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21 - Rêves


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- POYEL - L'ange de la providence.

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Nous avançons tranquillement sans hâte sous un ciel étoilé qui est vraiment magnifique. Ce qui me frappe ici, c'est la présence de deux lunes. Ce soir, elles sont en forme de demi-cercle, chacune face à l'autre, formant une sorte de cercle coupé en deux. En traçant les contours des lunes avec mon doigt, je réalise quelque chose d'étonnant. L'infini. Le chiffre huit. En suivant les formes des lunes qui sont proches l'une de l'autre ce soir, je vois qu'elles forment le symbole de l'infini. Ce symbole, je l'ai croisé partout bien avant d'arriver dans ce monde. Cela doit être un indice important dans mes réflexions.

- Hayden, dans un de tes livres, je pense avoir vu un signe dessiner plusieurs fois. Un signe d'infini ou d'un huit.

- Oui, c'est exact. C'est un signe d'infini, ce n'est pas un huit, il signifie le pouvoir chez les anges. Pourquoi cette question ?

- Si le signe se dessine en deux parties, s'il est coupé en deux, que se passe-t-il ?

Je repense à la fois ou dans mon rêve. La goutte décorative portait un signe d'infini, seulement elle était fissurée en deux, comme cette lune ce soir.

- Je.. j'avoue que je n'en sais rien.

- Quand j'ai atterri dans ce monde, j'ai touché un objet sur lequel est dessiné ce signe, mais c'était dans un de mes rêves, je l'ai vu couper en deux. Lorsque je l'ai détruit, l'obscurité tout autour de moi est devenu lumière.

- Attends, dit-il, s'arrêtant de marcher.

Je m'arrête aussi.

- Dans un de tes rêves ? répète-t-il.

- Oui, affirmé-je.

- Un ange ne rêve pas. Il est vrai que tu n'es pas n'importe lequel. Je veux dire...

- Je ne savais pas qu'un ange ne peut pas rêver.

- Depuis quand ça t'arrive ?

- Depuis le jour de notre rencontre, il me semble.

Il a l'air de réfléchir, son regard perçant le vide.

- Tu penses à quoi ? demandé-je.

- Je dois te dire que depuis notre rencontre également, il m'est arrivé d'avoir des visions lorsque je dors, dont je me souviens parfaitement à mon réveil. C'est surement des visions que tu as aussi et non des rêves que tu fais, ma jolie.

Il reprend la marche lentement, tout en continuant de discuter.

- J'étais curieux de savoir pourquoi tout d'un coup j'étais pris de vision, j'ai alors fait des recherches et j'ai trouvé que ce phénomène s'appelle "rêves", continue-t-il. Ceci dit, je l'ai trouvé dans un livre un peu particulier.

- Ah bon, comment ça ?

- Le titre, c'est : Comprendre l'autre monde.

L'autre monde ? Parle-t-il du mien ?

- Mais ce qui est sûr, c'est que les créatures célestes ne font pas de rêve, seuls les humains en font. J'en ai conclu que ce livre "L'autre monde" parle d'humain. Malheureusement, je n'ai pas pu en savoir plus sur les visions.

Maintenant qu'il le dit, j'ai toujours eu un problème avec ça, mais depuis ma venue ici, je rêve correctement et me souviens lorsque je me réveille. Seraient-ce des visions alors.

Je baisse mon regard sur mon poignet et comprends mieux cette morsure, la clef d'or... Tout ça est réel.

- Cet objet, décris-le-moi.

Je relève la tête et commence à lui expliquer.

- Alors, il est petit de la taille de ma main, à peu près, expliqué-je, lui montrant avec mes mains sa taille. De couleur noire, disons en verre noir pour être plus précis. Il est en forme de goutte d'eau et par-dessus il y a...

- Dessiner plusieurs signes rouges démoniaques, termine-t-il ma phrase. On a donc bien eu la même vision.

- Je ne sais plus que penser.

- Ma jolie, beaucoup de mystère tourne autour de toi. Je voulais discuter de ce que j'ai découvert avec toi après le bal, mais je pense que je dois te le dire maintenant.

Je l'observe et encore une fois, il s'arrête, puis pose sa main droite sur mon épaule en se plaçant face à moi, me regardant droit dans les yeux d'un air sérieux.

- Écoute-moi attentivement.

J'acquiesce, l'estomac noué. Je vais enfin savoir qui je suis réellement.

- Tu es le dernier ange blanc.

- Oui, je le sais déjà.

- Je veux dire... Lorsque tu t'es évanoui, tes ailes ont doublé.

- De volume, tu veux dire ? C'est vrai que je les ai senties plus lourdes que les autres fois, répondé-je insouciante.

- Non. Je veux dire que tu en as plus deux, mais quatre ailes à présent. Après la cérémonie, notre réelle nature se révèle, nos ailes, mais aussi nos pouvoirs.

- Quatre ?

Il me lâche l'épaule et continue ces explications.

- Normalement, chaque ange a deux ailes. Lorsqu'un combattant déclenche les ailes d'un autre ange avant sa cérémonie de passage, s'il doit le faire, il révèle déjà sa véritable nature. Je veux dire seulement pour les ailes, pas pour les pouvoirs. Avant ça, l'ange en question ne peut pas les contrôler seul, mais ces ailes sont révélées à ce moment-là. Comme ce que j'ai fait plusieurs fois pour toi en les obligeant à sortir.

- Je pense avoir compris.

- Donc, les fois où tes ailes sont apparues grâce à mon sort, c'était censé déjà être ta nature d'ailes, sauf qu'après ce soir, tu en as deux autres qui sont apparues.

- C'est pour ça que je les sentais plus lourdes alors. Mais du coup, si je comprends bien, ce n'est pas censé arriver que des ailes changent ?

- Non, enfin si. Pas pour un ange comme nous. Tu comprends ? Je crois que tu n'es plus un simple ange, mais que tu es devenu un chérubin. Tu as, comme qui dirait, évolué de rang et en termes de rang, tu es plus élevé que tous ceux qui sont dans cette académie. Même plus haut que les anciens qui dirigent Faëre, chuchote-t-il à cette dernière phrase.

Je souris et laisse un petit rire s'échapper à cause du sérieux qu'il prend.

- En réalité, je soupçonne que ton évolution continue, ma jolie. Tu es plus en danger que je ne le pense, et tu es plus important encore qu'à ton arrivée.

Je ris, surement à cause du stress monumental qui me met. Je ne l'ai jamais vu me parler aussi sérieusement et calmement.

- Je n'arrive pas à saisir correctement, pour moi, ce n'est toujours pas réel dans ma tête. Je viens à peine d'accepter d'être un simple ange, alors un ange de rang supérieur et de toute l'académie.

Je respire un coup, regardant un instant au sol, fermant les yeux pour digérer tout ceci.

- Je dois t'avouer quelque chose, dis-je.

Je le regarde dans les yeux, mais n'arrive pas à lui avouer, je détourne alors le regard puis me lance.

- Je suis humaine. Je ne viens pas de ce monde, avoué-je.

Un instant s'écoule, et sans réponse de sa part, je relève la tête pour voir son visage. C'est là que je le vois sourire.

- Je suis déjà au courant, répond-t-il.

Surprise par sa réponse, je reste bouche bée. Comment ? Depuis quand l'a-t-il su ? Pourquoi ne m'avoir rien dit ?

- Depuis quand ?, demandé-je en premier.

- Une vision. Tu étais dans une maison avec trois humains. Dans une que tu appelles maman. Tu rigoles beaucoup avec eux autour d'une table ronde. À un moment, tu es rentré dans une boite qui roule très vite. Et lorsque je regardais tout autour, il y en avait des dizaines de toutes les couleurs et formes étranges. Certaines étaient plus longues que d'autres et plusieurs personnes étaient à l'intérieur de leur plein gré, se déplaçant avec.

- Tu parles des voitures, rigolé-je.

- Ne te moque pas, dans ce monde, il n'existe pas ce genre de chose. Dans les livres non plus, d'ailleurs. Il est juste écrit que nos deux mondes se ressemblent, mais que tout est différent.

- Ça voudrait dire que tout le monde, ici, connaît l'existence du monde humain ?

- Oui, c'est exact, mais personne ne sait à quoi il ressemble. Le jour où je l'ai trouvée dans cette maison saccagée. Tout était identique à cette vision. Et tu sembles perdu et irrité par ce qui s'était passé dans cet endroit. Et surtout, ton incompréhension de voir un ange dans le monde des anges. Ce n'était pas du tout logique, lance-t-il en se moquant.

Il est beau quand il sourit. Pourquoi je pense à ça maintenant ?

- C'est à ce moment que je l'ai compris que tu ne viens pas de ce monde, le soir même de notre rencontre.

On se met à reprendre notre marche et nous arrivons devant la grande entrée de l'académie.

- Je n'en reviens toujours pas. Tu as eu une vision du même objet et de moi aussi. Sauf que moi, j'ai des visions de ce qui va se passer et toi de ce qu'il s'est passé.

Attends une minute.

- Tu as eu des visions de moi dans la voiture, ça voudrais dire que tu m'as aussi vu quand je me changeais ?, dis-je soudainement, cachant ma poitrine de mes bras.

Il sourit et me regarde du coin de l'œil. Montant les marches d'escaliers atteignant l'étage.

- C'est quoi ce regard, ça veut dire que c'est le cas ?

Il explose de rire.

- Mais non, calme toi.

- Ouf. souflé-je soulager.

- J'aurais quand même apprécier que cela arrive, j'espère que dans ma prochaine nuit je te verrais nu.

- Sale pervers, lancé-je en lui donnant un petit coup à l'épaule. Je te l'interdis.

- D'accord... j'imaginerais alors.

Je lui lance un regard, lui continue de marcher, fixant le chemin face à lui. Il sourit, il est si beau quand il sourit.

Nous sommes arrivés devant l'entrée de la salle de bal. Et c'est là que nos chemins vont se séparer. Je n'en ai pas envie.


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