À part le personnel du bateau je n'avais fait venir avec nous que Jacques et Clay, j'avais besoin d'intimité avec mon fils. On prit la mer vers 8 h 00 du matin je savais que les filles seraient vers nous que vers 12h30/13h00, j'avais fait parvenir par Adélina elle-même une enveloppe tenant de précises informations concernant la balade que Brice devait leur faire. Jacques s'était chargé de tout mettre en place je désirais quand même rajouter ma petite touche personnelle.

Je suis exténué, pourtant il m'en faut plus pour me fatiguer normalement, on n'a pas arrêté avec Junior, saute du bateau, remonte sur le bateau, on fait les foufous dans l'eau. Le sourire de mon fils innocent est précieux, il reflète toute l'insouciance de son âge. Il est heureux, c'est la première fois des vacances que je l'entends rire aux éclats, ça me met du baume au cœur.

Jacques me fit signe discrètement que les jets s'approchaient comme prévu à l'heure de manger. Nous prenons place à table, mon plan se mettait en place, une fois le repas fini, Junior irait faire une sieste et je pourrais admirer la beauté en toute discrétion. Normalement la sieste était prévue pour moi aussi, elle est essentielle dans la récupération, ce pour quoi j'insiste pour que mon fils l'intègre dans son mode de vie mais pour aujourd'hui, je passe mon tour.

Brice fait parvenir à Jacques que leurs repas est fini et qu'ils vont reprendre leurs activités, je me mets en position sur le pont, là où j'ai tous loisirs de l'admirer sans qu'elle ne me voie. Elle part comme une folle, rien ni personne ne l'arrête ses cheveux qui la dernière fois étaient lisses, sont aujourd'hui ondulés et partent dans tous les sens, elle en perd même ses lunettes de soleil, ça l'a fait rire. J'entends ses cris de joie, elle fonce, elle est debout, la vitesse ne l'impressionne pas, contrairement à ses deux amies qui sont bien plus prudentes. Jacques se met à ma hauteur il admire lui aussi le spectacle, il sait bien que j'aimerais ressentir cette sensation de liberté qui m'est interdite, il resta silencieux un moment puis me dit:

- Décidément cette jeune femme à l'âme indomptable.

Cette remarque me fit sourire c'est vrai que cela reflète bien la belle Adélina, c'est le mot approprié "indomptable". De toute son insouciance elle est vivante, je l'envie quelque part et je vis l'instant à travers elle, elle me fait un peu peur, elle pourrait se mettre en danger facilement, elle n'a pas l'air de s'en inquiéter, elle fonce à travers les vagues, elle est tellement belle. J'imagine les sensations qu'elle doit ressentir et je me mets à l'imaginer, serrant mon corps à la peau bronzée et musclée. Imaginant sa peau chaude contre la mienne mon sexe durci, décidément elle me fait bander en m'en faire péter la braguette.

C'est dingue l'attirance sexuelle que j'ai pour cette femme mais cela ne s'arrête pas là, elle à quelque chose dans le regard qui va au-delà de ça. Je ne saurais dire ce qui m'attire chez elle, c'est bien plus physique et charnelle. Je ne trouve pas de mots pour l'instant pour expliquer ce qu'elle me fait ressentir. Je finirais bien par trouver. Pour l'instant je me laisse la regarder, certains diraient que cela fait un peu pervers mais on pourrait tout aussi bien dire que je surveille de ce qu'elle fait de mon jet, ce bijou m'a couté une petite fortune. Bon c'est vrai que j'exagère et que je me cherche des excuses, car après tout je suis riche, un jet n'est absolument rien pour moi. Je pourrais lui offrir bien plus !

Alors que les 4 jets repartent en direction du port, je regagne l'intérieur du yacht, mon fils vient de se réveiller tant mieux, on va pouvoir profiter encore un peu. Avant je me rappelle que c'est bientôt l'anniversaire d'Adélina, j'ai envie qu'elle passe une bonne soirée, je demande à Jacques de mettre en place un petit quelque chose pour la belle brune, je sais grâce à mon espion, Pierre que par soucis de budget, les filles se sont restreintes sur leurs repas, je vais donc lui faire un petit cadeau mais sans qu'elle en sache la provenance ni même qu'elle ne s'en rende compte, Pierre m'a dit qu'elle le regardait d'un air suspect quand il lui disait que les cocktails qu'elle prenait étaient offerts par la maison.

Je lui avais ordonné de ne plus lui encaisser un seul centime, tout ce qu'elle commanderait à l'hôtel irait directement sur ma note sans qu'elle le sache. Aussi j'avais gentiment inventé un stratagème pour lui payer un repas de ses envies sans qu'elle le sache. Je devais juste m'entretenir avec un responsable de l'hôtel pour être sûr qu'il joue le jeu et je savais pertinemment qu'il jouerait le jeu, je suis l'un de leurs plus gros clients et un des plus riches, si j'ai bien appris quelque chose depuis que je suis riche c'est que tout à un prix.