J'écoutais avec attention le récit de mon fils. Enfin surtout son excuse.

- Donc tu es en train de me dire que comme je t'ai refusé une journée à la plage, tu n'as rien trouvé de mieux que de t'échapper, et non seulement j'ai cru mourir de peur, mais en plus tu as fait mettre tous mes employés et tous ceux de l'hôtel en alerte. Tu te rends compte qu'il aurait pu t'arriver quelque chose de grave. Bien pire que le fait que tu te sois cogné dans les portes de l'ascenseur. Quelqu'un aurait pu te kidnapper ou te blesser gravement.

Je fais une pause comme pour mieux analyser son visage et voir s'il prend conscience de sa bêtise.

- Je suis très fâché contre toi va dans ta chambre.

Mon fils s'en va dans sa chambre, le visage bas et les épaules recroquevillées. Une bonne chose de réglé. Je suis assis sur mon lit les mains dans mon visage, même si je suis furieux contre lui, je suis soulagé, ce qui me ramène à la personne qui a retrouvé mon fils. Mlle Adélina...

Tiens donc... je vais encore devoir faire avec la belle brune. Après tout je me devais bien de la remercier et là-dessus j'avais ma petite idée. Je me rappelle ce que Jacques m'a dit lorsqu'il l'avait fait suivre, elle avait longuement admiré les jet-ski au loin et au vu de sa situation financière, ce n'était pas dans ses moyens, je pouvais arranger ça. Je connais bien Brice, j'avais eu affaire à lui l'année ou je m'étais acheté un jet-ski, il connaît tous les coins paradisiaques de la région.

J'avais donc décidé de lui offrir à elle et ses amies, une journée balade en jet-ski et tant qu'à faire, je veux qu'elle se serve du mien, j'avais investi dans cette petite merveille 2 ans auparavant et je ne m'en suis jamais servi, Christy m'avait gentiment fait remarquer, que mes contrats d'assurance m'interdisaient certains sports extrêmes et cela en faisait partie. Dommage, il était d'un blanc étincelant et je lui avais attribué mon chiffre porte-bonheur, celui dont je me sers au foot dans chaque club que je suis allé : le 7, au bas du chiffre j'avais fait mettre mes initiales F.G en petit. Je n'avais pas eu le cœur à le revendre et cela faisait 2 ans qu'il était entreposé dans la cale du yacht, voilà aujourd'hui qu'il a une utilité toute trouvée.

Jacques est impassible quand je lui demande ma requête concernant Adélina mais je vois bien que ma demande de la suivre avec le yacht le surprend.

En fait Junior m'avait fait réfléchir, je devais passer plus de temps avec lui et j'avais très envie de voir Mlle Costa en pleine action sur un jet.

On me fait parvenir que Mlle Costa est au restaurant, enfaite j'ai soudoyé le petit serveur pour avoir des infos, il m'indique qu'elle se dirige vers le bar de la piscine et qu'elle est seule. C'est le moment, je demande au jeune serveur de privatiser immédiatement l'endroit je dois avoir un tête-à-tête avec la belle. Pierre me confirme que l'endroit est vide et qu'Adélina est dans l'ascenseur. Ok, c'est à moi de jouer. Quand j'entre sur la terrasse elle est là, au fond installé sur un transat, dos à moi. Je m'approche délicatement attirer par son parfum vanille, arrivé à sa hauteur je constate qu'elle est en robe, elle n'a vraiment rien à envier de n'importe quel mannequin, je la trouve sublime de simplicité, ses cheveux lisses encadrent son parfait visage.

Je sens un vague désir en moi, elle me rappelle la position dans laquelle je l'imaginais pendant que je me soulageais. Je ne dois rien laisser paraitre et me reprendre, même si je m'imagine lui arracher sa robe noire, lui écarter les cuisses et fourrer ma langue sur son clitoris, je la ferais jouir comme jamais, j'ai envie de l'entendre crier, qu'elle crie mon prénom de désir et de plaisir.

Je me ressaisis et avance encore, elle se raidit sur le transat a-t-elle senti ma présence ? Une fois que je l'ai salué et commandé un autre verre, j'engage la conversation tout en l'admirant. Elle me change de toutes les personnes superficielles dont je suis entouré, elle est différente je le vois bien. Elle est un vent de fraicheur.