Arthur n'était pas rentrer de la nuit. Sébastien le savait car il avait surveiller les allées et venus longtemps dans la maison avant d'aller se mettre au lit. Que pouvait-il bien faire ici? Il avait pourtant un bon job au restaurant. Juste durant le gala de charité, il c'était fait un 50$ de pourboire avec leurs factures de tout les trois. Il n'était donc pas du tout à court d'argent. Pourquoi s'engager dans l'illégalité? On l'avait forcé? Menacer d'une arme? Manipuler? Ou peut-être était-il de ses personnes stupide qui trouve ce mode de vie excitant.

Il aurait voulut attendre le retour d'Arthur ce matin là, mais il devait aller à un entrevue de journaliste avec Jules et Darius et assurer que la livraison d'arme provenant de la russie arrive avant le coucher de soleil. Sa journée allait être remplis. Il partit donc travailler la journée durant sans se préoccuper du reste. Le soir venus il revient au penthouse en même temps qu'Arthur en sortait. Le blond lui offrit un sourire attachant avant de continuer son chemin. Sébastien lui s'arrêta dans son avancé.

"Arthur. Où vas-tu?"

Le blond s'arrêta pour observer Sébastien.

"Travailler." Répondit-il le plus naturellement possible.

"Si tard le soir."

Le blond hocha les épaules.

"Bah oui. Les activités illégales se font mieux dans la noirceur."

Sébastien se mordit la lèvre d'angoisse. Comment pouvait-il dire ça sur un ton aussi détacher. Lui il avait eu besoin de presque un an pour faire son deuil d'innoncence.

"Tu es encore serveur?"

Arthur sembla hésiter avant de répondre. Surement cherchait-il un piège dans sa question.

"Oui, mais j'ai diminuer mes heures. On me demande un rendement ici. Pourquoi?"

"Tu as demander à travailler ici?"

De nouveau, le blond prit le temps de réfléchir à sa réponse avant de la donner.

"Non. Pas vraiment."

Arthur vient se passer une main dans les cheveux. Il ne semblait plus aussi à l'aise qu'au resto où la veille avec un litre de vin dans le corps.

"Je faisais mes choses dans mon coin quand tes potes mon aborder. Je jouais sur leur territoire selon eux. Je voulais pas d'ennuie moi, mais ça de l'air que je suis bon pour m'en attirer. Ils m'ont proposer de travailler pour eux ou de me le faire payer à coup de poing."

Il rit sur le dernier mots.

"Je suis pas totalement idiot. Et puis travailler pour eux ne change pas grand chose dans ma vie sauf que je suis loger et nourrit. Je fais comme je faisais d'habitude, je donne juste une part de mes revenus au grand patron."

Sébastien l'observa un moment. Donc il avait été forcé. C'était ça où se faire tabasser et selon la carrure d'Arthur, il n'aurait pas tenu à la séance. Il voulut rajouter quelques chose. Dire qu'il allait parler a Darius ou lui promettre de le protéger, mais Arthur lui tournait déjà le dos pour s'engouffrer dans l'ascenseur. Sébastien, lui, son coeur se resserrait. Arthur avait un sourire magnifique. Une gueule d'ange charmant qui aimait rire. Il ne le connaissait pas, mais ce monde était néfaste pour lui.

Il partit en direction des cuisines. Il aurait aimer que Jules vive dans le penthouse avec lui. Malheureusement, lui et sa copine Virginie partageait un appartement en ville. Il avait toujours eux de la difficulté à comprendre comment son ami arrivait à entretenir une relation amoureuse avec cette femme. Elle n'était au courant de rien sur les activités illégale ici. Ne se sentait-il pas mal de lui mentir tout les jours dans leur relation?

Dans la salle à manger, il sortit son téléphone pour l'appeler. Puis se fit couler un verre d'eau. Malheureusement pour lui, son ami ne répondit pas. Surement occuper avec sa copine, ou peut-être son téléphone éteint. Non, la dernière option était impossible. L'une des règles les plus importante de Darius était d'être rejoignable 24 heure sur 24. Son téléphone sonna et le nom de Jules apparu à l'écran. Sébastien aggrippa l'appareil pour répondre.

"Hey! Il y a un problème? J'étais sous la douche."

En arrière plan, Sébastien entendait clairement les rires de la fille. Sous la douche mais clairement pas en train de se laver. Sébastien sourit. Bon peut-être qu'il ne savait pas s'amuser finalement. Peut-être était-il toujours sur le pied de guerre.

"Désolé Jules. En fait, ça peut attendre demain. Amuses-toi bien."

"Hahaha ok. À demain mon pote."

Sébastien raccrocha avant de déposer son téléphone sur le comptoir. Il observa le vide devant lui. Perdu dans ses pensés à ce demander ce qu'aurait pu devenir sa vie avec des choix différent. Perdu dans ses pensés à ce demander ce qui serait arriver, s'il n'avait pas décidé de fuguer avec son copain cette fameuse soirée-là.

***

"Comment ce fait-il que ton école nous appelles pour nous dire que tu n'es pas aller à tes cours de l'après-midi?"

Le jeune garçon de 15 ans haussa les épaules dans une parfaite désinvolture. Ce geste ne fit qu'irriter ses parents.

"C'est ton petit-copain, c'est ça? C'est lui qui ta convaincu de sécher les cours?"

Sébastien tourna le regard d'ennui. Il n'avait aucune envie de discuter avec ses parents de ça.

"Sébastien, on te parle. Vous avez fait quoi? Vous avez été prendre de la drogue dans les toilettes. C'était ça la dernière fois. Non?"

"Et alors, qu'est-ce que ça change."

"Mais tout! Tu vas mettre ta vie en l'air pour un gars avec qui tu sors depuis deux mois?"

Le jeune garçon se choqua. Il confronta ses parents du regard bien décidé à ne pas les laisser douter de son amour.

"Je l'aime! Et puis qui a jamais essayer un joint. On s'en balance."

"Sauf que là ce n'est plus qu'un joint Seb. Tout les soirs quand tu reviens de chez lui tu à les yeux rougit de cette drogue. J'ai parler au professeur. Ce garçon n'est en rien une bonne influence sur..."

"Je t'interdit de parler en mal de lui! Je l'aime et il m'aime. On essaie des choses. À notre âge c'est normal."

"Des choses qui vont gâcher ta vie."

"Des choses qui vont m'en apprendre plus qu'un banc d'école!"

"Mon bébé chéri, je sais que tu est persuader qu'il est l'homme parfait, mais votre relation est encore au début. Si pour lui plaire tu doit consommer et te donner un attitude cool, alors tu devrais réaliser qu'il..."

"Je ne me donne aucune attitude! Je fais ce que je veux. J'ai envie de faire ça avec lui. Je ne me sens en rien obligé."

"Et si tu l'invitais à la maison. Qu'on discute avec lui."

"Que vous le juger oui!"

Puis l'adolescent se leva de son siège pour quitter la maison. Ses parents le poursuivit à l'extérieur.

"Sébastien, où tu vas?"

"Chez mon mec."

"Reviens. On veux juste discuter. On s'inquiète pour toi."

Le jeune homme serra les poings. Il n'avait pas besoin d'être couver. Il était assez intelligent pour savoir comment les choses fonctionnait.

"On se reparle."

Puis il se dirigea vers l'arrêt de bus le plus proche en textant son chum qu'il allait débarquer chez lui.