage et cette lueur quasiment de désespoir au fond de ses yeux. Cela n'échappa évidemment pas à Ritsu qui voulut lui demander si tout allait bien mais au moment où il allait parler, Shou reprit son visage souriant habituel et fit comme si de rien n'était. Ritsu commença à s'inquiéter. Qu'est-ce qu'il avait bien pu se passer pour que Shou fasse un visage comme celui-là ? Serrant la mâchoire, il se reprit et se dit qu'il poserait ses questions en temps et en heure. Mais pour l'instant.
« Ritsu : Viens à la maison.
Tout le monde (tlm) : Hein ? * regardent Ritsu*
Ritsu : Je suis sûr que papa et maman vont être heureux de te revoir.
Ekubo : C'est pas parce que t'as pas envie de le lâcher ? *ton sarcastique*
Ritsu : *Envoyant voler Ekubo* On a du temps perdu à rattraper.
Shou : Euh ... moi, je veux bien, évidemment la question ne se pose pas mais est-ce que tes parents vont accepter ?
Ritsu : Bien sûr qu'ils vont accepter. *certitude*
Mob : Tu peux aussi rester pour la nuit.
Ritsu : Oui !*trop rapide* *s'en rend compte, se reprend* Oui, c'est ... une bonne idée, reste pour dormir.
Reigen : Bon, c'est décidé, on vous raccompagne à la maison. »
Alors qu'ils se dirigeaient vers la maison des Kageyama, Shou et Ritsu ne se décollaient pas et restaient l'un à côté de l'autre. Oui, ils avaient beaucoup de choses à rattraper et chaques minutes comptaient. Le reste de la bande étaient vraiment soulagés. Ils voyaient Ritsu sourire et rire à nouveau. Comme avant. Cela faisait tellement longtemps qu'ils ne l'avaient plus entendu rire avec autant de sincérité. Ils le savaient, Shou était le meilleur remède à tout ce que pourrait avoir Ritsu.
Alors qu'ils continuaient de parler, Shou regarda plus en profondeur celui qui se trouvait à ses côtés. Maintenant qu'il y regardait de plus près, il était encore plus beau qu'avant. Bien sûr qu'il le trouvait beau avant, il l'avait toujours dit sans complexe mais il n'avait jamais compris ses sentiments à l'époque mais désormais, il savait ce que c'était. Et donc, Ritsu, maintenant. Il avait grandi, bien sûr, il le dépassait toujours mais pas de beaucoup désormais. Sa mâchoire à lui aussi s'était accentuée. Ses cheveux avaient légèrement poussé et descendaient plus bas dans sa nuque, ils étaient toujours aussi indisciplinés et partaient plus en avant qu'il y a deux ans. Il s'habillait cependant comme avant. Le même genre de converses aux pieds, des chaussures très plates, Ritsu ne supportait pas les chaussures qui avaient un renflement ou un quelconque talon. Un jean slim qui moulait parfaitement son postérieur et qui était, comme celui de Shou, légèrement effiloché, comme sur le point de se trouer, retroussé cependant aux chevilles, les laissant apparaître. Et là encore, un de ses éternels sweet-shirt, celui-là étant blanc avec les poignets et les épaules bleus clair, un 100 étant inscrit en gros au milieu du vêtement.
Mais ce qui attira l'attention du plus petit ne fut pas le chiffre mais plutôt la main droite de Ritsu. Effectivement, lorsque celui-ci avait levé la main pour désigner quelque chose, Shou ne put pas le manquer. Il avait une bague à l'annuaire droit. Une bague que Shou lui avait offert, à son anniversaire, un peu comme une blague. Mais Ritsu l'avait gardé et s'il l'avait maintenant alors qu'ils ne savaient pas qu'ils se verraient aujourd'hui, cela signifiait qu'il la portait tous les jours. Il le lui fit alors remarquer.
« Shou : Ritsu ?
Ritsu : Oui ?
Shou : Ta bague ?
Ritsu : Ah. Ça. Tu as remarqué ? Je ... ouais, je l'ai gardé, je ... je la mets tout le temps, je ne la pose même pas en fait.
Shou : Pourquoi tu la garde tout le temps ? C'était ... une blague, je t'ai offert ça pour déconner.
Ritsu : Oui, je sais mais ... c'est un cadeau que ... que tu m'as fait. Quand tu étais encore là, je la mettais pas mais quand tu as disparu, j'ai ... j'ai commencé à la mettre. Ça me faisait du bien. Ton aura psychique était toujours sur la bague, ça me rappelais toi et ça me donnais de l'espoir. De me dire que tout irait bien, que t'allais revenir, que t'allais me revenir. Il faut croire que ça a marché. *petit rire nerveux* »
Shou n'osait plus rien dire. Il avait envie de serrer Ritsu dans ses bras et de ne plus le laisser s'en aller. Il voulait s'accrocher à lui comme s'il était son monde parce qu'au fond, Ritsu était son monde. Ils continuèrent d'avancer, dans un silence confortable alors que le groupe devant eux se demandait comment ils faisaient pour autant respirer d'amour envers l'autre sans même s'en rendre compte. Ils ne purent pas se poser davantage la question puisqu'ils étaient déjà arrivés. Reigen, Serizawa et Ekubo partirent lorsqu'ils arrivèrent à la porte après un rapide au revoir et Hanazawa embrassa son petit-ami sous le regard quelque peu embarrassé et surpris de Shou, pas du tout habitué à ça. Mais il ne resta pas longtemps dans cet état puisqu'il fut tiré en avant par le corbeau qui lui tirait la main. La porte s'ouvrit avec les pouvoirs de Ritsu et il se précipita à l'intérieur. Balançant à moitié ses chaussures, il ne prit pas la peine d'enfiler ses chaussons, il se dirigea immédiatement vers la cuisine, où il savait trouver ses parents. Il cria presque leurs surnoms, les faisant quelque peu sursauter. Avant même qu'ils ne furent retournés pour regarder leur fils, Ritsu plaça Shou devant lui, le tenant par les épaules.
« Ritsu : Shou est rentré. »
La surprise se lut alors sur leurs visages. Le meilleur ami de leur plus jeune fils, la raison de son renfermement sur lui-même, était enfin revenu. La surprise passée, ils lui sourirent doucement et vinrent le câliner en lui souhaitant un bon retour à la maison, ce qui fit rougir le rouquin, peu habitué à autant de tendresse. Alors que Shou les remercia, Ritsu le coupa pour demander à ses parents si l'autre enfant pouvait rester à la maison ce soir, ce qui fut accueillit par la positive. Ils se mirent alors à discuter comme si Shou avait quitté cette maison la veille. Jusqu'à une certaine question de Mme. Kageyama.
« Mme. Kageyama : En tout cas, ce doit être ta mère qui doit être aux anges. Deux ans autour du monde avec son fils. Est-ce qu'elle va bien d'ailleurs ? »
Shou n'avait rien dit mais les frères Kageyama le sentirent, l'aura de Shou venait de se remplir de désespoir et de tristesse. Voyant l'état dans lequel partait son ami, Ritsu coupa court à la conversation et emmena précipitamment le pyrokinésiste dans sa chambre. Arrivé là, il ferma la porte à clé et se retourna vers lui. Il n'avait pas dit un mot pendant le trajet et ne disait toujours rien. Il avait le visage complètement fermé et semblait sur le point de laisser ses pouvoirs se déchaîner, les laissant parler plutôt que lui. De plus en plus inquiet, Ritsu lui tenu les épaules et le regarda droit dans les yeux.
« Ritsu : Shou ? Shou, c'est moi, Ritsu. Qu'est-ce qu'il se passe ? Réponds-moi.
Shou : Ma ... maman ...
Ritsu : Ta mère ? Qu'est-ce qu'il se passe avec ta mère ? »
Ritsu posa sans doute la question de trop, Shou tomba soudainement à terre et laissa échapper toutes les larmes de son corps. Ses pouvoirs se déchaînèrent et les objets dans la pièce volèrent dans tous les sens, s'éclatèrent contre les murs. Il se tenait le visage et pleurait de tout son soûl. Immédiatement, Ritsu alla l'entourer de ses bras, lui caressant les cheveux, essayant au maximum de le calmer. Il lui disait des mots doux, l'incitait à reprendre une respiration adéquate et à calmer ses pouvoirs. Il était lui aussi au bord des larmes et se retenait pour ne pas plus affecter son ami. Qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer avec sa mère pour le mettre dans cet état ?
Le déplaçant sur le lit, ils s'allongèrent tous les deux et Ritsu laissa le roux pleurer encore un peu plus, préférant le laisser évacuer tout ce qu'il avait dû refouler depuis un moment. Lorsque celui-ci fut quelque peu calmé, Ritsu retenta sa question.
« Shou : Elle ... maman ... elle ... elle est morte. »
Oh merde. Si Ritsu s'attendait à ça. Ce n'était pas étonnant alors qu'il soit dans une situation de telle détresse. Shou avait toujours été proche de sa mère étant petit, son père n'étant jamais là. Mais dès que ses pouvoirs s'étaient manifestés, son père avait subitement trouvé de l'intérêt à son fils et l'avait pris avec lui pour l'entraîner. Sa mère ne supportant plus la situation avait préféré partir. Shou avait alors grandi sans sa mère et après le démantèlement de la Griffe et l'emprisonnement de Toichirou, Shou fut remis à la garde de sa mère et ils étaient très rapidement redevenus proches. Shou adorait sa mère. C'était, avec Ritsu, la personne qui comptait le plus au monde pour lui, il aurait pu tout faire pour elle. Ritsu ne voulait pas mais il était obligé de demander comment elle était morte.
« Shou : Elle ... a ... été ... assassinée. »
Le sang de Ritsu se glaça. Comment ça, assassinée ? Quelqu'un avait, délibérément tué la mère de Shou ? Elle était pourtant un véritable ange, un vrai rayon de soleil, comment quelqu'un pouvait lui vouloir du mal ? La prise de Ritsu se raffermit sur son ami, cette fois-ci, il était en colère. Pourquoi Shou ? Pourquoi sa mère qui était si gentille ? Essayant de contenir sa rage, il demanda tout de même qui avait fait ça.
« Shou : Son ... ex petit-ami. Il ... il était génial au début. Il traitait hyper bien maman et je le trouvais gentil. Ils ... ils étaient super amoureux et si .... Si maman était heureuse avec lui ... j'avais rien à dire mais ... »
Ritsu savait ce que voulait dire la suite de ce genre de phrase. Appréhendant, il serra les dents et laissa son meilleur ami parler.
« Shou : Il a commencé à la battre. Pour des broutilles. Il ... il l'humiliait, la battait, exerçait sur elle une emprise psychologique. J'ai ... j'ai rien vu. Elle le cachait tellement bien. Elle cachait toutes ses blessures. Elle était trop amoureuse de lui et ne le quittait pas, même avec tout ce qu'il lui faisait. Elle a commencé à se dire de plus en plus qu'elle était responsable et du coup ... elle est restée avec lui pour le satisfaire. »
Comment Shou pouvait savoir tout ça ? Entre deux sanglots, il lui posa la question et Shou lui répondit que le gouvernement avait découvert son journal intime, qu'ils lui avaient donné pour qu'il le lise. Mais merde quoi ? Le sang de Ritsu bouillait. Ces types du gouvernement étaient complètement cinglés de faire ça ou quoi ? Shou venait de perdre sa mère, tuée par son ex petit-ami et ils n'avaient rien trouvé de mieux à faire que donner à son fils son journal intime où elle racontait toutes les horreurs qu'elle avait vécu. Jusqu'à ce qu'il tilt. Ex petit-ami ? Shou avait bien dit que sa mère était folle amoureuse de cet homme alors pourquoi l'avait-elle quitté ?
« Shou : Un jour .... Il ... il m'a menacé. Il s'est servi de moi pour faire pression sur ma mère et c'est là qu'elle a réagi, qu'elle a compris l'ampleur de la situation. Du coup, elle l'a quittée, elle s'est énervée et l'a foutu dehors. Elle refusait que ce taré ne s'en prenne à moi, bien qu'aucun d'eux ne sache où j'étais à ce moment-là, à cause de ma mission. Ce type ne l'a pas supporté et quand ma mère est sortie faire des courses, il l'attendait et il ... il l'a ... »
Shou n'arrivait pas à le dire mais Ritsu savait parfaitement ce qu'il voulait dire. Ce type avait tué la mère de Shou. Bordel qu'il avait envie de tout fracasser. Son ami était dans un état lamentable, il détestait plus que tout le voir comme ça. Rassemblant tout son sang-froid, il le calma du mieux qu'il put, entourant le roux de son aura la plus apaisante possible. Il réussit à le calmer au bout d'une trentaine de minutes et le rouge finit par fermer les yeux, épuisé d'avoir tant pleuré. Il s'endormit tout contre Ritsu, profitant de sa chaleur et essayant de caler ses battements de cœur sur les siens pour reprendre un rythme normal. A cette vision, Ritsu sentit lui aussi la fatigue le prendre et s'endormit peu après.
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Deuxième chapitre.
Vous avez donc, normalement, compris le cœur du sujet de cette fic. Elle va traiter le deuil de Shou, l'influence que Ritsu aura pour l'aider et tout simplement sa reconstruction.
Je sais que ce n'est pas le sujet le plus joyeux mais je trouvais qu'explorer une nouvelle facette de Shou était intéressante. On ne le voit, dans l'anime et dans le manga, que comme quelqu'un qui bouge énormément, qui sourit tout le temps et qui sait se battre quand il le faut. Pas quelqu'un du tout qu'on verrait comme ça.
Je ne pense pas vraiment que ce soit OOC, puisqu'on n'a jamais vu cette facette de Shou et que tout le monde ressent ce genre d'émotions, même lui. Et même si vous me le faites remarquer, comme tous les chapitres sont déjà écrits, j'ai pas vraiment envie de faire des modifications, désolée.
Je ne sais pas si j'ai correctement abordée la relation abusive que la mère de Shou subissait. Je n'ai moi-même pas subi ça et personne dans mon entourage ne l'a subi. Je ne peux que m'appuyer sur ce que j'ai entendu, mes connaissances personnelles. J'espère avoir réussi à représenter correctement pour ne blesser personne. Je ne fais bien sûr absolument pas l'apologie des violences domestiques. Personne, absolument personne ne devrait avoir à subir ça de quelqu'un en qui on a confiance. De personne tout court d'ailleurs.
Et n'oubliez pas, si vous voyez quelqu'un en danger, ou que vous êtes vous-même en danger, je sais que ça peut être très dur d'en parler, c'est souvent là l'un des plus gros problèmes mais faites-le, appelez le numéro 3913, c'est le numéro des violences conjugales. Ils vont aideront du mieux qu'ils peuvent et, comme ça, vous vous sentirez moins seul.e. Ne minimisez jamais votre situation en vous disant que vous, ce n'est pas pareil, ce n'est pas comme ce qu'on voit à la télé. Si vous ressentez le besoin d'en parler, de vous exprimer, faites-le au numéro que je vous ai mis.
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