Hugo avait finalement fini le secondaire. Il n'était pas aller à son bal des finissants, mais se présentait à son après-bal avec ses amis. Ils burent beaucoup d'alcool et firent les fou pendant toute la soirée. À un moment, Hugo s'éclipsa au toilette. Une fois ses besoins primaires fait, il se mit à la recherche de ses amis. Ne réussissant pas à les trouver, il se mit à texter Sébastien. Aussitôt l'homme lui répondit ce qui fit sourire Hugo. C'est inhibiton un peu embrouillé par l'alcool, il trouva une bonne idée de lui demander de venir le prendre. Sébastien accepta et Hugo était aux anges.

"Qui voilà. Si c'est pas notre cher Hugo."

Le brun n'avait même pas besoin de se retourner pour savoir exactement qui avait parler. Il ignora le commentaire et allait continuer ses recherches, mais William se planta devant lui accompagner de son petit-copain du moment et d'un groupe d'amis.

"Tu m'ignores maintenant? Il fut un temps où tu bavais complétement sur ma personne."

Hugo allait répliquer une phrase cinglante, mais William ne lui en laissait pas la possibilité.

"Quoique maintenant, tu préfères baver sur de vieux croulant."

Hugo resta pantois. Qu'est-ce qu'il venait dire?

"Sincèrement, je me suis longtemps demander qui pouvait être ce type que tu as amener dans ma chambre. J'ai cru à ton oncle, mais quand je tes vus l'autre jour au centre commercial, le déclic c'est fait. Tu prétendais te garder pour le bon, mais en fait tes qu'une pute. C'est ton pimp? Il te présente des clients en t'habillant en fille?"

"Retire tes paroles tout de suite! Sébastien n'est pas comme ça!"

"Oh! Sébastien~. Vraiment. Alors en fait t'aimes les sugars daddy. Il a quoi? 45 ans? C'est pas un peu pédophile sont truc?"

Hugo changea de couleur pour rouge, mais pas de honte, plus de rage. Les amis de William riaient aux éclats. Il n'allait pas les laisser insulter Sébastien comme ça.

"Il a 24 ans pauvre cloche! C'est le boulot qui le fatigue et lui donne des airs plus vieux."

William éclata de rire.

"Et tu as cru à son mensonge quand il ta dit ça? Ta naiveté est triste d'une certaine façon, mais je te donne un truc. Quand le gars à besoin de prendre du viagra pour te défoncer le cul, c'est car il à dépasser la trentaine."

Cette fois, s'en était trop! Hugo donna un coup de poing dans le visage de  William. Celui-ci le reçu de plein fouet, sans s'y attendre.

"Tu es juste jaloux, car on a une meilleurs relation que tu ne pourras jamais avoir de toute ta vie! On s'aimes et tu peux pas comprendre ça!"

Retrouvant ses esprits, William sauta sur Hugo pour le plaquer au sol. Hugo reçu un coup de poing sur la tempe avant de donner un coup de genou dans le ventre de son aggresseur. Une guerre sans merci ce déclencha entre les deux. Les amis de William vienrent l'aider à tabasser Hugo qui perdit face à cette inégalité de combattant. Par chance pour lui, d'autres personne présent au party vient tenter de les séparer. Il réussir à calmer le jeux et éloigner William et sa bande de Hugo. Celui-ci avait la lèvre fendu et plusieurs bosse et futur bleu au visage. Pourtant, l'alcool l'empêchait de vraiment souffrir et sa haine était grande.

"Sale pute! Attend que ton macro se retrouve en tôle, tu diras moins que c'est de l'amour!"

À la provocation, Hugo se releva d'un bond et lui fonça dessus. Pour le pousser au sol. Des cris et des nouveaux coups arriva, jusqu'à ce qu'une main solide sépare les deux garçons. Un silence tomba quand tous aperçut à qui été la main. Sébastien paraissait en colère, mais Hugo le voyait à peine.

"Lâche-moi, je gagnais!"

"Tu gagnais rien du tout! Va m'attendre dans l'auto!"

"Non, je vais lui péter la gueule, tu vas voir!"

"Mais tu es complètement bourré!"

Encore plus en colère, Sébastien aggrippa le bras d'Hugo et le tira de force vers sa berline sombre. William et le groupe les dévisageait et Hugo se dit que c'était le meilleure moment de tirer la langue à ses idiots. Il rajouta un doigt d'honneur avant que Sébastien le force à s'asseoir et s'attacher. La colère sur son visage lui donnait une quarantaine d'année. Il s'assit derrière le volant et se mit à conduire, les mains crispée sur le volant.

"Tu aurais du me laisser lui régler son compte!"

"Tais-toi. Je ne veux rien entendre. Je te ramène chez toi et on discutera quand tu auras dégriser."

"Non! Je veux pas mes parents. Je veux aller chez toi! Ils vont me tuer s'il me voit dans cette état."

Sébastien ne répondit pas et continua de rouler dans la nuit. Le silence était si oppressant qu'Hugo choisit de le briser.

"Tu es faché?"

"Oui."

"Pourquoi?"

"Pourquoi tu tes battus?"

"Il t'avais insulter!"

"Tu tes battus pour me défendre?"

"Exact, c'est romantique tu trouve pas?"

"Non, c'est idiot. Surtout que tu ne faisais pas le poids. Je n'ai pas besoin de ta protection. Ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent, ça ne m'atteint pas."

"Si! Tu as une réputation à tenir! Tu es Sébastien Tremblay! Un homme d'affaire important! J'allais pas le laisser de traiter de Pédo!"

"Justement, tu crois que des histoires comme ça peut me toucher?"

"Moi je peux te toucher?"

"Quoi!"

Sébastien quitta enfin la route des yeux pour observer Hugo. Tellement enivré par l'alcool, il ne mesurait plus l'importance de ses mots.

"Je t'aime Sébastien. Embrasse-moi."

"Non!"

"Mais tu m'aimes toi aussi. Non? Dis moi que tu m'aimes."

"Non et ferme là!"

"Si je le sais moi. Tu m'aimes, je l'ai vu dans ton regard, tu..."

"Tais-toi!"

Sébastien avait crier et les larmes montèrent aux yeux d'Hugo. Il se mit à pleurer marmonnant des phrases incompréhensible. Sébastien le laissa dans cette état le temps d'arriver devant son bloc appartement.

"Viens, tu dois te coucher."

"Je veux plus! Tu es méchant! Je t'aime, pourquoi tu veux pas me dire que tu m'aimes toi aussi!"

Il se mit à se débattre pendant que Sébastien tentait de le sortir de là.

"Hugo, tu es saoul. On discutera demain quand tu sera sobre."

Il traina de force l'adolescent vers son appartement, celui ci continuait de se débattre en pleurant. Lorsqu'il fut enfin engouffrer dans l'appartement, Hugo se mit à crier. Sébastien tenta de le faire taire en mettant une main sur sa bouche.

"Ta gueule! Il est deux heures du mat, tu veux réveiller le bloc en entier?"

"Dit moi que tu m'aimes où je continue!"

"Non!"

"Aaaaaaaahhhhhhh!"

"Hugo arrête maintenant!"

"Non! Comment je peux être si stupide! Tu m'aimes pas. Tu tes servie de moi!"

"Tu dit n'importe quoi. Va te coucher j'ai dit!"

"Non! Je veux que tu me dise que tu m'aimes. Moi je t'aimes Sébastien. Je t'aime plus que tout au monde. Dis moi que tu m'aimes aussi."

"Non!"

"Pourquoi?"

"Car tu n'est pas majeur!"

"On a qu'à faire comme si. Parle-moi de toi. Je veux tout savoir."

Si tout du long Sébastien était irriter, maintenant il semblait paniqué.

"Je ne peux pas."

"Embrasse-moi! "

Hugo fit un pas en avant, mais Sébastien l'arrêta et l'immobilisa.

"Dis que tu m'aimes."

"Hors de question."

"On le diras à personne. Personne. Personne. Personne ne sera. On diras que j'avais 18 ans à ce moment là."

"Hugo, tu es complètement dans les vapes là. Ta fumer un pétard?"

"Non, j'ai pas le droit. Sinon Sébastien ne m'aimerais pas."

"Hugo, va te coucher."

"Non, je veux te l'entendre dire. Dis le. Dis que tu m'aimes."

"Non."

"Pourquoi!"

"Car je ne dirais pas ça à quelqu'un qui ne s'en souviendrais même pas le lendemain. Je veux le dire quand se sera un moment spécial."

Hugo arrêta ses larmes de crocodile pour fixer son regard sur Sébastien. Est-ce que c'était un aveux? Puis il tangua vers l'avant et ses yeux n'eut plus la force de rester ouvert.