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22 Août

— Sérieusement ? Quel est l'intérêt de s'habiller alors qu'on va avoir chaud ? je râle en boutonnant le col de ma chemise noire sans manche.

— Pense à ton petit copain qui ne voudra faire qu'une chose : t'arracher ta chemise, répond Alex en m'entourant de ses bras.

Je lève les yeux au ciel tout en grognant et sent mes joues rougir. Contrairement à moi, il a revêtu une chemise d'un blanc pure aux manches retroussées juste au-dessus des coudes, un short en jean complétant sa tenue. Ses lèvres se posent sur mon cou et je souris timidement en observant notre reflet.

— Tu ne penses qu'avec ce que tu as entre les jambes.

— Si tu savais, rit-il.

Je rougis davantage et le bouscule à l'aide de mon épaule, l'écartant. Il ricane et quelques coups sont portés à notre porte, découvrant Nathan qui fait des aller-retour entre nous deux. Je plisse les yeux afin de le prévenir de ne rien dire et il s'adosse contre la chambranle, un sourire moqueur plaqué sur le visage.

Alex embrasse ma tempe et décide de nous laisser seul ce qui m'étonne cruellement d'autant plus qu'il voit un rival partout où il va. Il referme la porte derrière mon ami et je laisse le châtain s'asseoir sur mon lit.

— Tu as besoin de quelque chose ? je demande en observant ses cheveux qui sont humides de sa douche.

— Non, pas spécialement, dit-il en jouant avec ses doigts.

Je l'observe attentivement, me demandant ce pour quoi il est ici. Non pas que je n'apprécie pas sa présence, mais je me demande ce que me vaut cette aura sérieuse.

— Tu as parlé à Alex ?

J'arque un sourcil, surpris, et fronce les sourcils sans comprendre.

— De ? Voldi ?

Il esquisse un sourire et hoche la tête de haut en bas, fouillant dans mon regard.

— Non. Pourquoi je lui en aurais parlé ? Enfin... j'ai juste dit qu'on avait discuté de Clément sans approfondir le sujet puisqu'il croyait que... bref, sa jalousie, quoi.

— Ok...

Il contemple ses mains en silence ce qui me fait froncer les sourcils un peu plus.

— Pourquoi ?

— Je crois que je suis une mauvaise personne.

— Qu'est-ce que tu racontes ?

— Je t'ai dis que j'abandonnais..., il soupire et s'étale sur le lit, mais j'ai parlé avec Alex qui semble avoir deviné tout seul. Ce qu'il a dit m'a fait réfléchir... mais je ne suis pas certain que ce soit la bonne solution.

Un peu plus perplexe, je le dévisage sans vraiment comprendre là où il souhaite en venir.

— Nathan ?

— Je peux pas le laisser à quelqu'un, me dit-il en plantant ses iris noisettes dans les miens. C'est hyper égoïste comme façon de penser, mais je l'aime. Plus que Lisa. J'ai peur que notre relation se brise, c'est pour ça que je ne sais pas si je prend la bonne direction. Mais je ne veux pas quelqu'un d'autre ne l'ait. Tu comprends ?

Je hoche lentement la tête, le laissant poursuivre. Après tout, je ne peux rien dire. Nathan est courageux, plus que moi. Si j'avais partagé une telle amitié avec Alex et que j'aurais commencé à éprouver des sentiments, je ne suis pas certain que j'aurais sauté le pas. Je suppose que je serais resté de mon côté tout en réprimant mes sentiments. J'aurais vécu ainsi, par peur de perdre quelque chose que je chérissait déjà.

— Qu'est-ce que t'en penses ?

— C'est ta décision Nathan... il n'y a que toi qui sache vraiment ce que tu veux. Et ce que tu dois faire.

Il soupire, se passe une main sur le visage et se redresse avant de s'étirer. Il se lève et se tourne vers moi, un sourire collé aux lèvres.

— Allons-y ! Sinon Alex va finir par croire qu'on fait des choses classés X.

Je lève les yeux au ciel et secoue la tête avant de le suivre. On sort sur la terrasse et je découvre Sissy dans une robe jaune fleuri aux manches qui peuvent autant se mettre sur les épaules que les dénudées. Elle met en valeur sa petite poitrine et son cou où pend un collier au pendentif en perle. Elle me sourit de toutes ses dents et je constate qu'elle a abandonné sa queue de cheval habituelle pour laisser ses quelques boucles échouer sur sa peau.

— Tu es superbe, je dis, tout aussi surpris qu'elle.

Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de complimenter les personnes qui m'entourent, mais on dirait qu'elle s'est mise sur son trente et un et ce n'est qu'une vérité de plus. De toute façon, Sissy a toujours eu un charme naturelle. Une beauté simple.

— Je vais être jaloux, grogne Alex en posant un baiser sur mes lèvres. Comment tu me trouve ?

Il tourne sur lui-même et prend une pose avant de hausser les sourcils de façon suggestive. Je lève les yeux au ciel et ne répond pas, lui arrachant une protestation digne d'un enfant de huit ans. Nathan se prélasse dans son polo bleu ciel qui fait écho à celui de Clément. Habillés pareils, je ris doucement. Lisa a opté pour un crop-top rouge qui dévoile son nombril ainsi que d'un short en jean. J'aperçois sans mal le brun relooker sa copine et je ne peux qu'observer la réaction du châtain qui se rembrunit un peu plus. C'est sans compter l'interruption de Jacques qui l'entraîne avec lui en discutant à voix basse, un sourire au coin des lèvres.

— On y vas ? demande Lisa en prenant la main de son copain.

— Yes ! s'exclame Sissy en sautant les marches de notre terrasse.

On se dirige tous vers la sortie du camping tout en papotant de tout et de rien. Alex continue de se murer dans son mutisme, bougon. Je lui donne un coup d'épaule et cherche son regard.

— T'es sérieux ?

— Quoi ? dit-il en fronçant les sourcils.

— Tu fais la tête ?

— Tu ne dis jamais que tu me trouve beau.

— Je ne dis ça à personne ! je me justifie.

— Sissy a eu le droit à son compliment.

— Et c'est la première fois en trois ans, je riposte. Nathan et Clément n'ont jamais eu droit à ça.

— Mais je suis ton petit ami, proteste-t-il en posant une main son cœur.

Je m'arrête, le toise et soupire bruyamment. C'est un vrai gamin ! Je lui agrippe le col de sa chemise, dépose un baiser fiévreux contre ses lèvres et le lâche après avoir déclaré :

— Tu es magnifique, ça te vas ?

Puis je trottine jusqu'à mes amis, histoire de chasser les rougeurs qui s'étalent sur mes joues. J'intercepte le regard curieux de Jacques, mais je me contente de pincer les lèvres et de continuer à les suivre.

On arrive sur la plage où la musique bat déjà son plein, à un endroit où un bar aux allures tropicales trône face à une foule de gens qui sautent sur place. On foule le sable qui s'infiltre entre nos doigts de pieds et nous avançons jusqu'à la foule. La main d'Alex s'entrelace avec la mienne et son sourire me réchauffe le cœur.

Nous arrivons près du bar et commandons quelques cocktails. J'opte pour une boisson sans alcool et attends patiemment avec mes amis qui zieutent les gens qui s'agglutinent devant nous, enhardit par la musique.

— Tu vas danser ? me demande Alex en effleurant ma joue, triturant les mèches blondes qui tombent devant mon visage.

Je hausse les épaules, peu sûr de moi. Je n'aime pas particulièrement me mêler à la foule et je reste généralement dans un coin reculer lorsque tout le monde se trémousse sur une mélodie, mais savoir qu'Alex sera entouré par pleins d'autres hommes qui pourraient le trouver à son goût développe mon instinct possessif. Je me vois parfaitement lui accroché une pancarte autour du cou sur laquelle serait marquée : chasse gardée !

Mauvaise idée, cela dit.

— Tu devrais danser avec moi, insiste-t-il.

— On verra, je réponds en m'appuyant contre sa main.

— Ce n'est pas un non ! s'enthousiasme-t-il.

— Ce n'est pas un oui, je contre avec un sourire en coin.

Il plisse les yeux et se penche vers ma bouche qu'il dérobe. Je fond sous sa passion et efface le monde qui m'entoure afin de me concentrer uniquement sur les sensations qu'il me procure. Avant lui, je n'aurais jamais cru qu'embrasser serait aussi agréable.

Presque addictif.

— Tenez.

La voix du serveur nous ramène à la réalité et je m'empare de mon verre, coinçant la paille entre mes dents. J'aspire le mélange d'agrume et sourit légèrement en découvrant le goût sucré de la boisson.

— Moi, je vais danser les gars ! s'exclame Sissy en nous offrant un sourire édenté, tournant sur elle-même avant de s'éclipser à travers la foule.

— Sissy ou l'art de disparaître, commente Clément en buvant une gorgée de son alcool.

Nathan boit lui aussi, hochant la tête afin de signifier son accord avec l'opinion de son meilleur ami. Jacques attrape le main de Lisa et l'entraîne dans la foule, son autre main occupée par la boisson. Je me serais presque attendu à une remarque sarcastique de la part de mon petit copain concernant la peut-être infidélité de la blonde. Puisqu'il voit en Jacques un coureur de jupon et que j'ai finis par en déduire qu'il était bisexuel. Puisqu'il l'a fait autant avec Émilie qu'avec l'ex d'Alex.

— Viens ! ordonne Nathan en entraînant son meilleur ami dans une autre direction.

Je les observe disparaître et offre un sourire à Alex qui n'ose pas aller danser simplement pour me tenir compagnie. Je vois parfaitement sa jambe tressauter au grès de la musique et je ne veux pas le garder prisonnier juste par peur que d'autre lui mettes le grappin dessus.

— Va danser, je propose en sirotant ma boisson.

— Je reste avec toi, dit-il en embrassant ma tempe.

— Nan mais vraiment. Je reste là et je te regarde.

— T'as dis que tu viendrais danser.

— J'ai dis que je verrais, je rectifie.

Il plisse les yeux et me pince les côtes. Je lui tire la langue et continue de boire tranquillement, cherchant un moyen de lui faire comprendre qu'il a également le droit de s'amuser.

— Je te jure que tu peux.

— Tu vas rester seul à nous regarder, ce n'est pas drôle.

— Je te jure que ça ne me dérange pas, j'insiste en le poussant pratiquement vers la foule. Je te rejoindrais seulement si tu te déhanche.

Il hausse les sourcils de façon suggestive et effleure mes lèvres avant de vérifier si je suis certain de ma décision. Je hoche vigoureusement la tête de haut en bas et l'envoie s'amuser.

J'en profite pour boire ma boisson lentement tout en gardant les yeux rivés sur lui. Il m'observe également et se dandine sur le fond musical, retrouvant nos amis. Rapidement, je passe au second plan et il s'amuse à sauter de toute part, criant les paroles des chansons qui passent aux platines. Je souris, adossé contre le bar et ne le quitte pas du regard, totalement obnubilé par sa façon de bouger.

Suis-je trop amoureux ? Parce que je le trouve diablement sexy quand il danse ainsi.

Les heures s'égrènent et par moment, Alex revient vers moi pour récupérer de l'eau histoire de s'hydrater. Au bout de la dixième fois, il attrape mes mains et tentent de me faire sortir de ma cachette.

— Allez !

Je grogne et pèse de tout mon poids afin de ne bouger d'aucun centimètres, mais ce serait rêver. Il agrippe ma taille et me ramène contre son torse, effleurant mes lèvres.

— Viens baby boy ! T'as dis que tu viendrais.

— Rhoooo... t'es vraiment chiant, je réponds en me laissant entraîner sur le milieu de la « piste » de danse, grimaçant.

Il sourit, ravis de sa victoire, et me prend les mains tout en se déhanchant. Je le vois tenter de secouer mon corps, mais je suis juste extrêmement mal à l'aise. Je sais pertinemment que les gens ont d'autre chose à faire que celle de m'observer, mais j'ai l'impression d'être le centre de l'attention et je n'ai pas envie de montrer mes talents de danseur - qui sont inexistants - devant cette foule et les yeux scrutateurs de mon petit ami.

— Danse Aïdan.

Je grimace pour toute réponse et me contente de le fixer, observant sa façon de danser qui - soyons clair - n'est pas non plus digne de Michael Jackson. Soudainement, il plaque une main au creux de mes reins et me ramène contre lui, effleurant mon nez.

— La musique, ça ne se réfléchit pas. Ça se ressent, ça se vit. Alors danse juste.

Je peine à déglutir lorsqu'il commence à bouger tout contre moi, me gardant prisonnier de ses bras. Il ne me quitte pas du regard et pour tout dire, je serais incapable de détourner la tête. Comme toujours, ses prunelles m'hypnotisent, m'attrapent avec facilité pour me garder prisonnier. C'est tout de suite plus simple de danser quand il mène la barque. Je n'ai qu'à suivre les mouvements de son corps et à me perdre dans ses beaux yeux bleus. Il ne me lâche pas, me serre contre lui comme s'il avait peur que je m'en aille et me dévore du regard tout en jouant avec mes lèvres qu'il mordille par moment.

Ce serait mentir de ne pas dire que j'ai chaud. J'ai la sensation d'être une bouillotte humaine. La façon dont il me regarde, son déhanché, et ma conscience qui me rappelle sans cesse que son sexe frotte parfois contre ma jambe fait naître tout un tas de frissons et de pensées obscènes. S'il est né pour enflammer les gens, je pense que sa génitrice a très bien fait son boulot.

Brusquement, ses lèvres s'écrasent sur les miennes et me dévorent avec avidité. Il suçote ma lippe, la mordille et la lèche, quémandant l'entrée de ma bouche. Lorsque je l'entrouvre, il enroule sa langue autour de la mienne et fourre sa main dans mes cheveux. La façon dont il m'embrasse est si passionnée que j'en oublie pratiquement les gens autour de moi. Je pousse un soupir contre ses lèvres, enhardis par son baiser. 

— Aïdan ? me souffle-t-il, mordillant mon oreille.

— Hum ?

Je souris et promène mes mains dans son dos avant de les passer sous sa chemise, cherchant à capturer son regard.

— Tu sais que tous tes amis sont ici..., continue-t-il de chuchoter.

— Oui... et ?

— J'ai envie de toi, m'avoue-t-il. Et le bungalow est vide.

Un frisson remonte le long de mon échine tandis que mon cœur s'emballe. Je me mords violemment la lèvre inférieure et tente de calmer mon ardeur. Moi aussi, je meurs d'envie de le sentir en moi. Depuis que nous avons passé ce cap, j'ai l'impression que ma libido est décuplée. Mais serait-ce simplement correct envers mes amis ?

— On y va ?

Oh et puis, merde ! je songe en hochant la tête. Il sourit un peu plus, effleure mes lèvres en guise de promesse et attrape ma main avant de fendre la foule. Électrisé, je ne peux qu'imaginer la suite, bien trop impatient.

— Hé ! je l'arrête au moment où nous passons devant le bar. On devrait prévenir les autres.

Il arque un sourcil et balance ce ridicule sourire en coin qui lui donne un air de tombeur.

— Le but de s'envoyer en l'air quand il n'y a personne, Aïdan, c'est de ne rien dire. Comme ça, on est sûr de pouvoir profiter parce qu'ils passeront plus de temps à nous chercher qu'à rentrer.

Je rougis et lui donne une tape sur l'avant-bras avant de baisser la tête et de reprendre notre chemin. Je jette un dernier coup d'œil à cette fête qui se portera sans doute très bien sans nous quand la vue d'une chose improbable me fait trébucher. À quatre pattes dans le sable, j'entends Alex qui se moque ouvertement de ma maladresse tandis que je garde les yeux rivés sur ce qui se déroule non loin.

Collé à l'un des murs du bar, Jacques dévore la bouche d'un Nathan qui se laisse totalement faire. C'est une blague ?! Je crois que mon cerveau a disjoncté. Je ne comprends plus rien.

— Relève-toi, baby boy, s'amuse Alex en passant un bras sous mon aisselle.

— Je... rêve..., je murmure en me redressant.

Mon petit ami suit mon regard et son rire s'éteint soudainement. Plus alerté par son silence qu'autre chose, je le fixe, mais il affiche une expression blasée.

— Ça ne m'étonnes pas vraiment de Jacques, dit-il en levant les yeux au ciel, tournant les talons. Mais Nathan... je croyais qu'il était en crush sur Clément ?!

— Je ne comprends rien..., je réponds doucement.

Il m'attrape la main pour me faire bouger et nous poursuivons le chemin en silence. Des questions sans cesse plus nombreuses tournent et retournent dans ma tête sans s'arrêter. Pourquoi ? Comment ? Depuis quand ? POURQUOI ?!

— Hey, dit Alex en faisant claquer ses doigts devant mes yeux.

— Quoi ?

— On est arrivés et t'es partis loiiiiiiin de moi, répond-il en déverrouillant la porte.

— Désolé... mais je ne comprends pas. Ça ne colle pas du tout avec ce qu'il m'avait dit.

Alex hausse les épaules et dépose les clés dans l'entrée avant de s'arrêter devant moi, mains sur les hanches.

— Écoute, c'est sa vie. S'il décide de faire ça, tu ne dois pas le juger mais simplement être spectateur. Après, je ne te dis pas, Jacques n'est clairement pas un bon choix et je suis même étonné que Nathan l'ait embrassé puisqu'il m'assurait ne pas être gay... enfin, peu importe ! Là, c'est toi et moi. Et toi et moi, on doit faire des choses interdites au moins de dix-huit ans... t'es reconnecté, là ?

J'esquisse un sourire, ses paroles chassant aisément mes pensées parasites. Je hoche la tête en signe d'affirmation et il agrippe soudainement les boutons de ma chemise tout en me faisant reculer jusqu'à la chambre.

— Je t'aurais bien déshabillé ici, mais je ne voudrais pas que tu sois gêné s'ils rentraient et découvraient nos vêtements partout par terre..., susurre-t-il avec son sourire charmeur, déposant une pluie de baisers sur ma mâchoire.

Je ne réponds pas, trop concentré à ne pas tomber et à déboutonner sa chemise. Il me pousse jusqu'au lit après avoir fermé la porte d'un coup de pied et s'assoit au-dessus de mes cuisses, écartant lentement les pans de ma chemise, effleurant ma peau mise à nue. Sa bouche trace une ligne brûlante de mes lèvres à ma mâchoire, puis de ma mâchoire a ma clavicule jusqu'à s'attarder sur mon téton qu'il lèche doucement avant de suçoter.

Le cœur battant plus vite, les joues rougies d'embarras et les mains moites, j'écarte le tissu de ses épaules et le fait glisser lentement le long de ses bras. Il m'aide et en fait de même pour mon haut avant de me pousser contre le matelas d'une seule main. Je déglutis difficilement et m'humecte les lèvres. Ma respiration s'accélère lorsqu'il ouvre mon short d'une seule main. Je glisse la mienne sur sa peau chaude et parcourt son torse comme si je le découvrais pour la première fois. Son ventre se soulève au rythme de sa respiration saccadée et ses lèvres s'abattent sur les miennes. Il est aussi excité que moi et je ressens son empressement lorsqu'il glisse ses doigts sous mon boxer. Parcourut d'un agréable frisson, je bascule ma tête vers l'arrière en soupirant avant de l'aider à abaisser son propre short. Il sourit, amusé par mes initiatives et nous nous retrouvons rapidement sans rien pour cacher notre nudité.

Sans plus attendre, il agrippe mon érection et je me cambre, me laissant aller entre ses doigts. Il me surplombe et je commence moi aussi à le branler, les yeux dilatés par le désir. Sa main droite se perd dans mes cheveux tandis que ses lèvres reprennent possession des miennes avec fougue. Je perds la notion du temps, totalement prit par ce désir, cette attirance sans nom qui me submerge à chaque fois qu'il me touche. Ou parfois même lorsqu'il me regarde.

Il quitte ma bouche pour tracer une ligne de baiser sur mon torse avant de s'attarder à l'intérieure de mes cuisses, ses doigts commençant à jouer avec mon intimité. Mon membre n'en fait que durcir davantage et je ne peux m'empêcher de lâcher un faible gémissement, la tête basculant vers l'arrière.

Tout en me préparant, il m'embrasse sauvagement comme s'il s'était retenu toute la journée. Nos baisers sont presque violents, trop passionnels et surtout désordonnés. Je m'enivre de son odeur, de son toucher, de ses gémissements, de son corps contre moi. Je suis à ses pieds.

Haletant, je le vois se relever tandis qu'il fouille dans une commode avant d'en sortir un préservatif qu'il ouvre et qu'il déroule sur sa verge tendue à l'extrême. Je passe la langue sur mes lèvres et avale ma salive, suivant des yeux chacun de ses mouvements. Il agrippe mes cuisses et me ramène tout contre lui tandis que je noue mes chevilles dans son dos.

— Tu vois baby boy..., dit-il en parcourant mon torse du bout des doigts, le principe des contre-soirée, c'est de prendre du plaisir. Beaucoup plus de plaisir.

Je frisonne et lève les yeux au ciel devant tant de narcissisme et laisse courir un sourire sur mon visage.

— Tu compte me regarder longtemps comme ça ? je demande, un tantinet impatient.

Surpris, il rencontre mes iris émeraude avant de sourire doucement et d'empoigner son sexe qu'il présente à mon entrée. Tout de suite chargé à bloc, il s'insère en moi en prenant son temps tandis que, appuyé sur mes coudes, je rejette ma tête en arrière, fermant les yeux pour savourer chaque sensation. 

Soudainement, il s'insère en entier d'un bref coup de rein et m'arrache un cri de surprise mêlé de douleur.

— Je suis désolé, mon ange, dit-il en déposant un baiser sur mes lèvres. Mais je suis trop excité...

Son aveu m'arrache un sourire avant que je ne lâche un second hoquet lorsqu'il me pénètre tout aussi brusquement que la première fois. Je m'abandonne rapidement à lui, ses coups de bassins ayant raison de ma volonté. Mes doigts s'agrippent aux draps tandis que mes soupirs percutent sa peau chaude. La douleur est rapidement chassé par la myriade de décharges électriques qui parcourent mon corps à chaque fois qu'il percute ma prostate.

Ses coups de reins m'emmènent au septième ciel et je me permet de pousser des râles, conscient que nous sommes les seuls habitants de la location pour le moment. Il se colle à moi, me pénétrant à un rythme régulier, son souffle se déposant sur ma chair par moment, remplacé par ses lèvres à d'autres.

Je me cambre lorsque je parviens au bout de ce que mon corps peut supporter et sent ce dernier se raidir lorsque l'orgasme survient. Dans un gémissement de concert, nous jouissons en même temps. Alex se laisse retomber sur mon torse et, la respiration haletante, nous reprenons lentement pieds avec la réalité.

Je ne sais combien de temps nous restons ainsi jusqu'à ce que nous décidions de faire un tour dans la salle de bain pour nous débarbouiller.

Un peu tremblant, je sors de la cabine avec une serviette autour de la taille, cherchant mon pyjama du regard. Bien que partager un bain avec lui, nu, m'ait été compliqué de faire la première fois, se doucher ensemble n'a pas été une horrible affaire. Peut-être que je m'habitue lentement à cela ? Ou peut-être est-ce parce que nous venions tout juste de faire l'amour ?

Je passe un tee-shirt et un boxer et observe du coin de l'œil mon petit ami en faire de même. Il pousse un soupir avant de prendre sa brosse à dent que je recouvre de dentifrice. Je souris en le voyant tenter de s'essuyer les cheveux d'une main et finis par l'entraîner dans la chambre une fois nos bouches rincées.

Je l'assois à même le sol et m'applique à sécher sa chevelure. Silencieusement, je prends soin de ne pas lui faire mal ou d'être trop brusque et décide que cela ira très bien pour ce soir quand ses cheveux ne sont plus qu'humide.

— C'est tellement agréable, dit-il en se laissant tomber sur le lit. Tu devrais me sécher plus souvent les cheveux.

Je souris en guise de réponse et rampe jusqu'à lui avant de me lover contre son torse.

— Tu vas faire quoi de tes deux dernières de vacances ? je demande en caressant son dos.

— Hum... sûrement rien de très intéressant. Et toi ?

— Séance chez le psy le vingt-huit, sinon j'ai rien.

— Est-ce une manière implicite de me demander de venir chez toi ?

Je souris et cache mon visage tout contre son torse tandis qu'il rigole. J'écoute les battements de son cœur et suis obligé de relever la tête lorsqu'il agrippe ma crinière.

— Je viens si tu me demandes.

— Pourquoi je suis toujours obligé de faire ça ? je râle.

— Parce que, réplique-t-il. Je te rappelle que je ne suis pas devin, Aïdan. Dis-moi ce que tu veux et j'exaucerais tous tes vœux.

— Tous mes vœux ? je demande, joueur.

— Oui, répond-il assurément.

Mesquin, je me redresse en prenant appuie sur l'un de mes coudes et me perd dans ses iris lapis-lazuli.

— Alors si je dis que je ne veux plus de sexe, c'est exaucer ?

Il prend une mine horrifiée et plaque ses mains sur mes joues avant de rapprocher mon visage du sien.

— Il y a des limites à la connerie !

Je ricane et lui pince les côtes avant de me laisser retomber sur son torse.

— Je rigole, je précise.

— De toute façon, c'est le seul vœu non-exaucable. Il est sur la liste !

— Pfff, je répond en riant. J'aimerais bien voir cette soit-disante liste.

— Bon, ok, celle-là est imaginaire... dit-il en jouant avec mes cheveux. Mais celle des surnoms est bien réelle.

— D'ailleurs, j'aimerais la voir.

— Hors de question. Tu vas la déchirer.

— Mais non voyons..., je répond avec un petit sourire.

— Je ne te crois pas mon cœur.

Je ris et décide de rester accroché à son tee-shirts pour le reste de la soirée. Ses caresses me bercent et nous laissons le silence nous entourer. Non pas que nous n'avons rien à nous dire, mais simplement, certaines fois il est agréable de n'écouter que notre respiration.

Le temps s'égrènent lentement et je pourrais presque croire qu'Alex s'est endormit s'il ne continuait pas ses papouilles dans mes cheveux. C'est une querelle qui nous sort de notre torpeur.

Lentement, on se redresse avant de tirer sur les rideaux de la fenêtre, de l'ouvrir et de passer notre tête à travers.

— Hé, dit Alex en tirant sur ma joue. On est parfait dans le rôle du vieux couple qui vit des commérages.

Je souris et secoue la tête avant de me concentrer, reconnaissant la voix de mes deux amis.

— ... oque de moi !

— T'as pas besoin de gueuler, disait Clément en tentant de temporiser le conflit.

— Oh, pardon, riposte Nathan d'une voix moqueuse. Tu veux pas que tout le monde t'entende faire ta crise de jalousie à deux balles ?!

— C'est pas... Nath, tu sais que ça n'a rien à voir !

— Alors, qu'est-ce qui te dérange ?! Tu me les brise Clément.

Un silence s'ensuit durant lequel je finis par jeter un coup d'œil à Alex pour lui demander silencieusement si quelque chose d'autre a été dit - au cas où je sois devenus sourd. Mais rien. Et de notre positon, nous n'avons pas vu sur la terrasse donc nous ne pouvons voir les deux garçons.

Je me demande pourquoi ils se disputent. Je ne saurais juger de la graviter de leur querelle parce que le ton n'est pas non plus vindicatif. Plutôt dans l'incompréhension, je dirais.

— Nath...

— Non, Clem.

Puis nous sursautons en entendant la porte d'entrée s'ouvrir. Comme deux gamins prit sur le fait, nous replongeons sur les couvertures avant de faire le mort, guettant le moindre bruit en coupant notre respiration. La porte de la chambre voisine claque et quelques minutes plus tard nous percevons des coups portées à celle-ci. Mais Nathan ne réponds pas et le brun décide d'abandonner, retournant dans sa propre chambre qu'il partage avec Lisa.

Je pousse un soupir et ris légèrement en me rendant compte de notre attitude. Alex referme la fenêtre et nous nous figeons une seconde fois en entendant la porte d'entrée claquée.

— Tu penses que c'est qui ? me chuchote Alex après quelques minutes.

— Aucune idée, je répond en haussant les épaules.

Me triturant les méninges pour savoir ce qu'il s'est passé, rien ne me vient. Ou plutôt, un seul fait : le baiser que Nathan a échangé avec Jacques. Est-ce que cela aurait dégoûté Clément ? Non. Impossible. Je le connais. Il est hyper tolérant. Il m'a parfaitement accepté et nul doute qu'il l'accepterait si son meilleur ami décidait de sortir avec un garçon.

Crise de jalousie.

Pourquoi ? Clément aurait-il lui aussi des sentiments pour le châtain ? Mais pourquoi cela mettrait-il Nathan en colère ? Ça n'a aucun sens !

— Arrête de faire ça, dit Alex en posant son pouce sur ma lèvre, l'écartant de mes dents.

Je sors de mes pensées et fixe son visage avant de passer ma langue sur la lippe blessée.

— Je déteste quand tu fais ça. Qu'est-ce qui ne va pas ? me demande-t-il en passant ses bras autour de ma taille, déposant son menton contre ma cuisse.

Je soupire et balaye ses cheveux d'une main avant de répondre tout bas :

— Je m'inquiète juste pour Nathan.

— Ça ira. C'est un grand garçon. Il peut gérer seul.

— Tu dis ça parce que t'es jaloux et que tu ne veux pas que je me préoccupe de quelqu'un d'autre que toi ? je demande en plissant les yeux. Ou tu es sincère ?

Il sourit malicieusement et me réponds :

— Un peu des deux je suppose ? Écoute, Nathan sait ce qu'il fait. Et parfois, se ramasser des murs en pleine tronche fait aussi du bien.

— Ça ne lui fera pas du bien ! je m'écris presque.

Surpris, il me détaille, mais je ne pourrais pas lui expliquer la teneur de mon angoisse. Nathan est quelqu'un de lumineux, qui rit toujours et qui passe son temps à croquer la vie à pleine dent. Mais s'il ne devait plus être avec Clément, sa bonne humeur s'envolerait. Il est le seul qui le maintienne hors de l'eau. Ils partagent quelque chose d'incroyable et de totalement unique.

Nathan sans Clément n'existerait pas.

Et Clément sans Nathan ne pourrait fonctionner.

— Calme-toi, pourquoi tu réagis comme ça ? Ce ne serait qu'un râteau. Ok, ça fait mal, mais il s'en remettra.

— Non, je répond fermement, les sourcils froncés. Il ne s'en remettra pas. Il ne faut pas qu'ils soient séparés.

Je sais qu'il ne peut pas comprendre mon brusque changement d'humeur parce qu'il n'a pas été là quand Nathan a perdu son père. Il ne sait pas comment le châtain était au plus mal. Comment Clément l'a remit sur les rails. Sauf que le brun est toujours son conducteur et que le châtain serait désorienté s'il se retrouvait à l'avant du train, sans personne pour le guider.

— Aïdan, pas besoin de t'énerver.

Je pince les lèvres et préfère me murer dans le silence, conscient qu'il ne pourrait pas comprendre. L'essence même de leur amitié lui échappe. Je suppose qu'il n'a jamais eu ce genre d'amitié avec quelqu'un ou qu'il n'en a jamais été témoin. Je les côtoie depuis la maternelle et je ne concevrais pas un monde sans les deux réunis. Ils ne peuvent tout simplement pas vivre sans l'autre et s'il y avait une fissure entre eux... ce serait compliqué.

Pour les deux.

— J'ai l'impression d'avoir dit quelque chose de mal, se plaint mon petit ami en se redressant.

— Laisse tomber, tu ne peux pas comprendre, je souffle en m'enroulant dans le draps.

— Bah explique-moi.

Je reste quelques minutes silencieux, à peser le pour et le contre tandis qu'il se cale dans mon dos, embrassant doucement ma nuque, puis fais mon choix.

— Il y a des choses que je ne peux pas te livrer parce que ça concerne Nathan, c'est comme ça. Mais c'est juste... leur amitié. Cherche pas.

— Ok...

Je comprend bien qu'il est toujours aussi perdu, pour autant il n'insiste pas. Résigné.

De toute façon, même pour moi, certains aspects de leur relation m'échappe. Il n'y a qu'eux pour tout comprendre.

Et j'espère que Jacques n'a rien brisé.

















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Hey ! C'est le dernier chapitre que je poste en journée 😋 avec la reprise des cours, je n'aurais pas le même temps donc je suppose que ce sera régulièrement le soir que les chapitres seront postés ! Je sais que ça peut en déranger certains, mais dites vous que vous n'aurez qu'à vous installer dans votre lit et à lire avant de vous coucher 😉

J'ai mis un lemon qui n'était pas du tout prévu parce que vous vous plaigniez sans cesse 😂

À votre avis, que s'est-il passé pour que C&N se disputent ?

Oooooh ! J'ai une idée ! 😂 Balancez-moi vos noms de couples pour les garçons 😂 Vous savez, genre Nick et Pierre ça fait Nipi. Alors ? Alex et Aïdan ? (MDR bonne chance pour trouver 😂👍🏻) et Nathan et Clément ? Clément et Lisa ? Nathan et Jacques ?

Ça m'a fait drôle de voir que Lily (la sœur d'Alex) faisait partie des personnages que vous préférez en sachant qu'elle n'a fait que 2 apparitions très brèves 😊 Après, le reste des perso n'est pas trop une surprise même si je suis assez étonnée et contente que vous appréciez Sissy 😉

Je vous souhaite à tous une bonne journeeeeeeeeeee ! Et courage 💪🏻

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