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7 - L'ancienne bataille

***

- ELEMIAH - L'ange Séraphin de la révélation.

***

Hayden fixe mes lèvres puis mes yeux, créant une tension dans le creux de mon ventre. Il s'avance lentement de mon visage, puis s'arrête nez à nez. Je suis à la fois troublé par sa beauté mais aussi par les multiples pensées qui me viennent tout à coup de toutes les choses qu'il pourrait me faire.

Je ferme les yeux, paralyser par son corp mais aussi par les craintes de mon imagination, pensant que cela peut me protéger un minimum de ne rien voir.

- Aide-moi !, me chuchote-t-il.

J'ouvre les yeux stupéfaite par ce que j'ai cru entendre. Il bascule et s'assoit au bord du lit juste à près de moi.

- Qu..quoi ?

Je me redresse et remarque près de lui des morceaux de tissus noir et un récipient contenant une sorte de pommade. Juste à côté j'aperçois une grande bouteille d'alcool. Je comprend enfin pourquoi il me demande de l'aide.

Quel tordu, il aurait pu me dire ça directement. Contre toute attente, je ressent une frustration, pourquoi ?

Je commence à désinfecter sa blessure au bras pendant que lui ne bouge pas. Debout face à lui, j'ai pu constater que ce que je prenais pour une morsure sur son torse est en réalité une ancienne marque de brûlure. Enfin, il me semble que ce soit sa.

Dans ce monde, il ne doit pas exister de vrai kit de soins, sûrement car les anges se guérissent avec la magie.

- Ta cicatrice, tu t'es fait ça comment ?

- Tu t'intéresse à mon corps ma jolie ?

Je lui passe ensuite ce baume jaune que contient le petit récipient, quand soudain avec sa main libre, il me tire doucement vers lui.

- Non, c'est juste que ça m'intrigue. Tu sais quoi, oublie.

Je recule en enlevant sa main sur ma cuisse. Pour qui il se prend. Ensuite, je passe le bandage et fait un nœud.

Une fois terminé, je le regarde dans les yeux et me plonge dans son regard, qui cette fois-ci, ne reflète plus de la noirceur mais plutôt de la tristesse. Ces yeux brillent, laissant échapper une émotion que je découvre en lui.

- C'est fait, murmuré-je, m'apprêtant à m'en aller.

Il m'attrape la main qui me fait me retourner de nouveau vers lui. Toujours assis, il regarde le sol.

- Me... Grâce à toi je n'ai pas eu besoin de le faire.

Étrangement, ça me va droit au cœur.

- Je vais m'en aller à présent.

Il me lâche la main gardant les yeux rivés au sol.

Quand j'ouvre la porte, une grande chevelure rouge me fait face. Son visage change immédiatement lorsqu'elle se rend compte que c'est moi et pas Hayden qui se trouve devant elle.

- Tu fais quoi ici ? demande-t-elle les bras croisés avec son regard de braise.

- Je...

Une grande ombre apparaît soudainement, couvrant la mienne, et une crainte s'affiche dans les yeux d'Ambre.

- En quoi ça te regarde, gronde-t-il derrière moi en posant une main sur mon épaule.

Sa bouche s'ouvre de plus en plus, jouant à saute mouton avec ces yeux, nous observant un a un.

- Ne reviens plus ici, continue-t-il du même ton.

Ambre fait un pas en arrière, puis deux, avant de s'en aller. Les braises dans ses yeux semblent s'être éteintes par une pluie inattendue.

- Elle doit penser qu'il se passe quelque chose entre nous maintenant, me plaigné-je en lui faisant face.

- J'espère bien.

- Quand es ce que tu vas te comporter humainement et arrêter de m'utiliser. Je suis pas ta putin de marionnette.

Sur ces mots, à mon tour je m'en vais, marchant aussi vite dans le couloir qu'Ambre avant moi.

Je veux m'éloigner de lui aussi vite que possible. Cette scène me fait penser qu'il se passe quelque chose entre eux. Si c'est le cas, je n'apprécie pas qu'on m'utilise pour rendre jaloux. Au moment où je commence à croire qu'il s'adoucit, il reprend son mauvais caractère.

- Attends-moi, s'écrit-il, me poursuivant en trottinant jusqu'à moi.

Oh non. Je ne dis rien les bras croisés et continue de marcher à la même allure.

- Écoute...

- ...

- Je ne voulais pas t'utiliser.

- ...

Je descends les marches à l'entrée de l'immeuble, sans répondre.

- Ma jolie, arrête toi deux minutes.

- Non, je ne veut pas écouter tes salades.

Il m'attrape le coude en me tirant, ce qui m'arrête dans mon élan.

- Tu... Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je ne fais jamais ça d'habitude.

- Ah bon ? Pourtant depuis qu'on c'est rencontrer tu n'a été que méprisant, et tu a toujours fait ce que tu voulait de moi en me donnant des ordres, sans penser une seule fois à ce que je peut ressentir.

Il me regarde les yeux brillant. J'ai l'impression que cet homme est perdu, son regard vide de tous les jours ainsi que ces yeux à présent me donne cette impression.

- Tu a raison, je ne sais pas pourquoi je fais ça. Je suis comme sa c'est tout.

Son regard change tout à coup, et ces yeux reflètent de nouveau de la noirceur.

- Et je n'aime absolument pas cette personnalité, donc maintenant lâche moi et ne m'approche plus jamais.

Je continue ma route prenant la direction à l'opposé du château. Je ne connais absolument pas ce chemin mais il à l'air de se diriger vers la forêt.

- Il se prend pour qui lui. On ne se connait pas et il s'autorise tout les droit sur moi, dis-je exaspéré.

C'est de ma faute dès le départ, je l'ai laissé faire ce qu'il voulait de moi. Ma gentillesse commence à me faire défaut.

Je rentre dans une très très grande prairie pleine de fleurs entouré d'arbres très hauts, se dressant afin de les protéger. Il y a des roses, des lierres, qui, soit disant passant, est étrange de les trouver au milieu. Plus loin des fleurs que je n'ai jamais vu de ma vie poussent en harmonie avec les autres fleurs. Elles ont de longues tiges, certaines font vingt centimètres de haut et d'autres cinquante centimètres, entourées de pétales blanches en forme d'étoiles. Elles sont toutes mélangées et n'ont aucun emplacement spécifique, comme si on avait lancé des graines au hasard, toute en même temps, partout sur la terre.

Je m'assois sur un banc pas loin et les observe pendant un moment. Heureusement qu'un grand arbre, cache par son ombre le banc ou je suis car la chaleur ne fait qu'augmenter et surtout je n'aime pas bronzer. J'ai la peau de couleur très blanche et j'aime garder ce blanc.

Ce monde ne semble pas avoir de météo constant qui suit les saisons. À mon arrivée on aurait dit qu'on était en hivers avec un vent glaciale, et aujourd'hui le soleil est tellement puissant qu'on semble être en été.

Je me prélasse sentant quelque courant d'air frais me caressant le visage, emportant le parfum des fleurs à mon nez. Sa fait du bien.

- Ce monde n'a pas l'air si sombre finalement.

- Tu aimes ?

- Mh, oui.. c'est magnifique.

Me rendant compte après avoir répondu que quelqu'un se trouve près de moi, ma main atterrit sur ma poitrine et lance un regard rapide dans la direction de la voix.

- Tu m'a fait peur.

Je souffle soulager. Ces yeux ont de nouveau changé, brillant reflétant les rayons du soleil. Il s'assoit près de moi à l'ombre, les mains dans les poches et observe en silence.

Je ne sais pas si je peut encore me détendre ou si je doit rester sur mes gardes.

- Tu m'a encore suivie, lancé-je.

- Non pas cette fois, je ne pensais pas que tu t'arrêterais ici.

- Pourtant tu m'as vu prendre ce chemin.

- C'est vrai, en réalité, j'espérais que tu sois là.

- Pour une fois que t'es sincère.

- Je l'ai toujours été. Tu n'es plus fâchée contre moi ?

Je lui lance un regard, il a l'air apaisé, fixant ces belles fleurs devant nous.

- Non, mais je tiens encore mes propos.

Il sourit. C'est la première fois que je le vois vraiment sourire. Il est mignon quand il sourit.

Nous observons le paysage sans parler pendant un bon moment.

- J'ai une question, lancé-je, brisant le paisible silence.

- Dit moi tout , ma jolie.

- Je n'ai pas vu d'ailes comme les miennes. Je veux dire de la même couleur que les miennes, c'est normal ?

- Oui, tous les anges blancs sont morts.

- Quoi ?

Mon cœur s'emballe.

- C'était il y a quelques années.

- Que.. s'est-il passé ?

- Une guerre entre les anges et les démons.

Il tourne sa tête dans ma direction, les yeux plissés et incline sa tête sur un côté.

- Pourquoi me regardes-tu comme ça ?

Il continue de me regarder.

- Personne ne vient ici d'habitude.

- Ah bon ,pourquoi c'est pourtant si beau.

- Tu ne vas pas aimer ma réponse.

Je m'attends au pire à présent.

- Dit toujours.

Il sourit et dit :

- Parce que c'est un cimetière.

Mon cœur fait un bond. Je ne m'attendais absolument pas à ça et pourtant les plantes sont si belles.

- Chaque plante que tu vois correspond à une personne, continue-t-il.

Pourtant ce vaste champ contient des centaines et des centaines de fleurs voir des milliers, toutes différentes et se dispersant partout. On peut facilement imaginer une montagne par dessus pour démontrer à quel point le champ est grand.

- Ce n'est pas possible, si c'est le cas cela voudrait dire que certaines personnes ont était enterrer les uns sur les autres, sourié-je pensant qu'il plaisante.

- Exact et c'est le cas.

J'ai perdu mon sourire, l'écoutant attentivement et imaginant chaque mot qu'il prononce.

- Tu te trouves face au champ ou la guerre céleste a éclaté et c'est terminé. Malheureusement, ça s'est mal terminé pour les anges, car les démons ont gagné la guerre.

Un frison glaçant me parcourt, commençant par les pieds ou se trouve une rose juste à côté, se terminant ensuite jusqu'à la pointe de ma chevelure qui c'est hissée haut sur mon crâne.

Je déplace mon pied, l'éloignant de la rose.

- Et tes ailes, pourquoi sont-elles noires et pas comme les miennes ?

- Nous ne savons pas réellement, mais certains livres racontent que nous descendons des anges séraphins, tous morts au combat pendant la Grande Guerre céleste. Lorsque l'un d'eux meurt, sa descendance entière perd une partie de sa part angélique. Ce sont nos ailes qui ont été atteintes ainsi qu'une partie de notre âme.

- Si c'est le cas... Pourquoi les miennes sont encore blanches ?

Une nouvelle expression se dessine sur son visage, laissant penser que ce que je viens de dire est une révélation, puis se lève s'envolant très vite.

De nouveau toute seule, super !

Grrr

J'ai faim ! Je ne sais même pas quelle heure il est. L'horaire existe dans ce monde d'ailleurs ?

Je jette un dernier regard au milliers de fleurs et m'en vais.

***


De retour devant la porte de notre chambre, j'entre surprise par le brouhaha à l'intérieur. Quand Elise remarque ma présence, elle s'arrête de parler me souriant et Ambre se dirige vers la sortie en me donnant un coup d'épaule.

- Euh...aïe ! Qu'est-ce qu'elle a ?

- Aucune idée, elle s'est mise à me crier dessus tout d'un coup après que je lui ai demandé pourquoi elle était en colère.

- Bon, je suis là maintenant !

Grrr

- Oups, haha, sourié-je, posant une main derrière ma tête gênée.

- Ça tombe bien, je te chercher pour aller dîner de toute façon, sourie-t-elle.

- Oh super, parce que j'ai hyper faim !


***


La nourriture ici est tellement succulente, mais rien ne peut dépasser les bonnes lasagnes de maman. Elle me manque. Désolé mère, de te faire du souci, je saurais me rattraper lorsque je rentrerais. Je lui dirais quoi d'ailleurs, c'est sur elle ne me croirait pas si je lui dit que sa fille est un ange.

- Tu as fait quoi, après que je t'ai laissé ?

- Hyn.. ah, je me suis promené.

- Tant mieux, tu ne t'es pas ennuyé alors ?

Le souvenir dans la chambre de Hayden fait chauffer mes joues ne sachant pas pourquoi.

- Non... Ne t'en fais pas pour ça.

- Hadrien arrive vers nous !

- Quoi ?

Je me retourne et je le vois arriver.

Oh non pas lui.

- Salut les filles, je peux me joindre à vous ?

Il s'assoit sur la chaise à ma droite avant même d'attendre notre réponse.

- Oui, repond-t-elle.

- Non, suivé-je.

Il se penche vers moi ...

- Pourquoi ça ?

Parce que t'es un sale pervers, voulé-je répondre.

Je me retient et me lève, serrant les poings.

- Je vais aller me chercher une bouteille d'eau, dis-je en m'adressant à Elise.

Mais pour qui il se prend ce malade. Pourquoi est-il si collant ?

Marchant sans regarder devant moi, je percute une personne.

- Oh, désolé.

- Ce n'est rien, ma jolie.

Encore lui, j'en esquive un, que le second apparaît.

Je garde la tête baissée et le contourne pour continuer mon chemin, quand je remarque que je fais du surplace.

- Où vas-tu ?

- La ou je ne te trouverais pas, dis-je sarcastiquement, même si je le pense un minimum.

Oh ! Il m'a écouté. Vite, il faut que je sorte d'ici avant qu'il ne change d'avis.

Je me met à marcher très vite et sort du réfectoire sans me retourner. J'ouvre la première porte que je trouve près du réfectoire et rentre dans la pièce en refermant bien la porte derrière moi.

- WaW !

Je me frotte les yeux, en voyant une immense bibliothèque, remplie du sol au plafond de livres de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Les étagères s'étendent à perte de vue, formant un labyrinthe de connaissances.
Chaque étagère est soigneusement organisée, avec des livres alignés parfaitement. L'odeur du papier et de l'encre flotte dans l'air, créant une atmosphère envoûtante. J'aime cette odeur.

Je ne peux m'empêcher de prendre une très grande inspiration de cette bonne odeur que j'affectionne particulièrement.

Hypnotisée par cette vue incroyable, je n'ai pas entendu des pas s'approcher de moi et un chuchotement au-dessus de mon épaule me fait sursauter :

- C'est beau, pas vrai.

- Ahhh, crié-je.

Un sourire apparaît dans ces yeux en même temps que sur ces lèvres. Mon cœur palpite à la vue de ce beau garçon souriant.

- Pourquoi tu apparais toujours silencieusement comme ça. Mon coeur va finir par ne plus battre à force.

Le son qui sort de sa bouche mélodieusement le rend étrangement plus beau et plus libre.

- T'es marrante, ma jolie.

- Pourquoi m'as-tu suivie, tu m'as fait peur, m'exclamé-je essoufflé, une main sur la poitrine.

- Ça tombe bien que tu sois rentré ici. Il faut que tu lise quelque chose d'intéressant.

- Qu'est-ce que c'est ?

Il brandit ses ailes puis s'envole très haut, quelques secondes après quoi, il redescend avec un livre dans les mains.

- Tiens, lis ça, c'est sur quoi on parlait tout à l'heure.

- O...ok.

Je m'installe confortablement sur une table éclairée par une lampe recouverte d'émeraude, et Hayden fait de même sur la chaise qui se trouve à l'autre bout de la table.

Les pages du livre que je tiens entre mes mains sont délicates, témoins des nombreuses histoires qu'elles renferment.
Les fenêtres aux vitraux colorés projettent des reflets chatoyants du coucher de soleil sur les murs, créant une ambiance mystérieuse.

Je jette un coup d'œil devant moi et l'observe plonger dans un livre qui à l'air tout aussi ancien que celui que j'ai dans les mains.

Je n'arrive pas à me détacher de lui, le regardant concentrer dans son livre.

Je l'examine et me rend compte que de plus en plus je le trouve assez attirant malgré ces crises de colère.

Bien installé, je me penche enfin sur le livre et commence ma lecture.

'Guerre céleste, la bataille des anges aux ailes pures.'

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