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Chapitre 3 : Un bureau de rangé

Coucou !

Voilà donc pour vous le chapitre 3 réécrit avec un autre scénario, un peu comme les autres.

En espérant qu'il vous plaise, bonne lecture mes pains briochés~





_ Mais pour qui il se prend sérieusement celui-là avec ses grands airs ?

Énervée, Nelly déposa son gros tas de feuilles avec les autres pour éponger son front et les poings contre ses hanches, déclara en essayant d'imiter de son mieux la voix de son nouveau colocataire :

_ Au travail Miss idiote ! L'être pur que je suis ne daignera pas un seul instant de t'aider, même si tu es exténuée par ta looongue journée de travail et que j'ai volontairement écrasé tes documents. Mais que veux tu, je suis supérieur à toi après tout.

Encore plus énervée qu'il y a tantôt, la jeune femme poussa un cri rageur et buta contre la corbeille pleine de boules de papiers.

Se rendant compte de sa bêtise, elle cria plus fort tout en continuant à insulter son nouveau colocataire :

_ Espèce de sale connard ! Je ne suis pas venue ici pour être ta putain de bonniche !

S'il y avait bien une chose à savoir sur Nelly, c'est qu'elle détestait qu'on la prenne de haut. Malgré sa grande timidité, la brunette pouvait très vite avoir un langage très fleuri quand la situation dégénérait selon elle.

Elle avait été patiente, beaucoup trop patiente avec ce cancrelat.

Pendant que la jeune femme était à quatre pattes à réparer sa bêtise, adossé contre l'encadrement de la porte, un certain chirurgien s'amusait de la situation.

Alors comme ça, la demoiselle avait un langage cru et qui plus est, était dévergondée.

Law ne se gêna pas pour laisser ses iris pécheresses, se balader sur le collant noir qui moulait à la perfection les jambes fuselées de la brune.

Il délaissa du regard son fessier pour remonter vers son dos lui faisant perdre son sourire.

Les sourcils froncés, il examina le dos meurtri de la jeune femme.

S'étant débarrassée de sa robe pull grise, Nelly se retrouvait habillée d'un simple débardeur et d'un collant noir à ramasser les boulettes de papier chiffonnées tout en marmonnant des injures envers un certain brun.

Toujours perplexe, le brun en question examina de loin ce dos pourtant si fragile et délicat, barré de nombreuses cicatrices.

Alors elle ne se mutilait pas. C'était une bonne chose.

Mais restez à savoir d'où ses marques si étranges provenaient. Il était de son devoir de connaître leur nature.

Était-ce en rapport avec son changement si soudain de personnalité ou encore sa longue absence où elle ne lui avait plus donné signe de vie ni à lui ni à sa famille ?

_ Sale con ! Il sait vraiment pas qui je suis en fait ! Pendant 4 ans j'ai été dans un dojo moi et je sais manier le katana ! Je suis sûre que son nodachi qui est accroché dans le salon c'est un faux. Ça veut faire son intéressant alors qu'il vienne, je le prends en 1v1 sans problème. Tête de gland va !

Law fut ramené à la réalité tandis que sorti de ses réflexions, il examinait cette fois non pas les hanches ou les cicatrices de sa nouvelle colocataire, mais ses mouvements et analysait ses paroles le sourire aux lèvres.

Toujours à quatre pattes, Nelly avait amassé ses boulettes de papier et tendit son bras vers la corbeille métallique qui jonchait un peu plus loin.

Le fruit de ses désirs entre ses mains, elle le plaqua contre sa poitrine et, tout en se redressant, attrapa un papier chiffonné.

_ La tête de gland sait très bien qui tu es. Et si Miss idiote pense que mon nodachi est un faux, je me ferais un plaisir de lui faire tâter le tranchant de ma lame et ainsi "te prendre en 1v1".

À l'entente de la voix si soudaine de l'homme de ses pensées, notre jeune infirmière en herbe sursauta tel un lapin faisant au passage tomber ses boulettes de papiers qu'elle avait amassées.

Depuis quand était-il là ? Avait -l entendu toutes les insultes qu'elle avait débitées à son égard ?

Mais quelle idiote de parler à voix haute ! Elle devait vraiment se débarrasser de cette fichue manie. Mais après tout, elle avait le droit de s'exprimer à haute voix.

Il n'avait qu'à pas entrer s'il ne voulait pas entendre pareilles méchancetés.

Alors que Nelly allait se retourner pour lui faire comprendre qu'elle avait le droit de penser comme elle le voulait et qu'il n'était tout autre qu'un goujat, son bras nu frôla le fer froid de sa corbeille vide.

Notre brunette se rendant compte de sa tenue trop légère à son goût, se retourna vivement pour faire face à Law qui ne se gênait pas pour examiner une seconde fois, ses cicatrices avec intérêt.

_ Abrutis ! Ne me regarde pas !!

Sa corbeille en fer entre ses mains, elle la jeta de toutes ses maigres forces au visage du chirurgien qui poussa un hurlement.

Ses deux mains sur son œil, le brun se mit à crier tandis que ses gestes toujours en suspens, elle regardait le chirurgien se tordre de douleur.

Se rendant compte qu'elle avait comme d'habitude agi au lieu de réfléchir, elle se releva vivement faisant tomber sa boule de papier.

Encore choquée de ce qu'elle venait de faire, elle fixait avec des yeux ronds le brun tenir son œil endolori tandis que ses petites mains devant ses lèvres entrouvertes, elle ne savait que faire.

_ Je suis tellement désolée ! Je ne sais pas ce qui m'a pris, je... Désolée ! Mon dieu ! Qu'est ce que j'ai encore fait !

Vivement, Nelly s'approcha de son colocataire pour examiner l'étendue des dégâts sans cette fois, se soucier de sa tenue.

_ Je suis tellement désolée, laissez moi voir votre œil.

Alors que le brun allait lui hurler de fouttre le camp accompagné de son regard le plus noir, il se ravisa de justesse en la voyant si désolée.

Ses grands yeux bleus fixaient sa main qui maintenait son œil d'un air si coupable, qu'il se calma tout en fixant son minois si inquiet en silence.

Law ne sut pourquoi mais il n'arrivait pas à lui en vouloir avec ce regard si inquiet et ce minois si adorable tandis qu'elle se faisait du souci pour sa joue.

Au lieu de se cacher et de se confondre en excuses, elle se trouvait là à s'inquiéter pour lui.

Tss ! Ce n'était vraiment pas le moment de se laisser amadouer par ses grands yeux si inquiets ! Il devait penser à une punition digne de l'affront qu'elle lui avait fait subir.

_ S'il vous plaît...

Se rendant compte qu'elle était toujours là à attendre, il enleva doucement sa main tatouée de son visage tout en scrutant celui de la demoiselle qui, à la vue de sa pommette rouge et gonflée, ne put s'empêcher de murmurer un énième désolée.

Délicatement, elle déposa sa petite main sur sa joue tout en caressant avec douceur la joue enflée du brun le faisant se crisper face à son geste.

_ Pardon ! Je ne voulais pas vous faire mal. Laissez-moi vous appliquer de la glace avant que ça ne s'aggrave.

_ Ce n'est rien.

_ J'insiste ! Laissez-moi réparer ma bêtise.

Voyant que le chirurgien restait silencieux, elle fit glisser sa petite main jusqu'à sa mâchoire tout en lui souriant l'air plus que désolé.

Toujours avec une délicatesse hors du commun, Law laissa sa main vernie se poser sur son biceps avant de le lâcher pour se diriger vers la cuisine en toute hâte.

Qu'est ce qui venait de se passer à l'instant ? Pourquoi n'avait il pas pu la réprimander pour son affront ? Pourquoi son toucher l'avait électrisé ?

Jamais on ne l'avait touché de la sorte. Il avait l'impression d'être sur un petit nuage.

Super... Depuis quand une idiote le mettait dans cet état là ?

Énervé de ne pas lui en vouloir, Law se dirigea en cuisine trouvant ainsi, la fille de ses pensées accroupie près du congélateur, à chercher quelque chose.

Nelly se releva avec un morceau de steak enveloppé et congelé dans un sac et s'approcha timidement du docteur.

_ Laissez ça appuyé pendant un certain temps, je reviens.

Le tatoué attrapa le sac qu'il appuya contre sa pommette tout en grimaçant au contact de la viande congelée contre sa peau endolorie.

Il se laissa glisser contre le réfrigérateur en soupirant d'aise tout en fermant les yeux.

_ J... Je... Vous n'avez pas trop mal au moins ? Je suis sincèr...

_ J'ai 26 ans.

_ Qu... Pardon ?

Law ouvrit un œil pour fixer la brunette qui accroupie, le fixait sans vraiment comprendre ses dires.

_ Donc arrête de me vouvoyer.

Les yeux grands ouverts, elle cligna plusieurs fois des paupières avant de rire gentiment faisant arquer un sourcil à son ami d'enfance.

_ Je suis vraiment sérieux ! À ce que je sache je n'ai pas 72 piges et on se connait depuis gamins. A moins que tu sois tellement coincée que parler à un homme te mets dans tous tes états ?

Il ne se gêna pas pour jeter un regard à son décolleté à la fin de sa réplique faisant quelque peu rougir notre infirmière.

_ Qu... Qu'est ce qui v... Je ne suis pas une coincée !

_ C'est ça, et moi je suis Boa Hancock.

Nelly gonfla ses joues avant de se relever tout en serrant ses bras contre sa poitrine.

_ Je vais aller chercher de la pommade pour ta joue.

Maintenant hors de la cuisine, la jeune infirmière ne put s'empêcher de rougir plus fort avant de se diriger vers le bureau pour attraper sa petite robe grise.

Sa robe enfilée, elle se hâta vers la salle de bain et sur la pointe de pieds, attrapa la boîte à pharmacie avant de refermer le placard mural.

Toujours contre le réfrigérateur, Law avait son morceau de steak contre sa joue quand Nelly fit son entrée.

À califourchon par terre, elle ouvrit sa boîte et commença à farfouiller dedans à la recherche de sa fameuse pommade à l'arnica.

_ Vo... Tu peux enlever ton sac s'il te plaît ?

Le jeune homme fixa pendant quelques secondes la brunette et esquissa un faible sourire en coin en remarquant qu'elle avait remis sa robe.

_ Tu vois, t'es vraiment une coincée.

La viande entre ses mains, Nelly s'était relevée et la mettait sur le plan de travail.

_ Et qu'est ce qui te fait dire un truc aussi stupide ?

_ Peut-être parce que tu as caché tes bras ?

Elle se rassit auprès du chirurgien et leva les yeux au ciel tout en attrapant la pommade.

_ J'avais juste froid.

Une bonne couche de crème entre ses doigts, elle vint délicatement masser la joue du médecin trop concentrée par ses gestes.

Un petit sourire naquit ses lèvres alors qu'elle étalait la substance sur son bleu.

_ Tu as les joues toutes douces. Une vraie peau de bébé.

Plus étonné par ses paroles qu'autre chose, Law examina le minois barré de deux cicatrices de Nelly qui, tout sourire, se débarrassait de l'excédent de pommade qui se trouvait dans ses mains avec des mouchoirs.

Après avoir rangé la boîte à pharmacie, l'infirmière se releva en douceur et tout en regardant de haut le chirurgien toujours calé contre la porte du réfrigérateur, lui sourit tendrement.

_ Encore désolée pour ta joue et pour les méchancetés que j'ai débitées à ton égard. J'étais en colère et je ne savais pas ce que je disais.

La brunette frotta l'arrière de son crâne gênée, avant de tourner le dos à son colocataire pour s'apprêter à ranger sa boîte à pharmacie.

_ C'est quoi toutes ces marques sur tes bras et ton dos ?

Figée sur place, Nelly serra plus fortement sa boîte contre sa poitrine. Une goutte de sueur glissa sur sa tempe quand elle sentit le corps du chirurgien se relever et être à quelques centimètres de son dos.

_ Comment pourrais tu te mutiler le dos ?

Sans un mot, il attrapa le frêle bras de la jeune femme et la fit se retourner à lui. Ne s'attendant pas à un tel geste, elle lâcha sa boîte en poussant un léger cri de surprise.

N'étant plus qu'à quelques centimètres du corps du chirurgien, elle le fixait apeurée. D'aussi près, elle pouvait voir l'éclat de ses pupilles translucides, ses imposantes cernes, sa joue brillante de pommade ou encore chaque cheveux rebelles qui tombaient sur son front.

La main tatouée qui s'invita sur sa joue meurtrie, la fit encore plus se crisper.

D'un geste qui se voulait doux, Law caressa sa trace indélébile, laissant ses doigts s'imprégner de la dureté de sa cicatrice tout en fixant avec intérêt cette marque creusée dans sa joue si fragile.

Sa main délaissa sa pommette pour attraper son poignet et, avec délicatesse, retroussa sa manche pour pouvoir frôler du bout des doigts cette marque presque apeuré par ce qu'il découvrait.

Ses doigts sur sa cicatrice, il fixa choqué le visage larmoyant de son amie d'enfance dont sa lèvre inférieure mordillée était prise de sanglots.

_ Qu'est ce qui t'est arrivé Nelly-ya ? Qu'est ce qu'on t'a fait ?

Cette fois, ce fut les flashs de son calvaire qui lui vinrent à l'esprit redoublant ses larmes et ses sanglots.

Des cris, l'odeur du sang, des cris, la morsure du fouet sur sa peau, des cris, ses mains sur sa peau, des cris, la douleur de sa première fois volée, des cris, de la peau arrachée, des cris et encore des cris.

Toujours des cris.

Prise de tremblements, Nelly se dégagea vivement de la poigne de Law pour appuyer ses mains contre ses oreilles avec force et, tout en fermant ses yeux humides, se mit à courir vers le bureau en pleurs.

_ Oï ! Nelly-ya ! Reviens ici !

La porte du bureau claquée fut la simple réponse que le chirurgien reçut.

[...]

Dehors, aucune lumière ne venait briser la noirceur de la nuit.

Seule une petite fenêtre d'un appartement au deuxième étage éclairait un homme aux cernes prononcées qui tapait sur le clavier de son ordinateur.

Deux mugs de café vides reposaient sur le plan de travail où le brun avait élu domicile.

Un troisième verre de café vint rejoindre ses confrères tandis que le jeune chirurgien avalait son contenu.

Le dos en miettes, il s'étira tel un félin après avoir fermé son ordinateur portable et débranché son chargeur.

Maintenant debout face à son bar, il examina la vaisselle qui trônait fièrement dans son évier avant de jeter un coup d'œil à l'horloge murale.

Il était trois heures du matin. Pas étonnant qu'il avait le dos en compote et les yeux qui piquent après être resté près de quatre heures devant son ordinateur.

Tout en se grattant le ventre, Law attrapa la viande posée plus loin et la mit dans un saladier non sans soupirer.

Nelly n'était pas venue manger préférant se réfugier dans le bureau à sangloter en silence. Il se demandait si elle avait seulement touché à son assiette.

La lumière de la cuisine éteinte, il se dirigea vers le couloir menant aux chambres avant de s'arrêter près de la porte de son bureau.

L'assiette maintenant froide et pleine se trouvait encore au pied de la porte où on pouvait encore entrapercevoir de la lumière.

Il était tard. Était-elle encore éveillée ?

Law se baissa pour prendre le plateau où une assiette de salade accompagnée d'une généreuse part de quiche y reposait. Tout en faisant attention à ne pas renverser le verre d'eau, il fit tinter la fourchette avec le verre avant de cogner à la porte.

Pas un bruit.

Il ouvrit la porte en bois tout en maintenant le plateau en équilibre d'une main.

En voyant sa nouvelle colocataire en boule entourée de paperasses, de livres et de mugs vides au milieu de la pièce, Law soupira tout en déposant son plateau repas sur le bureau maintenant dépourvu de documents et autres.

Doucement, il s'accroupit vers la brunette qui dormait paisiblement contre le carrelage froid.

Sa main vint attraper une mèche qu'il glissa derrière son oreille tout en contemplant son minois où on pouvait distinguer des sillons de larmes.

Elle venait de s'endormir vu son dos qui était pris de soubresauts et ses larmes encore fraîches. Sans oublier le bureau qui était presque rangé.

Du bout des doigts il caressa sa cicatrice, se remémorant ses agissements et ses larmes. Comment avait-elle pu se faire toutes ses marques ?

À ce qu'il sache ce n'était pas en se battant qu'elle avait réussi à se défigurer.

La sentant frissonner, Law délaissa sa joue pour jeter un coup d'œil au bureau à demi rangé.

Il n'y avait nulle part où il pouvait la déposer mis à part le sol froid.

Tout en soupirant, il fit glisser ses mains sous ses jambes et son dos et la souleva pour la plaquer contre son torse.

A peine eut-il fait un pas que l'infirmière se blottit un peu plus contre lui le faisant légèrement sourire.

Elle était si frêle et fragile entre ses bras. Il avait l'impression qu'elle avait encore sept ans quand, fatiguée de sa longue journée, elle se blottissait contre lui à écouter son histoire du soir.

Maintenant en face de son lit, il la déposa délicatement non sans la recouvrir de sa couette et la border.

Au contact du matelas moelleux, Nelly s'y recroquevilla en poussant un petit soupir tandis que la porte se refermait derrière le chirurgien.

[...]

Une délicieuse odeur de sauce vint éveiller l'infirmière qui doucement émergeait de sa longue nuit de sommeil.

Les cheveux en bataille et les traces de l'oreiller sur son minois et ses avants bras, elle se leva et examina perplexe la chambre où elle se trouvait.

Si elle se souvenait bien, il s'agissait de la chambre de son colocataire. Quand elle comprit où elle avait dormi, notre héroïne ne put s'empêcher de rougir et d'abaisser brusquement les draps.

Soulagée de constater qu'elle avait toujours ses vêtements, elle soupira d'aise avant de doucement descendre du lit aux draps blancs tout en s'étirant.

La fenêtre ouverte, elle aéra les couvertures avant de faire le lit et de fermer la porte derrière elle.

Sa montre à son poignet lui indiqua qu'il était midi passé ce qui eut pour effet d'arrondir d'étonnement les yeux bleus de notre héroïne.

Son ventre vide lui rappela que mis à part son éclair au chocolat d'hier, elle n'avait rien avalé pas même de l'eau.

Alors qu'elle se dirigeait timidement vers le salon à la recherche de sa valise pour se changer, son œil tiqua à la vue de la porte entrouverte du bureau.

Doucement elle l'ouvrit et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir le bureau vide mais surtout aussi propre qu'un sou neuf.

Qui avait bien pu tout ranger en une nuit ?

À ce qu'elle sache, elle n'avait que rassembler de nombreux cartons d'affaires en tout genre. Où était donc passer tous les cartons, le bureau et le grand casier en fer du chirurgien ?

Mis à part elle et Law, il n'y avait personne d'autre dans l'appartement.

Serait-ce donc lui qui avait tout rangé ? Ça expliquerait bien des choses. Comme le fait qu'elle ait atterri dans le lit du chirurgien.

Un petit sourire naquit sur ses lèvres quand elle remarqua que cette pièce allait devenir sa chambre.

Les déménageurs allaient venir aujourd'hui d'après sa mère. À propos de sa génitrice, elle devrait penser à l'appeler pour la rassurer et lui raconter sa folle journée d'hier.

La connaissant, elle voudrait qu'elle lui raconte tout jusqu'au moindre détail.

Nelly ferma la porte de l'ancien bureau de Law pour renifler la délicieuse odeur de sauce qui embaumait l'appartement.

Prenant son courage à deux mains, elle se dirigea vers le salon où des voix féminines se faisaient entendre.

A peine eut elle fait son apparition dans l'entrée qu'elle constata que les cartons, le bureau et le casier de trouvait dans le salon tandis qu'une jeune femme qu'elle ne connaissait que trop bien, fouillait sans aucune gêne le contenu des cartons.

_ Alors il arrive ce steak ? J'ai faim moi !

_ Une petite seconde, ça vient.

Les yeux bleus de Nelly se posèrent sur le chirurgien qui torse nu, s'appatientait devant son assiette vide tandis qu'une jeune femme aux longs cheveux bleus, arrivait avec une poêle.

Sa petite jupe noire, suivit son mouvement tandis que ses beaux yeux lilas fermés, elle servait notre chirurgien impatient.

_ Voilà, voilà ! Fait attention à ne pas te brûler, c'est chaud.

Son steak accompagné de quelques pommes de terre dans son assiette, Law remercia rapidement la bleutée avant de manger goulûment sa viande sous le regard amusé de la cuisinière.

_ Je me demande ce que tu ferais sans nous Law. Heureusement que tu as Ruby comme voisine.

_ Ne t'inquiètes pas pour lui Nil. Maintenant qu'il a la petite Nelly comme colocataire, on n'aura plus de soucis à se faire pour son estomac. Parce que manger des nouilles, des pâtes au beurre ou des pizzas tous les jours c'est pas ouf. Tiens c'est quoi ça ?

_ Arrête de fouiller dans mes affaires Nami tu vas tout déranger.

_ On ne parle pas la bouche pleine !

Law marmonna on ne sait quoi tandis que la rousse se dirigeait vers le canapé pour plier une couverture délaissant ses fouilles.

_ Quel gentleman tu fais Law ! Laissez ton lit pour Nelly, c'est très galant !

_ Mets la en sourdine Nami, tu veux ?

_ À propos de ta colocataire Law, elle dort encore ?

_ Je pense. Passe moi de l'eau Nil-ya.

_ Et s'il te plaît, c'est pour les chiens ? Je me demande à quoi elle ressemble...

Son plaide plié, Nami le posa sur le canapé avant de joyeusement déclarer :

_ Fatiguée ou pas, je vais la chercher. J'ai assez attendu !

Alors que la rousse allait se diriger vers les chambres, elle se figea en voyant la jeune femme à l'entrée du salon à sourire gentiment.

_ Omg !! Ma petite Nelly !

Nami ouvrit grand ses bras pour venir enlacer la brunette qui faillit s'étouffer tant la rousse la serrait fortement contre elle.

_ Comme tu m'as manqué ma petite Nelly !!

_ On s'est vu il y a à peine deux semaines voyons.

À l'entente de la réponse de sa colocataire Law fronça des sourcils et délaissa même ses patates pour regarder comme choqué les deux jeunes femmes.

Comment se faisait-il que Nelly voyait Nami ? N'avait-elle plus donné de signe de vie à toute sa famille ?

_ Deux semaines c'est tellement long voyons ! Quand j'ai su que tu avais emménagé ici, je suis venue te voir. Maintenant que tu es toute proche de chez nous, je vais pouvoir te voir plus souvent ! N'est ce pas magnifique ?

_ Arrête de mentir Nami. Tu n'es venue ici que parce que tu étais fatiguée de notre virée shopping et que l'appartement de Law était le plus proche du centre ville.

_ Nily !

La jeune femme répondant au doux prénom de Nil se mit à rire tout en tirant joyeusement sa langue avant d'attraper une assiette propre et déclarer à la brune :

_ Tu dois avoir faim. J'ai fait à manger, je te sers quelque chose ?

_ Je... Volontiers.

La bleutée offrit son plus beau sourire à Nelly tout en remplissant une assiette pour l'infirmière qui accompagnée de Nami s'installa près de Law qui terminait son grand verre d'eau.

_ Voilà pour toi !

_ Merci.

_ Il n'y a pas de quoi ! Alors c'est donc toi la fameuse Nelly ? Moi c'est Nil, enchantée !

_ Je... Enchantée.

_ Vas-y, ne te gêne pas. Mange tant que c'est chaud.

Nelly remercia la jeune styliste avant de s'attaquer à ses pommes de terres sous le regard de Nami qui, toute contente, se mit à débiter un flot incroyable de faits en tout genre.

Son assiette terminée, notre infirmière remercia la bleutée qui, contente de voir que son plat avait autant plu à la brune, se chargea de débarrasser tandis que Law était forcé à faire la petite pyramide de vaisselle.

Ses mains dans l'eau savonneuse, le chirurgien écoutait d'une oreille Nami et Nil se plaindre d'une certaine Carrie et débiter un flot de commérages certes justifié à la jeune infirmière qui les écoutait attentivement.

Alors comme ça Nami côtoyait Nelly. Et d'après ce qu'il avait compris, Cora, Bellmère et Nojiko aussi.

Pourquoi n'était-il pas au courant ? N'était-il qu'un étranger à ses yeux ? Pourtant ils se connaissaient depuis leur plus tendre enfance et s'étaient longtemps côtoyés jusqu'aux quinze ans de l'infirmière.

Perdu dans ses pensées, il fut ramené à la réalité par le rire cristallin de la fille de ses pensées.

Elle lui devait des explications.










Oufffff !!!!!

Fini !!!!

Je suis si contente d'en avoir enfin fini et pour de bon avec ce chapitre !

Ce matin j'ai délaissé mes petits dessins en cours pour vous offrir ce petit chapitre que j'adore !!

Personnellement, j'adore cette version de ma fanfiction qui sans vous mentir piquait aux yeux.

Je parle des fautes et du scénario complément bidon et obvious.

Enfin bref ! Je vais me mettre tout de suite à l'écriture du quatrième chapitre et je sens que je vais m'éclater à l'écrire !

Peut être parce qu'il y aura un de mes persos préférés.

Je ne vous en dit pas plus et je vous dit à jeudi !

Bisou mes amours !

Ah ! Au fait, le personnage Nil ne m'appartient pas, il est à la talentueuse Yami_Neko_98

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