Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

29 Août

Allongé sur le lit, je joue avec mon smartphone, répondant distraitement aux textos de mon petit copain. J'ai sauté le petit déjeuner parce que je n'avais aucune envie de rencontrer les yeux furibonds de ma mère. Autant se terrer dans un endroit où elle n'ose pas poser un orteil. Ou tout du moins, pas lorsque je suis ici.

Je pousse un soupir dramatique en consultant l'heure et me demande ce que je vais bien pouvoir faire jusqu'au soir. Plus qu'un jour avant mon anniversaire. Je crois que c'est bien la première fois que j'attends avec autant d'impatience le trente août.

Toc ! Toc !

— Hum..., je grommelle sans lever le nez de mon smartphone.

Émie passe la tête dans l'ouverture puis se précipite vers mon lit sur lequel elle saute, rampant jusqu'à mes genoux sur lesquels elle prend place.

— Tu fais quoi ?

— Je tue le temps, je répond en soupirant.

— Tu parles avec Alex ?

Elle se penche et passe sous mes bras, calant sa tête contre ma poitrine pour observer l'écran tactile de mon téléphone. Je ne réponds pas, conscient que ses petits yeux ne lisent pas assez rapidement pour que je sois obligé de faire attention à ce que j'écris.

✉️ De Alex :
Roman ?

✉️ De Alex :
Jeux vidéos ? 😒🙄

✉️ De Alex :
Nourriture ?

✉️ De Alex :
Capotes ?

✉️ De Alex :
Je peux t'acheter une laisse ?

✉️ De Alex :
Ou un déguisement de soubrette ? 😏

📩 De Aïdan :
Tu peux remballer tes jeux pervers stp !! 🙄

✉️ De Alex :
Je suis sûr que tu kifferais 😏😏

📩 De Aïdan :
Je ne crois pas, non 🙄

✉️ De Alex :
Si si 😙

📩 De Aïdan :
Non non 🙄🙄

✉️ De Alex :
😂😘

Quelqu'un d'autre toque à la porte et je ne fais que jeter un rapide coup d'œil, apercevant Henry qui s'arrête sur le pas de la porte. Il nous observe quelques secondes avant de dire d'une voix calme et posée :

— Aïdan, prend un sac et met un change dedans.

— Pourquoi ? je demande sans bouger.

— Fais ce que je dis, je t'expliquerais dans la voiture.

J'arque un sourcil, curieux et le dévisage en silence sans verrouiller mon portable et sans esquisser le moindre geste.

— S'il te plaît, tu vas adorer.

Fronçant les sourcils, je lui sors une expression perplexe, peu sûr de ce qu'il avance. Moi ? Adorer ? Quelque chose venant de lui ? Il soupire et indique la porte d'un mouvement de menton avant de disparaître. On échange un regard avec ma sœur avant que je ne la repousse gentiment, jetant mes jambes hors du lit.

Un change... ce qui signifie obligatoirement que je vais dormir chez quelqu'un. Mais qui ? Alex ? Ce serait génial, mais il serait le premier à m'en avoir parlé et je pense que ses parents lui auraient fait la peau. Sissy ? Cela m'étonnerait, ils n'ont même pas son adresse. Nathan ? Clément ? Étrange...

D'un pas lasse et au ralentis, je sors un sac de sport que je jette sur le sol avant d'y fourrer un pyjama au hasard et un tee-shirt ainsi que des sous-vêtements de rechange. Je ferme le tout, le balance sur mon épaule et sors de la chambre, Émie sur les talons.

— Tu vas où ? demande-t-elle en agrippant ma main libre.

— Aucune idée.

On descend les escaliers en silence et je découvre ma génitrice qui récure la table avec férocité. Elle me jette un regard noir et je ne traîne pas, trottinant jusqu'à l'entrée. J'enfile des baskets au hasard et ouvre la porte qui donne sur l'extérieur, accueillant avec difficulté la chaleur.

Émie, chaussée de ses petits chaussons en forme de lapin, galope jusqu'à la voiture qui attends devant notre domicile. Je la rejoins à reculons et jette un coup d'œil récalcitrant au siège passager. La rouquine ouvre la portière et escalade pour venir embrasser son père.

— Vous allez où ?

— Surprise ma chérie. Tu veux venir ?

— Ouiiiiiiii ! dit-elle en hochant vigoureusement la tête.

Elle redescend et prend la direction de la plage arrière, bouclant la ceinture avec rapidité. Je soupire, résigné, et me laisse tomber sur le siège, déposant le sac à mes pieds.

— On va où ?

Il jette un coup d'œil à ma petite sœur comme pour s'assurer qu'elle est bien attachée et m'indique de fermer la porte. Il démarre et s'éloigne du domicile avant de tourner à droite, se garant sur le bas-côté.

— J'ai négocié avec ta mère pour que tu puisses sortir de la maison. Officiellement, tu vas chez Nathan pour dormir. C'est histoire qu'on puisse te faire un anniversaire surprise en décorant la maison... mais ils ne sont disponibles que ce soir et je pensais que tu pourrais aller respirer chez ton copain.

Je fronce les sourcils, ouvre la bouche, puis la referme lentement. Je ne vais clairement pas cracher sur une sortie qui me permettrait autant de respirer que de retrouver les bras aimants de mon amoureux. Seulement, pourquoi s'oppose-t-il à ma mère ? Qui gagne-t-il ?

— Pourquoi ?

— Comment ça, pourquoi ? demande-t-il.

— Pourquoi tu fais ça alors que je te parles comme un chien tous les jours ? j'insiste sans comprendre ce qui peut donc le motiver.

Il sourit faiblement et soupire avant de déposer son smartphone sur un portant qui lui permettra de voir la route à prendre.

— Aïdan, je n'ai pas besoin de raison particulière. Même si on ne s'entend pas bien, tu fais partie de ma famille. On n'a pas souvent l'occasion de se dire ce genre de chose, tous les deux, mais je t'aime comme mon propre fils. Avant que tu ne dises quoi que ce soit, je ne veux pas prendre la place de ton père, je l'ai bien compris. Je ne le serais sûrement jamais à tes yeux mais, au même titre que ta sœur, je veux te protéger et te choyer. Et je trouve que les décisions de ta mère vont de pire en pie... Depuis que tu es avec Alex, je te vois sourire, rire et même parfois, être agréable... je pense qu'il a une bonne influence et surtout, c'est agréable de te voir si heureux. Je ne pense pas que t'enfermer soit la meilleure solution, dit-il en levant les yeux au ciel. Je vais profiter de ce petit moment de répit pour en discuter de façon posé avec ta mère... et... as-tu réfléchis pour l'appart ?

Je digère difficilement ses paroles qui transpirent l'honnêteté. Il est vrai que nous ne nous sommes jamais dit de tels mots... sûrement parce que je passe le clair de mon temps à lui cracher des insultes et des reproches à la figure. Je sais que je ne peux pas les lui retourner parce que ce cas de figure est plus compliqué que d'avouer mon amour pour Alex. Cependant, je dois avouer que le fait qu'il me considère comme son fils, au même titre qu'Emie, me réchauffe le cœur. Et je n'aurais jamais cru que cela aurait un tel effet sur moi.

Je me mord la lèvre inférieure pour contenir les émotions qui s'entremêlent dans mon esprit et secoue la tête de gauche à droite. À dire vrai, j'y ai réfléchis. J'y réfléchis sans cesse ! Mais j'ai encore besoin de temps. Suis-je simplement capable de me détacher de cette sphère étouffante qui m'a conditionné afin que j'en sois dépendant ?

— D'accord... pas de soucis, mais n'hésite pas. Donne-moi l'adresse d'Alex ! Léonore viendra te chercher chez lui vers dix-neuf heures.

— Ok...

Je sors mon smartphone pour le lui demander quand je me rappelle que ses parents sont d'horribles personnes qui risqueraient de tirer à balles réelle s'ils me voyaient.

— Euh... ses parents n'acceptent pas qu'Alex soit gay...

— Ah... appelle-le !

Docile, je m'exécute aussitôt et écoute silencieusement les tonalités de l'appareil. Je me sens un peu embarrassé qu'il m'écoute, mais il se contente de couper le moteur et d'attendre.

— Hey baby boy ! Tu t'ennuie tellement de moi que tu en viens à m'appeler ? Tu deviens accro ?

Le ton joueur d'Alex m'arrache un sourire tandis que de mon index, je baisse le son de mon portable, histoire de ne pas avoir l'air ridicule si Henry entend ce qu'il peut dire.

— Je peux venir te voir... est-ce que tes parents sont là ?

Un petit silence a lieu durant lequel je me demande si la ligne s'est coupée, mais sa réaction plus qu'exagérée me fait simplement me rendre compte qu'il pense toujours au pire.

— T'as fugué ? Mais babe !! Ils vont me détester...

— J'ai pas fugué Alex..., je répond en levant les yeux au ciel. Oui ou non ?

— Whaa ! Tu me balance un minimum d'informations, s'offusque-t-il. T'as intérêt à tout me raconter. Ils reviennent à seize heures.

— Ok. Donne l'adresse.

— Trop d'autorité, tue l'autorité, chéri, dit-il tout en s'exécutant.

Je grimace face au surnom et le remercie avant de raccrocher, fournissant l'adresse à mon beau-père. Je préfère garder pour moi le fait que je devrais quitter les lieux bien avant dix-neuf heures... je n'aurais qu'à envoyer un message à Nathan et me rendre chez eux à pied.

Le véhicule redémarre et il prend soin de suivre l'itinéraire tout en répondant à ma petite sœur qui ne comprend pas pourquoi sa mère ne doit pas être au courant de la situation.

— Émie, c'est un secret, d'accord ?

— D'accord... mais je veux un cookie de la Mie Câline alors !

Je laisse un sourire en coin courir sur mes lèvres en reconnaissant aisément le petit côté rusé de la rouquine. Henry plisse les yeux et fait mine de prendre un air sévère avant de capituler. En même temps, qui résisterait à une bouille pareille ? Personne.

Lorsque nous arrivons, je sors précipitamment de la voiture et embrasse Émie qui réclame son bisou d'au revoir. Au moment où je referme la portière, Alex ouvre la porte d'entrée. Je me tourne vers Henry, hésite et finit par lâcher du bout des lèvres :

— Merci...

Il hoche la tête en comprenant et s'en va sans demander son reste. Aussitôt, Alex me saisit par la taille et m'embrasse passionnément comme si nous nous étions quittés depuis de longs mois alors que cela ne fait que quelques jours. Totalement abandonné à sa fougue, je le laisse mener la barque tout en passant mes bras autour de son cou.

— Tu m'as tellement manqué..., souffle-t-il entre deux baisers.

— Toi aussi..., je réponds en reprenant mon souffle.

Il me sourit et colle son front contre le mien durant quelques minutes avant de se saisir de ma main et de m'entraîner dans sa demeure. J'ai à peine le temps de voir la pièce principale qu'il me mène directement vers l'escalier afin de m'enfermer dans sa chambre.

Étant donné que c'est la première fois que je met les pieds ici, je prend soin de détailler les alentours. À contrario de sa personnalité extravertie et de sa jovialité, sa chambre est décorée dans des tons plus sombres. Son bureau, sa commode et son lit - même les draps - sont d'un noir d'encre. Seul les murs blanc et le parquet illuminent la pièce. Un drapeau LBTG trône au-dessus de son lit et je suis pratiquement certain qu'il l'a accroché ici par pure provocation. Autour, de nombreux posters de stars favorites assortie à un mur de CD. Son bureau est impeccablement rangé, chaque chose à sa place et rien ne traîne dans la chambre. Tout est en ordre et propre. J'avise la fenêtre qui dispose d'un petit banc dû au renfoncement sur lequel il a déposé de multiple coussins.

Son sourire fait rapidement écho au mien tandis qu'il prend place près de sa fenêtre, l'ouvrant pour laisser l'air s'infiltrer dans la pièce. Je dépose mon sac sur le sol et franchis les quelques mètres qui me séparent de lui avant de me réfugier dans ses bras. Il les referment dans mon dos et me serre contre lui avec force pendant de longues minutes. J'aime cette façon qu'il a de me faire comprendre que je suis en sécurité près de lui, cette manière qu'il a de m'enlacer comme s'il ne me lâcherait plus jamais. Alors je me laisse bercer par lui et respire son odeur qui semble me donner l'impression d'être de retour à la maison. Je souris à cette pensée et la met sous clé. Il ne vaut mieux pas qu'Alex en entende parler sinon il va me rabattre les oreilles avec cela pendant un certain temps.

— Tu m'as tellement manqué Aïdan..., dit-il en embrassant le sommet de mon crâne.

— Hum..., je répond en le serrant un peu plus.

— Je t'aime baby boy...

Je souris et me redresse dans l'optique de réclamer un baiser. Il effleure mes lèvres, mordille ma lippe avant de plaquer sa bouche contre la mienne. Je ferme les yeux et profite du moment, de sa chaleur contre la mienne, de sa langue qui s'enroule autour de la mienne et de ses mains qui caressent mon dos.

— Mes parents ne rentrent que dans trois heures, chuchote-t-il en passant une main dans mes cheveux, les rabattants vers l'arrière.

Je souris malicieusement et évite d'éclater de rire face à son sous-entendu très peu voilé. Je glisse mes mains sous son tee-shirt et accueille un second baiser qui se fait plus fiévreux. Je n'ai même pas envie de faire semblant de protester. J'ai envie de lui autant que son absence m'a meurtri.

Je me redresse afin d'opter pour une position plus confortable et sent Alex qui me pousse vers l'arrière, mon dos rencontrant le mur. D'un geste habile, il baisse les stores et nous plonge dans une semi-obscurité. Ses doigts s'attardent sur le bar de mon haut, joue avec avant de glisser lentement le long de mes bras. Je l'aide en le faisant passer au-dessus de ma tête et m'attaque à son propre tissu.

— Si tu étais aussi impatient d'habitude, je crois qu'on ne s'arrêterait plus..., s'amuse-t-il à commenter.

Je lui pince la peau des côtes, lui arrachant un petit cri, avant de déboutonner son jean en me demandant comment il peut mettre cela alors qu'il fait pratiquement quarante degré dehors. Je le sens sourire contre mes lèvres et il s'en débarrasse rapidement avant de s'attaquer au mien.

— Tu es toujours aussi beau..., dit-il en caressant lentement mon torse de sa main, s'arrêtant au-dessus de mon nombril.

Je rougis, comme à chaque fois qu'il s'attarde sur mon corps ou qu'il me contemple parce que je trouve cela intrusif et presque trop long. Je noue mes doigts aux siens et l'attire vers moi, effleurant ses lèvres avant de répondre :

— Concentre-toi ! Je n'ai pas envie que tes parents nous surprennes.

— Parce que tu as l'intention que ça dure trois heures ? me taquine-t-il.

Je grogne en guise de réponse et attrape sa nuque avant de plaquer ma bouche contre la sienne. Sa main glisse sur la bosse apparente au travers de mon boxer, joue avec sans la saisir et m'arrache des tremblements incontrôlables. Je titille sa langue et caresse ses côtes du bout de mes doigts, sentant avec précision la chaleur de sa peau.

— Tu me rend fou, Aïdan...

Je glisse ma main sous l'élastique de son boxer et saisit sa verge avant de commencer à le pomper lentement au rythme de ses doigts qui jouent avec mon propre sexe. Nos souffles haletants s'entremêlent, nos corps poisseux se pressent avec avidité. Je pousse un râle, basculant mon crâne vers l'arrière. Ses lèvres échouent dans mon cou, sur ma clavicule, entourent mes tétons avant de les lécher puis de les mordiller, reprennant leur course jusqu'à mon nombril avant de goûter mon gland du bout de sa langue.

Je frémis et empoigne sa chevelure en le sentant me prendre dans sa bouche. Ses doigts s'enfoncent dans ma cuisse alors qu'il fait des vas-et-vient jusqu'à ce que mon penis soit aussi dur que la pierre. Il s'assoit et se rapproche brusquement de moi, collant nos deux sexes ensemble. Sans un mot et pour l'avoir déjà fait plusieurs fois, je joins mes mains aux siennes et continue de nous masturber.

Ses lèvres s'entrechoquent avec les miennes. Il me dévore de façon presque animale et je répond avec autant de sauvagerie parce que j'ai l'impression de m'être retenu durant trop de temps. Ce qui est sûrement le cas, ces quelques jours m'apparaissent comme des années.

Nous accélérons le rythme et nous gémissons l'un contre l'autre, totalement prit par le désir. En symbiose, nos muscles se crispent et il ne suffit que de quelques secondes pour que nous n'éjaculions. Essoufflés, il dépose son front contre mon épaule et je me perd dans sa nuque que j'embrasse doucement, reprenant pied avec la réalité.

— Je ne compte pas m'arrêter.

— Comment ça ? je demande, un frisson d'envie remontant le long de mon échine.

— Je compte te faire l'amour jusqu'à épuisement...

Je souris et me redresse, l'embrassant furtivement avant de m'adosser contre le mur, le dévorant du regard.

— J'espère que t'as des capotes alors.

— Dans le tiroir, mon ange ! dit-il fièrement.

Il se lève et m'attrape par la taille avant de me pousser contre son matelas. Je souris et laisse mon regard émeraude parcourir son torse finement musclé, son membre légèrement dur, ses cuisses fermes et ses hanches marquées. Je m'humecte les lèvres et rougis lorsque nos yeux se rencontrent parce qu'il sait que je l'ai relooké.

Il s'avance vers moi avec une allure féline et me surplombe doucement tout en jouant avec ses sourcils de façon suggestive. Je m'étale lentement sur le lit en fonction de son avancée et finis par entourer ses hanches de mes jambes, l'impatience me gagnant.

— Tu sais mon cœur... glisse-t-il au creux de mon oreille. Un jour... j'aimerais bien que ce soit toi qui me prenne.

Sa demande me fige quelques minutes, le temps que j'analyse ce qu'il vient de dire. Je ne vais pas mentir, je me suis déjà imaginé lui faire l'amour parce que je ne peux que me demander ce à quoi il ressemblerait sous moi. J'aimerais voir ce qu'il voit quand il me fait pénètre. Être à sa place. Néanmoins, l'imaginer est une chose, obtenir le rôle principal en est une autre. Un frisson d'excitation remonte le long de ma colonne vertébrale tandis que je déglutis avec difficulté.

— Je comprendrais si tu ne veux pas..., dit-il en caressant mon corps. Mais ce sera ma première fois...

PARDOOOOOOOOOOOON ?!

Si je me calme quelques secondes, je ne peux que comprendre et assimiler ce qu'il vient de me dire. Il est vrai qu'il m'a dit avoir fait l'amour à ses ex et il me semble qu'il avait évoqué le fait de n'avoir jamais eut le rôle de bottom avant... de ce fait, me laisser lui faire l'amour signifierait qu'il franchirait un pas qu'il n'avait pas forcément envisagé de faire. Et je serais son premier comme il l'a été pour moi.

Alors prendre cette responsabilité est effrayante, mais aussi tentante. Pour le moment, je ne me sens pas prêt, sûrement trop intimidé pour cela, mais j'ai surtout envie qu'il me prenne rapidement.

— Ok, ok, Alex ? Je te veux donc...

Il arque un sourcil, joueur et laisse un sourire en coin étirer ses lèvres. Il glisse ses mains jusqu'à mes fesses qu'il malaxent doucement tout en m'embrassant passionnément.

— Je fais dans le romantisme et tu casses le moment, se plaint-il.

Je lève les yeux au ciel et frissonne en sentant nos deux sexes se frôler.

— Tu me fatigues Alex ! je râle en nouant mes mains derrière sa nuque.

Il sourit et frotte son nez au mien avant de m'embrasser, son index jouant avec mon intimité. Je pousse un râle contre ses lèvres tout en levant les hanches, quémandant plus que ce que donneront ses doigts. Il masse mon trou avant d'insérer deux doigts qu'il fait aussitôt bouger à l'intérieur de moi.

Mon dos se cambre quand je le sens replier ses jointures et je lâche un soupir lorsque qu'il effleure ma prostate. Je frissonne et l'encourage à recommencer tandis qu'il me dévore, laissant quelques empreintes sur ma chair.

Lorsqu'il juge que je suis assez préparé, il récupère un préservatif qu'il ouvre avec ses dents avant de dérouler autour de sa verge que je pompe rapidement. Il m'embrasse doucement et présente son gland à mon entrée, me pénétrant lentement. Trop fiévreux, je le presse contre moi d'une pression effectuée par mes chevilles et grogne en lui demandant de se dépêcher.

Il m'embrasse et finit par rentrer entièrement d'un simple coup de rein. Je lâche un cri de douleur, mais l'oublie rapidement car le désir prend le pas sur tout autre sentiment. Ses deux mains plaquées de part et d'autre de ma tête, il sort et entre à nouveau en accélérant le rythme, ma respiration se faisant plus saccadée.

Je me cambre par automatisme, totalement aveuglé par la passion qui me submerge, par l'appétit qu'il me faut rassasié. Sa bouche échoue contre ma nuque et j'agrippe le drap dans l'espoir que cela maintienne un semblant de contact avec la réalité. Mais chaque coup de bassin fait naître une pluie d'étincelle dans mon corps, embrume mon esprit et ne me rappelle qu'une chose : c'est Alex qui me fait me sentir aussi bien.

Ses doigts s'enroulent autour de mon pénis et je sais, à cet instant, que je ne vais pas durer plus longtemps. Titillé de tous les côtés, il ne m'en faut guère plus pour que je perde pied.

— Alex..., je souffle en essayant de me redresser, A... je... je vai...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase. Le visage d'Alex est crispé en une expression d'extase et je jouis au moment où sa verge percute ma prostate, déclenchant une myriade d'étincelles dans tout mon corps.

C'est comme si la brume remplissait mon esprit. Je met du temps à me reconnecter, seul le souffle chaud d'Alex échouant contre ma chair me rappelant sans mal ce que nous venons de faire. Ma respiration saccadée met du temps à se réguler et je finis par caresser le dos nu de mon petit ami.

— Je veux vraiment le faire toute la journée, supplie Alex en me volant un baiser.

Je souris faiblement et ne dément pas. Parce que je crois que ce programme me plairait. Il chasse les mèches rebelles de mon visage et le parcours de baisers avant de s'attarder sur ma bouche qu'il mordille. Il saisit ma main gauche et la glisse jusqu'à ses fesses tout en m'embrassant. Mon cœur s'emballe dangereusement tandis qu'une foule d'informations discontinues s'entrechoquent à l'intérieur de mon crâne.

— Alex, je vo...

La voix aiguë de sa sœur s'infiltre dans la chambre en même temps que le fracas assourdissant que produit la porte qu'elle ouvre sans même avertir. Son frère sursaute violemment et nous recouvre maladroitement avec sa couette.

Mon dieu..., je me plains en me cachant, quitte à faire le mort. Je plaque mes mains sur mon visage comme si cela pouvait me soustraire à son regard et sent le rouge s'étaler sur l'intégralité de ma face. Génial, vraiment.

— Putain, Lily ! Tu toques. Tu TOQUES ! Combien de fois je te l'ai déjà dis ?!

— Ouuuuuups, dit-elle avec un sourire dans la voix. Je vois que t'es occupé, frérot !

— Lily, casse-toi, vraiment ! dit-il en lui jetant un oreiller à la figure.

— Jarte pas ce qui peut nous cacher, je lui chuchote furieusement.

— Oh, quoi ? J'ai déjà vu ton kiki, hein ! ricane-t-elle.

— Lily, CASSE-TOI !!

Elle éclate de rire et s'en va en claquant la porte. Je maugréer et aimerais ne faire qu'un avec le tissu de cette couette. Si je pouvais disparaître subitement, je crois que j'éviterais de mourir de honte.

— Mon dieu..., je grommelle.

Le silence qui m'entoure me fait me recroqueviller sur moi-même. La main d'Alex se perd dans ma crinière, mais je la lui tape en guise de représailles.

— Hé !

— T'aurais pu prévenir que ta sœur était là !

— Elle était pas censé être ici, proteste-t-il en attrapant mon visage entre ses deux mains. Je croyais qu'elle baisait John.

— Parle pas d'elle comme ça, je grogne en tentant de faire disparaître mes rougeurs.

— Je parle d'elle comme je veux, dit-il en embrassant le bout de mon nez. C'est juste proportionnel à l'amour que je lui porte.

— Alex, je te déteste !

Il ricane et m'embrasse avant de se lever, cherchant nos affaires. À la hâte, j'enfile mes vêtements et lui jette un regard noir. Il se mordille la lèvre, bien conscient que je lui en veux pour cette intrusion mal avisée. Je ne comprend pas qu'il puisse prendre cela par dessus la jambe. Je suis tellement embarrassé. Je ne veux plus quitter cette chambre et ne jamais recroiser sa sœur.

— Tu veux manger un truc ? me demande-t-il en ouvrant la fenêtre.

— Non. Je veux rester ici et ne jamais ressortir !

Il rit et entoure ma taille, déposant un baiser sur mes lèvres avant de coller son front contre le mien.

— C'est bon, va bien falloir que tu affrontes la réalité.

— Je t'emmerde Alex ! Toute cette situation, c'est de ta faute !

Il sourit un peu plus, hausse les épaules et m'indique la sortie. Je grogne et lui frappe l'abdomen avant de me laisser tirer jusqu'à sa porte. Je pèse de tout mon poids dans le sens inverse et le supplie de revoir ses priorités.

— Écoute, plus tôt tu passeras à la casserole, plus vite tu ne seras plus embarrassé.

— Arrête, j'ai pas envie de passer à la casserole !

— Mon ange, on ne va pas avoir le choix malheureusement, dit-il d'une voix résigné.

Je grogne et le laisse m'entraîner jusqu'au rez-de-chaussée après avoir récupéré mes affaires. Je me cache derrière le dos d'Alex tout en y posant mon front, peureux. Lily est assise sur le sofa, dégustant des tuiles au paprika. Elle nous sourit malicieusement, abandonnant sa série à l'eau de rose pour nous chambrer.

— Bah alors ! Ça fait l'amour dans la chambre, chantonne-t-elle. Franchement, je pense que tu devrais mettre un verrou à ta porte, Alexichou.

— T'es pas censé y rentrer, réplique-t-il en lui offrant un doigt d'honneur.

— T'es pas censé baiser ici, rétorque-t-elle en le pointant d'une chips.

— Je t'emmerde Lily, grogne-t-il en récupérant des cookies dans le placard avant de s'aventurer dans le salon.

Je le suit en tenant son tee-shirt et évite du mieux que je le peux le regard de sa jumelle. Il s'assoit au bout du canapé, me récupérant par la même occasion.

— Je crois que je terrifie ton agneau.

— Bah alors ferme-là !

Elle ricane et grignote sans dire un mot de plus, retournant à sa série. Un sourire au coin, elle secoue la boîte sous mon nez et m'en propose, histoire de briser la glace. Bien que gêné, je plonge ma main dedans et déguste le gâteau salé en me lovant contre Alex, déterminé à oublier ce souvenir humiliant.

Et si la jeune femme pouvait en faire autant, je serais plus que ravis.


















~~~
Qu'est-ce que vous pensez de ce chapitre ??

Je suis fatiguée 😴 D'ailleurs, je ne vais plus en cours jusqu'à nouvel ordre parce que j'ai côtoyé ma famille qui a été en contact avec des gens porteurs du corona 😱 donc je dois attendre qu'ils fassent les tests pour savoir s'ils sont positifs et si je le suis 🤷🏼‍♀️ breeeeef ! Ce qui veut dire... chapitre tous les jours, ça c'est sûr ! 😏

D'ailleurs, je répond ici à tous les coms/messages que je reçois : oui, oui, oui, il y aura un Tome 4 ! Il se déroulera autour de la fête d'Halloween et ce sera le dernier de cette série ! On devra dire au revoir à Aïdan et Alex à la fin du tome 4 😢

Il ne reste d'ailleurs que deux chapitres avant la fin du tome 3... je vous prépare psychologiquement 😘

Bonne soirée/journée (en fonction de quand vous lirez)

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro