Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

I.4

[Wisconsin - Escanaba River Forest - 12h14 - Jaiden]

Nous étions à trois autours d'une table lorsque j'en ai eu la confirmation. Une semaine s'était écoulée depuis qu'elle m'avait appelée, nous n'avons pas communiqué depuis. Une sorte de distance gênante s'est installée entre nous. Une distance que sa tante n'a évidemment pas ressenti à en juger par la révélation qu'elle m'a faite. Je savais qu'elle avait cette proximité avec tout le monde et que cela la rendait très bête sans qu'elle le veuille mais là je pense qu'elle a franchis un énorme cap qu'elle n'aurai pas dû. Honnêtement ce n'est pas à elle que j'en veux le plus, Juliana est la fautive, après tout c'est avec elle que je suis en couple. C'est elle qui à pensé qu'elle pouvait se passer de me dire "ce petit détail", oui je lui en veux, énormément. Mais je reste toujours plus inquiet qu'enervé, c'est important, j'ai peur d'elle. J'ai vu nombre de film là dessus, l'Amérique du nord en raffole n'est ce pas. Mais là je ne peux que pleurer la naïveté des héros de ces histoires. C'est terrifiant, elles m'ont montré ce qu'elles étaient et sur le moment j'ai sérieusement eu envie de m'en aller en courant. Mais je l'aime.

"Il faut que je m'en aille, et vite."

[même endroit - Juliana]

Et il est revenu. Une semaine plus tard avec la sombre idée qu'il devait en devenir un aussi si nous voulions rester ensemble. J'étais heureuse qu'il soit là mais je ne l'étais pas de sa résolution. J'ai essayé de lui expliquer pourtant, les trois jours d'agonie pour la transformation et les difficultés à gérer tout une fois que c'est fait. Il ne veux rien entendre, on dirai un enfant plongé dans l'insouciance. Son seul argument : "Notre amour, je n'ai pas envie de te laisser." mais le miens est le même : "Je t'aime, je ne veux pas te laisser là dedans" , nous tournions en rond bien évidemment, pendant un peu moins de deux semaines, il campait chez moi, "prouvait" par A plus B plus de cinq fois par jour qu'il m'aimait et que je devais le faire pour nous deux. Au final je lui ai dit que je le ferais. Pas par ses efforts mais parce que je voulais finalement qu'il comprenne ce qu'il voulait faire et qu'il était décidément dévoué à son attitude d'enfant gâté. Un enfant ne juge que par ce qu'il croit voir, c'est mon père qui me le disait. J'ai probablement oublié de lui mentionner qu'il risquait d'y rester, de mourir. J'en mourrais par la suite mais c'est ce qu'il veux.

[Jaiden]

Elle a vidé une salle pour cela. Une salle insonorisée, la plus fortifiée. Elle m'a expliqué que ce serait dur et douloureux, qu'il faudrait qu'elle fasse attention à ne pas me déchirer un muscle ou me faire quelque chose de grave. Que je vais forcément souffrir, que sa va faire mal, comme elle parlerait un enfant. Mais je suis sur de ce que je fais, ça ira. J'irai bien. Elle à vérifié une dernière fois que tout allait bien puis elle m'a expliqué ce qu'il fallait que je fasse. Je devrais boire un litre de son sang, d'une traite, sans jamais m'arrêter jusqu'à la dernière goutte et que le reste fera son affaire à l'intérieur de moi. C'est ce qu'elle voulait dire par "ne pas te déchirer un muscle". J'ai été soulagé un moment mais j'ai vite été anxieux lorsque je me suis retrouvé seul dans la salle avec la pauvre carafe d'un litre de sang. Je me suis mis à me demander si ça n'avait pas été douloureux pour elle de se retirer un litre, un litre tout de même, j'ai réfléchis encore une fois à toutes ces raisons qui m'ont poussé à le faire, quelque pars en moi je n'avais plus envie, j'avais de nouveau peur mais avant que je puisse faire quoi que ce soit la carafe s'était déjà retrouvé par terre, vide, c'est comme si elle m'avait hypnotisé, je n'ai aucun souvenir de l'avoir bu de mon plein gré. Me réveiller de cette hypnose était la dernière chose que j'ai pu faire avant trois jours.

Très vite mes muscles se sont contractés tout en même temps, comme si tout le sang de mon corps se faisait sucer d'un coup. J'avais senti mes jambes et mes bras devenir secs, mourir et pourrir durant des heures, mon estomac se vider, j'ai vomi, mon cœur s'est arrêté un nombre incalculable de fois puis à repris aussi brusquement qu'il pouvait. Tous, mon sang et le sien se battaient au niveau de ma poitrine, gênant mes poumons au passage mais ce n'était pas le pire. Tout le reste de mon corps était pourris durant des heures, je ne clignais plus des yeux, je ne respirait plus, je ne bougeais plus, j'étais mort et conscient.

De longues heures après j'ai senti mon corps se reprendre, j'étais mort, mon cœur s'était arrêté depuis longtemps, tout ce que j'avais pu faire durant ce temps c'était compter dans ma tête, mon cerveau était seul, et ce n'est pas plaisant. Je soupçonne malgré tout que ce soit lui qui ai réveillé tout le reste. Je n'avais plus rien, j'avais perdu mes dents, avalé certaines, perdu tout mes cheveux, mes 20 ongles, vomi une fois de plus. Et j'ai passé un peu plus de 23 heures dans cet état attendant passivement et agonisant le temps que mon corps se reprenne.

Lorsque que je pensais que c'était fini, seize seconde se sont écoulés et je les ai compté, le temps qu'il à fallu avant que mes os se mettent à bouger d'eux mêmes, ma colonne s'est tordue dans tout les sens, même ceux qu'un corps humain ne peux normalement pas accomplir, mes côtes se tiraient, se tordaient, rétrécissaient, grandissaient, déchirant ma peau sept fois et je fus étonné de voir la vitesse à laquelle elle cicatrisait même si la douleur était la même. Mes autres os en ont bien sur fait de même, ce tordant, déchirant ma peau multiples fois comme on déchire du papier, tous en même temps comme une danse synchronisée. Moi subissant ainsi dans l'agonie durant plus de vingt-quatre heures je crois. Je ne sais plus. Je suis mort à la fin. Je crois.

[Juliana]

Ma chambre était à côté et la salle insonorisée ne l'était pas assez. C'était intenable, je sortais souvent, je ne pouvais pas entendre cela en continu. Je sais que je lui avais promis que je resterais là prête en cas de problème mais rien ne m'avais préparé à cela. Une quatrième jours, vers sept heures les cris avaient cessé, si brutalement que j'en ai été réveillé de mon sommeil. Je n'ai pas eu besoin de réveiller le reste de la maison, il n'y pas que moi que le silence avait inquiété. On s'est tous retrouvé devant la porte et soudainement je ne voulais plus ouvrir, j'avais peur de le retrouver mort, j'ai mesuré en quelques secondes la signification de mes paroles lorsque je lui ai dit que j'allais le transformer. J'ai compris le poids de la possibilité de sa mort et je ne voulais plus prendre le risque de le porter. Comme si ne pas ouvrir cette porte allait signifier qu'il était toujours vivant. Myriam à finis par se lancer. La porte a à peine été poussée que l'odeur est vite devenue insupportable : un mélange de toutes les odeurs qu'une vie peut rassembler ; d'une naissance à une mort. Ses odeurs  s'enjambaient et vacillaient sous mon museaux me donnant la nausée et le tournis par leur nombre. Ainsi pendant quelques secondes j'ai fermé les yeux dans l'espoir de m'y retrouver lorsque je me suis muse à revoir ses propres souvenirs, des souvenirs qui n'étaient pas les miens, ses souvenirs qui ont été abandonnés, qui flottaient dans l'air  et qu'il m'a suffit de fermer es eux pour m'approprier. Entrer dans la salle ne fut rien de plus pénible. Je me souviens être entrée les larmes aux yeux, en fixant les murs et évitant de baisser les yeux vers la mare de mélange de substances humaines dans laquelle je pataugeais déjà. Ces murs n'avaient rien à mm'apprendre mais le sol avait trop à m'apprendre, c'était un spectacle horrible,, je ne pouvais même pas me résigner à bouger un doigt. J'ai vu_ ma tante se jeter sur le corps inerte qui flottait presque, comme si c'était celui de son fils et vérifier comme n'importe qui l'aurai fit son pouls pour se retourner vers moi les larmes aux yeux : il était vivant. Mais je crois que ça faisait un moment que je ne l'était plus. 

Je me suis revue certains jours difficiles, fragile, perdue, incertaines je dirais  pathétique mis je me souviens que c'était moi. Je revivais certaines scène et me criais dessus comme si j'allais m'entendre et changer ce que j'aurais dût changer. Mon corps était balayé, emporté puis abandonné devant des scène que je ne voulais pas revoir. C'était  long. Je me suis réveillée quelques jours plus tard. Le monde autours de moi semblait avoir changé lorsque j'ai ouvert les yeux. Tout semblait plus niais, plus rose et parfait que ce que j'avais pu revoir juste avant. Ma tante à tenté de me parler mais il n'y a qu'un visage qu'il fallait que je vois sur le champs, celui de Caylen. Caylen. Il était là, me regardait avec cet air inquiet, je lui ai souri et il m'a pris dans ces bras. C'était lui, le seul. 

Nous avons passé les jours suivants à lui montrer ce qu'il pouvait faire et à l'entraîner car vivre avec e genre de choses ça ne s'improvise pas .

J'avais à peine remarqué que ma tante était moins présente les jours qui ont suivit. Je n'en ai fait le constat que lorsqu'elle m'a brusquement annoncé qu'elle avait trouvé quelqu'un qui l'aimait e qu'elle aimait, un petit-ami quoi. Un certains Grégory qu'elle aurai croisé dans les magasins et qui lui aurai fait des avances.

J'étais heureuse pour elle...je ne pouvais qu'être heureuse... 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro