Prologue
Dans la ruelle, un garçon se réveilla. Il avait horriblement mal au crâne et son ventre criait famine. Ses lèvres étaient bleuté par le froid de l'automne qui s'immisçait durant la nuit. Il était maigre, cerné et avait un teint très maladif. Ses cheveux noir était en battaille et sale. Lui-même était surpris de ce réveiller et de constater qu'il était toujours en vie. Il n'avait même pas fini sa puberté, que le temps faisait des ravages sur son corps.
Il se leva péniblement et tenta un pas, avant que sa tête tourne et qu'il retombe au sol. Aussitôt, ce petit manège le fit cracher la bile de son estomac. Tout son corps tremblait. Il couvrait une fièvre monstre et sa peau était parcourut de picotement à un point telle qu'il voulait se l'arracher avec le peu d'ongle qu'il avait.
Il devait se trouver une dose. Il ne tiendrait pas jusqu'a demain sans sa dose. Il en avait besoin. Plus que de manger, ce qu'il n'avait pas fait depuis la rupture avec son copain quatre jours plus tôt. Il devait se trouver juste une petit dose. Ne pas laisser son corps en manque de cette façon.
Il se releva péniblement et attendit accoter sur le mur que son tournit passe. Pendant ce temps, il vient flatter la blessure à son flanc. Visiblement, le couteau qui l'avait transpercer n'avait pas atteint d'organe vital, car son rafistolage baclé avait réussi à le garder en vie. Ça allait laisser une belle cicatrice par contre. Il aurait du écouter son petit-ami. Décroché au lieu de d'attaquer le dealer. Mais il était en manque et il avait besoin de sa dose. Plus que de sa vie. Plus que de son petit-ami qui avait fini par le laisser disant qu'il n'avancerait à rien avec lui.
Il aurait du le prévoir. Il aurait du s'y attendre. Lui qui c'était répéter sans cesse que tant que les deux étaient ensemble, tout allait bien aller. Problème, maintenant il était seul. Il tenta d'avancer ignorant les crient de détresse de se ventre et les symptômes du manque. Juste une pillule quelqu'onte qu'il écraserait pour la sniffer. Ou une seringue usagé avec encore une dose pour le soulagé. N'importe quoi.
Après une recherche fastidieuse il ne trouva rien d'autre qu'un restant d'hamburger dans les poubelles. Il le dévora et se trouva un coin au soleil à l'abri des regards. Il s'y assit et ferma les yeux. Ça petite recherche dans les poubelles l'avait vider de toute énergie. Peut-être allait-il mourir cette nuit. Il aurait peut-être du écouter sa famille quand ils lui avaient dit que sa fréquentation ne semblait pas une personne de confiance. Ça lui aurait éviter bien des ennuis, mais il avait été trop épris. S'il avait su qu'accepter le joint de son copain à se party allait le rendre à ce point dépendant de lui et la drogue, il aurait réfléchis plus longtemps. S'il avait su que lui et son amoureux allaient ainsi consommer soir après soir entre chaque baiser, il aurait réfléchis plus longtemps. Maintenant, son amoureux était partis et lui réclamait encore cette dose de bonheur dans ses veines.
Il resta assit au soleil longtemps. Profitant des rayons pour réchauffer son corps frigorifié. Puis une ombre cacha sa part de bonheur. Il se sentit aggripper et plaquer contre le mur derrière lui. Doucement, il ouvrit ses yeux pour voir son aggresseur. Deux colosse et un homme d'affaire. D'ailleurs, ce dernier évaluait sa personne avant de parler.
"Sais-tu qui je suis gamin?"
Le garçon fit non de la tête.
"Je suis le type à qui tu dois un paquet de fric."
Le gamin soupira. Ça devait bien arriver un jour. D'ailleurs c'était ce qui effrayait le plus son petit-ami. Que le big boss se présente pour réclamer son dû. Quand ils se rendirent compte que leur maigre économie ne les ferais pas vivre éternellement et qu'il avait tout la misère du monde à se trouver un travail, son copain lui avait présenter un dealer. Leur fournisseur officiel qui accepta de donner une part de son territoire au deux amoureux. Au début, ils vendaient ce qu'ils avaient. Puis les garçons se permirent d'en prendre pour leur consommation personnelle en demandant à ce que ce soit réduit de leur salaire. Les choses ont vite dérapé et ils consommaient plus qu'ils ne vendaient. Leur fournisseur à alors disparu et ils ont compris que ce serait bientôt à leur tour de disparaitre. Le considérant comme un poid mort, son petit-ami partit de son côté. Lui, il était rester acceptant les conséquences de sa bêtise.
"Je n'est pas votre argent. Je l'ai tout consommer."
"Il va bien falloir trouver un moyen pour que tu me rembourse, car je n'ai pas l'impression quand te cassant les deux jambes, tu retiennes ta leçon."
L'adolescent observa l'homme un moment. Il était calme, posé et remplit d'assurance. Lui était juste pathétique. Il soupira de découragement.
"Monsieur, si j'arrive à mettre la main sur un minimum d'argent, ce ne sera pas pour vous la donner, mais pour me défoncer avec."
L'homme d'affaire fut surpris de l'honnêteté du jeune garçon. Il sortit alors un fusil de son manteau et vient presser le canon sur son visage. Tout ce que ça l'eut comme effet fut un soupir échapper du garçon. L'homme sourit avant d'enchainer.
"Tu ne semble pas impressionner par la mort. La plupart des gens me supplie habituellement."
"Je ressemble à la plupart des gens, monsieur?"
L'homme baissa son arme.
"Non. Voilà pourquoi je vais t'offrir une alternative. J'efface ta dette en échange, tu viens travailler pour moi."
Le garçon eut un semblant de sourire sur le visage.
"Vous ne voulez pas de quelqu'un comme moi dans vos rangs. Je tiens à peine debout."
"Je vais m'occuper de ça. Je vais te sevrer. Te muscler. T'apprendre à te respecter. En échange, tu me serviras."
Il fit signe à ses hommes.
"Relâcher le gamin. Finalement, les plans ont changer. Il me plaît celui-là."
Aussitôt les hommes relâcha le garçon qui s'effondra au sol. Celui-ci leva son visage vers l'homme d'affaire devant lui. Ça faisait deux fois qu'on le traitait de gamin.
"Je ne suis pas un gamin."
"Alors qui es-tu?"
"Je m'appelle Sébastien."
Le patron sourit. Il tendit sa main comme pour serrer celui du dénommer Sébastien.
"Et moi, monsieur Labrecque. Nous allons faire des affaires ensemble."
Sébastien observa la main tendu devant lui. S'il refusait de la serrer, il se prenait une balle. S'il acceptait de la serrer, il se prenait une balle à un moment donné. Pourquoi pas un peu de sursis dans sa misérable vie. Il tendit la main pour la refermer sur la poigne de l'homme.
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