Je suis sous la douche quand je sens ses mains se plaquais sur mes seins, il colle son corps au mien et son sexe durci au contact de mes fesses. L'eau ruissèlent et sa main gauche descend tout doucement, de sa main droite, il tire sur mon téton ce qui me fit lâcher un soupir. Je le désir si fort son odeur est partout sur moi. Son doigt s'arrête à l'entrée de mes lèvres, j'attends qu'il s'insère en moi. Ça tape à la porte et je sursaute. Encore un rêve sexuel, décidément même dans mes rêves je n'arrive pas au bout c'est très frustrant.

Quand j'ouvre la porte, le serveur qui m'avait confié que Fabiano avait privatisé la terrasse pour me parler se trouvait devant le pas de la porte. Il tenait une enveloppe couleur or.

- Bonjour Madame Costa, pardon de vous déranger, mais je dois vous remettre ceci.

Il me tend l'enveloppe Marla m'avait rejoint et posé son menton sur mon épaule.

J'ouvre l'enveloppe et en sors une carte couleur ivoire encadrée de dorure.

Mesdames,

Comme chaque année, nous faisons bénéficier à certains de nos clients et par une sélection aléatoire, un somptueux repas confectionnez par notre chef quatre fois étoilée et servie dans notre restaurant.

Nous espérons que cette invitation vous ravira et comptez sur nos équipes pour faire vivre un moment privilégié.

Le Camélia.

Je lève un sourcil interrogateur vers le serveur.

- Euh oui chaque année, l'hôtel tire au sort une chambre et invite les clients à un repas servi au restaurant, dans votre cas bien sûr, nous avons pris en compte que vous êtes avec votre amie d'à côté et comme c'est une chambre communicante elle bénéficie aussi de l'invitation. L'invitation est pour ce soir j'espère vous y voir.

Je n'eus pas le temps de rajouter quoi que ce soit que Marla avait déjà pris la parole :

- Mais carrément qu'on sera là !!! Voilà un hôtel qui sait recevoir et ça ne pouvait pas tomber mieux que le jour de ton anniversaire. Elle me fit un gros bisou sur la joue et me souhaita un joyeux anniversaire.

- Bien oui, en effet on peut dire que cela tombe bien si je peux me permettre je vous souhaite un joyeux anniversaire Madame Costa. Je transmets à la cuisine que vous serez bien là ce soir. Timidement il tourna les talons et s'en alla.

- Qu'est-ce y se passe avait grommelé Anna encore dans les vapes, faut dire que la veille on avait encore chargé, nous avions profité de la piscine jusque tard le soir et les serveurs n'arrêtaient pas de nous servir des cocktails sous de nombreux prétextes : offerts par la maison. Je soupçonnais vaguement Mr Galvio de vouloir encore me remercier. Je me trompais peut-être allais savoir, je ne l'avais pas revue depuis le soir de la terrasse, il était peut-être parti, après tout je n'avais même pas pu le remercier en personne pour le jet, j'avais demandé à la réception de lui faire parvenir ma gratitude et depuis plus rien.

Marla expliqua la situation à Anna, d'un coup elle bondit du lit.

Elle s'avança vers moi les bras ouverts, oh merde un câlin. Je n'étais pas très tactile mais je l'ai laissé faire.

- Bon anniversaire ma nine, aujourd'hui c'est ta journée de quoi tu as envie ?

- Bronzette et piscine ça vous va ?

Elles acquiescèrent ravies.

- Dites-moi les filles cela ne vous parait pas étranges l'histoire du diner offert ? C'était plus fort que moi cela me taraudé il me fallait leur avis.

- Non pas du tout, avait enchainé Marla, ce n'est pas les seuls à le faire, en général c'est dans le but de faire de la promo pour leur resto, y'a beaucoup de bonnes tables dans le secteur et ils préfèrent que leurs clients restent à l'hôtel.

- Oui d'accord mais ils auraient pu choisir des clients pleins de tunes, nous on est fauchés, on ne leur rapportera rien.

- Tu te poses trop de questions comme toujours, profite et ne cherches pas à savoir le pourquoi du comment. C'est peut-être le karma qui t'envoie un cadeau pour ton anniv.

Marla avait sans doute raison. Après tout c'est ma journée.

Une fois installée sur nos transats habituels, je profitais de la chaleur intense. Un gros plouf nous arrosa, les employés de l'hôtel n'allaient pas être contents, les plongeons étaient interdit.

Une petite tête brune sortit de la piscine.

- Hé salut, Junior. Je le reconnus tout de suite comment je n'avais pas pu remarquer la ressemblance la première fois, maintenant que je savais qu'il était le fils de Fabiano cela paraissait carrément évident. En plus quand il m'avait précisé qu'il n'avait pas de maman cela aurait dû me faire tilt, j'avais entendu il y a plusieurs années que le grand footballeur Fabiano Galvio voulait un enfant et étant célibataire, il avait fait appel à une mère porteuse.

- Salut Adélina. Il était tout content de me voir.

- Ne me dis pas que ton père te cherche encore partout et que tu es tout seul ici ? Apparemment sa cheville va mieux au vu de son aisance à sauter partout.

Il me fit une grimace suivit d'un large sourire. Un serveur était déjà à ma hauteur alertée par les râlements des filles installées plus loin elles n'avaient pas apprécié de recevoir de l'eau. Voyant le serveur, Junior fit la tête et croisa les bras l'air déterminé à ne pas quitter la piscine.

- Mr Galvio, je ne vous avais pas reconnu, bonjour Monsieur.

J'interrompis direct le serveur.

- Oui pardon il ne le refera plus, je parlais fort pour que les pimbêches entendent si elles savaient que c'était le fils de Fabiano je suis sûr qu'elles réagiraient bien différemment.

- Pouvez-vous, s'il vous plait, informez Mr Galvio (ça je le dis plus doucement comme le serveur auparavant) que Junior est avec moi et lui demandait s'il peut rester avec moi une petite heure ? Dites-lui bien que je le surveille de près et que je lui promets de lui rendre sain et sauf.

Le serveur me sourit et me répondit

- Bien Madame.

- Au fait c'est quoi votre petit nom ?

- Pierre Madame.

- Merci pierre.

Marla me glissa à l'oreille : - lui aussi il craque pour toi.

Je levai les épaules et allai rejoindre Junior dans la piscine, on s'amusait comme des petits fous, ce qui nous vaut des regards assassins de la part des pimbêches, Junior prenait un malin plaisir à les faire râler.

J'entendis un raclement de gorge et reconnus le majordome. Junior me lança un regard qui m'implorait de le garder avec moi.

- Désolé mon grand toutes les bonnes choses ont une fin et puis on s'est quand même bien amusé.

Junior sorti vite de la piscine je le regardais faire le tour et sauté juste à côté d'où se trouvait le majordome qui se retrouva trempé, celui-ci resta impassible et finit par dire : - Si Mr à fini de s'amuser voudrait-il bien me suivre ? Junior bouda et sortit de la piscine, je l'appelai et lui parla à l'oreille :"- tu ne dois pas t'enfuir comme ça, c'est très dangereux, promet moi que tu ne le referas plus" il soupira "- d'accord c'est promis" le majordome qui me regardait (je ne saurais dire s'il était en colère ou amusait) me fit un signe de la tête que je lui rendis en lui soufflant un merci.

Marla et Anna qui avaient assisté à toute la scène me lançaient un regard suspicieux.

- Bin quoi, il est top ce gosse.

- On a rien dit, on constate c'est tout. Marla fit semblant de lire son magazine et me lança entre ses dents "- en fait c'est avec le père et le fils que tu as la cote"

- Oh la ferme !

Le soir venu je m'étais apprêté de ma seconde robe (je n'en avais pris que deux dans ma valise) elle était tout aussi jolie que l'autre, elle avait de fines bretelles et un bustier noir qui finissait dans un petit volume et dessous le bas de la robe m'arrivait à mi-cuisse très serrée elle était blanche ce pour quoi je m'étais attaché les cheveux et avait mis une fleur blanche près de mon oreille gauche.

Je retrouvais l'odeur du jasmin quand nous arrivions sur la terrasse du restaurant. Pierre nous fit nous installer et cette fois ce n'était pas un cocktail qui nous attendait mais une grosse bouteille de champagne. Même si nous étions que 3, la table ronde était assez grande, elle était parsemée de bougie blanche assortie à la nappe, cela faisait briller l'argenterie. Pierre ouvrit la bouteille de champagne et me servit la première, j'avais déjà vu ça dans les films, ils attendent que je lui valide ou non le liquide, ce que je fis immédiatement, le champagne était parfait, les bulles chatouillées ma langue, il était frais et avait un gout fruité, un vrai régal. Pierre nous annonça ensuite le menu, foie gras, souris d'agneau sur un fondant de pomme de terre et pour finir un fraisier. Tiens donc comme par hasard, tous les plats dont j'avais parlé avec les filles.

Le repas est délicieux, on apprécie d'autant plus que notre séjour touche à sa fin. Au moment de nous servirent les cafés, Pierre me glissa discrètement une note près de ma serviette, pendant que les filles étaient en grande discussion, je lis le bout de papier.

Un dernier verre sur la terrasse d'ici 30 minutes ?

Fabiano.

Je souris, cette pensée me fit me sentir toute chaude et excitée. Mon regard croisa celui de Pierre qui s'occupait d'une autre table un peu plus loin je lui fis un signe de la tête qu'il comprit.

J'expliquais vite fait et grossièrement à mes deux amies où je comptais me rendre, Anna est tout heureuse et me demandait même ce que je faisais encore là.

Je file à l'ascenseur, mon cœur s'emballe, en plus ce soir j'ai mis ma plus jolie paire de talons, elle est ouverte avec des strass sur le dessus, (15 € dans un magasin chinois) le talon est petit mais je n'ai pas trop l'habitude, je suis toute l'année en basket, c'est la seule chose dans laquelle je m'autorise une petite fantaisie financière car mes TN me coute généralement entre 120 et 150 € (j'ai de la chance je fais du 37 et demi donc j'ai droit au prix enfant).

En un rien de temps les portes s'ouvrir sur la terrasse, il y a des bougies partout, des bouquets de lys sont posés sur les petites tables à côté des transats, mais personne n'est là, les portes se refermèrent derrière moi et je le vis enfin, il est au fond, à l'endroit où nous avions déjà conversé la dernière fois, il est debout de dos il m'attend, il est habillé tout en blanc comme à chaque fois que je l'ai vu ce qui lui va affreusement bien. Un énorme bouquet de rose-rouge apparut derrière le transat qui se trouve sur sa droite. Je reste derrière lui un instant puis je m'approche à sa hauteur pour me mettre à ses côtés.

- Le ciel est magnifique ce soir. Il susurra ça le regard toujours plongé en l'air, ce qui instantanément déclencha le feu en moi.

- Oui c'est parfait.

- Votre journée d'anniversaire vous a-t-elle plût ?

Je tournai doucement ma tête sur le côté pour voir son visage.

- Comment êtes-vous au courant ?

Il plongea ses yeux vert émeraude dans les miens et continua : - Vous répondez toujours à une question par une question ?

- Ça m'arrive assez souvent. Je lui souris en baissant la tête.

Je sens son odeur partout et en même temps je le trouve si loin, des flashs de mes rêves érotiques m'apparaissent, je l'imagine nu, brûlant, je m'imagine nue.

- 30 ans c'est un cap, vous savez ?

- Si vous le dîtes. Je n'ose pas trop lui parlait, je ne sais pas quoi dire. - Je ne sais pas si vous avez eu mon message, mais merci infiniment pour le jet.

D'un coup il approcha doucement sa main de la mienne et mis fit glisser un étui blanc. Je le regarde perdu.

- Pour vous remercier de vous être occupé de Junior à la piscine et oui j'ai bien eu votre message.

Doucement j'ouvre l'étui et je reste choquée. Serait-ce encore un coup du hasard.

- Mais comment ? je suis surprise et amusée parce que cela me rappelle la super journée que j'ai pu vivre grâce à lui.

Devant moi se trouve une paire de lunettes de soleil dans le même style que les miennes, la seule différence et qu'il y avait écrit PRADA dessus. Elles sont grosses blanche, simple. Juste ce que j'aime.

-Elles vous plaisent alors ?

- Oui elles sont parfaites vous n'êtes pas obligés vous savez, je me suis autant amusée que lui, tout ça n'est pas nécessaire. C'est très gentil et elles sont très belles mais vous n'auriez pas dû. Je lui tends l'étui qu'il me repoussa de sa main. J'insistai en lui demandant comment il avait bien pu savoir que j'avais perdu mes lunettes.

- J'insiste pour les lunettes s'il vous plait. Il me regardait avec un regard de braise je lui aurais cédé n'importe quoi cet homme est dangereux. Il reprit :

-Je répondrais à votre question à une condition.

- Encore ? Ok je vous écoute. je le laissais parler pendant que j'essayais mes nouvelles lunettes.

- J'ai beaucoup de mal à trouver quelqu'un pour me garder mon fils, et je viens de changer de club, (oui j'étais au courant, le grand Fabiano Galvio quittait l'Espagne après 9 ans de bons et loyaux services pour rentrer au pays, il avait jeté son dévolu sur un club italien et toute la presse sportive en parler) je sais qu'il va avoir du mal à s'acclimater et j'aurais aimé qu'il se sente à l'aise avec quelqu'un qu'il aime bien pour veiller sur lui. Il replaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et se stoppa net.

- Vous êtes mariée ?

- Euh non pourquoi ?

- Vous êtes en couple ?

- Non plus. Il sourit du coin de la lèvre.

- Vous savez que les vahinés portent une fleur de tiaré à l'oreille gauche quand leur cœur est pris et à droite quand elles ont le cœur libre.

- Non je ne savais pas. D'un geste j'allais changer la fleur de côté mais il m'arrêta.

- C'est parfait comme ça, donc comme je vous le disais, je suis devant un grand dilemme.

Son regard pétillait, il hésita et :

- Venez travailler pour moi.

- Quoi ?

- Vous êtes bien qualifié pour vous occuper d'enfant ?

- Heu oui.

- Travaillez pour moi, vous serez en charge de Junior. Il marque un temps d'arrêt. J'aimerais vraiment t'avoir auprès de moi Adélina.

L'entendre me tutoyer et placer mon prénom dans une même phrase me fit tournée la tête. J'ouvris la bouche mais aucun son ne sortit.

- Ne répond pas tout de suite, je sais que votre séjour prend fin dans 3 jours, prend le temps de réfléchir, ne me donne pas de réponse maintenant, parles-en avec tes copines, je sais que cela serait un grand changement, pour toi, tu devras venir vivre avec nous en Italie, logé avec nous et surtout faire preuve de grande discrétion. Enfin si tu acceptes tout te sera expliqué. Sache juste que je prends cette décision avec l'accord de Junior bien sûr.
Son regard vert me transperçait, il est magnifique. Il allait retoucher mes cheveux mais il se ravisa et poursuivit :

- Je crois qu'il t'aime bien. Il regarda sa montre, se tourna vers la petite table, à côté du gros bouquet de roses était posée une coupe de champagne il me la tendit.

- J'ai un dernier cadeau pour toi. Il me montra le ciel de sa main.

Un magnifique feu d'artifice se déclencha, j'étais subjuguée, c'était un bal de couleur magnifique, les couleurs reflétées sur son visage de Dieu grec, (Dieu romain pour le coup) je cherchais du regard une autre coupe pour trinquer avec lui alors que le feu d'artifice battait son plein mais rien. J'allais lui demandais. Il me prit de court :

- Je ne bois pas d'alcool. Il me passa derrière. Et me susurra de sa voix grave et chaude à l'oreille :

- Si tu décides de venir avec moi rejoins-moi le jour de ton départ sur le port. J'avais toujours les yeux fixés dans le ciel coloré et son murmure me provoqua des frissons le long de la colonne vertébrale. Alors que le feu lançait son bouquet final il finit par me dire dans un souffle chaud que je sentis dans mon cou :

- Joyeux anniversaire Adélina.