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17 - Jamais vraiment seule

Je crois qu'Elrohir a tout pour être un Prince Charmant.
Il est beau, intelligent, grand et fort mais surtout il arrive pile quand j'ai le plus de besoin de lui. Bon, il n'a pas le beau cheval blanc, celui qu'il monte est alezan, mais ça m'est bien égal.
Il est mon Prince Charmant. Qui a l'air très préoccupé...
Après son fougueux baiser, il n'a de cesse de scruter la colline derrière moi, si bien que je me retourne aussi.

– Qui a t'il ?

– Vous ne fuyiez pas ? Vous courriez comme si quelque chose vous pourchassait.

Je sens mes joues s'empourprer tandis que je secoue la tête.

– Non... j'étais juste contente... pas de me perdre mais de sortir de là... C'est compliqué... disons que j'ai eu du mal à trouver le Nord, et du coup j'étais presque fière de moi...

Je vois tant d'incompréhension sur le visage d'Elrohir que je me demande si je parle la bonne langue, ou si je n'ai pas dit une bêtise.
Alors j'enchaîne.

– Et vous comment avez-vous passé l'armée ?

Elrohir écarquille les yeux, incrédule.

– Quelle armée ?

C'est à mon tour d'écarquiller les yeux. Je suis en train d'halluciner ou quoi ?
Comme je ne sais pas quoi faire, je recule, me dégageant de l'étreinte d'Elrohir.

– Isil, de quoi parlez-vous ? Je n'ai vu aucune armée.

– C'est pas normal, elle était...

Perdue, je tapote de l'index sur le plastron d'Elrohir qui me dévisage de la perplexité plein le regard. Il est bien là, je ne suis pas en proie à des hallucinations.

– Quel était le message de votre frère ?

Je m'empourpre de plus belle mais je sais que je ne pourrais pas y échapper. Je lui dois des explications. Commençons par le commencement.

– Anar m'a averti avoir vu une armée. Il craignait qu'elle tente de nous couper la route, alors je suis allée voir mais j'ai été repéré par des Orques. A mon grand dam, j'ai aussi apprit que faire du feu sur un cheval qui n'en a pas l'habitude est une très mauvaise idée...

– Le cheval est rentré au camp, il est tombé sous le coup de la surprise, c'est ça ?

– Il m'a carrément viré, oui ! Il s'est jeté au sol et je suis tombée dans une crevasse à cause de lui. Bon, ça m'a permit d'échapper aux Orques... Je les ai entendu partir avertir les autres. Peu de temps après l'armée est passée par dessus la crevasse. Je les ai ensuite vu de loin, l'armée semblait se séparer et j'ai voulu la contourner mais... je me suis un peu perdue. J'ai fini par reprendre le Nord et je suis parvenu à sortir de ces collines escarpées. Vous êtes arrivé à ce moment là.

Voilà le résumée de ma sale journée... Elrohir me regarde étrangement avant de lever les yeux pour scruter le ciel.

– Je crois que vous avez perdu notion du temps, fit-il comme un simple constat. Ça fait des heures que je vous cherche et la nuit ne va plus tarder. Je ne sais même pas si on va pouvoir rentrer avant que les ombres s'étendent... Avec le soleil en repère dans le dos, vous alliez tout droit à l'Est et non au Nord, vous avez complètement dévié.

Les joues brûlantes de honte, je recule tandis qu'Elrohir me dévisage, n'osant plus parler. Il n'y a aucune moquerie dans son regard, juste de la compassion. Je suis la seule Elfe dépourvu du sens de l'orientation...

– Mais quelle idiote, soupiré-je atterrée. Je me suis complètement perdue... Heureusement que vous êtes là, encore une fois...

Elrohir me sourit.

– Ce n'est pas grave, Isil, reprend t'il. Avec tous ces événements, votre égarement est compréhensible mais maintenant il nous faut nous hâter. Je crains que l'on n'arrive pas à rentrer avant la nuit totale.

Cet Elfe est parfait. Gentil, compréhensif...
Soudain, et presque malgré moi, je l'enlace avant de l'embrasser avec ardeur. Je m'attendais à ce qu'il coupe court mais au contraire, il referme ses bras et me plaque contre lui. Nos baisers prennent des notes passionnelles tandis que nos mains parcourent le corps de l'autre.
Quand les lèvres d'Elrohir quittent les miennes pour se glisser dans mon cou, je ne peux empêcher un soupire de franchir mes lèvres.
Le monde autour ne nous importe plus. Il n'y a plus que nous et cette envie nouvelle qui nous tourmente.
Je ne sais trop comment mais on se retrouve allongé au sol. Je sens le poids d'Elrohir sur mon corps et mes mains trouvent un passage sous ses vêtements pour effleurer sa peau. Je savoure les frémissements que je sens sous mes doigts tandis que ses baisers s'aventurent sur ma clavicule.
Mon feu s'agite et couve mais je parviens à le tenir à distance avec plus de facilité que je ne l'aurais cru.
Mais soudain Le Warg grogne avec insistance.
De retour à la réalité, Elrohir se redresse et je l'imite aussitôt.
Qu'est-ce qui nous a prit ?
Je sens mes joues s'empourprer de honte mais les pensées de Le Warg m'alarment : des Orques.

– Il sent des Orques, lancé-je en me levant.

Elrohir peste puis prend son cheval par la bride et regarde les alentours.

– Ils arrivent part là, repris-je après avoir consulté les plantes environnantes.

Elrohir hoche la tête avant de me faire signe vers les formations rocheuses. On s'y précipite puis on s'accroupit sous le couvert de la végétation.
Notre attente est courte, trois petits Orques ne tardent pas à débouler et à clopiner vers l'autre vallon.

– Des éclaireurs, murmure Elrohir.

Son souffle à mon oreille me fait frissonner et je rougis de plus belle. J'en reviens pas de la tournure qu'a prit les choses entre nous ?
On était parti pour...
Je rougis tellement que je dois ressembler à une pivoine, et j'évite soigneusement le regard d'Elrohir.

– Isil, m'appelle t'il.

Je l'ignore, je ne veux pas qu'il se méprenne sur ma honte.

– Isil, répète Elrohir avant de m'attraper par le bras. Vous n'avez rien fait de mal.

J'ose un regard dans sa direction et il me sourit.

– N'aillez pas honte, j'étais aussi... enthousiaste que vous. Et c'est normal, je pense. N'y pensons plus et essayons de retourner au camp.

Je me contente de hocher la tête, il a raison je le sais, mais je me suis surprise sur ce coup là... Je jette un dernier regard aux Orques qui déjà disparaissent derrière la végétation.
Ça ne sera pas simple de renter...



***



Du regard, Elladan parcourait l'ensemble du camp. Il devait se rendre à l'évidence, son frère n'y était plus.

– Je n'y crois pas, soupira l'Elfe. Il est parti sans même m'en avertir.

– C'était sans doute sur un coup de tête, répondit Gimli non loin.

– Il a prit le temps d'emprunter un cheval et d'amener Le Warg avec lui... Je n'y comprends rien.

– Je ne suis pas si surprit, ajouta Legolas. Il veut juste aller la rejoindre.

Elladan se retourna avant de hausser les épaules.

– Ça, je peux le concevoir; mais il aurait dut m'avertir avant de partir.

– Ha ça, soupira le Nain. Il y en a bien qui parte à la chasse aux Nazgûls sans rien dire.

Legolas se mit à rire tandis qu'Aragorn se levait.

– Je suis aussi inquiet que vous, Elladan, mais aillez confiance en votre frère et en son amour pour Isil. Même s'ils ne sont que deux, ils sauront faire face. J'espère juste qu'ils arriveront à rentrer avant la nuit...

– Nous n'allons pas à leur recherche ? S'étonna Gimli. Théoden nous a donné son accord.

– Je le sais mais j'aimerai autant éviter qu'on s'éparpille dans les landes. Isil et Elrohir sont sans doute ensemble et ils sauront nous rejoindre. Partir à leur recherche représente trop de risques pour eux comme pour nous.

Le rôdeur leva le regard vers le ciel où apparaissait les premières étoiles. La nuit était proche. Il ignorait où se trouvaient Isil et Elrohir mais il avait besoin de croire qu'ils allaient bien et qu'ils seraient bientôt de retour.


***



– Merci d'être venu, soufflé-je.

On marche depuis un bon moment en silence et cela commence à devenir pesant pour moi. Je suis contente qu'Elrohir soit là, à mes côtés, mais aussi inquiète à l'idée de l'avoir encore attiré dans des ennuis.
J'ai besoin de lui parler, de savoir qu'il ne m'en veut pas.

– Je suis plus que heureux de vous avoir retrouvé mais je suis aussi inquiet de l'armée que vous avez vu en marche. Je crains qu'elle ne prenne les Hommes du Rohan à revers, qu'ils n'aient pas le temps de réagir.

Il est pas mal en casseur d'ambiance aussi...
Moi qui avait besoin d'être rassuré, voilà que je culpabilise de ne penser qu'à ma petite personne.
Je soupire quand soudain un hurlement s'élève dans le lointain. Rapidement d'autres lui répondent et je ne peux réprimander mon frisson.

– Des loups ? S'enquit Elrohir en fronçant les sourcils.

– Ou desWargs... Ils sont loin mais je sais d'expérience qu'ils peuvent franchir de longues distances en peu de temps.

Soudain le cheval que tient Elrohir s'agite. Il piaffe, secoue la tête et tente de se libérer de la poigne de l'Elfe. Je m'empresse de l'apaiser tandis que la méfiance de Le Warg me happe. Il est aux aguets, prêt à se battre.
Je le remercie mais je doute qu'il fasse le poids face à une meute. Mais ça je m'abstiens de lui dire.

– Nous n'y arriverons jamais avant la tombée de la nuit, reprend Elrohir. Le ciel est clair mais avec ce voile de ténèbres nous n'aurons que peu de lumière, il vaut mieux nous trouver un abri et laisser passer la nuit.

– Et si le camp se fait attaquer ?

– Notre présence ne changerait pas grand chose...

Je sens l'amertume dans sa voix. Je vais pour rétorquer que tous mes amis sont là-bas quand je me rappelle qu'Elladan y est aussi.
Je ravale ma colère qui n'a rien à faire ici et je me contente de hocher la tête.

– Si vous pensez que c'est la meilleure solution.

Elrohir m'adresse un sourire compatissant, il comprend mes réticences et je suis une idiote à vouloir déverser mes frustrations sur lui. Je lui prends la main avant de la serrer fort dans la mienne. Nous sommes deux, nous allons faire front, ensemble.
On continu notre marche et Elrohir nous dégote un renfoncement, sorte de grotte naturelle, dans laquelle on peut entrer avec le cheval et Le Warg. On camoufle l'entrée puis on s'y terre comme deux animaux craintifs alors que la nuit tombe.
Je me pelote contre Elrohir qui referme ses bras sur moi. J'ai froid, j'ai faim et je suis épuisée mais je m'apaise à son contact. J'écoute sa respiration et le rythme de son cœur.

– Peu après notre première rencontre, nous avions aussi trouvé refuge dans une grotte comme celle-ci.

Ma voix me semble si forte dans le silence de la nuit qui s'installe.
Elrohir a un petit rire.

– Je m'en rappelle. Équinoxe vous avez fait tomber et vous refusiez que l'on vous approche.

– Je ne savais pas si je pouvais avoir confiance, vous étiez... des étrangers. Puis j'avais peur que vous découvriez les plans de Saroumane.

– C'est pour cela qu'Équinoxe n'avait de cesse que de charger mon frère, rit Elrohir. Vous portiez un bien lourd secret tous les deux.

– C'est le moins que l'on puisse dire mais ça me paraît si loin à présent. A des millénaires de maintenant.

– C'est vrai, le temps semble distordu par moment. Avec du recul, je comprends aussi vos réticences et vos peurs, vous fessiez déjà preuve d'une grande sagesse. Se savoir dangereuse et tout faire pour ne pas l'être, c'est digne des plus sages.

Malgré moi, je redresse la tête mais je discerne à peine son visage dans la pénombre grandissante. Une question me brûle les lèvres mais j'ai peur de la poser. Peur de la réponse et des conséquences de celle-ci.
En fait la peur ne me quitte jamais vraiment, elle change juste de visage.
Pour une fois, je décide de la braver.

– Qu'est-ce que ça vous a fait de... de me voir faire du feu ?

Voilà, c'est dit.
Elrohir baisse le regard et accroche le mien. Il fronce les sourcils et prend cet air qu'il a quand il cherche ses mots. Il veut me répondre mais sans me faire du mal, ce qui m'inquiète d'autant plus...

– C'était... surprenant, je dois l'avouer. Père avait laissé sous-entendre que vous aviez certaine affinité avec le feu mais ce genre de chose, il faut le voir pour le croire.

– Avez-vous eut peur ?

Je déteste ma voix qui tremble et mon ton quasi-suppliant. Je ne veux pas faire pitié.

– Non, répond Elrohir avec un calme déconcertant. Je crois qu'à aucun moment, je n'ai eut peur de vous. Je n'ai éprouvé que la peine car cela avait l'air si douloureux pour vous... L'est-ce ?

La question, bien que légitime, me surprend.

– Avant oui... Ça jaillissait avec tant de puissance que ça me faisait mal, mais plus maintenant. J'ai dépassé ce cap.

Elrohir dépose un doux baiser sur mon front.

– Vous m'en voyez ravi mais, pour être honnête, je n'étais guère rassuré en voyant le feu bondir dans ma direction. Je n'avais pas peur de vous par contre votre feu...

– Vous voyez une femme s'enflammer et projeter du feu et vous n'avez peur que d'être roussis ?
En fait, vous êtes fou.

Elrohir rit puis referme son étreinte sur moi.

– C'est bien, d'idiot je suis passé à fou. Je progresse.

Je ris à mon tour. C'est incroyable cette capacité à tout dédramatiser. J'avais peur de lui poser une simple question et voilà que j'en ris.
Elrohir est incroyable. Je relève la tête pour trouver ses lèvres et on échange un long et doux baiser.
Malgré nos passés respectifs, on s'aime et c'est tout ce qui compte.



***



La nuit était tombée.
La lune se leva, pâle et solitaire, et commença sa promenade dans le ciel nocturne. Aragorn n'aimait pas ça. Isil et Elrohir n'étaient pas rentrés.
Leur dernière chance résidait en Eomer et ses Hommes qui effectuaient une ultime patrouille. Peut-être avaient-ils trouvés les deux Elfes ?
Mais pourquoi Isil était-elle parti ? Il y avait forcément une raison.
Avec le temps,Aragorn avait fini par comprendre son fonctionnement, comprendre ses coups d'éclats et ses décisions surprenantes. Si au début, il l'avait surtout craint, maintenant il s'inquiétait pour elle. Isil avait sut se faire une place et ne pas l'avoir à ses côtés l'inquiétait.
Beaucoup de choses l'inquiétaient en ce moment mais il pressentait là un danger plus grand que le calme ambiant ne le laissait croire.
Elladan soupira avant de croiser les bras.

– S'il lui est arrivé quelque chose, il aura affaire à moi...

Les autres se contentèrent de hocher la tête. Ils ne pouvaient qu'attendre.
Il semblait que la nuit atteignait son apogée quand Eomer, monté sur Équinoxe, et ses hommes rentrèrent afin, seuls.

– Vous n'avez rencontré personne ? S'enquit Aragorn bien qu'il connaissait déjà la réponse.

Soudain Équinoxe se figea. Il huma l'air avant de s'agiter.

– Isil ? Demanda Eomer. Pourquoi est-elle sorti ?

Équinoxe s'agita de plus belle, obligeant le Rohirrim à mettre pied à terre.

– Apaises-toi, souffla Elladan. Elle n'est pas seule.

Le grand cheval souffla et arrêta de piaffer mais sa tension était encore palpable.

– On a toutes les raisons de croire qu'Elrohir et Le Warg sont partis la rejoindre, expliqua Aragorn en lui caressant l'encolure. Nous espérions qu'ils rentreraient avant la nuit mais ce n'est pas le cas, avez-vu quelque chose ?

– Vu, non, répondit Eomer en desserrant la sangle de la selle. Mais on sent comme un danger qui plane... C'est difficile à décrire mais bien présent.

Équinoxe releva la tête puis fit quelques pas sur le côté, envoyant sa selle à terre. Le Rohirrim et Aragorn récupérèrent sa bride puis tentèrent de le calmer.

– Je suis certain qu'elle n'est pas en danger, fit le rôdeur. Elle a sans doute une bonne raison d'être parti et elle va revenir.

Équinoxe tourna la tête vers lui et le dévisagea, c'est alors qu'un commandant arriva vers eux.

– Pardonnez-moi, mon Seigneur, mais je dois vous prévenir, il manque un garde à l'appel.

– Un garde ? Répéta Eomer. De qui s'agit-il ?

– Un certain Rutz d'Edoras. Il semble avoir disparu depuis peu, et...

Legolas tiqua.

– Ce nom ne m'est pas étranger...

Eomer acquiesça puis s'agita à son tour.

– C'est un homme enrôlé par la force des choses, fit-il. Il s'était accroché avec votre frère un peu avant les contreforts et...

Équinoxe se cabra brusquement. Il usa de sa haute stature pour faire reculer les Hommes puis tenta de les contourner. Aragorn essaya de le contenir mais le cheval était bien trop puissant. Il l'esquiva d'un bond sur le côté puis s'élança. Rien ne pouvait empêcher Équinoxe de galoper.
Il fit une large courbe, affolant les chevaux proches puis il fonça vers la sortie du camp. Les Hommes le regardèrent passer à toute allure et ceux sur son chemin n'eurent d'autres choix que de sauter sur le côté.

– Il faut le rattraper ! S'écria un Homme.

– Non, rétorqua Eomer. Laissez le ! Rien ne pourra l'arrêter, pas tant qu'il n'aura pas retrouver Isil.

– Il va y arriver, fit Gimli étrangement calme. Qu'importe les dangers, il la retrouvera. N'oublions pas qu'il a bravé les mines de la Moira pour rester avec elle.

Les autres ne purent qu'acquiescer. Ils regardèrent le cheval monter la côte comme si elle n'était rien puis s'élancer dans la nuit.
Rien ne pouvait plus l'arrêter.





Fin du chapitre
Isil et Elrohir se retrouvent isolés non loin d'une armée en marche tandis que les autres s'inquiètent de leurs sorts.
Fidèle à lui-même, Équinoxe décide alors d'agir.
Arrivera t'il à retrouver Isil ? A la rejoindre à temps ?
Mais surtout n'est-ce pas dangereux de partir seul en pleine nuit, même pour un Méaras ?

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