4.Panique *Fabiano
- Comment ça, Junior a disparu ? Je suis fou de rage, mes 6 agents de sécurité sont dans ma chambre, ils ont déjà contacté la réception, mon fils n'a pas quitté l'hôtel, ils sont en train de visionner toutes les caméras de sécurité mais il reste pour l'instant introuvable. Il va passer un sale quart d'heure, je l'avais laissé devant la console, le temps de prendre une douche mais ce petit démon en a profité pour se faufilait hors de la chambre. Je sais qu'il se venge, je lui avais encore refusé une journée plage. Il est difficile pour lui de comprendre, je sais qu'il en souffre, d'autant plus avec l'absence de gouvernante, mon fils se sent seul et a besoin d'attirer mon attention on peut dire que c'est réussi quand je vais le retrouver, il aura toute mon attention.
Je tourne en rond dans ma chambre comme un lion en cage, Christy avait demandé pour plus de discrétion d'éteindre les caméras de sécurité de mon étage ce qui ne facilite pas les recherches.
Alors que j'entends du bruit, l'espoir de voir mon fils m'envahit mais fausse alerte ce n'est que Christy.
- Pardon Fabiano mais je pense que nous devons parler de Junior.
- Pourquoi on a des nouvelles, ils ont retrouvé mon fils ?
- Euh non je voulais vous parler du fait que cela devient coutumier chez votre fils de s'échapper, cela devient un réel problème. Elle s'avança tout doucement de moi, je lui lançai un regard noir pour qu'elle arrête d'avancer, je là trouvais déjà trop près.
- Vous croyez que c'est vraiment le moment ? Elle me mit encore plus en colère que je n'étais.
- Vous ne devez pas vous inquiéter nous retrouverons Junior, il a dû se cacher dans un endroit comme d'habitude mais tout notre personnel ainsi que celui de l'hôtel est à sa recherche. On va lui mettre la main dessus.
- Donc c'est une raison pour ne pas s'en faire ?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire, Mr Galvio peut-être devrions-nous réfléchir et prendre le problème à la racine. Votre fils s'ennuie tout seul, on devrait pouvoir lui trouver de quoi s'occuper avec des enfants de son âge. Sa voix était douce et je voyais où elle voulait m'emmener.
- Mon fils reste avec moi que cela vous plaise ou non ! Sortez ! j'explose, je suis rouge de colère, je crois qu'elle a vite compris qu'elle me poussait à bout, elle ressortit de la chambre à toutes jambes.
Quand je levai les yeux, Jacques était posté devant moi il me fixait.
- Quoi j'y suis allé trop fort ?
- Si je peux me permettre Monsieur, je ne dirais pas assez. De son attitude stoïque il me fit sourire alors que le moment ne s'y prêtait guère.
- En revanche je suis au moins d'accord sur un point avec elle, nous allons le retrouver. Ce n'est qu'une question de temps et Monsieur votre fils sera bientôt de retour dans la chambre à sauter partout.
J'essaye de me ressaisir Jacques à raison, cet homme a toujours été de très bons conseils, le seul que je n'avais pas suivi concerné Christy, pour lui malgré ce qu'elle m'apportait professionnellement, elle ne lui inspirée rien de bon et avec le temps il commencé à se méfier.
À nouveau de l'agitation, l'un des talkies-walkies d'un garde se met en marche et je reconnus la voix de mon chef de sécurité Clay : "- C'est bon il est avec moi je le remonte à Mr Galvio, je répète Junior est avec moi vous pouvez arrêtez les recherches."
Le poids que j'avais accumulé sur les épaules me tomba dans les jambes, je m'assis sur lit et sentis ma tension s'apaiser.
La porte de la chambre s'ouvra, Clay porte mon fils dans ses bras, je me lève d'un bond.
- Il est blessé ? La panique me submergea de nouveau.
- Ce n'est rien Monsieur, Clay me rassura tout de suite : - une simple contusion à la cheville, un peu de glace et ça devrait aller, j'ai déjà demandé à ce que l'on nous en apporte.
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