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53 - Mourir

Elrohir avait l'impression d'être juste spectateur de sa propre vie.
Il chevauchait droit vers le Nord. Malgré l'épuisement de son corps et de son esprit, il ne voulait pas se reposer, il voulait savoir. Il avait besoin de savoir.
Elladan et lui avaient quitté le champ de bataille avant même que le restant de l'armée des Hommes ait put se ressembler puis ils avaient chevauché d'une traite vers Fangorn.
Elladan jeta un regard par-dessus son épaule et Elrohir lui adressa un signe de tête. Il allait bien, enfin son corps allait plutôt bien, son esprit, lui, était en proie au pire des tourments. Il avait mal, tellement mal.
Tout se battait en lui, l'incompréhension, la colère, le doute et la peur, tout s'entrechoquait et le faisait souffrir.
Soudain sa monture courba l'encolure avant de ralentir. Les chevaux étaient eux-aussi épuisés, ils n'avaient pas eu de répit depuis la bataille, depuis...
Elladan s'arrêta alors.

– On est tout proche, lança Elrohir d'une voix rauque.

– Les chevaux ont besoin de repos et nous aussi.

– Tu n'as qu'à rester là, je vais continuer.

– Mon frère, c'est insensé. Je comprends ce que tu ressens...

– Non, tu ne comprends pas.

Elladan se tut, partagé entre la surprise et la peine. Elrohir dévia le regard, il ne voulait pas de sa pitié, il devait continuer, avoir un but pour ne pas s'écrouler.
Ils continuèrent au pas. Ils gravirent une haute colline toute en longueur puis virent la route qui menait aux plaines de Fangorn, derrière la forêt. Tout avait l'air si calme.
En silence, ils s'engagèrent sur la route pavée. Elrohir voulait se hâter mais son cheval avait atteint ses limites.
Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent au plaine. La vue du fort Natura fit frémir Elrohir qui préféra détourner le regard, ça en était trop pour lui.
Soudain Elladan stoppa sa monture et fixa le fort, les sourcils froncés. Elrohir tourna la tête pour voir quelqu'un arriver dans leur direction. Son cœur rata un battement en reconnaissant Anar et il sauta à terre pour accourir à sa rencontre.

– Qu'est-ce qui c'est passé ? S'écria Anar en accélérant à son tour le pas.

– Isil est ici ? Répondit Elrohir en se plantant devant lui.

Anar tiqua avant de pâlir. Elladan rejoignit son frère pour le tempérer.

– Non... reprit l'Elfe de Fangorn. Je ne sais pas où est ma sœur mais je sais que quelque chose ne va pas.

Anar sembla hésiter avant de reprendre.

– Des aigles géants ont survolés nos terres et... l'un d'entre eux a déposé Équinoxe, gravement blessé.

Les jumeaux échangèrent un regard surprit avant qu'Elrohir n'avance d'un pas.

– Comment va t'il ?

– Mal. Il est sérieusement blessé et ses jours sont en danger. Je ne sais pas si c'est important pour vous mais les aigles ont continués droit vers le Nord.

Elrohir frissonna mais déjà Elladan le prenait par l'épaule pour apaiser son agitation.

– Ils vont à Imladris, lança Elrohir.

– Je le pense aussi mais... Anar, avez-vous des chevaux à nous prêter ?

– Certainement mais vous devriez rester ici.

Elrohir lui adressa un tel regard que le jeune Elfe se sentit obligé de se justifier.

– J'ignore ce qui se passe mais ma sœur est en vie, rassurez-vous sur ce point là. Par contre, je crains qu'Équinoxe ne survive pas. Malgré tous les soins apportés, il s'affaiblit d'heure en heure.

– Isil et lui sont partis au cœur du Mordor pour tenter de récupérer Sam et Frodon, expliqua Elrohir et, malgré le regard désapprobateur de son jumeau, il continua. Après la chute du Grand-Œil tout le royaume a sombré et la Montagne du Destin a craché des coulées de laves. Ils ont bravés ça.

Anar chancela, recula puis secoua la tête.

– Alors j'ai toutes les raisons de craindre pour la vie de ma sœur...

– Si elle est à Imladris, notre père saura quoi faire.

Anar se contenta de hocher la tête avant de les inviter à venir aux dépendances pour se ravitailler et voir pour d'autres chevaux.

– Tu aurais put le ménager, souffla Elladan alors qu'ils récupéraient leurs chevaux.

– Il a le droit de savoir.

– Il y a l'air et la manière de le dire. Crois-tu souffrir plus que lui ? C'est sa sœur.

Elrohir tiqua avant de dévier le regard, il comprenait le reproche.

– Désolé, je...

– Ce n'est pas à moi que tu dois adresser des excuses. Nous sommes de ton côté, je suis aussi inquiet pour Isil que toi. Ne te renferme pas, mon frère.

Elrohir se frotta le visage.

– J'ai l'impression de vivre à nouveau un cauchemar éveillé...

– Je sais mais la situation est différente, Isil est forte, tu le sais mieux que quiconque.

– Elle a peut-être atteint ses limites...

– Alors ais foi en Anar, il sait des choses que tu ne peux pas ressentir.

Elrohir s'apaisa quelque peu et hocha la tête avant de prendre la bride de son cheval. Le visage fermé, il prit le chemin vers les dépendances.
La vie y poursuivait son cour comme si rien ne se jouait ailleurs et Elrohir se força à répondre aimablement aux saluts des villageois.
Sans un mot, Anar les menait vers les écuries quand soudain Feaurl et Erwin arrivèrent à leur rencontre.

– Où est Isil ? Demanda le jeune garçon en toute innocence.

– On la pense à Imladris, répond Anar comme ailleurs.

– Alors il faudrait y aller et...

– Erwin, j'ai oublié la sacoche de l'herboriste dans la maison commune, le coupa Feaurl. Pouvez-vous aller la chercher ?

Le jeune garçon tiqua, hésita puis se résigna. Il partit en traînant les pieds, leur jetant des regards par dessus son épaule.

– Je n'en sais pas plus, répondit alors Anar au regard fixe de Feaurl.

– Comment va Équinoxe ? Demanda Elladan face au silence de son frère.

– Mal.

Elladan grimaça, Feaurl n'y mettait pas les formes mais c'était plus l'absence de réaction d'Elrohir qui le mettait mal à l'aise.
Dans un silence pesant, ils entrèrent dans les écuries. Couché sur le flanc, Équinoxe n'eut aucune réaction à leur entrée dans son box. Sa respiration était sifflante, ses pattes et son ventre profondément entaillés et une écume rougeâtre perlait de ses naseaux.
Anar s'agenouilla dans la paille et le caressa avec douceur.

– On a nettoyé et refermé la plupart de ses blessures mais quelque chose semble le ronger de l'intérieur... Un mal que je ne peux atteindre. Je ne sais pas s'il va s'en sortir.

Anar leva les yeux et croisa le regard effaré d'Elrohir. Équinoxe était dans un état grave ce qui lui faisait d'autant plus redouter celui d'Isil.

– Je vais envoyer un message à vos amis pour les tenir au courant, reprit Anar en se relevant. Ça ne les aidera pas beaucoup mais ça me donnera quelque chose à faire.

– Merci de votre aide, Anar, souffla Elrohir.

Le jeune Elfe s'arrêta un instant pour dévisager Elrohir qui eut la désagréable impression qu'il lisait en lui puis il se contenta d'un hochement de tête avant de sortir des écuries.
Anar adressa un message à Aragorn puis chargea Fée de lui apporter. Une fois le petit Crebain partit à sa mission, l'Elfe de Fangorn s'assit aux côtés d'Elladan et Elrohir qui se restauraient après leur hâtive chevauchée.

– Vous devriez rester ici, reprit Feaurl après un temps. Au moins pour cette nuit.

Elladan adressa un regard à son jumeau qui l'ignora puis acquiesça.

– C'est le mieux en effet, merci de votre hospitalité.

– C'est le moins que l'on puisse faire, répond Anar pensif. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre des vivres et des chevaux pour rentrer chez vous au plus vite. Je... j'irai à Imladris dès qu'Équinoxe ira mieux ou...

– Je pense que c'est trop dangereux, Anar, vous...

– Je me fiche de ce que tu penses.

Surprit tous se retournèrent vers le jeune Elfe qui avait joint ses mains pour reposer son menton dessus, le regard perdu dans le vide. Elrohir tiqua alors, Anar souffrait mais il ne le montrait pas, il restait calme, pensif mais rien n'endiguait sa douleur. La culpabilité s'empara alors de lui et il reposa ses couverts pour poser sa main sur le bras du jeune Elfe. Anar tourna la tête vers lui puis lui adressa un pâle sourire.

– Si ma sœur est là-bas, je dois être auprès de... d'elle. Ça dépasse l'entendement mais c'est ainsi.

Feaurl parut surprit mais ne répondit que par un hochement de tête. Le ton calme et posé d'Anar m'intimait aucune réponse, il avait prit sa décision.
La porte s'ouvrit et Erwin entra alors. Il les regarda tour à tour avant de se reporter sur Feaurl.

– L'herboriste avait sa sacoche sur lui, fit-il avec une pointe de reproche.

Feaurl se contenta de secouer la tête.

– Il n'y a des choses dont on ne peut pas parler devant un enfant.

– J'ai déjà vu la mort, qui a t'il de plus difficile à vivre ?

Feaurl tiqua avant d'adresser un regard noir à Erwin qui le défia du regard. Elladan grimaça avant de se reporter sur son repas, l'ambiance était pesante pour tous. Le silence s'abattit sur eux seulement coupé par le bruit des couverts.
Anar se leva et alla vers la fenêtre. Il venait de l'atteindre quand il se raidit.

– Anar, vous allez bien ? S'enquit Erwin.

Elrohir se tourna vers lui pour le voir pâlir puis s'agripper au plan de travail. Un frisson remonta le long du dos d'Elrohir alors qu'Anar portait sa main à sa poitrine. Une alarme retentit dans sa tête et il se releva d'un bond faisant tomber sa chaise à la renverse.

– Non... pas ça, murmurait Anar alors qu'il le rejoignait.

– Qu'est-ce qui se passe ? Aboya Elrohir plus fort qu'il ne l'aurait voulu.

Anar secoua la tête tandis qu'il l'agrippait tant pour le maintenir debout que pour avoir des réponses.

– Je... je ne la sens plus... Je ne sens plus Isil.

Soudain un hurlement résonna, rapidement suivi par d'autres.

– Ça vient de la forêt ! S'écria Feaurl en ouvrant la fenêtre.

Dehors les villageois s'étaient figés pour regarder les arbres se mouvoir au son des hurlements déchirants des Ents.

– Ils pleurent, souffla Feaurl. Les Ents pleurent.

Elrohir avait peur de comprendre, il refusait cela, cette fin... Soudain Anar se laissa glisser au sol. Elrohir l'accompagna et ralentit sa chute tandis que le jeune Elfe hoquetait, incapable de reprendre son souffle.

– Elle n'est plus là... Isil n'est plus là...

Anar vacilla puis perdit connaissance. Elrohir l'allongea au sol avant de reculer d'un pas. Il avait décroché. Il n'entendait ni ne ressentait plus rien. Son esprit était comme endormi, simple spectateur, alors que son cœur semblait se briser en un millier de morceaux tranchants qui le blessaient de l'intérieur.
Il avait mal, si mal. Une douleur atroce comme jamais il n'en avait ressenti.
Il le savait, sa lune venait de s'éteindre. A jamais...




***




Je me sens si bien.
Je me repasse le fil de ma vie sans rien ressentir. Toutes mes erreurs, ces choses que j'aurais dut faire différemment mais aussi mes réussites. Mes amis, mes batailles menées avec brio, mes moments de gloire et mes éclats de rire.
Tous ces petits détails qui font de moi ce que je suis.
Au final, ma vie valait la peine d'être vécue.
Je pense être devenue une bonne personne.
Je repense alors à Radagast et à sa prophétie. Était-ce vrai ou non ? N'avait-il juste pas besoin d'aide et moi d'un rôle à jouer ?
Je me rappelle le moment même où j'ai choisi d'agir. Radagast m'avait rapidement expliqué ce qui se tramait et le fait que personne ne voulait le croire, lui que l'on disait fou.
Il cherchait un moyen d'atteindre Saroumane, là où il ne s'y attendait pas.
Je me rappelle avoir vu là un signe. Je me suis portée volontaire sans vraiment y réfléchir, juste si je ne le faisais pas qui le ferait ?
Je comprends...
Il n'y a jamais eu de prophétie. Quand je suis partie Radagast savait qu'il allait être le suivant, celui sur qui Saroumane allait déverser sa colère, alors il a fait ce dont j'avais besoin : il m'a donné un autre rôle.
Je suis bête.... La lumière ne peut pas s'éteindre car sans lumière il n'y a pas de Ténèbres.
C'est étrange mais je suis soulagée, en fait je n'ai fait que ce que j'avais à cœur de faire, comme mon père.
J'espère qu'il est fier de moi.

– Je le suis.

Il apparaît alors devant moi. Il ressemble tant à Anar, enfin mon frère lui ressemble, mais il a la même lueur que moi dans le regard, cette malice d'un esprit libre.

– Je suis morte, c'est ça ?

– Hélas oui, mais tu peux encore choisir.

– Comment ça ? M'étonnai-je. On peut choisir de mourir ou pas maintenant ?

Amusé, mon père me sourit et je me surprend à aimer ça.

– Tu n'es pas seule, Isil, tu ne l'as jamais été mais tu as sut t'entourer de grandes puissances. Elles veillent sur toi.

Je ne comprends toujours pas mais j'ai peur qu'il me prenne pour une idiote si je lui dit... Soudain je sens une présence.
Je regarde autour de moi puis j'entends une voix qui m'appelle. Elle est loin, si loin...

– On chercher à t'aider.

Je me concentre sur l'écho lointain de cette voix puis je frémis : Elrond.
C'est la voix du Seigneur Elrond !

– Tu as encore le choix, Petite Lune. Le passé et une éternité de calme et de douceur. Plus de peur, ni de douleur, tu seras enfin apaisée. Ou bien un futur incertain emplit de crainte et de perte.

Malgré moi j'hésite. Je me sens si bien à présent. Je n'ai plus mal, je suis apaisée et sereine. Plus rien ne me tourmente...
Honteuse de savourer ce moment, je baisse le regard et je fixe mes mains.
La vie ou la mort...
Je souris avant de secouer la tête.

– La mort est plaisante, je dois l'avouer, mais tu m'as jadis demandé une chose : Protéger la vie. La vie est dure, cruelle et parfois même injuste mais entre les moments de tourments, j'ai vécu de si beaux instants, de l'amitié, de la cohésion, de l'amour... Rien n'est éternel ou acquit mais cela vaut la peine de se battre.

Je serre les poings avant de fixer avec défis mon père.

– Je ne baisserai jamais les armes. Je lutterai pour l'éternité car je suis ainsi : je fais ce que j'ai à cœur de faire ! J'adorerai discuter avec toi, enfin apprendre à te connaître mais on m'appelle et je dois y aller, je crois que c'est bien là ma dernière chance.

Mon père me sourit puis se contente d'un signe de tête encourageant. La mort dans l'âme, je me détourne de lui pour suivre la voix du Seigneur Elrond qui m'appelle, me guide vers les chemins de la vie.
Je fais quelques pas dans sa direction puis brusquement je fais demi-tour et j'accours vers mon père pour l'enlacer de toutes mes forces.

– Merci pour tous... la vie que tu m'as donné et surtout tout ton amour. Tu as été le meilleur père qu'on pouvait avoir.
Je ne sais pas si c'est que le fruit de mon imagination mais mon père me serre contre lui.

– Je t'aime, ma chéri, ma Petite Lune. Je suis tellement fier de toi et de ta réussite.

C'est tout ce dont j'avais besoin d'entendre. Je me détache de lui, dépose un bref baiser sur sa joue puis court vers la voix d'Elrond qui faiblit.
Je cours comme une forcené, bien contente de ne rien ressentir ici.
La lumière décroît mais je ne ralentis pas. J'entends la voix, entraperçoit parfois des formes mais la noirceur se fait plus dense, plus oppressante. Je lutte, me débat, cri mais je suis perdue.
Perdue dans les méandres de la mort... puis c'est le néant...




***




Elrond secoua la tête.
Il refusait cela et se pencha à nouveau sur le corps. D'autres Elfes Soigneurs étaient là, immobiles et silencieux, n'osant dire la cruelle vérité.
Elrond puisa au plus profond de sa magie puis se redressa. Le corps était inerte.
La vie avait quitté Isil.
Elrond ne pouvait détacher son regard de l'armure noircie par la fournaise. L'évidence était là mais il ne pouvait l'accepter, c'était impossible, ça ne pouvait pas se terminer ainsi.
Elle avait l'air sereine mais lui était horrifié. Ses pensées s'orientèrent vers Elrohir, Anar et tous ceux qui attendaient le Miracle.
Elrond recula, titubant. Il avait échoué, il n'avait pas put la sauver.
Les autres Elfes présents commencèrent à réciter les prières de circonstance.

– Préparez la dernière cérémonie, se reprit Elrond. Isil Uruïté doit partir avec les plus grands honneurs.

Les Elfes acquiescèrent tandis qu'Elrond restait là incapable de bouger. On souffla les bougies et une odeur de brûlé envahit la pièce. C'était terminé.
Soudain Elrond sentit des picotements monter à ses yeux, des larmes. Toutes les mortes étaient injustes mais en particulier celle-ci.
Incapable d'en supporter plus, il se détourna. Il devait annoncer la triste nouvelle.
D'un pas lent, il s'avança vers la sortir. Comment allait-il leur annoncer cela ?
C'était une tragédie.
Il dépassa les hautes bougies encore fumantes et posa une main tremblante sur la poignée de la porte. Il l'ouvrait quand soudain une lueur attira son regard. Déconcerté, il regarda une minuscule flammèche sur une bougie éteinte plus tôt.
Elrond se figea, il ne comprenait pas...
Soudain une inspiration déchira le silence pesant.
Elrond se retourna brusquement pour voir le corps d'Isil s'arc-bouter tandis qu'une lueur jaillît à l'intérieur d'elle pour se propager dans tout son être.
L'étrangeté ne dura qu'une seconde puis tout s'arrêta.
La respiration d'Isil était le seul mouvement dans la pièce.



Fin du chapitre

Alors morte ou pas ? ^_^

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