Chapitre 4 : Une partie de safari
J'arrivai au bout de quelques jours à Parmanie. C'était une ville côtière, avec une petite plage de sable et un petit port de plaisance, vidés à cause de la météo grisonnante et d'une eau trop froide. La ville affichait des couleurs clairs, blanche et jaune, comme le ciel qu'il imitait la plupart de l'année. Il y avait des vendeurs de glaces et de souvenirs, des restaurants, mais malheureusement, eu aussi ne rassemblaient pas beaucoup de monde, la période estivale était terminé depuis longtemps. Je retrouvai le centre Pokémon, et je me posai ici jusqu'à demain. J'avais tout de même une mauvaise nouvelle qui m'attendait, une pancarte qui affichait :
" L'arène de Parmanie est actuellement fermé, demandez conseil à l'infirmière. "
J'étais déçu, j'appris après que les champions ont l'habitude de fermer leurs arènes pour faire un stage de méditation.
« En attendant, tu peux aller dans la zone safari ! »
Je lançai un regard interrogatif, ne sachant pas ce que c'était. Elle m'expliqua :
« C'est un parc au nord de Parmanie. On peut capturer tout les Pokémons qui s'y trouvent, il y en a des peu communs. L'entrée est réglementée, mais la visite vaut le coup.
- Très bien, j'acceptai, j'irai voir demain.
- Fais juste attention, le gérant est un peu...."cow-boy". Il est à cheval sur le règlement, et peut être persuasif. Mais si tu fais tout correctement, il peux te donner d'excellents conseils. »
Le soir, je m'occupai de mes Pokemons, Reptincel et Carabaffe étaient très proche, comme Roucoups et Piafabec, et Ptitard et Metamorph se collaient à moi. Je pus récupérer aussi un journal, qui mentionnait le casse de la Silph Sarl. La Police continuait l'enquête, et il cherchait toujours la Team Rocket. J'étais soulagé, et j'espérai que l'on ne se pose pas trop de question en voyant mon Metamorph surdimensionnée. Je ne pourrai pas accéder à l'arène demain, il faudra que je repasse plus tard, ou au retour de Cramois'ile. Demain, je suivrai le conseil de l'infirmière Joëlle, et j'irai faire un petit tour, faire un safari. Mais pour le moment, je ne m'occupai que de mes Pokémons, et rien qu'eux. Je pensai à passer un coup de fil à la maison, juste leurs dire où j'étais et donner et recevoir des nouvelles. Je passais aussi un appel au professeur :
« Alors, tu es à Safrania ?
- Oui, et j'ai deux surprises pour vous. »
Je lui montrais mes deux évolués, il fut ravi :
« Super, je suis content pour toi.
- Le seul problème maintenant, c'est que je ne peux plus les porter sur mes épaules.
- Ils ont grandi, et cela n'est que grâce à toi.
- Non, ce n'est pas que moi, je répondis en rougissant. Ils ont beaucoup travaillé, et c'est grâce à eux qu'ils ont réussi.
- Yves Braudet le modeste.
- Professeur, je dois vous prévenir, je lui explique en changeant de sujet, vous risquez d'avoir une arrivée massive de Pokemons demain, je me rendrai au parc safari.
- Fais attention à toi alors ! Je garde ma machine de transfert en marche. »
Je raccrochai. Je me renseignai par le biais de mon guide. Le parc Safari était une zone de libre capture de Pokemon, très strict et structuré, à cause des dresseurs qui en profitaient un peu trop dans le passé. Coincé entre des zones protégées, où la chasse au Pokemon était là interdit, il offrait plusieurs zone distinctes et reconstituées, comme la jungle, le bord de mer, la plaine, la montagne,... Il y existerait même une légende sur la capture d'un Minidraco, un Pokemon extrêmement rare et puissant. Je verrai bien demain ce qu'il en sera.
Je me présentai le lendemain au parc Safari. Il avait un accueil sur la gauche, et de grandes portes de bois sur la droite. Pour le reste, le parc était clôturé, avec barbelés et fosses. On ne rigolait pas pour protéger la zone. Je rentrai dans la maisonnette qui servait d'accueil. C'était vide, un distributeur de boissons, des ventilateurs au plafond, des photos tapissant le mur, quelques tables et chaises, et un comptoir où roupillait un homme plutôt âgé. Il était vêtu comme un cow-boy, chapeau, chemise, veste, jean, foulard rouge, tout pensait à un homme du far-west. Il avait les cheveux grisonnants, des rides apparentes, une barbe mal rasé, et ronflait comme un sonneur. J'avais le temps de regarder en détail les photos exposées. Je pus voir de vielles photos, d'il y a 50 ans, de dresseurs heureux posant à côté d'un jeune autre. Ce gars devait être le gardien maintenant. Mais il n'y avait pas beaucoup de cliché actuels, comme pour perpétuer une nostalgie d'une période faste du parc, qui maintenant était déserté. Il y avait de grands dresseurs, qui avaient apposer leurs autographes sur les photos, et je pus voir ainsi toute la descendance Braudet. Je retrouva même l'une des plus récente, avec mon père et ma mère, et moi gamin de cinq ans environs, suçant mon pouce. Je ne me souvenais plus de cette aventure, car je devais être trop petit.
« Tu veux quoi, gamin ? »
Je me retournai, pour constater que le gardien s'était réveillé. Il tenait dans sa main droite un revolver six coups, qu'il laissait encore sur la table en attendant une réaction hostile de ma part.
« J'aimerai pénétrer dans le parc, je lui répondis sans me démonter.
- En connais-tu les règles ?
- Non, mais j'aimerai le savoir. »
Il se leva, gardant encore son pistolet dans sa main, et commença à faire les cent pas en me dictant les règles :
« Tu es actuellement dans un parc réglementé, où la capture de Pokemons est autorisé, mais dont certains sont tout de même interdit. C'est à moi qui incombe d'agréer ta chasse, et de valider ou non tes prise. Tu n'as pas le droit d'user de tes pokemons, tu n'a le droit que d'une boite de dix friandises pour les attirer, d'une canne à pêche pour les pêcher, et de dix pokeballs spécial pour le parc, que j'appelle "Safariball" pour les capturer. Tu devras me remettre tes Pokemons et tes Pokeballs vides pendant ta promenade dans la zone. Tu peux te balader le temps que tu veux, néanmoins, sache que je ferme le parc au couché du soleil. As-tu compris le règlement ?
- Oui, c'est clair.
- J'oublie juste de préciser : si tu ne respects pas les règles, il me reste des balles dans le barillet ! »
Il fit tourner le barillet pour me faire peur, mais je n'avais pas besoin de cela, je respecterai ces règles. Après lui avoir remis mes pokeballs pleines et vides, il me donna dix vertes, avec un "S" jaune dessus, une canne à pêche sans hameçons, une boite de petites friandise et une carte pour m'orienter. Après cela, il me donna les dernières instructions :
« Tu peux relâcher un Pokemons si tu veux réutiliser une balle, et respectes les Pokemons dans leurs habitats. Tu peux passer par la grande porte. »
Je sortis, et je constatai que les grandes portes s'étaient ouvertes. Je pénétrai dans le parc, sans compagnon, une occasion pour moi de prouver que je peux y arriver sans eux.
Je commençai par la zone plaine, une grande étendu d'herbes hautes, légèrement vallonée, quelques arbres fruitiers, et quelques points d'eau. Il y avait toute sorte de Pokemons, des plus courants au plus rares. C'est comme cela que je trouvai une bande d'Insecateurs, de grosses mante-religieuses vertes aux bras acérés d'une lame, ou un Chetiflor dansant avec le vent. Je ne voulus pas me retrouver en fuite par des Insecateurs furieux, je décidai d'opter pour le Chetiflor. J'essaye sans bonbon, et cela marche, je le capturai assez facilement. C'était mon premier Pokemon sur les dix, et j'étais content de cette prise. Un peu plus loin, je me trouvai nez à nez avec un Bulbizarre. C'était une chance inespérée, je pourrais pouvoir avoir les trois Pokemons de départ avec lui. Je l'attirai avec une friandise. Il fut méfiant, mais se laissa tenter, et vint goûter. Je l'approchai doucement, mais pas pour le capturer, mais pour le caresser. Je tins une nouvelle friandise dans ma main, il était toujours méfiant, en voyant ma main arriver, mais se laissa tout de même caresser, pour obtenir le deuxième bonbon. J'osai alors sortir ma deuxième Safariball, et je touchai juste cette dernière avec Bulbizarre. Elle l'avala, et je priai pour que cela fonctionne. Si cette dernière le recrache, je n'aurai pas une deuxième chance. Mais la chance était encore avec moi, et Bulbizarre fut miens, et le deuxième capturé.
Je passai ensuite à la zone mer. C'était un énorme trou d'eau salée, où se trouvaient des Pokemons océaniques, et entourés de sables fin. C'était le moment pour moi de sortir la canne à pêche. Je n'avais pas d'hameçons, je dus sortir une troisième friandise, et l'attacher au bout de la ficelle. Je voyais beaucoup de monde, des Magicarpes, et même son évolution, un Leviator, qui passait très près de moi. C'était un moment de patience, où je dus attendre une bonne demi-heure, seul, assis sur la plage, à attendre que cela morde. C'était au bout de ce moment que j'obtins un Tentacool, maigre consolation pour une si grande attente, mais je pris quand même, ce fut le troisième. La pêche m'avait refroidit, je pliai bagage pour une notre zone.
Ce fut ensuite une zone rocailleuse, assimilé à la montagne. J'y croisai des Racaillous, des Gravalanchs, un Onix, avec un petit souvenir pour le champion Pierre, quelques Machocs, dont un que je capturai pour le compte du quatrième. En tournant, je trouvai un Sabelette blessé. Il avait dû dégringoler du petit mont de pierres que constituait la zone, et s'était écorché assez lourdement. En laissant mes Pokeballs, j'avais laissé le sac entier, et donc ma trousse de premier secours. Je dus alors le capturer pour pouvoir le faire soigner, et ainsi grandir le nombres de Pokemons à cinq. Je lui avais donné une friandise pour le calmer, et comme j'en avais aussi utilisé une pour le Machoc, j'avais le même nombre de friandises que de Safariball. Je préférai continuer dans la jungle.
L'épaisse forêt que constituait la jungle favorisait le peuplement de Pokemons. Il y avait énormément de Pokemons plantes et oiseaux. Je tombai sur un Abo qui, surprit, m'attaquait. Je dus sortir deux bonbons pour l'apprivoiser, et pour le capturer, le sixième Pokemons. Je croisai aussi un Ferosinge, qui me tomba littéralement dessus. Je sortis une Pokeball pour le capturer, peine perdu, il s'en échappa, et devint plus énervé. Je gaspillai une friandise pour le semer, portant ainsi les bonbons à deux unités. Je continuai dans cette épaisse forêt, après avoir échappé à la tornade de poils qu'était ce Ferosinge. En poursuivant mon parcours, je trouvai un Abra, un lieu improbable pour ce Pokemon psy. Il était de dos, heureusement, c'était un Pokemon qui se téléportai en cas de danger. La Safariball toucha l'individu, et Abra devint encore avec de la chance mon septième Pokemon. Je me décidais enfin à sortir de la forêt.
Je me trouvai ensuite dans une zone "lac de montagne", c'était un mixte entre la montagne et le bord de mer. L'endroit était plus escarpé que les autres, et je ne trouvais pas beaucoup de Pokemon intéressant. Et gaspiller un bonbon, et mon temps à attendre, pour que quelqu'un veuille bien arriver sur la ligne de ma canne à pêche était exclu. Je fouillai alors la rive, toute la zone, sans rien trouver. Cette zone était peut-être vide, en tout cas, je ne me tardai pas ici, et continuai mon chemin, pour arriver dans la zone "éléctrique". C'était en faite un gros transformateur éléctrique en cage, où se regroupait les Pokemons électriques : Magneti et Magneton, Voltorbe et Electrode, et même un Elektek. Si prendre un Magneti sans bonbon fut facile, capturer un Elektek fut plus compliqué. Je reçu les foudres de ce dernier, et je ne tardai pas plus dans cette zone.
Enfin, je retournai dans la plaine, à l'entrée du parc, pour trouver deux autres Pokemons. Il me restait encore un bonbon pour chacun. Je découvris ainsi Noeunoeuf dans les fourrées, que je pris sans bonbons. Il devint ainsi mon neuvième Pokemon. Je me réjouissais de cette victoire, quand j'entendis un grondement sourd derrière moi. Je n'eus juste le temps d'esquiver par une roulade, un Rhinocorne colérique me charga. Il avait une grande inertie, et j'avais une dizaine de secondes de réaction avant qu'il ne revienne. Je posai à terre ma boite de bonbons avec les deux restant dedans. Il lui fallut beaucoup de temps pour sentir que quelque chose de bon se trouvait dans une boite. Quand il s'arrêta, je lançai ma dernière Pokeball, et il se trouvait coincé dans sa balle. La chance était de mon côté, mais il était temps pour moi de rentrer.
Je me retrouvai devant le gardien, qui me regardait encore d'un air soupçonneux. Je lui donnai donc Chétiflor, Bulbizarre, Tentacool, Machoc, Sabelette, Abo, Abra, Magneti, Noeunoeuf, et Rhinocorne. Il passait les Pokeballs une par une dans une machine, qui affichait le Pokemon, ces caractéristiques, et sa population, à choisir entre surpopulation, neutre, sous-population et danger d'extinction. Tous passèrent dans l'une deux premières, sauf un :
« Je refuse de te laisser Bulbizarre. Sa population dans le parc est en dessous des attentes, je dois le relâcher.
- Il le faut vraiment, je protestai, estimant que le Bulbizarre était ma meilleur prise de la journée.
- As-tu oublié les règles, me lança-t'il en faisant tourner le barillet de son pistolet.
- Ça va, ça va, c'est juste que j'aurai aimé le garder. Je dois envoyer mes nouveaux Pokemons au professeur Chen, à moins que vous voulez m'en reprendre encore. »
Il me conduisit vers la salle de transfert juste à côté, avec un vidéophone. Il me laissa aussi mes affaires en échange des siennes. J'appelai le professeur pour lui donner mes nouvelles acquisitions. En les recevant, il me félicita :
« Bravo, neuf Pokemons, et de beau spécimens, j'ai du pain sur la planche, et des observations de scientifiques à faire.
- J'aurais bien voulu garder un Bulbizarre que j'avais attrapé, mais rien à faire, pas moyen de négocier avec le gardien.
- Ce qu'il fait est très important. Si un Pokémon est sous-représenté, il doit les protéger. C'est pour cela que le parc existe : c'est une soupape pour les espèces de Pokemons surpeuplant les zones protégés alentours, et cela permet d'organiser des safaris. Mais c'est aussi une zone de reproductions de Pokemons rares. Peu de gens peuvent y récupérer des Pokemons rares, comme moi, pour récupérer des Pokemons pour quatre jeunes dresseurs.
- Ça veut dire que Salameche vient d'ici ?
- Exactement. »
Nous échangeons encore quelques mots, et je raccrochai. J'allai sortir, quand le gardien me rattrapa :
« Tu n'oublierais pas quelque chose ? C'est 50 Poké chaque Pokemons capturés.
- Quoi ? Vous ne m'en avez rien dit !
- Tu contestes ? »
Il joua encore de son jouet de métal. Je dus ainsi aligner les billets, en plus de perdre Bulbizarre. Je rentrai frustré, mais quand même content d'avoir capturé autant de Pokemons en une journée.
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