Chapitre 5
Cela faisait un mois qu'Arthur travaillait pour Labrecque. Un mois où le garçon faisait les yeux doux à Sébastien et s'amusait à le draguer. Un mois que Sébastien tentait d'éviter se regard quand il se croisait et un mois qu'il souriait timidement quand le blond apparaissait dans son champs de vision. Son ami Jules avait vite compris les sentiments de son ami face au nouvel employer et se marrait de lui rappeler qu'il n'avait qu'une vie à vivre et d'en profiter. Sébastien le ramenait a l'ordre dans un soupir.
"Il ne cherche pas à être en couple."
"Il te la dit?"
Sébastien rougit avant de baisser le regard pour ne pas que Jules remarque sa gêne.
"Non, mais il est plus a vouloir s'amuser."
"Tout le monde aime s'amuser. Vous avez coucher ensemble?"
"Jules..."
"Je demande."
"On a fait des choses. Deux ou trois fois. Rien d'énorme, juste pour se détendre ensemble."
"Ce détendre évidemment."
Jules lui lança un clin d'oeil avant de rire.
"De toute façon, je crois que tu as raison. Arthur n'est pas l'homme qui te rendra heureux. Ça parait qu'il finira par te briser le coeur."
Sébastien fut surpris du commentaire de son ami. Arthur était excentrique, oui, il l'avait déjà vu ce maquiller où jouer les stripteaseurs dans le salon commun. Il était aussi têtu et capricieux il voulait bien l'accorder. Le blondinet avait tendance à s'attirer les foudres de Labrecque quand il le croisait et ce comportait comme un roi devant le majordome, lui réclamant tout les confiserie de l'univers. D'ailleurs, lui qui avait toujours vu le vieil homme comme quelqu'un de sage et patient avait découvert un homme irriter par les demandes du garçons. Donc oui, Arthur avait plusieurs défaut et il était fier de les avoirs vu au lieu de ne voir que ses qualités, mais il n'était en rien méchant. Il semblait vraiment éprouvé quelques choses pour lui et il doutait qu'il se joue de sa personne.
"Je pourrais peut-être l'inviter au resto ou voir un film au cinéma." Demanda timidement Seb.
Il n'avait jamais été bon dans les relations. C'était son ex qui avait fait les premiers pas vers lui. Était-ce comme ça qu'on signifiait son intérêt pour quelqu'un? Jules le dévisagea avant de partir à rire ce qui rajouta au malaise de Sébastien.
"Seb, je crois pas que Darius adorait savoir que tu sors avec ce mec. Il le rend fou."
"Je vais leur parler. Trouver un terrain neutre pour les deux. Arthur ne veut pas mal faire. Il n'apprécie juste pas qu'on lui donne des ordres."
"Seb, je n'accorde pas ma confiance à ce gars. J'ai l'impression qu'il t'utilise justement comme barrière dans ce milieu. Il te fait les yeux doux sachant qu'il te plait et que tu vas le défendre face aux autres."
"Je ne me fais pas utiliser!" S'insurgea Sébastien.
Puis il se leva et quitta l'endroit. Bon peut-être un peu pensait-il. Il n'en serait même pas surpris d'une certaine façon. Arthur avait bien joué son jeu le soir du gala. Lui avait fait croire que ce ne serait que l'histoire d'un soir. Et puis la fois du striptease dans le salon lui avait valut plusieurs injures des autres gars qui ne voulait rien savoir d'un gars à poil dansant devant eux. Quand l'un avait voulut se rendre au coup pour le forcer a arrêter, Arthur c'était cacher derrière son bouclier humain. Lui. Et lui, l'avait défendu pour ne pas qu'il est d'ennui.
En se dirigeant vers le penthouse, il aperçut Arthur entrer dans la cuisine. Il se sourit a lui-même et le suivit à l'intérieur. Le garçon se faisait couler un verre d'eau. Sébastien le détailla en laissant ses mains devenir moite. Il avait mis un jean qui mettait en valeur ses fesses, un t-shirt en filet qui laissait apercevoir son nombril. Plusieurs bague aux doigts et des boucles d'oreille rose cette fois-ci. Lorsque le blond l'aperçut, il lui sourit tout bonnement. Ce sourire qui savait capturer le coeur de Sébastien. Il devait essayer quelques chose. Une approche n'importe quoi.
"Tu travailles ce soir?"
Le blond hocha la tête.
"Ah. J'avais penser qu'on pourrait passer une soirée ensemble. Quand tu es disponible."
Arthur s'accota au plan de travail en haussant les épaules.
"Tu veux passer une soirée avec moi? Pour faire des cochonneries ou juste de la compagnie?"
Sébastien soupira avant de répondre.
"De la compagnie. Apprendre a ce connaitre."
Arthur fit mine de réfléchir.
"J'en sais rien. Un autre fois, là j'ai vraiment envie de baiser. Et je te ferais un prix d'ami pour la soirée qu'on se cédulera."
Un prix d'ami?
"Pardon?"
Arthur claqua la langue amuser avant de désigner son corps.
"Hey! Je suis une pute de luxe. Que tu veule du sexe ou non, faut payer pour avoir droit a ma compagnie."
Sébastien resta figé de stupeur devant les propos du garçon.
"Tu veux que je te paie pour écouter un film avec moi?"
Arthur haussa les épaules.
"Si je ne fais pas d'argent le big boss ne sera pas content. Et entre toi et moi Seb, on ne fera pas qu'écouter un film à cette soirée.Ça va devenir chaud entre nous assez rapidement et..."
"Mais c'est de la prostitution!"
S'insurgea Sébastien dégoûter que le garçon puisse imaginer qu'il accepterai un tel marché. Arthur lui perdit un peu de contenance.
"Je... oui. Je sais."
Comment pouvait-il être si normal face à cette réalité?
"Arthur, tu te prostitue?"
Le blond était visiblement aussi déboussoler que le brun.
"Bah oui. Je croyais que tu le savais. Tu croyais que je faisais quoi le soir quand je travaillais?"
"Je croyais que tu vendais de la drogue!"
Arthur resta immobile un moment avant d'éclater de rire. Il leva les mains dans les airs en signe de paix.
"Seb, je vois aucun intérêt à faire une tel chose. Non, je faisais le trottoir quand vos hommes mon enrôler pour Labrecque."
Sébastien ne savait plus quoi dire. Quoiqu'il avait été un peu idiot, car maintenant ça expliquait beaucoup de chose sur le comportement du garçon et sa façon de s'habiller avant d'aller travailler. Mais comment pouvait-il être aussi à l'aise avec cette réalité. Et pourquoi? Il ne lui avait pas sembler dépendant a quoi que ce soit. Il buvait modérément et consommait aussi en petite quantité à quelques exception prêt. Alors pourquoi vendre son corps pour de l'argent.
"Arthur pourquoi?"
"Pourquoi je couche contre de l'argent? En fait je le ferai gratuitement, mais je serais stupide de dire non a une liasse de billet. J'avoue que parfois je tombe sur des mecs pas très propre et plutôt laid, mais ils peuvent surprendre au lit."
Sébastien déglutit devant cette réalité.
"Depuis quand?"
"Que je fais le trottoir? Euh... en fait au début je ne demandais pas à être payer. Je m'inscrivais sur des sites de rencontre pour du cul et j'allais coucher avec les mecs qui voulait bien de moi. Je suis un peu accro, tu vois. Ado, j'avais besoin de coucher tout les soirs. Je m'en fichais avec qui, je voulais juste baiser. C'était vital. Quand j'ai eu 16-17 ans, j'avais vraiment se désirs mais tout ceux avec qui j'étais en contact n'était pas disponible, alors je suis sortie vêtu de quasiment rien et j'espérais presque que quelqu'un me saute dessus. Je sais, c'était cave de ma part, mais me masturber n'aurait pas suffit a me faire plaisir."
Sébastien se mordit la lèvre. Pouvait-on vraiment être dépendant au sexe comme on pouvait être dépendant a la drogue? Existait-il des symptômes de manque semblables? Arthur lui, avait baisser la tête pendant ses aveux et faisait moins le fier en continuant son histoire.
"Un mec pas très net m'a aborder et on a baiser dans son auto. Quand j'ai voulu partir il ma tendu de l'argent. À la base, je l'avais fait gratuitement, mais, c'est du fric. Il voulait me le donner. Alors je l'ai prit. Et j'ai continuer ainsi."
Il releva la tête la mine un peu triste.
"Désolé Seb. Je croyais que tu le savais que... que j'étais un escort."
Sébastien hocha la tête, mais ne dit rien. Il n'avait rien à dire et la vision qu'il avait du garçon changeait un peu. Il n'était plus sûr de vouloir continuer de le cotoyer. Pourtant le garçon n'était pas une mauvaise personne. Il laissa Arthur partir au travail pendant que lui se servait un verre d'alcool.
***
"Tu as quel âge?"
Sébastien observa l'homme devant lui. Il paraissait encore jeune. Sûrement la mi-vingtaine.
"16 ans."
"Ok. Alors petit conseil. Si tu te fais arrêter, ments sur ton âge. Dit que tu as 15 ans. Il ne pourront pas t'interroger sans la présence d'un adulte responsable de toi. Et c'est là qu'on viendra te tirer d'affaire. Ok?"
Sébastien regardait l'homme devant lui la bouche légèrement ouverte. Il était persuader de l'avoir vu à quelques part, mais il n'arrivait pas à ce souvenirs où.
"Ok."
L'homme l'observa un moment. Visiblement le garçon ne semblait pas être dans son assiette.
"Ça va?"
"Oui, je suis juste épuisé."
"Le manque c'est ça?"
Sébastien hocha la tête. Monsieur Labrecque l'avait confier a un homme qui c'était occuper de l'envoyer dans un centre hospitalier spécialisé en dépendance. Il y était rester un mois durant laquelle les intervenant avait commencer à diminuer ses doses pour que son sevrage soit progressif. Puis il fut transférer dans un centre de thérapie, où il était rester un mois sans pouvoir avoir le droit à la moindre substance. Il avait été libérer depuis quelques semaine et les hommes de Labrecque était revenu le chercher. On l'avait laisser tranquille au début, qu'il s'habitue à l'endroit et pour s'assurer qu'il ne rechute pas trop rapidement, puis, on lui avait envoyer cette homme qui se trouvait devant lui.
"Bon Seb, Darius ma demander de t'apprendre à utiliser une arme a feu, mais j'ai pas l'impression que tu sois assez en forme pour ça."
"Une arme?"
L'homme lui sourit gentillement.
"Oui. Tu vas faire du buisness maintenant. Il te faut quelques choses pour te défendre. Moi c'est Jules. J'ai fait l'armée comme tireur d'élite. À la première occasion, je me suis recycler en criminel. Génial non?"
Sébastien haussa les épaules et soupira. Il ne voulait pas s'embarquer sur ce chemin, mais que lui restait-il comme possibilité? S'il fuyait, ils le retrouvaient et puis, d'une certaine façon, monsieur Labrecque lui avait sauver la vie. Il avait mis de l'espoir en lui, il ne pouvait pas lui tourner le dos.
"Allez debout le gamin, je vais t'apprendre à abattre du gibier."
Sébastien soupira avant de se lever de sa chaise et suivre l'autre homme.
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